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Position optimale lors de l’allaitement maternel : un gage de réussite!

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Santé Canada, l’allaitement maternel offre un soutien nutritionnel, affectif et immunologique inégalé pour les nourrissons et les jeunes enfants. Si la plupart des familles qui offrent ce type d’alimentation à leur nourrisson vivent une expérience positive, certaines rencontrent des défis liés à des contraintes physiques associées au positionnement. Dans cet article, vous découvrirez qu’il n’y a pas que la position de la madone qui peut être choisie en allaitement maternel. Vous réaliserez l’importance de bien choisir votre positionnement. Vous comprendrez que votre morphologie et celle de votre enfant, votre production de lait et même certaines conditions neuromusculosquelettiques peuvent jouer un rôle dans la réussite ou l’arrêt prématuré de l’allaitement maternel.

L’allaitement maternel : les éléments positifs à considérer

L’allaitement maternel existe depuis la nuit des temps. Comme mentionné d’entrée de jeu, il favorise un apport nutritionnel, affectif et immunologique hors pair et comporte plusieurs avantages pour le bébé, la mère et leur famille.

Saviez-vous que le lait maternel s’adapte aux besoins de l’enfant à mesure que ce dernier grandit? C’est ce qui fait de lui une source exceptionnelle de nutriments. Selon Santé Canada, il améliore le développement cognitif et peut protéger contre les infections gastro-intestinales, l’otite moyenne aiguë et les infections des voies respiratoires. De plus, il serait associé à une diminution du syndrome de mort subite du nourrisson et protègerait contre l’obésité.

Pour la mère, l’allaitement maternel est une mesure de santé préventive puisqu’il est associé à une diminution de l’incidence du cancer du sein et du cancer de l’ovaire.

Pour les familles, l’allaitement maternel est une option intéressante du point de vue financier puisqu’il ne demande pas l’achat de biberons et de substituts au lait maternel.

Globalement, l’allaitement maternel a un impact positif sur la société puisque le fait d’avoir des enfants et des mères en meilleure santé diminue entre autres les coûts liés aux soins de santé. De plus, du point de vue environnemental, il n’est pas associé à la production de déchets dus à la fabrication et l’achat des substituts de lait maternel. Cela représente une solution écoresponsable.

La parentalité est différente d’une famille à l’autre. En conséquence, la décision d’allaiter son enfant ou non demeure un choix légitime qui ne se discute pas et ne devrait pas être débattu.

L’allaitement maternel : lorsque les difficultés sont au rendez-vous

Ce ne sont pas toutes les mères (et leur bébé) qui ont une expérience facile avec l’allaitement maternel. Selon Statistiques Canada, la vaste majorité des femmes canadiennes commencent à allaiter peu après l’accouchement et plus de la moitié d’entre elles arrêtent avant 6 mois, ce qui laisse croire que la facilité n’est pas toujours au rendez-vous. Si l’allaitement maternel était toujours vécu positivement, fort à parier qu’une plus grande majorité de femmes allaiteraient leur enfant, et ce, pour une plus longue période. Certaines familles se voient confrontées à différentes situations lors de l’allaitement maternel :

  • Le torticolis congénital chez l’enfant
    Le torticolis congénital limite la rotation de la tête de l’enfant et l’empêche d’avoir une prise au sein optimale. La mère peut se retrouver avec des blessures au mamelon et le nourrisson peut avoir des douleurs.
  • Une production de lait limitée chez la mère
    Parfois, la production de lait ne semble pas suffire aux besoins de l’enfant. En conséquence, le bébé peut sembler irritable et impatient. Si la production est en cause, des conseils peuvent être mis en place afin de la stimuler.
  • Un frein de langue trop court chez le bébé
    Cette condition peut mener à un allaitement maternel plus difficile puisque la prise du sein n’est pas toujours optimale en raison du frein de langue trop court. La succion n’est pas optimale, ce qui peut entre autres blesser le sein de la mère.
  • Une complication due à l’accouchement a retardé le contact entre la mère son bébé
    L’accouchement peut parfois se compliquer et limiter le contact rapide entre la mère et son bébé après la naissance. Comme le contact peau à peau est un des éléments de départ important pour la réussite de l’allaitement maternel, son absence peut avoir un impact sur la lactation chez la mère.
  • Des douleurs physiques chez la mère et/ou son bébé
    La grossesse et l’accouchement sont des moments exceptionnels. Toutefois, ils ont un impact sur le corps de la mère. Même chose pour l’enfant qui a passé 9 mois dans un environnement restreint. Certaines restrictions physiques peuvent ressurgir et rendre la mère et/ou le bébé inconfortables dans certaines positions d’allaitement. C’est pour cette raison que différentes positions existent. Elles sont là pour faciliter l’allaitement maternel en fonction de différentes situations.
  • Engorgement, mastite, muguet et canal lactifère bloqué
    Certaines conditions ciblant le sein peuvent se développer lors de l’allaitement maternel. Elles compliquent parfois le tableau et nuisent à “l’harmonie” envisagée initialement. Elles doivent être adressées, mais ne mettent pas en péril la réussite de l’allaitement maternel.
  • Fort réflexe d’éjection
    Certaines mères ont un réflexe d’éjection puissant. Ce réflexe est normal et survient après le début de la tétée en raison de la stimulation du sein. Il se traduit par une contraction dans le sein et une éjection un peu plus forte du lait. Il ne dure pas pendant toute la tétée et l’écoulement revient à la normale ensuite. Lorsqu’il est puissant, le bébé peut décrocher du sein pour reprendre son souffle et diminuer la quantité ingérée. Lorsqu’il décroche, il peut avaler de l’air, ce qui peut être à l’origine de reflux. Des conseils peuvent être donnés, entre autres, quant à la position à adopter lorsque ce réflexe est puissant chez la mère.

Fait important à noter : le secret de l’allaitement est multifactoriel. Souvent, un élément qui peut sembler banal à la base en influencera un autre, qui lui en influencera un autre, et un autre.

Voici l’exemple d’une cascade d’événements associés à l’arrêt de l’allaitement maternel :

  1. Le bébé présente des restrictions au niveau de ses mouvements cervicaux.
  2. Il ne réussit pas à prendre le sein de façon adéquate.
  3. Sa prise n’est pas complète et plutôt que de prendre le mamelon ET l’auréole (grande prise), il ne prend que le mamelon (petite prise).
  4. Le lait s’écoule quand-même en raison de la stimulation, mais la succion sur le mamelon blesse le sein. À plus long terme, ces éléments peuvent avoir un impact négatif sur la production de lait (mauvaise stimulation, sentiment d’anxiété lié à l’allaitement, sentiment de stress, fatigue, douleur, …).
  5. La mère a mal et anticipe la prochaine tétée.
  6. Une cascade négative qui, partant d’un mouvement inadéquat, mène à l’arrêt prématuré de l’allaitement maternel.

Votre chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. Lors de l’allaitement maternel, certaines d’entre elles peuvent être présentes. En conséquence, votre chiropraticien peut très bien faire partie de votre cercle de professionnels en matière de santé globale. La mère et le bébé peuvent bénéficier d’un suivi chiropratique et c’est en collaborant que les chances de réussite de l’allaitement maternel augmentent.

L’allaitement maternel : les différentes positions à adopter

Le positionnement associé à l’allaitement maternel est essentiel. La mère et le bébé ne doivent faire qu’un afin que l’expérience soit optimale. En prenant en considération que différentes positions d’allaitement existent, on met en place une base solide. Sachant qu’il est recommandé d’allaiter exclusivement pendant les 6 premiers mois et de poursuivre l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de 2 ans en offrant des aliments complémentaires à l’enfant, mieux vaut être informé adéquatement afin de pouvoir varier le positionnement au besoin!

1. La Madone

La position de la Madone est celle que la plupart des mères adoptent de façon instinctive. Le bébé est positionné sur le côté et face à la mère. Son corps, son cou et sa tête sont supportés par l’avant-bras qui est sur le même côté que le sein stimulé. Au départ, cette position peut demander un support sous le bras de la mère (coussin, coussin d’allaitement) puisque le bébé n’a aucun contrôle et qu’elle doit supporter tout son poids avec son avant-bras. De plus, si le dos de la mère n’est pas bien appuyé et que son avant-bras n’est pas suffisamment supporté, elle risque de se pencher inconsciemment vers l’avant afin de porter son sein à la bouche de l’enfant.

Dans les faits, et pour toutes les positions, c’est la bouche qui devrait être portée vers le sein et non le contraire.

Lorsque le support est inadéquat au niveau de l’avant-bras de la mère, il est possible que la position du bébé change et qu’il se décolle du ventre de la mère. En conséquence, sa tête et son tronc ne sont plus alignés, ce qui induit une rotation du cou du bébé pour qu’il puisse garder sa prise au sein. À long terme, ce n’est pas ce qui a de plus bénéfique pour le bébé.

2. La Madone inversée

Très semblable à la position de la Madone, le bébé est positionné de la même façon, mais c’est l’autre avant-bras qui le supporte.

3. Le football

Comme un joueur de football qui court avec le ballon sous le bras, cette position d’allaitement place le bébé au niveau des côtes de la mère avec les pieds dirigés vers le dossier de la chaise ou du fauteuil. La tête du bébé est supportée par la main de la mère, qui s’assure de maintenir la prise au sein de façon optimale. Cette position est souvent utilisée par les mères qui ont des jumeaux puisque les 2 bébés peuvent boire simultanément. Elle est moins pratique pour les mères qui ont une petite poitrine puisque le bébé peut avoir de la difficulté à se rendre au sein. Lorsque la mère a des douleurs au dos, cette position n’est pas toujours confortable puisqu’elle a tendance à se pousser du dossier afin de laisser la place au bébé.

