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Le système nerveux : l’initiateur du développement de votre enfant

À tort, le système nerveux est souvent perçu comme un réseau complexe de neurones permettant de penser, de ressentir et de bouger. Pourtant, son rôle commence bien avant que l’on prenne conscience de notre existence! Dès la fécondation, le système nerveux joue un rôle fondamental dans le développement de l’être humain. Ce véritable chef d’orchestre commence à façonner les premières étapes de la vie. Il détermine ainsi le rôle et la spécialisation de chaque cellule, ce qui permet d’établir les bases pour que les fonctions motrices, cognitives et émotionnelles soient à leur plein potentiel lorsque le bébé naîtra.

Dans cet article, nous explorerons comment le système nerveux se développe, et ce, dès les premières étapes de la vie embryonnaire. Vous comprendrez alors pourquoi il est essentiel au bon développement du corps humain, et au terme de votre lecture, vous serez en mesure de saisir le rôle que la chiropratique peut jouer dans l’optimisation de la santé de la mère et du bébé à naître.

La fécondation : la fusion de deux cellules et le début du développement humain

La fécondation marque la fusion de deux cellules sexuelles, soit l’ovule et le spermatozoïde, pour donner naissance à une cellule unique : le zygote. Cette cellule contient tout le matériel génétique nécessaire pour former un être humain complet. Si, à ce stade, aucun tissu nerveux n’est encore visible, le destin du futur système nerveux est déjà en train de se jouer.

Dès la fécondation, les premières divisions cellulaires s’activent, et rapidement, les cellules commencent à se différencier et se spécialiser. Une synergie au sein du zygote est déjà présente afin de débuter le développement du tube neural, qui deviendra la moelle épinière et le cerveau.

Le système nerveux et les premières connexions nerveuses : un réseau en construction

Dans les premières semaines de gestation, le cerveau commence à se diviser en plusieurs structures dites “primitives”. Ces dernières évolueront ensuite pour donner naissance aux hémisphères cérébraux, au tronc cérébral et au cervelet.

Les premiers neurones se forment et commencent à établir des connexions synaptiques. Ces liaisons entre les neurones permettront aux cellules nerveuses de communiquer entre elles. Il est fascinant de constater que, bien avant la naissance, le cerveau en développement est déjà en activité, n’est-ce pas? Il permet la croissance des organes, la régulation hormonale et, éventuellement, les mouvements fœtaux. En effet, lorsque ceux-ci apparaissent, ce sont des manifestations d’un système nerveux fonctionnel. Ce ne sont pas de simples réflexes, mais des réponses coordonnées, signe que le cerveau et la moelle épinière sont à l’œuvre.

Le système nerveux autonome : un acteur clé dans le développement intra-utérin

Une autre composante essentielle du système nerveux se met en place pendant le développement embryonnaire : le système nerveux autonome. À titre de rappel, ce système contrôle les fonctions involontaires de l’organisme, comme la respiration, la digestion, la température corporelle ou encore les battements du cœur.

Pendant la grossesse, le système nerveux autonome se met donc en œuvre pour réguler la fréquence cardiaque fœtale. Comme vous le savez sans doute, l’évaluation de la fréquence cardiaque est un indicateur utilisé par les professionnels de la santé pour évaluer le bien-être du fœtus. En effet, savoir que le cœur bat est un excellent moyen de comprendre que le système nerveux fonctionne correctement.

D’autre part, savoir que le système nerveux autonome fonctionne optimalement est crucial, puisqu’après l’accouchement, il devra moduler la fréquence respiratoire, la circulation sanguine et la température corporelle du bébé en s’adaptant à un environnement très différent de celui de l’utérus.

Le système nerveux : une ressource inestimable pour les autres systèmes

En plus de se développer lui-même, l’une des fonctions du système nerveux est d’orienter le développement du reste du corps :

  • Il travaille à la croissance des muscles. D’ailleurs, tout comme les battements cardiaques, les mouvements fœtaux servent à mesurer les signes de vie intra-utérine.
  • Il contribue au développement osseux
  • Il aide à la fabrication des organes, comme le cœur, les yeux, la vessie, les intestins, etc.

Sans une stimulation nerveuse adéquate, le fonctionnement des différents organes et systèmes du corps humain peut être compromis, et ce, même in utero.

De plus, le système nerveux est impliqué dans le développement du système immunitaire via différentes interactions avec les cellules immunitaires, cellules qui auront elles-mêmes été façonnées selon ses propres indications. Fascinant, n’est-ce pas?

Toutes ces interactions, établies pendant la période fœtale, auront un impact majeur sur la santé globale de l’enfant.

S’assurer d’un environnement propice lors de la grossesse : un facteur clé pour le système nerveux de la mère ET du bébé

Il n’y a aucun doute : pendant la grossesse, la qualité du développement du système nerveux de l’enfant à naître peut avoir un impact majeur sur la santé après la naissance.

En effet, des facteurs sont à considérer afin d’offrir au bébé (et à la mère) un environnement dans lequel son développement sera considéré optimal. Certaines expositions pendant la vie intra utérine, comme le stress, les carences nutritionnelles et certaines toxines comme les drogues peuvent altérer de façon permanente (ou non) la structure et le développement du cerveau, et donc le système nerveux en entier.

L’apport nutritionnel de la mère, entre autres, joue un rôle central dans le développement global du fœtus. C’est bien connu, une carence en acide folique en début de grossesse peut empêcher la fermeture du tube neural, ce qui pourrait avoir des conséquences négatives sur la santé de l’enfant. Puisque dans le développement, le tube neural devient le cerveau et la moelle épinière, mieux vaut s’assurer d’avoir des apports suffisants en acide folique afin d’éviter qu’il ne se ferme pas correctement, et ainsi éviter, par exemple, le spina-bifida (absence de fermeture de la colonne vertébrale) ou l’anencéphalie (absence d’une partie ou de la totalité du cerveau et du crâne).

Quant à lui, le stress n’offre pas non plus un environnement optimal pour le bébé. Pour toutes les raisons qu’on lui connaît, il est donc conseillé pour la mère (et pour tout le monde en général) d’éviter toute forme de stress.

La chiropratique et le système nerveux de la mère et de l’enfant : un trio sans égal

C’est bien connu : les changements physiologiques et physiques vécus pendant la grossesse rendent les femmes enceintes particulièrement vulnérables à divers problèmes : douleurs lombaires et pelviennes, sciatalgie, syndrome du tunnel carpien, maux de tête, douleurs pubiennes, etc.

La chiropratique et les ajustements chiropratiques peuvent permettre de traiter efficacement et de façon sécuritaire plusieurs symptômes neuro-musculo-squelettiques courants associés à la grossesse. Ils peuvent également contribuer à faciliter le déroulement de l’accouchement et à favoriser une récupération post-partum plus rapide. En conséquence, la chiropratique peut permettre à la mère de vivre une grossesse plus harmonieuse, sous différents plans, tout en s’assurant du bon fonctionnement de son système nerveux.

Sachant qu’elle se retrouve dans un environnement émotionnel et physique favorable, elle offre à son tour à son enfant un environnement tout aussi favorable. En conséquence, nul doute que tous les éléments sont présents afin de permettre un développement optimal du système nerveux de ce dernier!

Le système nerveux représente l’essence même de notre développement, de notre identité et de notre capacité à interagir avec le monde. Dès la fécondation, il contribue au développement de l’être humain à naître, ce qui fait en sorte que la santé neurologique ne commence pas seulement à la naissance, mais bien avant!

En prenant soin de cette période importante — par une alimentation adaptée, un suivi de qualité et un environnement émotionnel stable et optimal — nous offrons à chaque être humain la meilleure chance d’exprimer son plein potentiel de santé, et ce, dès le premier instant de sa vie.

Puisque la chiropratique a comme objectif d’optimiser la fonction du système nerveux, nul doute qu’elle pourrait jouer un rôle intéressant pour le bien-être de la mère et du futur bébé. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien!

Sources, telles que consultées le 6 avril 2025 :
https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/grossesse/acide-folique.html

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Mauvaise posture et mal de tête : quel peut être le lien?

Vous souffrez de maux de tête sans comprendre pourquoi? Avez-vous déjà pensé que votre posture pourrait être associée à ces douleurs? Les maux de tête représentent une bonne proportion des consultations en chiropratique et, aujourd’hui, nous souhaitons nous pencher sur le lien qui pourrait les unir avec une mauvaise posture.

De son côté, la posture est elle aussi très affectée chez un bon nombre de nos patients. Les postes de travail à l’ordinateur mal ajustés, les postures immobiles prolongées et l’usage inadéquat du téléphone cellulaire sont 3 exemples très communs associés à une mauvaise posture.

Avec cet article, nous souhaitons vous conscientiser [une fois de plus] sur l’importance d’une bonne posture au quotidien, et ce, tout en vous éduquant sur la condition de santé neuromusculosquelettique très fréquente que représentent les maux de tête. La posture et les maux de tête : 2 sujets intimement liés qui n’ont pas de secrets pour la chiropratique! Bonne lecture!

Rappel : l’importance d’une bonne posture au quotidien

Dès la naissance, l’importance d’une bonne posture est mise de l’avant. La position de l’allaitement, la posture de sommeil et la posture lors des moments d’éveil doivent permettre à la colonne vertébrale du bébé (et de la mère qui allaite) d’être le plus possible en position neutre.

La raison derrière ces recommandations est forte simple : plus les courbes naturelles de la colonne vertébrale sont préservées, moins de stress s’installe sur les différentes structures qui la composent. En conséquence, la synergie des muscles, des ligaments, des os et des éléments du système nerveux est optimale, ce qui permet au corps humain d’exprimer son plein potentiel de santé.

Venu le temps de la rentrée à l’école, la posture est toujours mise de l’avant :

À l’âge adulte, la posture de travail, la posture de sommeil ainsi que la posture associée à l’utilisation des technologies feront encore l’objet de recommandations quotidiennes. Avons-nous besoin de vous rappeler, encore une fois, l’importance d’une bonne posture au quotidien? Les preuves sont faites : une bonne posture est un élément essentiel à la promotion d’une santé optimale puisqu’elle participe au maintien de l’intégrité des structures neuromusculosquelettiques. En conséquence, elle minimise les chances associées à l’apparition de conditions de santé et, ultimement, la douleur qui peut en découler.

Les maux de tête : différents types, différentes causes

Selon leur cause et les symptômes associés, les maux de tête peuvent être regroupés en différents types. Nous avons listé pour vous, 3 types pour lesquels la mauvaise posture pouvait faire partie des éléments associés à leur apparition.

1. Céphalée de tension

La céphalée de tension est une forme courante de mal de tête. Elle se caractérise par une douleur bilatérale, souvent localisée au niveau du front, des tempes ou à l’arrière de la tête. Elle s’étend souvent à ces 3 régions, comme si elle faisait le tour de la tête. La cause de cette condition est associée à des tensions musculaires présentes au niveau du cou et/ou des épaules.

D’intensité légère à modérée, la douleur de la céphalée de tension est décrite comme une sensation de pression ou de serrement, comme si la tête était prise dans un étau. La durée des épisodes liés à la céphalée de tension est variable.

Puisque les tensions musculaires sont à l’origine de la céphalée de tension et qu’une mauvaise posture peut créer des tensions musculaires au cou et aux épaules, le lien entre une mauvaise posture et ce type de mal de tête est facile à faire.

En prenant l’exemple de l’usage prolongé du téléphone cellulaire ou d’une mauvaise posture de travail à l’écran, il est facile de comprendre la cascade d’événements pouvant mener à l’apparition de la céphalée de tension.

  1. La tête est déportée vers l’avant et une flexion du cou s’installe.
  2. Dans cette position, le centre de gravité de la tête ne repose plus sur les dernières vertèbres cervicales comme recommandé.
  3. Lorsque le centre de gravité de la tête se déplace vers l’avant, la charge imposée par le poids de la tête devient plus grande, donc les structures cervicales doivent travailler encore plus fort pour la supporter.
  4. À long terme, la demande devient trop grande et ces structures doivent compenser. Les muscles du cou et des épaules deviennent alors tendus. Évidemment, d’autres structures sont impliquées, mais nous désirons ici mettre l’emphase sur la conséquence musculaire et faire le lien avec l’apparition potentielle de la céphalée de tension, puisque nous savons maintenant que les tensions musculaires sont à l’origine de cette forme de mal de tête.

2. Céphalée cervicogénique

La céphalée cervicogénique est une forme de mal de tête qui est en lien avec la dysfonction d’une structure associée à la colonne vertébrale (articulation, vertèbre, disque intervertébral, etc.). Bien qu’elle soit associée à un mauvais fonctionnement de ces structures, la céphalée cervicogénique n’est pas toujours associée à une douleur au cou. Souvent, les amplitudes de mouvement cervicales sont diminuées lors de la céphalée cervicogénique, et la douleur sera aggravée par le mouvement.

Lorsqu’il est question d’une dysfonction touchant une structure cervicale comme la vertèbre, l’articulation et le disque intervertébral, le lien avec la mauvaise posture peut également se faire. En effet, pour reprendre l’exemple de l’usage du téléphone cellulaire, il n’y a pas juste les muscles qui compensent lorsque le poids de la tête est déporté vers l’avant.

  1. Lorsque le centre de gravité de la tête se déplace vers l’avant, la charge imposée par le poids de la tête devient plus grande, donc les structures cervicales doivent travailler encore plus fort pour la supporter.
  2. Lorsque les muscles se contractent, ils peuvent entraîner une diminution de l’amplitude de mouvement cervicale. Cette perte d’amplitude de mouvement peut faire partie d’un complexe de subluxation vertébrale (CSV, ou subluxation), c’est-à-dire une dysfonction biomécanique associée à une articulation vertébrale. En conséquence, la céphalée cervicogénique peut, elle aussi, découler d’une mauvaise posture.

3. La névralgie d’Arnold

La douleur associée à la névralgie d’Arnold provient de l’inflammation ou de l’irritation du nerf d’Arnold (ou nerf grand occipital), situé à la base du crâne. La douleur est vive et décrite comme une décharge électrique ou une brûlure qui remonte de la nuque vers le dessus de la tête. Elle peut être accompagnée de douleurs derrière l’œil et est souvent aggravée par les mouvements du cou ou par des pressions directes sur la nuque.

Une mauvaise posture peut donc, encore une fois, être associée à l’apparition de cette forme de mal de tête.

Mauvaise posture, mal de tête et chiropratique : un trio gagnant!

L’objectif principal de la chiropratique est de favoriser la récupération et le maintien de la santé globale. Pour y parvenir, le chiropraticien met l’emphase sur la fonction du système nerveux. Puisque ce dernier assure le fonctionnement de tous les autres systèmes du corps humain, il est en effet primordial qu’il puisse opérer de façon optimale. En effet, ce système maître ne pourrait pas permettre aux systèmes qui dépendent de lui (système respiratoire, système digestif, système circulatoire, système endocrinien) de fonctionner optimalement sans qu’il puisse lui-même le faire, n’est-ce pas?

De par sa formation, le chiropraticien est apte à évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. Conjointement à son traitement (l’ajustement vertébral), il peut donner des conseils axés sur les saines habitudes de vie et, la posture fait partie des sujets qu’il aborde au quotidien avec ses patients. Sachant les impacts négatifs qu’une mauvaise posture peut avoir sur la santé optimale, il intègre très bien ses conseils posturaux à sa pratique, et ce, en l’adaptant à la réalité de chaque patient.

Les maux de tête n’ont pas que des origines neuromusculosquelettiques. En conséquence, lorsque vous consultez un chiropraticien pour vos maux de tête, il a comme devoir d’en déterminer la cause. Si elle est d’origine neuromusculosquelettique, il pourra établir avec vous un suivi personnalisé afin de vous guider vers l’atteinte de vos objectifs en matière de santé globale. S’il juge nécessaire de vous diriger vers un autre professionnel de la santé ayant les compétences pour vous prendre en charge, il le fera selon un processus bien établi. N’hésitez pas à le consulter!

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Arrivée du printemps : conseils pour optimiser votre quotidien

Ça y est! Il ne reste plus que 2 jours avant de dire au revoir à l’hiver et souhaiter la bienvenue au printemps! Cette période où les journées sont plus longues, les températures s’adoucissent et la nature reprend vie suscite souvent en nous le désir de revisiter certaines habitudes et optimiser notre style de vie. Cette transition saisonnière demande une adaptation progressive, et que ce soit au niveau de l’énergie, du rythme de vie ou du bien-être général, il est important d’accueillir le printemps en douceur et en pleine conscience.

Dans cet article vous découvrirez une tonne de trucs et astuces santé qui vous donneront envie de passer à l’action. Puisque la santé optimale va bien au-delà de l’absence de maladie, gageons que cette lecture saura vous sensibiliser aux bienfaits à long terme de l’adoption d’habitudes de vie saines et équilibrées!

Santé optimale : tout est dans la vision

Le corps humain est fascinant, et opter pour lui offrir ce qu’il y a de mieux est sans aucun doute la meilleure décision qui soit.

Avez-vous déjà réalisé que par lui-même, il peut penser, digérer, respirer, s’adapter à son environnement et même autoréguler sa guérison?

Notre vision cadre parfaitement avec l’idée d’offrir ce qu’il y a de mieux au corps humain afin de lui permettre d’exprimer son plein potentiel :

Peu importe la saison, ces éléments de santé devraient toujours être pris en compte dans les choix de vie. Nous sommes conscients qu’il n’est pas toujours facile de les intégrer sur une base régulière et de façon constante, mais nous croyons fortement qu’avec l’intention de mettre des actions en place, tout est possible.

Astuce #1 : S’assurer que le corps soit bien connecté

Chaque jour, le corps est sollicité : posture inadéquate, entraînement intensif, malbouffe, blessures, stress lié au travail… Jusqu’à un certain point considéré comme “normale”, cette sollicitation peut limiter le corps à exprimer ses pleines capacités.

Le suivi chiropratique régulier (connexion optimale) peut faire partie des pistes de solutions afin de permettre au corps de s’adapter à son environnement.

Étant donné que le système nerveux régule toutes les fonctions du corps, l’ajustement chiropratique l’aide à optimiser son fonctionnement. Cela peut entraîner différents bienfaits, comme une meilleure digestion, ainsi qu’une amélioration des facultés cognitives, des capacités motrices et du processus de guérison. La chiropratique ne prétend pas guérir les maladies, mais elle facilite, dans la mesure du possible, le travail d’autoguérison du corps.

Astuce #2 : Quand l’intention surpasse la motivation

Au moment de créer un changement dans son comportement, la motivation est souvent ce qui nous pousse à entrer en action. Elle est nourrie par le désir d’atteindre de nouveaux objectifs ou de modifier une habitude de vie afin d’en tirer un bénéfice. La motivation est un excellent levier, pourvu que l’intention qui se cache derrière elle soit juste et alignée avec une vision claire (pensée optimale). C’est ce qui, selon nous, entre dans la catégorie de la “pensée optimale”, c’est-à-dire une pensée vraie, orientée vers nos besoins réels et qui cadre avec notre réalité.

  • Le besoin derrière la motivation est-il réel?
  • Est-ce que l’objectif en vue est le bon pour moi?
  • Est-ce que le désir de changement répond vraiment à un besoin?
  • Suis-je au cœur de ce changement? Suis-je la priorité?

Si l’alignement n’y est pas, le changement ne viendra pas, c’est une quasi-certitude. Pour plusieurs, d’ailleurs, le processus s’arrête ici.

Si, pour certains, l’hiver est une saison morte, l’arrivée du printemps en est une où la motivation pour introduire un changement dans les habitudes de vie refait surface. La lumière change, les journées allongent, la neige fond et la saison de la course est à nos portes. Rappelons-nous qu’il s’agit d’un excellent levier, et que, pour éviter de se retrouver au même point le printemps prochain, l’intention, de même que la constance et la discipline devront être au rendez-vous elles aussi. Sans elles, même les objectifs les plus louables sont voués à l’échec.

Conseil : soyez honnêtes envers vous-mêmes. Le reste suivra!

Astuce #3 : Favorisez un environnement optimal pour le changement

Avez-vous déjà tenté de dormir dans un environnement où la stimulation est trop présente? Vous est-il déjà arrivé de cuisiner une recette avec les mauvais ingrédients? Bien sûr, il est possible de les remplacer ou de les modifier, mais n’en demeure pas moins que lorsqu’on est moins expérimenté, il est plus facile de débuter avec la “vraie recette”. C’est plus réaliste et les chances de réussite sont davantage présentes (environnement optimal).