4. La position biologique

Dans cette position, la mère est couchée ou semi couchée (inclinée) sur le dos et le bébé est couché sur elle. Ils sont ventre à ventre. Cette position permet au bébé de stimuler ses réflexes pour chercher le sein, d’où son nom de position biologique.

5. La position couchée sur le côté

Cette position place les 2 corps face à face, couchés sur le côté. Elle est pratique pour un repos complet en même temps que l’allaitement et peut être très utile pour les tétées nocturnes. Pour les mères ayant eu une césarienne ou qui ont des douleurs particulières, cette position est parfaite puisqu’elle “n’impose” pas de charge à la mère ni de pression sur le ventre.

6. L’allaitement en porte-bébé

Comme son nom l’indique, l’allaitement en porte-bébé place le bébé dans le porte-bébé au moment du boire. C’est pratique si vous êtes à l’extérieur ou si le bébé aime être en mouvement. Une fois bien placé dans le porte-bébé (toujours avoir un contact visuel avec son visage et s’assurer que son menton ne soit pas appuyé sur sa poitrine), il peut jouir d’un moment bien collé sur sa mère!

Comme dans plusieurs situations, la clé du succès de l’allaitement maternel réside également dans l’essai-erreur. Ce ne sont pas les choix qui manquent, donc afin de maximiser vos chances de réussite, faites des essais et surtout… variez!

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, ses connaissances en santé globale et neurovertébrale vous aideront sans doute à faciliter votre expérience d’allaitement!

 

Sources, telles que consultées le 9 mars 2024

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/soins-meres-nouveau-ne-lignes-directrices-nationales-chapitre-6.html

http://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/42680/9242562211.pdf?sequence=1

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/saine-alimentation/nutrition-nourrisson/nutrition-nourrisson-terme-sante-recommandations-naissance-six-mois.html

https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/aliments-nutrition/saine-alimentation/nutrition-nourrisson/nutrition-nourrisson-terme-sante-recommandations-naissance-six-mois/6-24-mois.html

Kramer M, Aboud F, Mironova E, Vanilovich I, Platt R, Matush L, et al. Breastfeeding and child cognitive development: new evidence from a large randomized trial. Arch Gen Psychiatry. 2008;65(5):578-84.

Quigley M, Hockley C, Carson C, Kelly Y, Renfrew M, Sacker A. Breastfeeding is associated with improved child cognitive development: a population-based cohort study. J Pediatr. 2012;160(1):25-32.

Ip S, Chung M, Raman G, Chew P, Magula N, DeVine D, et al. Breastfeeding and maternal and infant health outcomes in developed countries. Evid Rep Technol Assess (Full Rep). 2007(153):1-186.

Arenz S, Rückerl R, Koletzko B, Von Kries R. Breast-feeding and childhood obesity-a systematic review. Int J Obes. 2004;28(10):1247-56.

Hauck F, Thompson J, Tanabe K, Moon R, Vennemann M. Breastfeeding and reduced risk of sudden infant death syndrome: A meta-analysis. Pediatrics. 2011;128(1):103-110.

Newcomb P, Storer B, Longnecker M, Mittendorf R, Greenberg E, Clapp R, et al. Lactation and a reduced risk of premenopausal breast cancer. N Engl J Med. 1994;330(2):81-7.

Collaborative Group on Hormonal Factors in Breast Cancer. Breast cancer and breastfeeding: collaborative reanalysis of individual data from 47 epidemiological studies in 30 countries, including 50 302 women with breast cancer and 96 973 women without the disease. Lancet. 2002;360(9328):187-95.

Rosenblatt K, Thomas D, The WHO Collaborative Study of Neoplasia and Steroid Contraceptives. Lactation and the risk of epithelial ovarian cancer. Int J Epidemiol. 1993;22(2):192-7.

Dewey KG, Heinig MJ, Nommsen LA. Maternal weight-loss patterns during prolonged lactation. Am J Clin Nutr. 1993;58(2):162-6.

Ball TM, Wright AL. Health care costs of formula-feeding in the first year of life. Pediatrics. 1999;103(4):870-6.

American Academy of Pediatrics. Breastfeeding and the use of human milk. Pediatrics. 2012;129(3):e827-41.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK52682/pdf/Bookshelf_NBK52682.pdf

https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/1422-la-vaste-majorite-des-femmes-canadiennes-commencent-allaiter-peu-apres-laccouchement-et

https://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/allaitement-problemes-courants/#:~:text=Engorgement%20du%20sein,-Vos%20seins%20peuvent&text=Vos%20seins%20deviennent%20lourds%2C%20volumineux,%C3%A0%2012%20fois%20par%20jour)

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Doctorat de premier cycle en chiropratique : Suivez les traces d’un chiropraticien dans son parcours académique!

Saviez-vous que le diplôme de chiropraticien s’obtient grâce à la réussite d’un doctorat de premier cycle en chiropratique? À titre d’exemple, la formation dispensée à l’UQTR s’étend sur 5 années d’études universitaires pour lesquelles l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques. Suite à l’obtention de ce diplôme, des examens nationaux ainsi que l’examen de l’ordre professionnel des chiropraticiens du Québec doivent être réussis afin que le chiropraticien puisse pratiquer la profession pour laquelle il a obtenu son diplôme. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le rôle du chiropraticien ainsi que sur la rigueur avec laquelle il s’implique afin de vous offrir un service aux standards de qualité élevés.

La chiropratique : pour une santé globale et optimale

Les approches naturelles en matière de santé globale sont de plus en plus recherchées. La chiropratique s’inscrit indéniablement dans les professions qui peuvent avoir un impact positif dans la santé globale et optimale de la population et voici pourquoi :

  • La chiropratique est une discipline de la santé qui a pour but d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques.
  • La chiropratique aide à la prévention des conditions neuromusculosquelettiques. Elle n’est donc pas seulement curative, ce qui lui confère une place de
  • choix dans le système de santé actuel puisque nous cherchons de plus en plus à prévenir que guérir.
  • Le traitement chiropratique est axé sur les manipulations vertébrales et articulaires. En conséquence, la priorité est mise sur la capacité du corps à s’autoréguler sans l’aide de médication.
  • Le chiropraticien est un professionnel qui peut avoir un impact positif sur les habitudes de vie de ses patients. En raison des connaissances acquises tout au long de sa formation doctorale, il est en mesure d’aider sa clientèle dans différentes sphères de sa vie :

La chiropratique : former des docteurs qualifiés, faciles d’accès et à l’écoute de leur clientèle

La formation chiropratique mène vers l’obtention d’un doctorat de premier cycle en chiropratique. Au Québec, pour pratiquer la chiropratique, le professionnel doit avoir obtenu son doctorat de premier cycle en chiropratique dans un établissement accrédité par la Fédération chiropratique canadienne (FCC), comme celui dispensé à l’UQTR.

Lors de son parcours doctoral à l’UQTR, à titre d’exemple, l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques (en comparaison, la formation du diplôme en physiothérapie est un baccalauréat de 90 crédits). Ces cours lui permettront d’acquérir des connaissances poussées dans plusieurs sphères de la santé et l’administration d’une clinique :

  • Anatomie humaine
  • Neuroanatomie
  • Biochimie clinique
  • Biomécanique
  • Physiologie
  • Biologie
  • Embryologie
  • Nutrition et nutrition clinique
  • Épidémiologie
  • Techniques chiropratiques
  • Thérapies complémentaires
  • Éthique et droit professionnel
  • Histologie
  • Microbiologie et infectiologie
  • Neurophysiologie de la douleur
  • Soins d’urgence
  • Gynécologie, obstétrique et soins chiropratiques
  • Gériatrie et soins chiropratiques
  • Pharmacologie et toxicologie
  • Radiologie (anatomie, pathologie, radioprotection)
  • Diagnostic (symptomatologie, diagnostic différentiel)
  • Administration d’une clinique

C’est avec toutes ces heures d’apprentissage et la mise en pratique des connaissances acquises pendant 5 ans que le chiropraticien devient le professionnel rigoureux et investi qu’on connaît.

Une fois son diplôme obtenu, le chiropraticien doit se soumettre à des examens supplémentaires afin de pouvoir pratiquer sa profession. Sans la réussite de ces examens, il ne peut pas exercer la chiropratique :

  • Les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques (connaissances et habiletés chiropratiques)
  • L’examen de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (législation et déontologie)

De plus, chaque année, il doit assister à des heures de formation continue afin de maintenir ses compétences et connaissances à jour.

Puisque le chiropraticien est un professionnel de premier contact, il est accessible rapidement. Sa clientèle active et les patients potentiels peuvent le consulter directement, et ce, sans devoir obtenir une demande de consultation ou une référence d’un autre professionnel de la santé. Puisqu’il a la capacité d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, il est autonome dans sa gestion, ce qui le rend facile d’accès. C’est un avantage pour lui, mais aussi pour sa clientèle.

Au Québec, le chiropraticien est parmi les seuls professionnels de la santé à pouvoir prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité. Cet atout le positionne une fois de plus au haut de la liste en termes de compétences et d’accessibilité.

La chiropratique : traiter la subluxation vertébrale pour libérer le plein potentiel du corps humain

Étudier pendant 5 ans, acquérir des connaissances en santé et développer des compétences en matière de manipulation vertébrale, c’est ce qui place le chiropraticien dans une classe à part. La manipulation vertébrale a fait ses preuves et sachant que près de 70 % des adultes québécois se tournent vers des médecines alternatives au moins une fois dans leur vie, la chiropratique est sans contredit une option de choix.