Le principe est tout à fait le même en ce qui a trait à l’intégration ou au changement des habitudes de vie, tout doit être mis en place afin de surpasser la motivation et maintenir le changement :

  • Y aller un petit pas à la fois
    Peu importe le changement que vous décidez de créer ou l’habitude que vous voulez intégrer (ex.: se mettre à l’entraînement), il faut être réaliste. Changer toute l’alimentation d’un coup ou aller au gym pendant 1h30 minutes 7 jours sur 7 dès le départ n’est peut-être pas une solution viable. Mieux vaut faire des tests et penser à s’ajuster en cours de route. Rien ne sert de s’infliger un stress de ce genre, surtout si l’objectif est de créer un changement sur le long terme!
  • Planifier et organiser
    Intégrer une nouvelle habitude de vie demande une certaine organisation. Si l’arrivée du printemps suscite en vous l’envie de prendre plus de temps pour vous, il est important de le mettre à l’agenda. Si vous désirez optimiser votre alimentation, il faut planifier les moments pour cuisiner davantage ou faire la recherche de recettes qui vous intéressent et répondent à vos besoins. Sans planification, la constance risque de prendre le bord des oubliettes.
  • S’engager
    L’engagement est aussi important que l’intention. Ils se complètent à merveille, et au-delà de l’importance qu’on accorde à l’habitude à changer, l’engagement envers soi est bien plus gratifiant.
  • Communiquer avec l’entourage
    Si un changement nécessite une adaptation et une modification du quotidien pour soi, il n’a aucun doute qu’il en est de même pour notre entourage. En conséquence, prendre le temps de les aviser de votre intention pourrait être avantageux pour tous. Qui sait, ils pourraient vous apporter un soutien supplémentaire dans l’atteinte de vos objectifs!

Astuce #4 : Répondez de façon optimale à vos besoins de base

Manger, dormir et s’hydrater (sommeil optimal et alimentation optimale). Votre corps a besoin que ces besoins soient comblés afin de vous permettre de fonctionner optimalement (mouvement optimal). S’ils ne sont pas comblés, minces sont les chances que vous parveniez à maintenir un changement sur le long terme, n’est-ce pas? Permettre à votre corps de fonctionner optimalement, c’est lui offrir toutes les possibilités auxquelles vous aspirez, par exemple :

  • Modifier le niveau d’entraînement auquel vous êtes habitué
  • Avoir l’énergie nécessaire pour se lever plus tôt et prendre du temps pour soi
  • Permettre au corps de s’adapter plus facilement à une nouvelle activité physique
  • Avoir un bon état d’esprit pour combattre les creux de vagues lorsque la motivation n’aura plus son effet de levier
  • Être davantage disponible (physiquement ET mentalement) pour jouer avec les enfants

Comme on dit, tout est dans tout. Chaque élément en influence un autre afin qu’au final, la santé optimale puisse exercer ses magnifiques pouvoirs.

La vie est remplie de rêves, de désirs, de souhaits et d’objectifs à atteindre. Sans la santé, ces derniers sont souvent remplacés par le seul but de guérir… En prenant action maintenant afin de vous diriger vers une santé optimale, vous pourriez sans aucun doute être plus près de réaliser vos rêves!

Que la prochaine saison vous permette d’agir avec… intention!

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Troubles du sommeil : et si votre système nerveux était impliqué?

Le sommeil joue un rôle fondamental dans le maintien du bien-être physique et mental. Il est essentiel et permet au corps et à l’esprit de récupérer. De plus en plus perçu comme un privilège, il est pourtant indispensable et influence directement l’humeur, la concentration ainsi que les capacités physiques et cognitives.

Pendant le sommeil, le corps veille à réparer les cellules endommagées, renforcer notre système immunitaire et rétablir l’équilibre hormonal. Ce processus de récupération et de mise à niveau, principalement orchestré par un système nerveux qui fonctionne optimalement, est indispensable pour maintenir une bonne santé physique et mentale.

Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les différents troubles du sommeil ainsi que sur leur impact dans le quotidien de ceux qui en souffrent. Vous découvrirez également l’impact du système nerveux sur le sommeil. Vous vous reconnaîtrez peut-être, et si c’est le cas, nous vous donnerons des pistes de solutions efficaces pour l’optimiser et retrouver votre vitalité, tout en améliorant votre santé globale.

Le sommeil : l’importance de sa durée, de sa qualité et de sa régularité

La durée, la qualité et la régularité du sommeil sont 3 éléments essentiels pour assurer un repos réparateur et un bon fonctionnement de l’organisme.

La durée

Le nombre d’heures de sommeil nécessaire varie selon l’âge et les besoins individuels. En moyenne, un adulte a besoin de 7 à 9 heures de sommeil par nuit, tandis qu’un enfant ou un adolescent en nécessite davantage. Un sommeil insuffisant peut entraîner une fatigue chronique et une baisse des performances.

La qualité

Dormir longtemps ne suffit pas si le sommeil est fragmenté ou peu réparateur. Un bon sommeil doit être structuré en cycles complets, incluant un sommeil profond et un sommeil paradoxal, indispensables pour la récupération physique et mentale. Les réveils nocturnes fréquents (s’endormir sur le divan et y passer la nuit) ou un environnement perturbant (bruit, lumière, stress) peuvent altérer cette qualité.

La régularité

Se coucher et se lever à des horaires fixes permet de régulariser l’horloge biologique et d’optimiser le rythme veille-sommeil. Des horaires irréguliers peuvent perturber la production de mélatonine (l’hormone du sommeil), rendant l’endormissement plus difficile et diminuant l’efficacité du sommeil. Cette situation peut mener, comme vous le verrez plus loin, à un trouble du sommeil lié au rythme circadien.


Dormir longtemps sans être dans un environnement favorable n’est pas optimal. Dormir l’équivalent d’une nuit complète, mais à des heures irrégulières, ne l’est pas plus. Les 3 éléments mentionnés doivent, idéalement, tous être présents afin de rendre le sommeil réparateur et ainsi permettre au corps de récupérer et effectuer “ses tâches” pendant cette période de la journée.

Le résultat principal d’un sommeil inadéquat – et des troubles qui lui sont associés – reste sans contredit l’état de fatigue dans lequel est plongé l’individu. En conséquence, son énergie, sa concentration et sa capacité à accomplir efficacement ses tâches quotidiennes peuvent être affectées. À court terme, le corps et le système nerveux, qui ont une capacité d’adaptation inestimable, peuvent trouver les moyens de compenser. Cependant, à moyen et long terme, les mécanismes disponibles s’amoindrissent et deviennent “moins efficaces”, ce qui influence le quotidien de façon plus importante.

Les troubles du sommeil : une meilleure compréhension

Comme mentionné d’entrée de jeu, un trouble du sommeil est une perturbation du cycle naturel du sommeil, pouvant affecter sa durée, sa qualité ou son efficacité. Il peut avoir des répercussions sur la santé physique, mentale et le bien-être quotidien.

Les troubles du sommeil peuvent se manifester sous différentes formes :

  • L’insomnie : difficulté à s’endormir ou à rester endormi, pouvant être causée par le stress, les symptômes d’anxiété ou des dysfonctionnements neurologiques. D’ailleurs, saviez-vous que, selon Santé Canada (données de septembre 2019), 36,3% des adultes qui rapportent ne pas avoir un sommeil suffisant vivent dans un état de stress chronique? Ces chiffres ne font que confirmer ce que l’on sait déjà, c’est-à-dire que le stress influence toutes les sphères de notre quotidien!
  • L’apnée du sommeil : interruptions de la respiration pendant le sommeil, entraînant des réveils fréquents et une fatigue diurne (fatigue le jour).
  • Le syndrome des jambes sans repos : sensations désagréables dans les jambes qui se traduisent par un besoin constant de les bouger et qui perturbent l’endormissement et le sommeil.
  • L’hypersomnie : somnolence excessive pendant la journée.
  • Parasomnie : comportements anormaux pendant le sommeil, comme le somnambulisme ou les cauchemars récurrents.
  • Les troubles du rythme circadien : dérèglements de l’horloge biologique faisant en sorte que l’horaire sommeil-veille d’une personne n’est pas aligné avec le cycle de lumière du jour. Ces troubles peuvent être causés, entre autres, par des horaires de travail inhabituels (mais réguliers) et le décalage horaire.

Les troubles du sommeil et le système nerveux : quel est le lien?

Dans certains cas, les troubles du sommeil peuvent être en lien avec un état de stress :

  • Stress au travail
  • Stress à la maison
  • Stress lié à la maladie
  • Stress financier
  • Stress lié au mode de vie actuel
  • État d’anxiété lié à la performance
  • Etc.

L’ère dans laquelle nous vivons en est une où les charges qui nous sont imposées – ou que nous nous imposons, selon notre vision – rendent le quotidien plus exigeant et stressant. En conséquence, nous pouvons ressentir une fatigue en fin de journée. Faire une sieste sur le divan au retour du travail pour récupérer un peu n’a pas de mal en soi, mais il faut tout de même se poser la question sur le rôle que ce mode de vie peut avoir sur les différents systèmes du corps humain, et principalement, le système nerveux. En effet, un horaire de fou, des responsabilités qui vont parfois au-delà de nos capacités et la charge mentale qui s’ensuit peuvent nous plonger dans un état où le corps doit continuellement être en adaptation à son environnement. Le système nerveux est en continuelle adaptation à son environnement, puisque c’est son principal rôle, mais il y a des limites à ce que demande cette adaptation!

En effet, s’adapter à un besoin ponctuel lors d’un exercice physique n’implique pas la même chose que l’adaptation demandée alors que le corps est un état de stress continuel, n’est-ce pas?


Puisque nous savons que le stress est un élément qui peut perturber le sommeil et qu’il plonge le système nerveux dans un état de réaction et d’adaptation continuelles, il est facile de comprendre le lien entre l’état du système nerveux et la qualité du sommeil (et les troubles du sommeil qui en découlent).

Outre l’état de stress, d’autres éléments peuvent influencer la fonction du système nerveux :

  • Les interférences nerveuses : des subluxations vertébrales peuvent affecter la transmission des signaux nerveux entre le cerveau et le reste du corps humain, ce qui pourrait également perturber le fonctionnement des autres systèmes.
  • Un déséquilibre du système nerveux autonome : un mauvais équilibre entre le système nerveux sympathique (réponse au stress) et parasympathique (relaxation et récupération) peut influencer la production d’hormones, comme le cortisol (hormone du stress) et la mélatonine (hormone liée à la régulation du cycle veille-sommeil).

Le concept clé est donc le suivant : l’optimisation de la fonction du système nerveux permet aux autres systèmes du corps humain de fonctionner de façon optimale eux aussi. En conséquence, plus le système nerveux est dans un état de “normalité” plutôt que dans un état de “réaction”, plus les autres systèmes risquent de fonctionner optimalement, ce qui peut avoir un impact bénéfique, entre autres, sur tous les systèmes impliqués dans le sommeil (système hormonal, système neuromusculosquelettique, système digestif, système cardiovasculaire, etc.).

La chiropratique et la fonction nerveuse : un atout pour le sommeil

La chiropratique est une approche qui se concentre sur l’alignement de la colonne vertébrale et l’optimisation du système nerveux. Une mauvaise posture, des subluxations vertébrales ou des conditions neuromusculosquelettiques ainsi que diverses tensions musculaires peuvent interférer avec les signaux nerveux et/ou avoir un impact direct sur le sommeil (ex.: douleur à la position couchée en lien avec un problème de cou ou de dos).

Par les ajustements vertébraux, le chiropraticien vise l’optimisation du système nerveux et la bonne mobilité articulaire. En conséquence, la transmission de l’information nerveuse a plus de chances de s’effectuer de façon optimale et, ainsi, les conditions neuromusculosquelettiques, tout comme la santé globale, ont également plus de chances d’être optimisées. Comme le sommeil fait partie intégrante d’une santé globale optimale et que le chiropraticien a à cœur cette santé, nul doute que ce dernier pourrait faire partie des professionnels de la santé pouvant vous orienter avec la qualité de votre sommeil. Sa formation chiropratique lui permet d’être un allié important dans l’atteinte de vos objectifs en matière de santé globale, et sa rigueur lui permet de vous orienter vers d’autres professionnels s’il juge que votre suivi nécessite des soins qui ne sont font pas partie de son champ de compétence. Ses conseils et ses recommandations sur les habitudes de sommeil ainsi que son professionnalisme sauront sans doute vous guider sur le chemin du bien-être :

  • Adoptez une routine de coucher régulière
  • Évitez les écrans avant de dormir
  • Pratiquez des techniques de relaxation
  • Optimisez votre environnement de sommeil
  • Évitez les stimulants en soirée
  • Assurez-vous d’avoir une bonne posture de sommeil
  • Favorisez la pratique d’activité physique sur une base régulière

En favorisant une meilleure régulation du système nerveux, en vous donnant des conseils pour réduire votre niveau de stress et en optimisant la transmission nerveuse, les soins chiropratiques peuvent contribuer à l’atteinte et au maintien d’un état de santé optimal. N’hésitez pas à contacter votre chiropraticien!

 

Sources, telles que consultées le 23 février 2025 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/troubles-du-rythme-circadien

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/pr%C3%A9sentation-du-sommeil

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/trouble-du-mouvement-p%C3%A9riodique-des-membres-mpm-et-syndrome-des-jambes-sans-repos-sjsr#Sympt%C3%B4mes_v736544_fr

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/adultes-canadiens-dorment-suffisamment-infographique.html

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Mal de dos : conseils pratiques pour un hiver sans tracas

La douleur au dos, communément appelée lombalgie, ne prend pas congé en hiver. Avec les chutes sur la glace et les périodes de pelletage intenses, elle peut même être plus fréquente. En effet, plusieurs patients viennent nous consulter pour une douleur au dos, et principalement, une douleur qui cible le bas du dos, après une chute ou un faux mouvement en lien avec les activités (ou obligations) hivernales. Le mal de dos est donc une cause fréquente de consultation en chiropratique pendant la saison froide. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le mal de dos, la lombalgie, les causes associées à cette condition et les pistes de solution afin de soulager et prévenir cette douleur en hiver.

Diagnostic chiropratique : démystifier la douleur lombaire (ou lombalgie)

De plus, une fois que le niveau vertébral (ou la structure) impliqué dans la douleur est déterminé, il devrait être indiqué dans le diagnostic, par exemple :

Sachant que la lombalgie est un état douloureux, le diagnostic en lien avec une douleur lombaire n’est pas tenu de contenir ce terme. Pour reprendre les exemples cités plus haut, on pourrait parler d’irritation facettaire, de subluxation vertébrale ou de hernie discale tout en spécifiant les niveaux ou les structures impliqués, et ce, sans inclure le terme lombalgie.

N.B. Le diagnostic chiropratique doit inclure d’autres éléments qui ne sont pas abordés dans cet article, mais le doctorat en chiropratique permet au chiropraticien d’y inclure tout ce qui est nécessaire afin de répondre aux exigences de son ordre professionnel. En conséquence, un diagnostic chiropratique devrait toujours comporter le plus d’informations possible afin de le rendre précis et ainsi permettre la planification d’un suivi approprié.

Le mal de dos : quelles sont les causes potentielles liées à cette douleur?

Le risque de douleur au dos peut être augmenté, présent ou associé à différentes conditions et situations :

Évidemment, ces causes font abstraction de la saison dans laquelle on se trouve, mais l’hiver apporte son lot de risques en lien avec la douleur lombaire :

  • Le pelletage
  • Les routes enneigées pour les piétons
  • Les sports d’hiver
  • La présence de glace (à la patinoire, mais dans la cour également!)
  • Etc.

Les risques de blessures, et donc de mal de dos, sont présents pour chacun de ces éléments. Que vous n’ayez aucune douleur, ou que vous soyez déjà aux prises avec une condition de mal de dos, mieux vaut être bien équipé et bien informé pour demeurer actif tout au long de cette belle saison!

Comment adapter les activités hivernales afin d’éviter l’apparition ou l’aggravation d’une douleur lombaire

Conjointement avec les conseils qui vous seront donnés dans les prochains paragraphes, sachez qu’il pourrait vous être grandement bénéfique de consulter en chiropratique sur une base régulière afin d’optimiser votre santé globale et ainsi maximiser votre plein potentiel de santé afin de pratiquer vos activités hivernales sans tracas.

En effet, la chiropratique peut avoir plusieurs impacts positifs sur votre état de santé globale :

Allons-y donc avec nos précieux conseils quant aux comportements à adopter pendant l’hiver afin de maintenir un état de santé optimal.

1. Pelleter de façon adéquate

Choisir les bons outils pour pelleter et planifier l’activité :

  • Utilisez une pelle de taille appropriée en fonction du travail à effectuer (idéalement, le manche arrive juste au-dessus du nombril)
  • Optez pour une pelle légère (1,5 à 2 kg)
  • Portez des bottes antidérapantes et des vêtements résistants à l’humidité.
  • Déterminez à l’avance où la neige sera envoyée afin d’éviter de la déplacer 2 fois

Préparer son corps à l’effort :

  • S’échauffer avant de pelleter est essentiel, car cela sollicite les muscles autant que la pratique d’un sport. Il suffit d’augmenter sa température corporelle avec une courte marche, par exemple.

Exécuter les mouvements de façon sécuritaire :

  • Adoptez une bonne position de base : pieds écartés, dos droit et genoux fléchis. Cela vous donne une bonne stabilité et permet d’utiliser le poids du corps pour déplacer la neige.
  • Lorsque possible, préconisez la poussée plutôt que le soulèvement de la neige. Utilisez tout votre corps et vos jambes.
  • Pour soulever la neige, pliez les genoux et ramassez de petites quantités. Évitez les torsions, déplacez vos pieds et gardez la charge près du corps. Contractez les abdominaux pour éviter les blessures.
  • Adoptez une vitesse modérée, c’est-à-dire environ 15 pelletées par minute. Prenez des pauses de façon régulière.

2. Déneiger la voiture

L’hiver, le déneigement de la voiture fait partie de notre quotidien. L’équipement utilisé peut transformer cette tâche en activité agréable et sécuritaire en un moment où les risques de blessures au dos se voient augmentés. Travailler à bout de bras n’est pas idéal pour la colonne vertébrale et le bas de dos. Un balai à neige trop court force le corps à aller vers l’avant, ce qui augmente la pression sur le bas du dos. Un balai télescopique permet de maintenir une posture droite, réduisant ainsi la charge sur la zone lombaire et minimisant les risques de lombalgie et de douleur au dos.

3. S’amuser dehors

Pour jouer dehors en hiver en toute sécurité, portez des bottes antidérapantes (ou utilisez des crampons) et des vêtements adaptés aux températures froides. Assurez-vous que vos vêtements permettent une bonne mobilité pour éviter les risques de chute. Restez vigilant sur les zones glacées, surtout près des trottoirs ou des allées, et privilégiez des surfaces dégagées pour minimiser les risques de chutes, aggraver ou causer une douleur lombaire. Douleur lombaire ou non, il est possible de jouer dehors en toute sécurité.

4. Restez actif, même par temps froid

En hiver, le manque d’activité physique est fréquent. C’est bien connu: la sédentarité peut avoir un impact négatif sur la santé globale. En l’absence d’exercice, les muscles peuvent perdre de leur flexibilité, ce qui peut entraîner des limitations de mouvement et augmenter les risques de blessures. Pour éviter ces effets, il est important de trouver des moyens de bouger régulièrement, même à l’intérieur, afin de garder une bonne mobilité générale et un corps fort, prêt à affronter les défis de l’hiver. Saviez-vous que l’activité physique n’était pas une contre-indication en présence d’une douleur lombaire? En connaissant votre condition et en le consultant régulièrement, votre chiropraticien pourra vous en dire davantage sur le sujet et vous donner des conseils personnalisés.

Avec ces conseils, vous avez tout en main pour demeurer actif pendant les temps froids, et surtout, vous pourrez poursuivre vos activités même si vous êtes aux prises avec une douleur lombaire.

En consultant en chiropratique, vous mettrez ainsi toutes les chances de votre côté afin de soulager cette douleur et profiter de la neige!

Bon hiver!

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2025 : 3 trucs pour une année sous le signe de la santé et du bien-être

Ça y est : nous en sommes au début de la nouvelle année! Pour souligner ce passage vers la nouvelle année, nous avons pensé vous partager nos astuces afin de vous aider à placer votre santé en priorité, et ce, de façon assurée. Pas de pression, de fausse promesse ou de résolution démesurée : juste des conseils judicieux qui vous permettront de comprendre l’importance de votre santé globale. Vous pourrez ensuite mettre des actions en place afin de l’optimiser de façon saine et équilibrée. Que les prochaines lignes soient celles qui vous guideront vers l’atteinte de votre plein potentiel de santé. Bonne lecture!

2025 : Et si on pensait autrement?

L’origine des résolutions de début d’année remonte à des pratiques très anciennes. Si elles avaient davantage une orientation religieuse, elles ont évolué pour devenir des engagements personnels et souvent plus laïques. Avec l’essor de la société moderne, la population a donc commencé à adopter des résolutions, comme “perdre du poids », « arrêter de fumer », ou « être plus organisé ». Ces résolutions sont donc devenues des promesses de transformation personnelle, basées sur des objectifs d’amélioration du bien-être physique et mental. Les gens se servent donc de cette période de transition afin de réévaluer les différents aspects de leur vie, qu’il s’agisse de leur santé physique, de leur carrière, ou même de leur bien-être émotionnel.