Le fondement principal de la chiropratique repose sur le fonctionnement optimal du système nerveux en le libérant des interférences potentielles. Ces interférences peuvent entre autres être causées par la subluxation vertébrale.

La subluxation vertébrale se traduit par une perte de mouvement au niveau des articulations de la colonne vertébrale. Cette perte de mouvement limite la transmission de l’information nerveuse entre les différents paliers du système nerveux, ce qui empêche le corps d’exprimer son plein potentiel puisqu’il perd son homéostasie (équilibre). En conséquence, la guérison d’une condition peut être limitée. En assurant un mouvement adéquat des articulations vertébrales via les manipulations vertébrales, la transmission nerveuse devient optimale, ce qui aide le corps à libérer son plein potentiel et favorise un état de guérison.

La documentation scientifique chiropratique est bien présente afin de soutenir ce fondement, ce qui fait de la chiropratique une profession de choix dans le traitement de plusieurs conditions neuromusculosquelettiques :

La recherche chiropratique est constante, ce qui permet des avancées marquées dans la compréhension des mécanismes associés au suivi chiropratique. Beaucoup d’efforts sont mis en place afin de démontrer l’impact positif de la chiropratique dans la santé globale de la population.

La formation est complète. La compétence et les résultats sont au rendez-vous. La recherche est en continuelle évolution. Quoi demander de plus pour optimiser la qualité de vie des membres de votre famille?

Sources, telles que consultées le 24 février 2024 :
https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/complementary-and-alternative-medicine-2017.pdf
https://www.ordredeschiropraticiens.ca/
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/apex/f?p=106:10::::10:P10_CD_PGM,P10_RECH_CRITERE,P10_RECH_VALEUR,P10_RECH_DESC:7025,P2_CD_DEPT,3300,%5CD%C3%A9p.%20chiropratique%5C&gad_source=1&gclid=Cj0KCQiAxOauBhCaARIsAEbUSQQCpIIF8x9o47y_G6cjGfvCa_FwyltQWDoCFvfsWQGzLHLjkZXfiCUaAk9AEALw_wcB
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/triw082.afficher?owa_cd_pgm=6651

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Système nerveux : des capacités insoupçonnées

Transmission de l’information entre les différents systèmes du corps humain. Contraction musculaire. Réaction à la douleur. Gestion des fonctions cardiaques et digestives. Contrôle du mécanisme de défense face à une menace. Si le corps est en mesure de faire toutes ces actions, c’est grâce au système nerveux. Sans lui, le cœur ne bat pas, la digestion ne se fait pas et les articulations ne peuvent pas bouger. Quel système phénoménal, n’est-ce pas? Dans cet article, nous mettrons encore une fois l’emphase sur le système nerveux et sur l’importance de son fonctionnement optimal. Vous lui découvrirez certains rôles, qui, gageons-le, vous étaient jusqu’à présent inconnus. Bonne lecture!

Le système nerveux, encore et toujours!

Vous connaissez notre mission? Celle de faire exprimer le plein potentiel de votre corps. Chaque article minutieusement rédigé par notre équipe met en lumière la force innée qui existe en vous afin d’élever votre santé globale à un niveau supérieur. Qu’il s’agisse de conseils santé ou d’explications sur le rôle du corps humain, nous mettons toujours l’emphase sur le fonctionnement optimal du système nerveux afin de vous permettre de mieux vivre au quotidien.

Cette fois-ci, nous avons choisi de vous démontrer à quel point le système nerveux joue un rôle crucial dans votre vie en mettant en lumière différentes fonctions qu’il occupe et dans lesquelles vous n’auriez peut-être jamais pensé le voir impliqué. Certaines vous seront évidentes, certes, mais nous sommes certains que d’autres vous laisseront sans mots!

Votre système nerveux a une fonction végétative, le saviez-vous?

Le rôle végétatif du système nerveux lui permet de fonctionner de façon autonome. En gros, il peut s’autoréguler et s’autogérer lui-même. Il a ses propres mécanismes de contrôle afin de permettre au corps humain de fonctionner optimalement, et ce, sans qu’on ait à intervenir consciemment. C’est essentiel afin que les différents systèmes de votre corps puissent fonctionner adéquatement :

  • Réguler la pression artérielle
  • Réguler la fréquence cardiaque
  • Réguler la température corporelle
  • Contrôler la sudation
  • Contrôler l’équilibre hydrique (quantité d’eau absorbée versus quantité d’eau éliminée, selon les besoins)
  • Contrôler l’équilibre électrolytique (quantité d’électrolytes absorbés versus quantité d’électrolytes éliminés)
  • Contrôler la miction (quantité d’urine éliminée)
  • Réguler la défécation

Pour qu’il puisse exercer son autonomie de façon optimale, le système nerveux se divise, entre autres, en 2 catégories :

– Le système nerveux sympathique (SNS)

Le système nerveux sympathique est activé en situation de fuite ou de combat. Il permet au corps de s’adapter à un environnement où l’action doit être rapide, comme dans un mode de survie. En conséquence, toute l’énergie utilisée servira à maximiser les fonctions permettant différentes actions :

  • Meilleure vision (dilatation de la pupille)
  • Apport sanguin maximal (augmentation de la fréquence cardiaque)
  • Réponse physiologique pour une capacité physique augmentée (sécrétion d’adrénaline)
  • Utilisation intelligente de l’énergie disponible pour entrer en action (diminution des fonctions non essentielles à la fuite, comme la digestion et la miction)
  • etc.

– Le système nerveux parasympathique (SNP)

Le système nerveux parasympathique conserve et restaure les fonctions de base de l’organisme. Contrairement au système nerveux sympathique, il préserve l’énergie :

  • Vision normale (contraction de la pupille)
  • Rythme cardiaque et respiratoire normaux (diminution de la fréquence cardiaque)
  • Fonctions urinaires normales (contraction de la vessie pour permettre la miction)
  • etc.

Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique ont des fonctions dites réciproques, c’est-à-dire qu’ils influencent les autres systèmes de façon contraire.

Exemple : si le système nerveux sympathique diminue la motilité intestinale (diminution de la fonction intestinale), le système nerveux parasympathique l’augmente (augmentation de la fonction intestinale). C’est de cette façon que l’autonomie du système nerveux se crée et il est important de comprendre que ce n’est pas toujours noir ou blanc, c’est-à-dire qu’il ne faut pas nécessairement être en mode survie pour que le système nerveux sympathique fonctionne.

En effet, le corps s’adapte continuellement et les besoins changent, ce qui fait que les systèmes sympathique et parasympathique unissent leurs forces pour réguler les autres fonctions corporelles et permettre un équilibre général. C’est ce que l’on appelle un travail de synergie.

3 fonctions insoupçonnées du système nerveux

1. La digestion

La digestion permet la transformation des aliments en nutriments afin de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement des cellules du corps humain. Cette fonction est primordiale pour la survie. Outre les fonctions liées aux systèmes nerveux sympathique et parasympathique, la digestion suit un rythme en fonction des besoins du corps.

La digestion se fait sans que vous ayez à décider à quel moment il est temps de sécréter les différentes enzymes pour favoriser la transformation des aliments. Il ne vous est jamais passé par la tête de demander à vos intestins d’augmenter ou diminuer la vitesse de votre transit afin de le rendre plus efficace, n’est-ce pas?

2. La vision

Sans que vous le sachiez, votre pupille se contracte et se dilate plusieurs fois par jour. Encore une fois, ce phénomène n’est pas sous notre contrôle “volontaire”. La contraction et la dilatation se créent en fonction des besoins.

La grosseur de la pupille est directement liée à la quantité de lumière qui entre dans l’œil. Plus elle est petite (contractée), moins la lumière pénètre dans l’œil. Au contraire, plus elle est grande (dilatée), plus la lumière passe dans l’œil. Elle sera contractée pour ne pas être éblouie comme lorsqu’on est face au soleil ou elle sera dilatée lorsqu’on sera dans une pièce sombre afin de maximiser la vision dans le noir.

En période de stress ou dans une situation de danger, les pupilles se dilatent automatiquement afin de permettre une meilleure vision, et ce, malgré une forte lumière. En effet, dans un moment où la fuite pourrait être envisagée, la vision doit être optimale et couvrir un large spectre. Quelle belle synergie entre les fonctions sympathique et parasympathique, n’est-ce pas?

3. La fonction immunitaire

Le système immunitaire est chargé de défendre l’organisme contre des éléments extérieurs nommés “agresseurs” afin de protéger l’intégrité des cellules du corps humain.

Lorsqu’un agresseur (ex.: se blesser avec un couteau de cuisine) est détecté, le système nerveux orchestre une cascade d’événements afin de protéger le corps d’une éventuelle contamination tout en assurant la guérison de la plaie.

La première défense contre l’agresseur est la peau, mais lors d’une coupure, cette défense n’est plus efficace. Le corps travaille donc avec la défense de deuxième ligne, c’est-à-dire les cellules immunitaires (phagocytes, cytokines) qui sont déployées directement au site de la blessure afin d’éviter une contamination. C’est le système nerveux qui est le chef d’orchestre de cette cascade. Il sait ce qu’il doit faire pour limiter les dégâts.

Puisque l’immunité est un concept très vaste, nous n’entrerons pas dans les détails les plus complexes, mais nous trouvons très intéressant de vous laisser savoir que le système nerveux peut avoir un rôle très important à jouer lors d’une blessure. Imaginez tout ce qu’il peut mettre en œuvre lorsque le corps est en présence d’un agresseur aussi imposant qu’une cellule cancéreuse. C’est tout simplement exceptionnel!

Il n’y a plus de doute, le système nerveux est vraiment le système maître du corps humain!

 

Sources, telles que consultées le 3 janvier 2024 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/syst%C3%A8me-nerveux-v%C3%A9g%C3%A9tatif/neuropathies-v%C3%A9g%C3%A9tatives

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-hydrique/%C3%A0-propos-de-l%E2%80%99eau-corporelle

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Vacances des fêtes : éliminez le stress et priorisez vos besoins!

Passer les vacances des fêtes en priorisant nos besoins et ceux de notre famille, est-ce réellement possible? Si vous avez vécu les dernières semaines en redoutant l’arrivée de cette période de l’année, force est d’admettre qu’une mise à jour s’impose dans la gestion de vos priorités! La vie va vite et le temps est précieux, alors pourquoi ajouter un stress en s’imposant des vacances parfaites, des tenues parfaites et des menus parfaits? Dans cet article, vous apprendrez comment vivre des vacances à votre image et comprendrez pourquoi le stress des fêtes est néfaste pour votre santé (et celle de vos enfants).

La date butoir du 25 décembre est finalement arrivée : les cadeaux sont emballés, les tenues sont agencées, les menus sont planifiés et les soirées peuvent commencer. Faites-vous partie de ceux pour qui la simple idée de penser aux vacances des fêtes enlève la supposée magie les entourant? Comme nous vous le rappelons souvent, tout est une question de choix et de priorités. Plus on s’impose des choix qui ne nous conviennent pas, plus la lourdeur s’installe et plus le stress occupe une place dans notre esprit. Ceux entourant l’organisation de la période des fêtes ne font pas exception. Évidemment, comme dans n’importe quelle prise de décision, un minimum d’organisation et de planification est nécessaire. Il serait utopique de penser qu’une absence complète de stress soit possible, mais n’en demeure pas moins qu’il peut être limité.

Raison #1 de limiter le stress pendant les fêtes

Le stress agit directement sur le métabolisme. Son rôle est essentiel, car en situation d’urgence, c’est lui qui nous permet de passer en mode solution : action rapide, mode de défense, fuite des menaces… Le système nerveux sympathique se met en action et permet au corps de se sortir de cet état de stress. Les fonctions essentielles à la réaction sont mises de l’avant alors que les autres sont diminuées :

  • Contractions musculaires
  • Augmentation de la fréquence cardiaque
  • Diminution de l’activité intestinale
  • Dilatation des pupilles

Pour obtenir ces réactions, des hormones et des molécules doivent interagir partout dans le corps.

Ces réactions sont essentielles, rappelons-le, dans une situation de réel danger. Rappelez-vous l’évolution de l’homme, lorsqu’il devait chasser pour survivre. Il est évident que ses réactions à l’environnement devaient être rapides afin de fuir en cas de danger et de stress. C’est l’essence même de la réaction du corps à une situation urgente.

Le stress peut prendre différentes formes et être plus ou moins important selon les situations. Un état de stress permanent plonge inévitablement le corps dans des réactions permanentes. Puisque le système nerveux s’adapte à l’environnement en tout temps, s’il perçoit un élément stressant, il réagira automatiquement.

Avec l’évolution, les éléments stressants ont bien changé : nous n’avons plus à chasser et être aux aguets en tout temps pour survivre. Néanmoins, le stress fait partie de notre vie. Les causes sont différentes, mais les réactions demeurent les mêmes.

Lorsque présent pendant une période plus longue (stress chronique), le stress plonge le corps dans un état d’alerte constant. La sécrétion continue d’hormones et de molécules liées au stress impacte le fonctionnement de plusieurs systèmes :

  • Système cardiorespiratoire
  • Système digestif
  • Système hormonal
  • Système musculaire

De plus, elles sont en lien avec la création d’inflammation dans le corps et contribuent à une forme d’épuisement physique et éventuellement, mental. L’état chronique lié au stress et l’inflammation qui en découle seraient en lien avec plusieurs troubles de santé :

  • Diabète de type 2
  • Maladies cardiovasculaires
  • État dépressif
  • Troubles digestifs
  • etc.

Pensez-y… est-ce que le stress qu’on peut s’imposer dans les semaines précédant les fêtes en vaut vraiment le coup? Pesez le pour et le contre, et faites les choix en conséquence! Laissez votre système nerveux s’ajuster aux réelles sources de stress et laissez le superflu de côté!

Astuces pour des vacances des fêtes sous le signe de la sérénité (fini, le stress!)

1. Prioriser ses besoins et ceux de notre famille

Se prioriser ne veut pas nécessairement dire que les autres ne sont pas considérés.Trop souvent, la peur de décevoir ou de dire non prend le dessus sur nos réels besoins. S’écouter et se prioriser est un apprentissage et les fêtes de fin d’année pourraient être un excellent moyen de débuter cette pratique.

Avez-vous déjà vécu l’épisode du “Allez, vous jouerez plus tard avec vos nouveaux cadeaux. On doit se laver, se préparer pour le réveillon chez grand-maman et on a 2 heures de route à faire”? Est-ce suffisant pour repenser votre planning? Quels sont les réels besoins de votre famille? Quels sont vos besoins à vous? Il serait pratiquement irréaliste de croire que faire les 4 coins du Québec en 3 jours puisse combler un besoin précis.

Consultez vos enfants lorsqu’ils sont d’âge pour contribuer aux discussions familiales. Ils pourraient vous surprendre avec leurs réflexions et leurs suggestions. Ensemble, vous pourriez repenser une nouvelle formule, non? Il n’est pas trop tard pour le faire, les vacances ne font que commencer!

2. Planifier et organiser en fonction des choix qui sont faits

Une fois les besoins établis, vous aurez une vision d’ensemble plus réaliste des prochains jours. Vos enfants tiennent à aller à une fête plus qu’à une autre? Planifier votre déplacement en conséquence, quitte à annuler votre présence à d’autres invitations. Les gens qui vous estiment comprendront la situation et ne devraient pas vous en tenir rigueur. Au contraire, ils vous respecteront et voudront peut-être prendre exemple sur vous! Quel bel exemple à donner, n’est-ce pas?

3. S’ajuster et être conciliant

Vous souhaitez revoir vos besoins et être respectés dans vos décisions? Il en va probablement de même pour les gens qui vous entourent. Si vous proposez des alternatives aux gens qui vous entourent afin d’adapter la situation à vos besoins, il est possible qu’on vous propose autre chose en retour afin que tous soient gagnants. Prenez le temps de considérer ce qui vous est suggéré et qui sait, votre terrain d’entente donnera peut-être lieu à de nouvelles traditions plus adaptées!

4. Prendre du temps pour soi (dormir, relaxer, jouer dehors)

Prendre du temps pour soi devrait faire partie du quotidien. En considérant que la majorité des travailleurs attendent avec impatience la pause des fêtes, cette pratique devrait d’autant plus être intégrée pendant cette période.

  • La méditation est un excellent exemple d’activité à faire pour reconnecter avec ses besoins et ainsi être cohérents avec nos choix.
  • Les nuits de sommeil complètes sont très réparatrices et les siestes d’après-midi également.
  • La pratique d’activité physique (avons-nous besoin de le répéter?) est un élément clé dans un mode de vie épanoui et équilibré.
  • Écouter une série, pourquoi pas? Popcorn, doudou et pantoufles en prime! Prendre le temps de prendre le temps sans se casser la tête, ça permet aussi de faire le vide.. et le plein en même temps!

5. Respecter le budget

Bien qu’à cette date, les achats soient probablement complétés, n’oubliez pas que demain, c’est le boxing day. Les items à rabais sont-ils vraiment nécessaires à votre survie? Le stress financier n’échappe pas à la frénésie des fêtes, alors revoyez également vos besoins en termes de dépenses. Vous vous en porterez mieux, et votre porte-monnaie également.

En conclusion, nous vous souhaitons de très Joyeuses Fêtes, mais surtout, d’être zen envers vous-mêmes pour les prochaines journées. Tout part de vous et de l’importance que vous vous accordez, ne l’oubliez pas!

Sources, telles que consultées le 17 décembre 2023:
https://draxe.com/health/inflammation-at-the-root-of-most-diseases/

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Douleur chronique : astuces et pistes de solution

La douleur peut se définir comme une sensation physique désagréable. Lorsqu’elle persiste pendant plus de 3 mois, on parle alors de douleur chronique. Qu’elle soit chronique ou non, légère ou vive, la douleur sera ressentie par tous et chacun à un moment ou un autre, et ce, sans exception. La douleur chronique est un phénomène très complexe et cet article saura mettre en lumière ses différentes facettes tout en vous exposant des pistes de solution afin de mieux l’apprivoiser.

La douleur : un phénomène complexe et subjectif

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable. Elle est subjective, c’est-à-dire qu’elle varie selon les individus. Elle peut être influencée par plusieurs facteurs :

  • Les croyances
  • La culture
  • Les conditions de santé associées
  • L’état émotionnel (ex.: sentiment de peur, d’anxiété)
  • L’environnement

C’est ce concept de “facettes multifactorielles” qui la rend si complexe. Vous n’avez qu’à penser aux femmes qui choisissent et peuvent accoucher de façon physiologique (sans aide médicale) en comparaison à celles qui demandent une médication afin de soulager la douleur. Il s’agit d’un exemple très facile à comprendre. La douleur est modulée et perçue de façon différente pour chaque femme, selon ses expériences, ses besoins et son environnement. Au départ, ses croyances, sa culture et ses expériences l’orienteront vers l’une ou l’autre des 2 options mentionnées précédemment. Au cours de l’accouchement, l’expérience vécue (douleur, émotions, environnement) influencera sa prise de décision.

La douleur : quel chemin emprunte-t-elle?