L’idée de base associée aux résolutions de fin d’année est excellente, puisqu’elle permet une introspection. En effet, de ces moments de réflexion peuvent émerger de belles prises de conscience lorsqu’elles sont faites pour les bonnes raisons.

Perdre du poids n’est pas mal si les raisons qui justifient cette résolution sont les bonnes. Se remettre en forme est très honorable, mais encore faut-il le faire en fonction de ses propres besoins et de sa propre réalité, et non pour correspondre à quelque chose qui ne nous représente pas. Si c’est le cas, c’est souvent à ce moment que le maintien des résolutions devient difficile. Vous en êtes probablement déjà conscient. Embarquez donc avec nous et tentons de voir les choses autrement afin de délaisser le stress et la pression qui nous sont parfois imposés par cette tendance de fin d’année, qui pourtant, possède des fondements très louables. Nous sommes convaincus que les prochains paragraphes vous fourniront d’excellents conseils!

Misez sur la fonction de votre système nerveux

Résolution ou non, la fonction du système nerveux doit être optimale afin que nous puissions exprimer notre plein potentiel de santé.

Saviez-vous que le système nerveux, grâce à sa fonction autonome, est capable de fonctionner de façon indépendante? En d’autres termes, il peut se réguler et se gérer par lui-même. Il dispose de mécanismes de contrôles internes qui assurent le bon fonctionnement du corps humain, sans nécessiter une intervention consciente de notre part. Cette autonomie est cruciale pour garantir la fonction des autres systèmes (musculaire, squelettique, digestif, cardiaque, pulmonaire, etc.) de notre organisme, qui eux, dépendent de celle du système nerveux.

Pour favoriser le bon fonctionnement du système nerveux, il peut être judicieux de consulter votre chiropraticien. En effet, puisque la chiropratique a pour objectif la réduction de la douleur et l’amélioration des fonctions, elle vise la libération du système nerveux de ses entraves anatomiques, particulièrement au niveau de la colonne vertébrale. Moins il y a d’entraves, mieux la fonction nerveuse se porte! Ainsi, tous les systèmes de l’organisme sont susceptibles de fonctionner de façon optimale. Pensez-y : si vous choisissez de vous remettre en forme – pour les bonnes raisons, bien sûr – vous auriez tout avantage à ce que vos systèmes musculaire et squelettique soient prêts à performer, n’est-ce pas? La fonction de votre système nerveux devrait donc être l’une de vos priorités, et ce, peu importe vos objectifs de santé.

Voyons maintenant comment vous pourriez passer à l’action en 2025, tant au niveau physique que mental.

1. Astuces pour pratiquer votre sport si vous désirez débuter 2025 en mouvement

Si vous avez choisi de bouger davantage, voici ce qui pourrait être intéressant pour vous :

  • Assurez-vous que votre corps soit apte à bouger, c’est-à-dire qu’il puisse avoir une bonne mobilité afin d’éviter l’apparition de blessures, surtout si vous êtes sédentaires depuis un certain temps.

La mobilité est influencée par la fonction neurologique, musculaire et articulaire de votre corps. Une visite chez votre chiropraticien pourrait grandement vous être bénéfique, puisqu’en plus d’évaluer votre colonne vertébrale et de traiter les subluxations, il pourrait vous donner certaines recommandations en lien avec la pratique de votre sport :

Saviez-vous qu’un tronc fort et stable peut vous être grandement utile dans la pratique de votre sport afin de vous permettre d’effectuer les mouvements de façon sécuritaire et éviter l’apparition de blessures? En conséquence, il n’y a pas que le sport que vous souhaitez pratiquer qui compte : vous auriez aussi avantage à avoir un corps fort et stable, et les exercices fonctionnels pourraient être à considérer afin de mieux cheminer physiquement.

2. Astuces à mettre en place si vous désirez prendre davantage de temps pour vous en 2025

La vie va vite parfois, n’est-ce pas? Entre le travail, l’horaire des enfants, la gestion familiale, les repas, la coparentalité, si c’est le cas et le temps pour soi, il est parfois facile de s’oublier. C’est à ce moment que la mise en place de priorités se voit nécessaire, puisque, si on s’oublie et s’épuise, la gestion familiale et les tâches liées au travail deviendront sans doute impossibles. Personne n’y gagnera au change, c’est certain.

Dans notre dernier billet de blogue, nous avons abordé le principe du bocal et des roches. Ce dernier nous aide à remplir notre journée (bocal) avec des choses/tâches/activités (roches) en fonction de leur priorité, c’est-à-dire des plus grosses aux plus petites. Nous vous suggérons d’ailleurs de le consulter à nouveau si jamais vous désirez mieux le comprendre. Ce billet vous apprendra également à automatiser certains comportements afin de gagner un temps précieux. Une lecture qui vous sera grandement bénéfique, c’est garanti!

Une fois le tri fait dans vos roches, il sera plus facile de prioriser VOTRE temps. Faites des choix judicieux et nous vous garantissons que vous serez en mesure d’accéder à ce temps, qui parfois, semble si rare!

Voici quelques idées d’activités pour vous permettre de prendre plus de temps pour vous (en action ou non) :

Le point focal de ces astuces : prenez le temps de vous questionner pour trouver ce qui vous ferait vraiment du bien comme moment!

3. Astuces à mettre en place si vous choisissez de revoir votre gestion du temps

Pour poursuivre avec le point précédent, la gestion du temps ne profite pas seulement aux moments que l’on consacre à soi-même. En effet, gérer son temps de façon efficiente peut également avoir un impact sur d’autres sphères de la vie, notamment (principalement) la réduction du stress. Nous aurions donc pu nommer ce point comme ceci : “Astuces à mettre en place si vous choisissez de diminuer votre niveau de stress”.

Plusieurs raisons pourraient vous orienter vers ce choix :

  • Sensation de stress au travail
  • Sensation de stress à la maison
  • Sentiment oppressant d’être toujours à la course
  • Désir de passer plus de temps avec les enfants
  • Souhait de ralentir, tout simplement
  • Etc.

Comment y parvenir? En revisitant ses priorités, tout simplement. Tout changement nécessite une mise à niveau des priorités et une prise de décision alignée avec ce même changement. Comme vous le savez, rien ne change si rien ne change, n’est-ce pas? Allez-y une étape à la fois et vous y parviendrez, c’est assuré! N’oubliez pas non plus que, lorsque vous mettez une action en place et que vous la répétez, elle devient automatique et donc moins “exigeante” à long terme. À notre sens, c’est la meilleure façon de maintenir une résolution. Qu’en dites-vous?

Une fois ces conseils mis en place, vous sentirez sans doute un poids disparaître de sur vos épaules. C’est tout à fait normal puisque vous serez aligné avec vos choix. Vous comprendrez d’ailleurs que la clé dans le maintien de toute nouvelle habitude réside d’abord et avant tout dans le fait d’être 100% aligné avec nos décisions, dans la mise en action et le changement de priorités!

Nous sommes curieux, oserez-vous placer VOTRE santé globale en priorité cette année?

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Noël sans stress : pour profiter de la magie des fêtes en toute harmonie

Joyeux Noël à vous tous, chers patients!

En cette journée tant attendue, il serait facile de se laisser envahir par les préparatifs de dernière minute et le désir de rendre tout parfait. Pourtant, Noël ne doit pas être synonyme de perfection, mais plutôt de moments partagés, de simplicité et de joie.

Aujourd’hui, nous vous proposons de prendre une pause, de laisser aller le stress des dernières semaines et de savourer pleinement chaque instant. Cet article vous donnera quelques conseils pour passer un Noël détendu, sans stress, et profiter de cette journée magique en toute sérénité. Nous ne vous conseillerons pas d’activités précises à faire avec les enfants ni de suggestions de repas simplifiés; nous visiterons davantage votre capacité à prendre des décisions éclairées et alignées à vos besoins afin de vous aider à baisser votre niveau de stress. Après tout, le plus beau cadeau que vous puissiez vous offrir, c’est de vivre cette fête et les prochaines journées dans la sérénité et la paix, n’est-ce pas?

Noël : donner un autre sens à la frénésie des fêtes

Une grande proportion de la population travaille entre 47 et 49 semaines par année pour obtenir en retour de 3 à 5 semaines de congé. Pendant la période des fêtes de fin d’année, certains bénéficieront des congés fériés – largement mérités – alors que d’autres profiteront, en plus, de congés supplémentaires (ex.: travailleurs de la construction). Comme le mois de décembre se veut souvent être un mois de préparatifs intenses, pourquoi ne pas apprendre à éliminer le stress des 23 premiers jours pour profiter pleinement des moments qui se présentent à nous? Et si la gestion du budget, des listes de cadeaux, des multiples rencontres et des menus laissait place à une frénésie axée sur la simplicité et la sérénité, permettant à chacun de vraiment savourer le moment présent et de se reconnecter avec l’essence de cette période de l’année?

Vous le lisez régulièrement à travers nos billets de blogue : notre mission est de vous aider à exploiter votre plein potentiel de vie, et ce, de différentes façons :

Puisque nous avons une vision globale de la santé, nous ne portons pas seulement attention à son aspect physique. Notre vision est inclusive, c’est-à-dire qu’elle vous amène à considérer tous les aspects de votre santé. En conséquence, nous voulons vous faire prendre conscience de l’impact de vos choix dans votre bien-être global. Ceux en lien avec la gestion de la période des fêtes ne font pas exception, puisqu’avec tout l’encre qui coule à son sujet dès le 1er novembre, elle mérite bien qu’on s’y attarde nous aussi… mais d’une façon plutôt différente!

Laissons place à la – zen – frénésie des fêtes!!!

1. La base de la base : automatiser les comportements qui permettent une santé globale et optimale… à l’année!

Selon nous, ce conseil surclasse de loin tous ceux qui pourront vous être donnés pour vaincre le stress lié aux fêtes. D’ailleurs, il devrait être appliqué à l’année, puisqu’il permet une économie de temps et d’énergie sans pareil. Automatiser un comportement, c’est se libérer de l’emprise des “il faut que” en étant consciemment en action. En mettant des actions en place, on élimine ce genre de pensée qui augmente considérablement le niveau de stress pouvant être lié, entre autres, au congé des fêtes :

  • Cette année à Noël, il faut que je bouge avec les enfants chaque jour, même si la température n’est pas optimale.
  • Cette année à Noël, il faut que je me prenne à l’avance pour planifier l’achat des cadeaux.
  • Cette année à Noël, il faut que les enfants gardent un horaire de sommeil le plus régulier possible. Il faut profiter des journées de congé pour se reposer.
  • Cette année à Noël, il faut que je fasse attention à ce que je vais manger .
  • Cette année à Noël, il faut que je prenne seulement 1 ou 2 verres d’alcool pendant les soirées.
  • Cette année à Noël, il faut que je respecte le budget établi pour les cadeaux.
  • Cette année à Noël, il faut qu’on prenne du temps pour nous entre les activités familiales.
  • Cette année à Noël, il faut VRAIMENT que je sois raisonnable.