La perception de la douleur passe nécessairement par le système nerveux. Son chemin est précis, allant de la zone impliquée (exemple : endroit où l’on se blesse) jusqu’à la zone d’intégration au niveau du cerveau qui créera une réponse physique.

Lorsqu’on est en contact avec un stimulus douloureux, le corps réagit : c’est ce que l’on appelle un arc réflexe.

  1. Le corps est en contact avec un stimulus douloureux
  2. Un neurone sensitif au niveau de la peau ressent le stimulus
  3. Ce neurone se rend jusqu’à la moelle épinière
  4. Rendu à la moelle épinière, il entre en contact avec un second neurone qui se dirige vers le cerveau pour intégrer l’information douloureuse
  5. Un autre neurone (neurone moteur) part de la moelle épinière et se rend à un muscle qui fera en sorte que le corps s’éloigne du stimulus

Ce concept est mis à l’avant dans un contexte de stimulus douloureux précis, dans le sens où le corps est exposé à un élément de douleur :

  • Mettre la main sur un rond de poêle chaud
  • Se piquer le doigt sur une aiguille
  • Marcher sur un jouet
  • etc.

Le retrait du membre impliqué se fait instantanément lorsque le cerveau intègre la douleur puisque le corps cherche à se protéger. La douleur a donc un rôle essentiel puisqu’elle permet de fuir un élément potentiellement dangereux.

L’intégration de la douleur au cerveau est complexe. Plusieurs structures cérébrales participent au “décodage” de la douleur. Une fois rendu à la moelle épinière, le chemin pris par la douleur se rend au tronc cérébral. Ensuite, le thalamus entre en ligne de compte. C’est lui qui joue le rôle d’intégration de la douleur. Il reçoit les informations nerveuses, les analyse et les transmet au cortex cérébral.

Douleur aiguë et douleur chronique : quelle est la différence?

La douleur aiguë est une douleur qui est récente. Elle est présente depuis moins de 3 mois. Comme mentionné précédemment, elle est nécessaire afin de permettre au corps de s’ajuster à un stimulus potentiellement nocif. En conséquence, le corps la perçoit et débute un processus de protection (guérison ou autre, selon le cas). Lorsqu’elle dépasse cette période, elle devient chronique. La chronicité de la douleur n’apporte plus l’information nécessaire au corps afin qu’il régule la situation. La douleur chronique devient donc en elle-même une condition à traiter et non une réaction à une problématique externe.

Une douleur chronique peut s’installer de différentes façons :

  • Mauvaise communication dans la chaîne de transmission des informations sensorielles (neurones, tronc cérébral, thalamus, cortex…)
  • Mauvais fonctionnement d’une des structures impliquées dans l’encodage de la douleur (AVC ciblant ces structures, trouble neurologique quelconque)
  • Secondaire à une condition chronique (cancer, arthrite, diabète, etc.)
    Une condition chronique envoie des informations douloureuses en continu dans le système nerveux. En conséquence, il y a une adaptation et la douleur devient chronique.
  • Secondaire à un traumatisme non traité ou chronique (hernie discale, séquelle d’entorse, etc.)
    Les traumatismes peuvent provoquer des modifications dans la transmission de l’information nerveuse. Il peut en résulter des sensations de douleurs malgré l’absence de stimulus douloureux.
  • Secondaire à un syndrome douloureux primaire (migraine chronique, lombalgie, etc.)
  • Le côté environnemental dans lequel on se retrouve
    Certains facteurs environnementaux (côté psycho social, travail, famille, etc.) peuvent avoir un impact sur la chronicité de la douleur.

Des millions de Canadiens sont atteints de douleurs chroniques diverses :

En plus de la douleur qu’ils ressentent, ils sont souvent plus à risque de développer d’autres conditions comme la détresse psychologique et l’insomnie. Ils font également partie de ceux qui s’absentent plus souvent du travail.

Douleur chronique : pistes de solution naturelles

La douleur chronique peut être aidée de différentes façons.

1. La chiropratique

Ayant comme objectif d’optimiser le fonctionnement du système nerveux, la chiropratique pourrait grandement faire partie du plan de match des patients atteints de douleur chronique.

2. Mettre de côté les aliments transformés

En favorisant une alimentation saine, équilibrée et naturelle, le corps humain s’assure de recevoir les nutriments essentiels. De plus, les aliments de bonne qualité ne contribuent pas à l’inflammation, ce qui est bénéfique pour la fonction du système nerveux.

3. Être actif

Bouger fait partie des conseils de base pour bien des conditions, même s’il est question de douleur. L’activité physique permet au corps de se régénérer et à l’esprit de s’aérer. En conséquence, les bienfaits sont majeurs. L’apport en oxygène aide grandement au niveau de la gestion de la douleur.

4. Avoir un esprit reposé

Comme mentionné précédemment, l’environnement dans lequel on se retrouve agit directement sur nos perceptions. Être dans un environnement stressant n’aide en rien à améliorer la condition de santé. En ce sens, favoriser le calme est essentiel. Le yoga, la méditation, certaines techniques de respiration et une hygiène de sommeil sont des moyens efficaces pour cultiver un état de bien-être physique et mental.

En considérant le corps humain dans sa globalité, gageons que vous saurez désormais quoi faire afin d’optimiser votre santé et éloigner la chronicité!

 

Source, telle que consultée le 22 novembre 2023

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/douleur/douleur-chronique#:~:text=Une%20douleur%20chronique%20entra%C3%AEne%20ou,exp%C3%A9rience%20globale%20de%20la%20douleur

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Le squelette humain : pourquoi est-il si important?

Composé de plus de 200 os, le squelette de l’homme est impressionnant. Si le fonctionnement du corps humain repose sur un amalgame de différentes structures, le système squelettique fait sans aucun doute partie de ceux qui jouent un rôle de premier plan. Dans cet article, vous découvrirez les diverses fonctions des os, comment ils se construisent et surtout, vous réaliserez que les squelettes ne servent pas juste à faire peur à l’Halloween!

Les os et le calcium : un duo essentiel à l’homme

Les os sont des structures rigides composées de protéines et de minéraux. L’un de ces minéraux est le calcium (il est le minéral le plus abondant dans le corps) et il est indispensable à différentes fonctions de l’organisme :

  • Formation des os, évidemment!
  • Formation des dents
  • Fonctionnement de plusieurs enzymes
  • Coagulation sanguine
  • Fonction cardiaque normale (rythme cardiaque)
  • Contraction musculaire

Environ 99 % du calcium de l’organisme se retrouve dans les os. En tout temps, le corps contrôle les besoins de calcium sanguin. Le calcium se déplace donc des os vers le sang et du sang vers les organes selon les besoins.

Le contrôle du calcium sanguin est régulé par 2 hormones : la parathormone et la calcitonine.

1. La parathormone

Cette hormone est sécrétée par les glandes parathyroïdes, qui sont situées de chaque côté de la glande thyroïde. Elle joue son rôle de différentes façons :

  • Lorsque le taux de calcium sanguin diminue, les parathyroïdes sécrètent plus de parathormone, ce qui favorise la libération de calcium dans le sang par les os.
  • Lorsque le taux de calcium sanguin augmente, les parathyroïdes sécrètent moins de parathormone, ce qui diminue la quantité de calcium libéré dans le sang.

2. La calcitonine

Cette hormone est produite par la thyroïde et elle a comme fonction d’abaisser le taux de calcium sanguin.

Un apport adéquat de calcium dans l’organisme assure donc une fonction optimale de plusieurs systèmes du corps humain.

  • Chez l’enfant, le calcium permet la croissance osseuse
  • Chez l’adulte, le calcium aide au maintien du capital osseux
  • Chez la personne du bel âge, le calcium aide à la prévention de l’ostéoporose

Concernant la densité osseuse, il est facile de comprendre que si le calcium assure une bonne structure au niveau de l’os, un manque de ce minéral affaiblit sa matrice. Au lieu d’avoir un os dense, on pourra se l’imaginer comme un fromage suisse : il sera parsemé de petits trous, ce qui le rendra moins résistant.

Le processus de remodelage osseux est important à comprendre : il s’agit d’un état continuel de dégradation et de reconstruction (production) de la matrice osseuse suite à l’adaptation de l’os à son environnement et aux demandes de l’organisme. Ce remodelage a un impact sur la forme et la densité de l’os. Pendant la croissance, la production osseuse surpasse la dégradation, ce qui permet la croissance. Plus on avance en âge, moins cette production est importante. Vers l’âge de 30 ans, la densité osseuse est à son état maximal et par la suite, le processus de dégradation osseuse est plus important que sa production, ce qui entraîne une diminution de la densité.

Comme une image vaut mille mots, nous nous permettons de reprendre un schéma que nous vous avons partagé dernièrement dans un article sur l’entraînement fonctionnel et qui concerne la densité osseuse et l’âge :

Un squelette en santé : comment y parvenir

Partant du principe que la santé de l’os passe nécessairement par un taux de calcium adéquat dans le sang, il est facile de comprendre que le maintien de ce taux est essentiel. Comment faire en sorte qu’il soit optimal? En passant par une alimentation qui en contient sous forme assimilable!

Depuis très longtemps, on associe le calcium aux produits laitiers. Cependant, plusieurs autres aliments contiennent du calcium :

  • Les légumes verts
    Chou, brocoli, chou frisé (kale), roquette
  • Les poissons
    Le saumon en conserve avec arêtes, les sardines, les palourdes
  • Les légumineuses
  • Le tofu

La vitamine D, elle? Quel est son rôle?

Quel est le lien avec la vitamine D, les os et le calcium? Il est fort simple puisque la vitamine D permet au calcium d’être absorbé par l’organisme. Lorsque consommé, le calcium doit être absorbé afin qu’il puisse jouer ses différents rôles au sein de l’organisme.

La vitamine D peut être obtenue de différentes façons :

  • Par l’exposition aux rayons UVB (soyez prudents!)
  • Par l’alimentation (œufs, poissons gras comme le saumon)
  • Par la prise de suppléments

Les 3 rôles majeurs du système squelettique

Le squelette est essentiel à la survie. Maintenant que vous savez comment le préserver, voici les bienfaits qui sont à votre portée lorsque vous prenez soin de le préserver :

1. Le squelette donne la forme au corps

Bien au-delà de l’esthétisme, le squelette permet au corps d’avoir la forme qu’on lui connaît.

2. Le squelette protège les organes

  • Le cerveau est protégé par le crâne
  • Le cœur et les poumons sont protégés par la cage thoracique
  • La moelle épinière est protégée par la colonne vertébrale

3. La moelle osseuse, qui aide à la fabrication des cellules sanguines, est contenue dans les os longs et plats (ex.: sternum et hanches) du squelette

La moelle osseuse fabrique les cellules sanguines :

  • Les globules rouges, qui transportent entre autres l’oxygène partout dans l’organisme
  • Les globules blancs, qui jouent un rôle dans la défense immunitaire
  • Les plaquettes, qui préviennent les saignements et aident à la coagulation (formation de caillot pour arrêter le saignement)

Une fois les cellules sanguines bien construites, la circulation sanguine leur permet de se rendre partout dans l’organisme. Les organes sont oxygénés, ce qui permet leur fonctionnement optimal. Les caillots se forment aux endroits nécessaires. Le système immunitaire remplit son rôle de défense.

Ces 3 fonctions ne vous laissent sans doute pas indifférent, n’est-ce pas? Gageons qu’à partir de maintenant, vous ne verrez plus les déguisements de squelette de la même façon! ☺

 

Sources, telles que consultées le 25 octobre 2023 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-%C3%A9lectrolytique/pr%C3%A9sentation-du-r%C3%B4le-du-calcium-dans-l-organisme

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Il est là, le secret du bien-être!

Ça y est! Le virage vers 2024 est amorcé. Les journées raccourcissent, les arbres perdent leurs feuilles et le froid s’installe graduellement. Dans moins de 90 jours, 2023 sera derrière nous. Même ceux qui ne sont pas adeptes des rétrospectives auront quand même une réflexion sur le déroulement des derniers mois. Bien qu’elle ne soit pas essentielle, cette mise à jour peut toutefois amener un sentiment de bien-être sur ce qui a été positif au cours de la dernière année. Par ses conseils concrets axés sur des secrets de santé globale, cet article vous aidera à avoir un retour bénéfique sur le dernier sprint de 2023 et ainsi vous guider vers ce bien-être tant convoité.

L’intuition se trompe rarement

On aura beau lire tous les blogues sur le lifestyle, s’abonner à toutes les infolettres santé ou faire des formations de développement personnel, l’essence de toute prise de décision repose sur le sentiment que celle-ci est la bonne pour soi. En conséquence, l’alignement entre le physique et le mental se fait naturellement.

Avez-vous déjà constaté qu’une prise de décision avec laquelle vous n’êtes pas 100 % à l’aise amène souvent son lot de complications ou d’obstacles? En fait, c’est souvent inévitable, n’est-ce pas? La vie est tellement un bon professeur que lorsqu’on ne pose pas des actions pour les bonnes raisons, elle nous enseigne (ou nous force) indirectement à nous réaligner.

En conséquence, les choix deviennent plus bénéfiques pour soi, ce qui implique moins de tergiversations au quotidien. Pour nous, c’est ça, la clé vers le bien-être : se poser, se faire confiance et s’aimer assez pour ne pas se mentir à soi-même. À partir de là, les éternelles rétrospectives “imposées” et “lourdes” n’auront plus lieu puisque chaque action sera intentionnelle et surtout, choisie.

Voici quelques trucs pour se permettre d’être aligné la majorité du temps et ainsi amorcer les derniers mois de l’année avec une nouvelle approche. Finis, les “il faut que”! On se laisse maintenant le droit de se choisir! Quelle belle façon de vous orienter vers un état de bien-être, n’est-ce pas? Voyez ce qui suit comme une marche à suivre qui vous orientera graduellement vers le mieux-être, et ce, toute l’année durant!

1. Questionnez-vous sur votre intention première

À notre sens, une bonne introspection mène automatiquement à une bonne rétrospection. Prendre le temps de se poser les bonnes questions avant une prise de décision ou une action évite bien des tracas.

  • Quelle est la motivation derrière vos actions?
  • Le faites-vous pour vous?
  • Quel bénéfice en retirez-vous?

La clé : être honnête envers soi-même. Encore et toujours… et pas juste en prévision des derniers mois de l’année!

2. Soyez à l’écoute des signaux que votre corps vous envoie

Une action posée pour les mauvaises raisons entraînera inévitablement des sentiments moins intéressants. Dépendamment de leur importance, elles peuvent engendrer différentes émotions ou sensations :

  • L’installation d’un sentiment anxieux
  • L’installation d’un sentiment de stress
  • Un sommeil plus difficile
  • Sensation d’un manque d’équilibre au niveau du bien-être mental
  • Un sentiment d’insatisfaction
  • Une impression de doute

Virage 2024 : laissez la nature vous guider

Le changement a toujours sa place. Si les sentiments moins bénéfiques décrits plus haut sont présents de façon répétée, il est peut-être temps de prendre conscience que les habitudes que vous avez ne sont plus nécessairement les mieux adaptées à votre situation.

L’un des moyens les plus connus pour se ramener à soi et retrouver un état de bien-être est sans aucun doute la nature. En effet, la nature est un excellent moyen de s’évader du quotidien, loin du bruit et des stimulations qui nous éloignent parfois de l’essentiel. Elle permet un réel retour aux sources.

  1. Allez marcher en forêt
  2. Visitez un parc national
  3. Méditez au bord de l’eau
  4. Dormez à la belle étoile et laissez-vous réveiller par les premiers rayons de soleil
  5. Partez en randonnée avec votre animal de compagnie

Laissez-vous guider par le rythme naturel de ce qui vous entoure. C’est apaisant, rassurant et stimulant à la fois. Il n’y a plus de preuves à faire : la nature est un must… autant pour le corps que l’esprit!

Combien de fois avez-vous entendu dire par des gens de votre entourage que les marches au grand air leur permettaient de faire le vide, de se ressourcer et de trouver un sentiment de paix intérieure? Nul doute que cette pratique doit faire partie de votre quotidien!

Journaling : la façon idéale de reconnecter à soi

L’écriture, tout comme la nature, est un excellent moyen d’atteindre un état de bien-être optimal. En gardant en tête de vouloir terminer l’année 2023 de façon alignée, mettre sur papier des pensées qui nous rejoignent et avec lesquelles nous sommes alignés permet d’amorcer 2024 sous le signe de la légèreté et la vérité. Rappelons-nous que le but est de développer des aptitudes qui permettront l’atteinte d’un état général de bien-être. Afin de rester cohérent avec le thème de cet article, sachez que si cette suggestion ne vous parle pas, vous n’êtes pas dans l’obligation de la mettre en pratique. Faire quelque chose pour les mauvaises raisons, ça apporte rarement quelque chose de bénéfique ou de vrai, n’est-ce pas? Il peut toutefois être intéressant de tenter l’expérience.

  • Notez vos états d’âme et ce que vous pourriez faire pour être encore mieux
  • Mettez par écrit les mots qui vous viennent en tête
  • Inscrivez des mantras
  • Écrivez ce que vous visualisez pour vous en termes de bien-être (physique, mental, émotionnel)
  • Notez ce que vous avez vécu de positif dans les dernières 24 heures
  • Inscrivez vos souhaits les plus chers, vos aspirations, vos désirs

L’idée est d’être dans le positif. Par cette méthode, on entretient un schéma qui est aligné avec ce mode de pensée et à la longue, il deviendra une réalité.

Pas besoin d’être parfait. Pas besoin de faire des phrases complètes. Prenez ce temps pour vous déposer et créer un rituel rien que pour vous. Cette pratique vous aidera à libérer de l’espace dans votre esprit, ce qui vous permettra d’être plus aligné et donc de poser des gestes et des actions avec lesquelles vous serez complètement en accord.

Le résultat sera génial : ce sera vos premiers pas vers un état de bien-être!

Si l’écriture vous parle moins mais que le concept vous intéresse, vous pouvez utiliser le dessin comme moyen d’expression. La combinaison des 2 peut également être une option gagnante! L’idée est de mettre sur papier des choses qui nous parlent ou qui ont une signification pour nous, et ce, sans aucune limitation.

Tirer profit à 100 % de ces astuces

Nous aurions pu vous donner des exemples concrets d’activités à faire, de phrases à écrire ou même d’exercices physiques à intégrer à votre quotidien afin de prendre un tournant bien-être pour la fin de 2023. Toutefois, ce n’était pas l’objectif premier puisque d’entrée de jeu, nous avons mentionné que l’idée était de faire des choix alignés et cohérents. En revenant aux sources, les idées fuseront de toutes parts puisque vos intentions seront claires.

Une fois vos choix faits, nous vous invitons à revisiter la section blogue de notre site web. Elle regorge de suggestions bien-être qui vous permettront de vous épanouir encore plus et ce, pendant les 12 mois de l’année!

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Manque de sommeil et fatigue : conditions sous-jacentes et pistes de solutions

Selon les statistiques, 33 % des adultes canadiens ne dorment pas assez. Fortes sont les raisons de croire que ce soit la même chose à la grandeur de la planète. Quelles sont les raisons qui justifient cette proportion? Comment pourrions-nous améliorer notre sort et ainsi améliorer notre santé globale en tant que société? Cet article mettra en lumière les différentes causes associées au trouble du sommeil et vous proposera des pistes de solution simples et efficaces pour y remédier.