Ça vous dit quelque chose? Essoufflant à lire, non? Pourtant, ces réflexions nous sont souvent partagées en clinique.

Le principe derrière ce conseil est fort simple : en posant une action de façon constante, elle devient ancrée et ne demande plus d’effort. En conséquence, les idées contrôlantes qui surgissent à la venue d’événements festifs et/ou inhabituels sont mises à l’écart, puisqu’elles ne représentent plus une menace face à notre équilibre. Nous développons une confiance en nos habitudes et il devient plus facile de naviguer à travers les imprévus ou les journées qui nous sortent de notre routine.

Quelle économie de temps et d’énergie, n’est-ce pas! Ça en laisse plus pour aller jouer dehors avec les enfants chaque jour, non?

Nous sommes conscients que le 24 décembre est aujourd’hui. Si cette habitude n’est pas ancrée pour l’instant, ne vous mettez pas de pression supplémentaire en vous disant “qu’il faut” automatiser vos comportements! Prenez un pas de recul et accordez-vous un peu de douceur. Offrez-vous ce cadeau: la prise de conscience est toujours le premier pas vers le changement!

2. Assumer. C’est tout!

Noël, c’est Noël. Ça vient avec son lot de soupers, de cadeaux et d’horaires variés. Ça peut faire un bien fou comme ça peut être fatiguant aussi; tout dépend de comment on perçoit les événements! Dès qu’on est conscient des choix qu’on fait et qu’on les assume, la pression et le stress associé s’estompent tranquillement. N’oubliez pas : le stress , ce n’est pas ce qui est le plus bénéfique pour la santé globale!

  • Quand on est confortable avec le budget établi pour les cadeaux, on se fixe des limites et il est plus facile de faire ses choix en conséquence.
  • Quand on décide de rester à la maison pour se reposer, la soirée est plus douce.
  • Quand la soirée est plaisante et qu’on choisit de prendre une coupe de vin de plus, ça peut être plaisant sans nécessairement avoir un impact négatif sur le reste des vacances. Quand on décide de faire une sieste plutôt que d’aller marcher et que c’est un choix conscient, on risque moins d’être déçu puisque c’est assumé. Le contraire l’est tout autant! La sieste peut être repoussée afin de profiter de la belle journée!

La morale : assumer et se donner une latitude! Il n’en tient qu’à vous!

3. Le Noël des temps modernes : penser à prioriser le bien-être des enfants

Les traditions exigent généralement de se réunir chaque année, peu importe les défis rencontrés. Il serait peut-être judicieux de les réévaluer. Jongler avec des familles recomposées, des fêtes de bureau et des célébrations entre amis et avec la famille n’est pas toujours évident. Essayons d’être réaliste!

Réorganiser ses vacances demande de faire des choix, notamment de refuser certaines invitations. Même si cela génère un sentiment de culpabilité, il suffit de penser aux enfants qui passent d’un lit à l’autre et qui font des trajets un peu partout en région pour se rendre compte que cette décision leur est bénéfique.

4. Des fêtes zen : le principe du bocal et des roches

Vous connaissez ce principe? Il est fort simple.

Imaginez un bocal vide et des roches de grosseurs variées. Le bocal représente une journée normale et les roches représentent les choses/tâches/activités à faire pour cette même journée.

L’objectif : Remplir le bocal de la façon la plus convenable possible, c’est-à-dire en pensant à la productivité, à l’efficacité ET à la satisfaction qu’on en retire.

Méthode :

  1. Les roches les plus grosses représentent les besoins de base et doivent être placées en premier. On peut penser à ces besoins : s’alimenter, s’hydrater, bouger, dormir, agir pour être dans un état émotionnel optimal.
  2. Les roches moyennes représentent des choses/actions importantes qu’il faut placer en second (parce que si nos besoins de base ne sont pas satisfaits, ces choses ne pourront pas être accomplies). Ces roches peuvent comprendre le travail pour pouvoir vivre, veiller au bien-être de ses enfants, avoir des passions.
  3. Les petites roches correspondent à ce qui peut sembler urgent sans nécessairement l’être. Le 30 minutes de plus fait au travail pour gagner du temps, rendre des services qui peuvent attendre, prendre en charge des imprévus sans grande importance. Ces roches peuvent prendre une place inutile dans le bocal d’une journée. Elles pourraient parfois être changées pour le bocal d’une autre journée.
  4. Le sable peut, quant à lui, nous jouer des tours. Il se place bien dans un bocal, mais ne le remplit pas toujours de la bonne façon. Le sable comporte des activités qui peuvent être plaisantes, mais qui ne sont pas nécessairement payantes à long terme (ex.: regarder la télévision, aller sur les réseaux sociaux). Il devrait donc être placé après les roches afin de ne pas remplir le bocal de façon moins optimale.

Bien qu’il puisse parfois être plus difficile à remplir de façon efficiente, le bocal des vacances des fêtes n’échappe pas à ce concept. L’idée de base demeure toujours la même, c’est-à-dire qu’il faut d’abord et avant tout faire des choix logiques et surtout penser à l’importance qu’on accorde aux petites roches et au sable.

C’est à ce moment qu’il faut revenir à l’idée d’automatiser ses comportements afin que les priorités soient respectées, et ce, sans nécessairement tomber dans un état de stress si ce n’est pas possible dans l’immédiat. Assumer, ça implique aussi une partie de laisser-aller, et ça rend parfois les journées plus amusantes aussi!

Permettez-vous un Noël différent cette année, vous y gagnerez sans doute… et vos enfants aussi!

Nous vous souhaitons de zen et joyeuses fêtes!

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Comment se déroulent les visites chez le chiropraticien?

Ce n’est plus un secret pour personne : le chiropraticien s’est taillé une place de choix parmi les professionnels de la santé neuromusculosquelettique. Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique et sa vision globale de la santé, il peut certainement jouer un rôle important au sein du bien-être de tous les membres de votre famille.

Nous vous avons déjà parlé du parcours universitaire du chiropraticien. Nous abordons régulièrement l’impact qu’il peut avoir dans le suivi de différentes conditions de santé. Nous mettons souvent l’emphase sur les bienfaits de la chiropratique au quotidien. Aujourd’hui, nous souhaitons mettre à l’avant-plan, de façon très concrète, comment se déroule un suivi en chiropratique. De la première visite jusqu’à l’atteinte de vos objectifs de santé, TOUT sera expliqué dans cet article! Bonne lecture!

Suivi chiropratique : prise de contact

Ça y est, votre choix est fait! Vous désirez débuter un suivi en chiropratique. Félicitations! Puisqu’il y a un bon nombre de chiropraticiens partout au Québec, la première étape est d’effectuer des recherches afin de trouver celui qui pourra faire partie de votre plan de match. Différentes options se présentent à vous afin de faire votre choix :

1. Y aller par référence

Lorsqu’un proche consulte déjà en chiropratique et qu’il est en confiance avec son professionnel, il peut être sécurisant de se fier à son expérience et son appréciation afin de débuter un suivi. Votre proche peut être en mesure de répondre à vos questions quant à l’approche de son chiropraticien. Vous pouvez consulter un chiropraticien pour une multitude de conditions neuromusculosquelettiques :

2. Faire une recherche en fonction de vos besoins

Certains chiropraticiens ont développé un champ d’intérêt très niché. En conséquence, il peut être intéressant de les consulter si ce champ d’intérêt semble en lien avec votre condition. Si vous n’avez pas de référence d’un chiropraticien avec cette approche, effectuer une recherche sur le web pourrait être une excellente option. Certains chiropraticiens ont une pratique orientée davantage sur différents sujets :

Bien que ces champs d’intérêt puissent orienter votre choix, n’oubliez pas que chaque chiropraticien, de par son doctorat de premier cycle en chiropratique, est apte à traiter différents types de clientèle. Ne vous privez pas!

3. Effectuer une recherche en fonction de la proximité

Dans la mesure où la proximité est importante dans votre choix, vous pouvez faire une recherche afin de trouver le chiropraticien le plus près de chez vous. Avec ses possibilités infinies, le web vous sera sans doute d’une grande utilité.

Une fois ces recherches faites, il ne vous reste qu’à prendre contact avec l’équipe du chiropraticien choisi afin de planifier votre première visite et obtenir les informations de base afin de bien vous y préparer.

Saviez-vous que le chiropraticien doit obligatoirement être membre de l’Ordre des chiropraticiens du Québec afin de pratiquer de façon légale dans notre province? Une fois vos recherches faites, assurez-vous que le nom du chiropraticien que vous désirez consulter figure bel et bien au tableau des membres de l’ordre!

Suivi chiropratique : première rencontre

Lors de votre première visite, l’objectif du chiropraticien sera d’amasser le plus d’informations possible quant à la condition qui vous amène à son bureau. Il voudra également avoir une idée de votre état de santé générale, et pour ce faire, il ne se concentrera pas seulement sur le symptôme que vous avez. Soyez rassuré : ce symptôme ne sera pas mis de côté, mais puisque le chiropraticien a une vision globale de la santé, il voudra entre autres en apprendre davantage sur vos habitudes de vie et vos antécédents en termes de santé. De cette façon, il est en mesure de faire des liens potentiels entre votre douleur et la cause de son apparition (ex.: lorsqu’un travailleur de bureau se présente pour une douleur au cou, le chiropraticien questionnera sans aucun doute la posture de travail afin de voir si elle joue un rôle dans l’apparition de la douleur). Toutes ces questions font partie de ce que l’on appelle l’anamnèse. En gros, cette partie de la rencontre fera le tour de l’état de santé du patient :

Motif de consultation

  • Raison principale de la consultation : symptômes ou problèmes de santé qui amènent le patient à consulter. Il est important de clarifier ce qui pousse à la visite.