Trouble du sommeil : les faits

Le trouble du sommeil peut se traduire de différentes façons. En effet, il ne se limite pas au simple fait d’avoir de la difficulté à s’endormir. Puisqu’il peut être causé par différentes conditions, le trouble du sommeil peut devenir complexe à contrôler.

Statistiquement parlant, voici ce que les Canadiens rapportent quant à la qualité de leur sommeil :

  • 50 % des Canadiens ont de la difficulté à s’endormir ou à rester endormi
  • 20 % des Canadiens trouvent que leur sommeil n’est pas suffisamment réparateur
  • 33 % des Canadiens avouent avoir de la difficulté à rester éveillés pendant les heures de travail

Des statistiques sont également disponibles quant à la quantité de sommeil insuffisante qui devrait varier entre 7 et 9 heures par nuit pour un adulte :

  • 25 % des adultes canadiens de 18 à 34 ans disent ne pas avoir une quantité de sommeil suffisante
  • Ce pourcentage est de 33 % pour les 35 à 64 ans
  • Il est de 25 % pour les 65 à 79 ans

Sachant que le sommeil est essentiel pour l’atteinte et/ou la poursuite d’une santé optimale, mettre en lumière ce qui cause un trouble du sommeil et déterminer la marche à suivre pour remédier à la situation est primordial.

Le sommeil et ses phases

Avant de parler des différents troubles associés au sommeil, apprenons-en davantage sur le sommeil lui-même.

Le sommeil est directement lié au cycle circadien. Ce dernier se qualifie comme notre horloge biologique. Ce cycle dure 24 heures et il contrôle entre autres la production de mélatonine, l’hormone qui informe le corps humain sur la présence ou non de lumière et sur l’alternance entre le jour et la nuit. Concrètement, le cycle circadien influence le sommeil et ses phases.

Une nuit de sommeil est généralement composée d’une succession de périodes de sommeil lent (3 phases) et de sommeil paradoxal (1 phase). Ces 4 phases forment un cycle et une nuit comporte généralement entre 4 à 6 cycles.

Les 3 phases du sommeil lent sont celles-ci :

1. N1 – sommeil léger

Pendant cette phase, le dormeur se détend et il devient insensible aux stimulations corporelles et oculaires. Son rythme cardiaque ralentit et sa respiration devient plus calme et régulière. Il n’est pas totalement insensible aux stimulations extérieures et peut être réveillé par un bruit ou des changements de température. Il s’agit d’une phase de transition.

2. N2 – sommeil lent

Même si le sommeil est léger, cette phase est celle où le dormeur est bien endormi.

3. N3 – sommeil lent profond

Pendant cette phase, le corps ne bouge plus, l’activité cérébrale est ralentie et il est difficile de se réveiller.

Ces phases sont détectables, entre autres, en fonction de l’activité et de la fréquence des ondes cérébrales.

Le sommeil paradoxal est quant à lui caractérisé par une activité cérébrale qui ressemble à celle de l’état d’éveil. Pendant cette phase, le dormeur présente des mouvements oculaires rapides (rapid eye movement – REM) et c’est pendant cette dernière que les rêves sont les plus intenses.

Quoiqu’elles puissent varier en termes de durée, ces phases se succèdent toujours, et ce, chez chaque individu.

Trouble du sommeil : comment le définir

Comme mentionné d’entrée de jeu, le trouble du sommeil peut prendre différentes directions. C’est ce qui peut parfois le rendre complexe. Le résultat reste le même :

  • Fatigue
  • Irritabilité
  • Impatience
  • etc.

En gros, le trouble du sommeil est un état qui affecte l’endormissement (passage de l’état de veille au sommeil), le sommeil ou la vigilance (capacité de réaction de l’organisme). Voici quelles sont les causes les plus communes de troubles liés au sommeil.

1. Trouble lié au cycle circadien

Lorsque le cycle circadien est déréglé, les différentes phases du sommeil sont impactées. Ce dernier peut être affecté par ces situations :

  • Décalage horaire
  • Travailler à un poste dont l’horaire est irrégulier
  • Endormissement et réveil à des heures irrégulières (non constant)
  • Être alité longtemps
  • Cécité ou non-exposition à la lumière du soleil sur de longues périodes
  • Prise de certains médicaments
  • Maladie (ex.: cancer)
  • Génétique
  • Trouble anxieux

Les troubles du sommeil liés au cycle circadien auront comme impact de devancer ou retarder le moment où la fatigue et le désir de se coucher se présentent.

2. Apnée du sommeil

L’apnée du sommeil se définit comme le ralentissement ou l’arrêt suivi de la reprise de la respiration pendant le sommeil. Le plus souvent, elle est causée par une obstruction des voies respiratoires quand les tissus mous du fond de la gorge se relâchent, parce que les voies respiratoires sont étroites, que la langue est épaisse ou qu’il y a un surplus de tissus adipeux dans la gorge.

3. Insomnie

L’insomnie se traduit par une difficulté d’endormissement ou à la capacité de maintenir le sommeil pendant la nuit. Très fréquente, elle peut être causée par plusieurs facteurs et est souvent la conséquence de quelque chose d’autre :

  • État de stress quelconque
  • Mauvaise hygiène de sommeil en général
  • Trouble du sommeil comme l’apnée du sommeil et les troubles du cycle circadien
  • Environnement de sommeil inadéquat (bruit, lumière)
  • Utilisation des écrans
  • etc.

4. Douleurs limitant le sommeil

Il est fréquent de voir des gens rapporter des douleurs les empêchant de dormir. Le résultat reste le même : on peut avoir de la difficulté à s’endormir, on peut se réveiller fréquemment et on souffre de fatigue le jour. Ce n’est pas à négliger et il pourrait alors être très intéressant de consulter votre chiropraticien afin qu’il puisse évaluer votre santé neurovertébrale.

Trouble du sommeil : pistes intéressantes

Une fois les conditions ciblées, il peut être intéressant de trouver des solutions afin d’améliorer le sommeil. Les saines habitudes de vie liées au sommeil comme celles-ci sont primordiales :

  • Éviter l’alcool, la caféine et la nicotine avant le coucher
  • Avoir un horaire de sommeil régulier
  • Utiliser des techniques de détente comme la pleine conscience et la méditation
  • Avoir un environnement de sommeil calme
  • Éviter les écrans une heure avant le coucher
  • Avoir un matelas et un oreiller adéquats
  • Ne pas faire de siestes de plus de 30 minutes
  • Pratiquer l’activité physique régulièrement

La méthode du contrôle du stimulus peut aussi être utilisée afin de maximiser le lien entre le lit et le sommeil. Elle se compose comme ceci :

  1. Aller au lit seulement lorsque la fatigue se fait sentir, peu importe l’heure
  2. Avoir une routine de préparation au sommeil une heure avant le coucher (laver les dents, mettre son pyjama)
  3. Garder le lit seulement pour dormir
  4. Sortir du lit et changer de pièce si l’endormissement n’est pas arrivé après 10 ou 20 minutes (en profiter pour relaxer ou méditer)
  5. Se lever toujours à la même heure
  6. Ne pas faire de sieste le jour (maximum 30 minutes)

Avec tous ces conseils, gageons que vous n’aurez plus la tête dans les nuages après vos nuits de sommeil!

Sources, telles que consultées le 22 août 2023

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/adultes-canadiens-dorment-suffisamment-infographique.html

https://www.nationalgeographic.fr/sciences/les-secrets-des-quatre-phases-du-sommeil#:~:text=PHASE%201%20%3A%20ENDORMISSEMENT%20ET%20D%C3%89CONNEXION&text=Nos%20r%C3%A9cepteurs%20sensoriels%20se%20d%C3%A9connectent,langage%20et%20de%20la%20conscience

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/troubles-du-rythme-circadien#:~:text=Les%20troubles%20du%20rythme%20circadien,de%20sommeil%20et%20de%20veille

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Été 2023 : des vacances santé inoubliables

Vivement les vacances! Sachant que le travailleur moyen a 4 semaines de vacances par année, pourquoi ne pas en profiter pour les rendre extraordinaires et santé à la fois? Puisque notre rôle est d’optimiser votre santé, nous avons pensé vous conseiller sur comment faire de vos vacances 2023 les plus merveilleuses qui soient. Cet article mettra en lumière des astuces et conseils santé qui vous permettront de passer du bon temps en famille cet été.

Penser léger en partant, c’est gagnant!

C’est bien le temps des vacances, non? Commencez d’abord par mettre à l’avant-plan la définition même de ce terme, qui se veut être un temps d’arrêt. Ne quittez pas le travail en vous disant que vos vacances devront être réglées au quart de tour afin de profiter de chaque instant! Ne tombez pas dans le piège de retourner au travail pour vous reposer de vos vacances! Trop de gens ont tendance à se mettre de la pression quant aux activités à faire. Allez-y plutôt avec l’intention de les rendre agréables et saines à la fois. La légèreté a toujours sa place, ne l’oubliez pas. En conséquence, votre esprit sera tout aussi reposé que votre corps. Pour commencer, voici comment vous pourriez rendre votre période de vacances plus légère. Par la suite vous pourrez les optimiser en prenant en considération nos astuces santé.

La légèreté, c’est la capacité à modifier une habitude sans se soucier du résultat. C’est prendre le temps de prendre le temps, de voir les choses différemment pendant cette période différente de l’année.

Vacances santé : comment y parvenir

Maintenant que vous comprenez que les habitudes peuvent être modifiées, ajoutez des astuces santé qui vous permettront d’optimiser vos vacances.

1. Planifiez pour vous amuser

Oui, nous venons de vous dire que la légèreté a sa place pendant la période des vacances. Détrompez-vous : la planification n’ajoutera pas nécessairement de la lourdeur à vos vacances. Au contraire, elle contribuera en quelque sorte à les alléger.

  • Planifier les repas
    À moins que vous partiez une semaine complète dans un tout-inclus, vous aurez sans doute besoin de planifier certains repas. Profitez de l’occasion pour leur ajouter une touche de fraîcheur. Pas de changement, pas d’agrément!
  • Planifier quelques activités sans en faire une maladie
    Comme mentionné d’entrée de jeu, les vacances reposent sur le principe d’un temps d’arrêt. Bien que nous vous disions de ne pas surcharger ce temps, planifier quelques sorties ou activités permet de réaliser des choses – petites ou grandes – qu’on attend depuis longtemps. C’est génial quand on y pense! Pour le reste, se laisser aller au gré du temps peut être une excellente façon d’agrémenter ce temps d’arrêt.

2. De l’eau, encore et toujours

L’hydratation est essentielle pour le corps humain, encore plus lors des journées chaudes et humides comme on les connaît depuis quelques étés. Le corps humain est composé en majorité d’eau et puisque la chaleur nous en fait perdre une bonne quantité, il est important de boire. En conséquence, on évite la déshydratation.

Prenez l’habitude de partir avec une gourde par personne afin de les remplir aux endroits prévus à cet effet. De plus, le fait de traîner sa bouteille d’eau permet de conserver cette bonne habitude plutôt que de vous laisser tenter par des boissons moins optimales et qui amputent votre budget vacances. Entendons-nous : la coupe de vin ou la bière ne sont pas interdites, loin de là! L’eau permet de vous supporter tout au long de votre journée, surtout lorsque l’alcool fait partie des plans!

3. Le soleil avec parcimonie

Les rayons UVB du soleil permettent à votre corps de synthétiser de 80 % à 90 % de votre apport en vitamine D. Ils sont importants puisque la vitamine D est essentielle à la santé de vos os et de votre système immunitaire. D’un autre côté, l’impact néfaste des rayons de soleil sur votre état de santé est réel lorsque l’exposition n’est pas bien planifiée. Il n’est pas question de ne pas profiter des rayons, soyez sans crainte! Néanmoins, une exposition prolongée sans être protégé adéquatement n’est pas recommandée. Pensez à mettre ces conseils en pratique :

  • Exposez-vous en moyenne de 10 à 15 minutes (maximum 30 min. selon les types de peau)
  • Profitez des rayons au minimum 3 fois par semaine (idéalement tous les jours)
  • Sachez que le meilleur moment pour l’absorption des rayons UV se situe entre 11 h et 14 h
  • Exposez minimalement les mains, les avant-bras et le visage
  • Utilisez un écran solaire

4. Bouger au quotidien

Que vous soyez à l’hôtel, à la maison ou en visite, pensez à bouger chaque jour. Les installations des hôtels offrent généralement des salles d’entraînement. Si ce n’est pas le cas, la marche demeure toujours l’exercice par excellence. Voici comment bouger chaque jour pendant vos vacances :

  • La marche en sentier, à la campagne et même en ville
  • Le paddlebord sur le lac près du chalet de votre amie
  • Une balade à vélo
  • Une séance de yoga sur la plage
  • Un jogging au lever du soleil
  • Un entraînement en salle à l’hôtel

5. Un moment sans réseau

Oui oui! Vous avez bien lu! Pas de réseau internet pendant un certain temps! On pense d’abord aux enfants qui pourraient rouspéter, mais nous sommes convaincus que ce n’est pas plus facile pour les parents, n’est-ce pas? Troquez le temps d’écran par une partie de cartes, un feu de soirée ou une activité nouvelle! Limitez-vous à la prise de vos courriels et la visite de vos réseaux sociaux une seule fois par jour.

6. Se gâter et éviter les excès

C’est possible, le saviez-vous? Le gros bon sens a toujours sa place, ne l’oubliez pas! Une bouteille de vin, ça se referme avec un bouchon hermétique… et le sac de chips aussi! En vacances, l’alcool, la nourriture et le soleil sont souvent “consommés” en même temps. L’un influence l’autre et vice versa, donc pensez à garder en tête le conseil sur l’hydratation : alterner entre le vin et l’eau vous permettra de profiter pleinement de votre journée plus longtemps!

Bonnes vacances!

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Alliez neuroplasticité et légèreté pour optimiser votre été!

Faites-vous partie de ceux et celles pour qui l’été est aussi la saison des “il faudrait que”? Il faudrait que je me remette à faire du sport. Il faudrait que je sois plus en forme. Il faudrait que je bouge plus. Il faudrait que je joue plus dehors avec les enfants.

Vous savez que l’une de nos missions en tant que chiropraticiens est de vous éduquer sur la santé optimale, n’est-ce pas? Avec le texte qui suit, vous comprendrez qu’il est possible de passer un été à s’amuser sans nécessairement se mettre une pression de performance sur les épaules. Vous serez plus légers, croyez-nous!

Santé globale et plaisirs de l’été : quel est le lien?

D’entrée de jeu, nous vous avons dit que l’une de nos missions était de vous guider vers la santé optimale. Pour nous, la santé représente beaucoup plus que l’absence de maladie. Elle se veut être un tout qui n’englobe pas seulement le physique. De par notre vision, nous souhaitons amener nos patients à avoir un système nerveux qui fonctionne optimalement tout en prônant les saines habitudes de vie :

Ces habitudes représentent pour nous des ancrages très importants pour l’obtention d’une santé optimale. Pour nos patients, il est facile de les comprendre puisqu’ils sont associés à des concepts concrets.

En parallèle avec ces concepts, il y a également le bien-être émotionnel et mental qui est essentiel à un état de santé optimal. Il est plus abstrait, mais tout aussi important. C’est d’ailleurs sur lui que nous nous baserons pour mettre de l’avant les informations contenues dans cet article.

Pourquoi? Parce que nous croyons fermement que le fait d’être bien avec soi-même nous pousse à être en accord avec nos actions, ce qui contribue sans contredit au fait d’être aligné tout en éliminant les émotions superflues et non essentielles. Évidemment, c’est encore plus facile à réaliser lorsque la santé physique est optimale, d’où l’importance de comprendre que la santé, c’est un tout!

En étant en accord avec nos actions, les “il faudrait que” disparaissent. Ils deviennent superflus et n’ont plus leur place. En conséquence, le temps passé à se questionner inutilement se transforme automatiquement en possibilités infinies liées au plaisir, au bien-être et à l’intégrité envers soi-même.

Quel est le lien scientifique entre mes pensées et mon été de rêve?

La neuroplasticité, vous connaissez? Ce concept est complexe et simple à la fois. À des fins de compréhension, voici comment vous pouvez vous l’imaginer.

Prenons premièrement l’exemple d’une douleur physique :

  1. Chaque stimulus (physique ou mental) envoie une information au cerveau, ce qui crée des connexions entre les neurones afin que le corps s’y adapte et maintienne un état ressemblant le plus possible au bien-être.
  2. En présence d’une douleur au dos, par exemple, le corps cherche à se protéger afin de limiter la sensation de douleur. Plus les signaux persistent, plus il envoie des signaux nerveux qui permettent aux muscles de se contracter, à l’inflammation de s’installer et à la sensation de douleur d’être moins présente. En d’autres mots, le corps s’adapte à son environnement.
  3. Plus il y a persistance, plus l’adaptation devient un état constant. Comme si c’était une nouvelle réalité dans laquelle les muscles sont continuellement en réaction pour limiter la douleur. Vous comprendrez que c’est “bon” pour limiter la douleur, mais “moins bon” pour une santé optimale, car les muscles sont toujours en réaction.
  4. Éventuellement, la douleur finit tout de même par s’installer puisque le corps ne peut plus compenser. Généralement, c’est à ce moment que les gens consultent afin d’améliorer leur condition. Comme le corps compense depuis un certain temps, les résultats peuvent être difficiles à obtenir, puisqu’il faut l’aider en créant de nouvelles connexions visant à rétablir l’équilibre.
  5. Sans suivi, on entre dans un cercle vicieux impliquant des tensions musculaires, des compensations et de la douleur.

Si elle joue un rôle dans l’adaptation du corps à la douleur, la neuroplasticité donne aussi tout son sens à la pensée positive et au fait de poser des actions pour lesquelles on est en accord. Le principe est le même : plus on est stimulé d’une façon, plus cette façon devient notre réalité. Pourquoi donc se priver de poser des gestes qui nous rejoignent, n’est-ce pas?

En lien avec les “il faut que” de l’été, le fait de prendre action et assumer nos choix vient donc créer un mouvement positif autour de cette saison. À partir de maintenant, prenez la décision de faire les choses pour vous et non pour les mauvaises raisons!

  1. Jouez dehors le temps qu’il faut avec vos enfants
  2. Faites de nouveaux sports simplement pour le plaisir
  3. Ne vous limitez pas et osez faire quelque chose de nouveau
  4. Si vous ne voulez pas un horaire précis, ne vous l’infligez pas
  5. Pensez à joindre des moments de gratitude à vos activités

Suite à cette prise de conscience, vous verrez automatiquement la pression de performance tomber et sans que vous le sachiez, vous trouverez légèreté et liberté dans toutes vos activités.

Une fois cette énergie bien installée, c’est à ce moment que vous trouverez le moyen de vous dépasser, si c’est ce que vous souhaitez!

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