Historique de la condition douloureuse

  • Apparition des symptômes : moment où les symptômes sont apparus et leur évolution
  • Caractère des symptômes : localisation, intensité, fréquence, durée, type de douleur
  • Facteurs aggravants : événements ou situations qui influencent les symptômes (mouvement ou activité)
  • Facteurs atténuants : facteurs qui atténuent la douleur
  • Histoire et traitements antérieurs : est-ce que la douleur a déjà été ressentie auparavant, quels ont été les moyens utilisés pour la traiter et quels ont été les résultats

Revue des systèmes (histoire de problèmes de santé liés à ces systèmes ainsi que les traitements associés)

  • Système cardio-vasculaire
  • Système respiratoire
  • Système digestif
  • Système neurologique
  • Système musculo-squelettique
  • Système urinaire et génital
  • Système dermatologique

Antécédents personnels et familiaux

  • Historique de santé personnel et familial (passé et actuel)

Habitudes de vie

  • Alimentation : habitudes alimentaires, consommation d’alcool, tabac, drogues
  • Activité physique : niveau d’activité, sédentarité, sport pratiqué
  • Sommeil : qualité et quantité du sommeil, insomnie, troubles du sommeil
  • Santé émotionnelle : sentiment de stress (travail, famille), d’anxiété ou de troubles de l’humeur

Médicaments et traitements (actuels et passés)

  • Médication et suppléments

Préoccupations et attentes du patient

  • Attentes du patient par rapport à la consultation : traitement recherché, informations souhaitées ou préoccupations particulières.

L’anamnèse doit être menée avec une approche systématique, mais aussi en laissant place à la discussion et en ajustant les questions en fonction des réponses du patient. C’est un processus dynamique qui s’affine à mesure que le dialogue s’instaure. Au terme de l’anamnèse, le chiropraticien a en tête une série de diagnostics neuromusculosquelettiques potentiels en lien avec le motif de consultation de son patient, allant du plus probable au moins probable.

Suite à cette l’anamnèse, il procèdera à l’examen chiropratique afin d’évaluer les structures impliquées. Il devra obtenir le consentement du patient afin de procéder à cet examen. L’objectif de l’examen physique est de se diriger avec encore plus de précision vers un diagnostic neuromusculosquelettique. À cette étape, l’idée est d’éliminer ceux qui sont les moins probables de la liste que le chiropraticien s’est faite lors de l’anamnèse. Ainsi, une évaluation des amplitudes de mouvements et des tests orthopédiques ciblés seront effectués. Un examen neurologique approprié à la condition suspectée sera également fait.

Dans certains cas, le chiropraticien peut avoir besoin de radiographies afin de confirmer ou d’exclure une condition particulière. Sa formation lui permet de prescrire, prendre et analyser des clichés radiographiques.

Ces 3 étapes, c’est-à-dire l’anamnèse chiropratique, l’examen chiropratique et la prise de radiographies si nécessaires, permettront au chiropraticien d’émettre un diagnostic neuromusculosquelettique.

La première visite sert donc à déterminer si la condition du patient est d’ordre chiropratique ou non. Le chiropraticien est donc chargé d’évaluer si les soins chiropratiques sont appropriés pour le patient, s’ils doivent être adaptés ou s’il est préférable de consulter un autre professionnel (un chiropraticien pratiquant une approche différente ou un professionnel d’une autre discipline, selon les résultats obtenus). Le chiropraticien a le devoir de déterminer si ses soins sont indiqués ou non pour son patient.

Suivi chiropratique : diagnostic et plan de traitement

Lorsque le diagnostic est d’ordre chiropratique, le chiropraticien peut envisager un suivi pour le patient. Il procède donc à ce que l’on appelle le “rapport au patient”. Ce rapport se veut être informatif et éducatif, dans la mesure où le chiropraticien revient sur les résultats d’examen, explique la condition diagnostiquée et propose le suivi qu’il juge le plus approprié pour son patient. Cette étape est cruciale afin que le patient puisse comprendre de quoi il est atteint et savoir à quoi s’attendre en termes de traitement. Les bénéfices envisagés, tout comme les risques potentiels, lui sont expliqués.

Suivi chiropratique : consentement éclairé et début du traitement

Lorsque le rapport au patient est terminé, le patient est libre d’accepter ou non le suivi proposé par le chiropraticien. S’il choisit de débuter le traitement proposé, il devra donner son consentement au chiropraticien. En effet, aucun traitement chiropratique ne se fait sans l’obtention d’un consentement écrit de la part du patient. Ce consentement, libre et éclairé, fait partie intégrante du suivi et il peut être révoqué en tout temps.

Suite à cet accord, le traitement peut débuter. Puisque la chiropratique vise le recouvrement et le maintien de la santé globale humaine en libérant le système nerveux de ses entraves anatomiques, des ajustements chiropratiques seront faits. Pourront s’ajouter, selon le cas, l’approche et les besoins, des formes de thérapies complémentaires, du travail de tissus, certains exercices et recommandations en lien avec les habitudes de vie. Rien ne sera laissé au hasard!

Suivi chiropratique : soulagement et prévention

La chiropratique, avec sa vision globale de la santé, n’a pas comme seul objectif de soulager la douleur. Elle a également comme mission de favoriser un état de santé optimal en proposant un suivi régulier afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel de vie. Pour le chiropraticien, la prévention demeure la clé dans un suivi axé sur le bien-être global. Une fois la douleur atténuée, son rôle sera d’expliquer les options de traitement, avec tout ce qu’elles comportent, afin d’informer le patient. Ce dernier sera libre, encore une fois, de choisir ce qui correspond le mieux à ses besoins et à sa réalité. Il pourra décider de cesser les soins s’il le préfère, ou de poursuivre en ayant en tête le maintien d’un état de santé optimal.

Le suivi chiropratique peut jouer un rôle important dans l’optimisation de votre bien-être, qu’il s’agisse de la gestion de la douleur ou de l’optimisation de la santé à long terme. En permettant au chiropraticien de suivre l’évolution de votre état de santé, vous vous offrez à vous, chers patients, une chance de maximiser votre potentiel de santé! N’hésitez pas à nous consulter!

 

Sources, telles que consultées le 2 décembre 2024 :

https://www.ordredeschiropraticiens.ca/fr/

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La douleur, ce mal nécessaire : est-ce qu’elle peut partir seule?

Il serait irréaliste de penser qu’on puisse vivre sans jamais ressentir de douleur. En effet, la perception d’une douleur fait partie intégrante de l’expérience physique, puisqu’elle agit comme un mécanisme de défense essentiel en signalant la présence d’un dysfonctionnement au niveau du corps humain. Sans faire de jeu de mots, on pourrait dire que la douleur est un “mal nécessaire”! L’expérience douloureuse persistera-t-elle? Est-ce nécessaire de consulter dès l’apparition d’une douleur? Le corps peut-il régler le problème sans l’intervention d’un professionnel de la santé? Cet article répondra à toutes ces questions et vous guidera afin de mieux comprendre le mécanisme associé à l’apparition et la gestion de la douleur neuromusculosquelettique.

Quels sont les rôles associés à la douleur?

Comme mentionné d’entrée de jeu, l’apparition de la douleur neuromusculosquelettique est associée à une dysfonction au niveau du corps humain. Elle fait généralement partie des symptômes présents dans différentes conditions.

De façon imagée, ce type de douleur peut être vue comme un signal d’alarme lorsqu’une structure anatomique est affectée :

Dans la plupart des cas, à l’exception des blessures ou des traumatismes directs, comme les chutes ou les accidents, la douleur neuromusculosquelettique se manifeste lorsqu’un déséquilibre ou une dysfonction dans le corps empêche celui-ci de s’adapter correctement. Les déséquilibres et les dysfonctions peuvent être attribués à différentes situations :

Globalement, la douleur agit alors comme un mécanisme d’alerte, signalant que des dommages peuvent s’installer au niveau des structures anatomiques neuromusculosquelettiques. S’ensuit alors un processus de protection mis en place par le corps afin d’aggraver la situation. Vous l’aurez deviné, la douleur sera souvent au premier plan de ce processus, mais d’autres signes et symptômes pourront faire partie du tableau clinique en lien avec la condition sous-jacente :

Fait intéressant : le déséquilibre ou la dysfonction peuvent être présents un bon moment avant que la douleur soit ressentie. En fait, il n’est pas rare que ce soit la douleur qui s’installe en dernier dans la cascade d’événements. Le corps est excellent pour s’adapter, mais jusqu’à un certain point, surtout lorsque les éléments causant le déséquilibre persistent.

Il est donc important de comprendre que, bien que la douleur soit associée à une dysfonction ou un problème quelconque, il ne faut pas croire, en contrepartie, que l’absence de douleur soit un signe d’absence de problème (vous pouvez relire cette affirmation plus d’une fois pour bien l’intégrer 😉). En gros, ne pensez pas que l’absence de douleur soit un signe que tout est toujours sous contrôle!

Est-ce que ma douleur disparaîtra toute seule?

C’est une excellente question! Peut-être que oui, mais peut-être que non. La douleur est un phénomène très complexe, et, surtout, multifactoriel! Pour cette raison, il est toujours préférable de ne pas attendre qu’elle disparaisse avant de consulter. L’avis d’un professionnel n’est jamais à négliger.

Le corps humain s’adapte à chaque instant pour trouver un équilibre dans lequel il pourra s’exprimer de façon optimale. En conséquence, l’un de ses objectifs sera de vous aider à ressentir le moins de douleur possible. S’il peut faire en sorte que la douleur disparaisse, il ne sera cependant pas toujours capable de mettre un frein à la source du problème, ce qui aura comme résultat de peut-être enlever le symptôme, ou bien repousser le prochain épisode ou même créer une condition secondaire ailleurs.

Donc, pour répondre à la question, il est effectivement possible que la douleur disparaisse par elle-même. Cependant, son absence ne sera pas nécessairement signe de guérison, et cette nuance vient mettre en lumière le rôle de la chiropratique dans la gestion de la douleur et du bien-être global.

La chiropratique et la gestion de la douleur : un duo gagnant

Le mot chiropratique vient du grec kheir qui signifie « mains » et praktikos, qui signifie « faire ou exercer ». La chiropratique est une science, un art et une philosophie. Elle vise le recouvrement et le maintien de la santé globale en libérant le système nerveux de ses entraves anatomiques, et ce, particulièrement au niveau de la colonne vertébrale. Parce que le système nerveux régule et contrôle l’ensemble des fonctions du corps (musculaires, sensitives, digestives, respiratoires…), une contrainte physique (accompagnée ou non d’inflammation) peut entraîner une diminution fonctionnelle d’un ou de plusieurs systèmes.

Un des fondements de la chiropratique est la capacité inhérente du corps humain de se guérir (la coupure de la peau est un bon exemple de cette guérison spontanée) par lui-même. Un système nerveux libre d’interférence facilite cette autoguérison et contribue au soulagement des douleurs ainsi qu’au recouvrement de la santé, sans nécessairement avoir recours à des médicaments ou une intervention chirurgicale.

Le chiropraticien est formé pour détecter et corriger ces interférences nerveuses, causées notamment par la subluxation vertébrale. La subluxation vertébrale est au cœur du travail du chiropraticien et représente en fait une dysfonction mécanique et neurologique associée à une articulation. Elle peut être causée par différents facteurs. Elle peut toucher n’importe quelle articulation, mais le chiropraticien portera une attention plus particulière à celles de la colonne vertébrale puisque cette dernière a comme rôle de protéger la moelle épinière, et par conséquent, une partie du système nerveux.

Puisque ce dernier influence les autres systèmes, la chiropratique a comme objectif de l’aider à fonctionner de façon optimale afin de favoriser la santé globale des patients. La gestion de la douleur fait donc partie de la mission chiropratique.

Cependant, sachant que l’absence de douleur n’est pas automatiquement associée à une absence de condition, le volet préventif de la chiropratique vient ajouter un point de vue intéressant quant au suivi des patients. En effet, en consultant en chiropratique de façon préventive, c’est-à-dire sans nécessairement ressentir une douleur, les subluxations vertébrales sont traitées sur une base régulière, ce qui permet au système nerveux et au corps d’exprimer leur plein potentiel de santé en tentant d’éviter l’apparition de symptômes. En conséquence, le corps n’a pas nécessairement le temps de “s’adapter” au déséquilibre qui cause la subluxation : les changements posturaux ou les limitations de mouvement risquent moins de s’installer, et, par le fait même, la douleur aussi.

Le corps humain est une machine exceptionnelle et complexe à la fois. Il a la capacité de s’autoréguler, certes, mais ne peut pas nécessairement y parvenir lorsque des éléments extérieurs ne sont pas pris en considération. Effectivement, vous comprendrez qu’il pourrait être difficile de traiter une douleur associée à une mauvaise posture de travail sans modifier la posture elle-même, ce qui revient à ce qui a été mentionné d’entrée de jeu : la douleur est un phénomène complexe et sa gestion, multifactorielle!

Pour cette raison, le chiropraticien pourra, en plus de traiter la subluxation vertébrale, donner des conseils pratiques en lien avec les habitudes de vie qui pourraient influencer l’apparition et la persistance de certaines douleurs.

Alors, douleur ou non, n’attendez pas! Pensez à consulter votre chiropraticien! Ses connaissances et son expertise en santé globale pourraient vous être grandement bénéfiques!

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Syndrome du cou texto : comment adapter notre posture à l’ère numérique

Dans une ère où le numérique occupe une place importante, le syndrome du cou texto est devenu une préoccupation d’envergure. Cette condition, associée à un usage fréquent et prolongé du téléphone cellulaire, de la tablette ou des jeux vidéo, se traduit particulièrement par des douleurs dans la région du cou. Alors que nous passons des heures penchés sur nos écrans, cette habitude quotidienne peut compromettre notre posture et notre santé neuromusculosquelettique. Dans une optique de sensibilisation, cet article mettra en lumière les impacts du syndrome du cou texto et proposera des conseils pratiques afin de maintenir une santé neurovertébrale optimale.

Le syndrome du cou texto : quand et comment

Le syndrome du cou texto, également connu sous le nom de « text neck syndrome », désigne un ensemble de symptômes liés à une mauvaise posture causée par l’utilisation fréquente et prolongée du téléphone cellulaire, de la tablette ou des jeux vidéo. Lorsque les utilisateurs passent de longues périodes penchés sur leurs écrans, cela entraîne une flexion prolongée du cou, ce qui peut provoquer les symptômes généraux suivants :

Le lien entre les douleurs associées au syndrome du cou texto et l’utilisation du téléphone cellulaire est relativement simple à comprendre : la flexion du cou de façon répétée et prolongée entraîne principalement un stress au niveau des structures de la colonne vertébrale cervicale. Ce stress peut également s’étendre à la région thoracique.

La flexion du cou prolongée engendre une cascade d’événements au niveau de la biomécanique vertébrale :

1. Déplacement du centre de gravité de la tête

Normalement, lorsque le cou est en position neutre, le poids de la tête est réparti de façon égale sur les 5 vertèbres cervicales. Avec la flexion, ce poids est davantage concentré sur les dernières vertèbres.

2. Stress induit au niveau des basses vertèbres cervicales

Le poids de la tête étant concentré sur les éléments inférieurs de la colonne vertébrale cervicale, les muscles, les tendons, les ligaments, les articulations vertébrales et les disques intervertébraux doivent travailler davantage afin de maintenir l’équilibre postural.

3. Apparition de douleurs

Cette compensation des éléments vertébraux (postérieurs et antérieurs) augmente le risque de douleurs au cou. Leur sollicitation [inadéquate] fréquente et prolongée les place dans un état de surutilisation, et, comme dans n’importe quelle condition de surutilisation, le corps développe des mécanismes de défense pour nous faire comprendre qu’un stress est présent. Vous l’aurez compris, l’un de ces mécanismes est l’apparition d’une douleur au cou.

À long terme, la douleur peut également être présente aux épaules, au dos, au bras et aussi créer des maux de tête.

4. Risques de chronicité

Le syndrome du cou texto ne fait pas exception aux autres conditions neuromusculosquelettiques : lorsqu’il n’est pas pris en charge adéquatement, les risques de chronicité augmentent. Puisque l’état “chronique” d’une condition peut être associé à une récupération et une gestion plus difficiles à long terme, mieux vaut prendre en considération la douleur dès son apparition.

5. Risque de développer d’autres conditions

Un stress induit de façon répétée et prolongée sur les articulations vertébrales peut être associé à des douleurs chroniques, mais aussi à l’apparition de conditions neuromusculosquelettiques secondaires.

  • L’arthrose est un excellent exemple de condition pouvant, à long terme, être causée par la mauvaise posture associée à l’usage du téléphone cellulaire (et des technologies en général). Puisque le corps tente de s’adapter à une mauvaise posture, le processus spécifique de dégénérescence lié à l’arthrose peut s’installer.
  • Le syndrome du tunnel carpien peut également être associé à un trouble postural comme celui causé par le syndrome du cou texto. Encore une fois, la flexion du cou peut avoir un impact sur le plexus brachial, un ensemble de structures nerveuses qui émergent de chaque côté de la région cervicale et qui se rendent dans les bras. Ces structures peuvent être comprimées et ainsi créer une interférence dans la circulation de l’information nerveuse qui se rend à la main et qui peut être en lien avec le diagnostic du syndrome du tunnel carpien.
  • Le syndrome croisé supérieur et le syndrome croisé inférieur peuvent aussi être associés à l’usage répété et prolongé du cellulaire. Ils comprennent des symptômes secondaires à une posture dans laquelle la tête est déportée vers l’avant, comme avec l’utilisation du téléphone.
  • Etc.

Des symptômes s’installent : que faire?

Certains symptômes liés au syndrome du cou texto peuvent aussi faire partie du tableau clinique associé à d’autres conditions neuromusculosquelettiques. En conséquence, il ne faut pas conclure à un diagnostic du syndrome du cou texto sans avoir consulté un professionnel de la santé ayant les capacités de le faire. Puisque le chiropraticien a les compétences pour évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions chiropratiques et neuromusculosquelettiques, il pourrait être judicieux de le rencontrer lorsqu’une douleur de ce type s’installe.

N’oubliez pas que d’ignorer une douleur, ou d’attendre qu’elle passe, n’est pas nécessairement l’action à prendre afin d’optimiser votre santé. Le corps a comme fonction principale de vous permettre de vivre dans un état de “non-douleur”. Il peut donc développer des compensations un peu partout afin de limiter la sensation de douleur, ce qui ne règlera pas nécessairement la condition sous-jacente. L’exemple d’un épisode de douleur lombaire qui disparaît rapidement, mais qui revient 2 à 3 fois par année est excellent afin de démontrer que le corps s’adapte, mais qu’il ne parvient pas automatiquement à régler la cause des symptômes par lui-même. Mieux vaut consulter afin d’obtenir une image précise de la situation, n’est-ce pas? C’est en masquant ou en ignorant une douleur qu’elle risque de réapparaître, peut-être avec une intensité plus importante et une réponse au traitement moins efficace.

À la lumière de son évaluation, le chiropraticien sera en mesure de poser un diagnostic approprié et d’émettre des recommandations adaptées. S’il juge que les signes et symptômes présents ne font pas partie des diagnostics d’ordre chiropratique, il pourra orienter le patient vers le professionnel de la santé approprié afin de lui assurer le suivi le plus adapté à ses besoins.

Le suivi chiropratique étant basé sur la capacité inhérente du corps humain à s’autoréguler par lui-même, le chiropraticien l’aidera en misant sur l’optimisation de la fonction du système nerveux. La chiropratique est donc une profession de la santé qui a comme mission de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel de santé.

Avec les ajustements chiropratiques, le chiropraticien vise le maintien du mouvement des articulations vertébrales. En conséquence, il permet au corps de maintenir de bons échanges neurologiques entre les extrémités et la région cérébrale. Puisque la moelle épinière et les racines nerveuses qui en émergent sont localisées dans un espace réservé à cet effet au niveau de la colonne vertébrale, le chiropraticien, aidant au mouvement articulaire, minimise les chances d’interférences dans la transmission de l’information nerveuse.

Le syndrome du cou texto : comment le prévenir et le soulager

Pour prévenir le syndrome du cou texto, certains conseils de base sont à adopter avec l’utilisation d’appareils technologiques :

  • Prendre des pauses de façon régulière
  • Adopter une posture adéquate le plus souvent possible
    • Éviter la flexion du cou (placer le téléphone à la hauteur des yeux)
    • Éviter la rotation du cou
    • Relâcher les épaules
    • Avoir les coudes appuyés/supportés
    • Avoir le dos appuyé
    • Éviter de placer le téléphone entre l’oreille et le cou
  • Utiliser les appareils seulement lorsque nécessaire

Le syndrome du cou texto et la chiropratique : au-delà des douleurs

Comme mentionné précédemment, lorsque le syndrome du cou texto est diagnostiqué, le suivi chiropratique comportera généralement des ajustements chiropratiques. De plus, le chiropraticien pourra émettre des conseils afin d’aider au soulagement, éviter les risques de récidive et optimiser la santé globale :

  • Donner des conseils posturaux associés à l’usage du téléphone (déjà expliqués plus haut)
  • Donne des conseils posturaux liés au sommeil
  • Donner des conseils posturaux associés au travail à l’ordinateur
  • Recommander des exercices d’étirement et/ou de renforcement adaptés et personnalisés
  • Etc.

Encore une fois, misons sur la santé globale! C’est en optimisant sa santé sur plusieurs aspects à la fois que le corps aura la chance d’exprimer son plein potentiel!

Parlez-en à votre chiropraticien!

 

Sources, telles que consultées le 3 novembre 2024 :
https://blogue.chiropratique.com/accros-aux-textos/