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Ce que vous ne savez pas [encore] et qui vous surprendra à propos du vinaigre de cidre

L’automne est déjà bien installé. Et qui dit automne, dit pommes! Si vous visitez un de nos magnifiques vergers, pensez à faire vos réserves de vinaigre de cidre (VDC) pour l’année. En plus d’être un produit du terroir, ce liquide orangé est un véritable élixir!

Découvrez dans cet article 21 faits surprenants sur le vinaigre de cidre

  1. L’expression « vinaigre de cidre de pomme » est un pléonasme. On emploie seulement « vinaigre de cidre » puisque le mot cidre suggère déjà la provenance de la pomme.
  2. L’apparence d’un VDC de qualité ne ressemble pas à un jus de pomme commercial, elle est plutôt orangée et trouble.
  3. La présence de filaments et de particules, que l’on nomme la mère, est un gage de qualité du VDC.
  4. Le vinaigre de cidre (VDC) est riche en composants bénéfiques pour la santé : acide acétique, polyphénols, magnésium, potassium et enzymes, qui en font un liquide aux propriétés antioxydantes et antimicrobiennes.
  5. Le VDC est obtenu grâce à un long processus de fermentation. Ce qui en fait un liquide probiotique intéressant pour la santé du microbiote intestinal.
  6. Les Québécois auraient tout intérêt à troquer leur vinaigre blanc contre le vinaigre de cidre puisqu’il est d’origine locale : notre organisme étant génétiquement conçu pour assimiler plus facilement les aliments locaux.
  7. On utilisera le VDC comme le vinaigre blanc, c’est-à-dire pour ses vertus thérapeutiques et pour ses particularités en cuisine (conservation, rehaussement des saveurs…).
  8. Afin d’en tirer le meilleur, VDC que vous choisirez devrait être biologique, non filtré, non pasteurisé.
  9. Le vinaigre de cidre est un alcalinisant. Il aide le corps à équilibrer son acidité (son pH), le rendant ainsi moins propice au développement de nombreuses maladies. Un pH équilibré peut aussi aider à réduire les risques de cancer et à augmenter le niveau d’énergie.
  10. Des études récentes ont démontré que le vinaigre de cidre avait un effet positif sur la glycémie. C’est grâce à l’acide acétique que le VDC peut aider le corps à mieux décomposer les graisses et à se sentir plus rassasié. Des chercheurs ont démontré que l’acide acétique améliorait la sensibilité et les réponses à l’insuline. On lui confère même le pouvoir de réduire les fringales.
  11. En application topique, le vinaigre de cidre tue les champignons et est un excellent soutien contre les problèmes de peau (souvent causés par une acidité trop importante du corps). Il s’utilise aussi comme revitalisant et traitement contre les pellicules, le psoriasis et les démangeaisons du cuir chevelu.
  12. Le vinaigre de cidre est reconnu pour stimuler le système immunitaire. Parce qu’il est riche en probiotiques (produits de la fermentation), le VDC aide à la construction et au maintien du microbiote intestinal, un élément clé du système immunitaire. Le VDC est aussi un antibactérien et un antifongique naturel.
  13. Le vinaigre de cidre est un antioxydant. Grâce à sa teneur en polyphénols, le VDC aide à combattre l’oxydation des cellules et la production de radicaux libres, liés au développement du cancer.
  14. Le vinaigre de cidre facilite la digestion. L’acide du VDC favorise la digestion au niveau de l’estomac et la pectine qu’il contient peut aider à soulager les spasmes intestinaux. Sa teneur en probiotiques favorise aussi une bonne santé gastro-intestinale. Il aiderait même à réduire les symptômes de reflux gastriques. Étonnant pour un acide n’est-ce pas?
  15. Le vinaigre de cidre pourrait intéresser les personnes qui souffrent d’allergies saisonnières. Il contribue à la dissolution du mucus, y compris celui des sinus et soutient le drainage. Il est encore plus efficace lorsqu’il est combiné à du miel d’origine locale.
  16. Les probiotiques du vinaigre de cidre aident à combattre Candida Albicans en compétitionnant pour les ressources (terrain, nourriture…). Associé à une réduction des sucres dans l’alimentation, le VDC peut s’avérer efficace pour contrer ce fléau.
  17. Il faut toujours diluer le vinaigre de cidre dans un peu d’eau avant de le consommer.
  18. Pour un usage quotidien, 1 à 3 c. à thé par jour, avant les repas, suffiront.
  19. Pour soulager les maux de gorge et favoriser le sommeil, on peut ajouter 1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre à du miel et un cube de racine de gingembre.
  20. En cuisine, on peut remplacer le vinaigre blanc par le vinaigre de cidre dans les sauces, les vinaigrettes et les marinades.
  21. Le vinaigre de cidre a des dizaines d’autres vertus plus ou moins connues comme : le soulagement des piqûres d’insectes et des coups de soleil ainsi que la neutralisation des mauvaises odeurs (pieds, aisselles et odeurs ambiantes).

Gageons que votre vieille cruche de vinaigre de cidre qui dort au fond de l’armoire servira enfin!

 

Références :

  1. Budak et coll. « Functional Properties of Vinegar », Journal of Food Science, 8 mai 2014.
  2. Ostman et coll. « Vinegar supplementation lowers glucose and insulin responses and increases satiety after a bread meal in healthy subjects », European Journal of Clinical Nutrition, vol. 59, no 9, p. 983-988, 2005.
  3. Johnston et Gaas. « Vinegar: medicinal uses and antiglycemic effect », Medscape General Medecine, mis en ligne le 30 mai 2006.
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Inspirations pour les boîtes à lunch : + de 100 idées et conseils pour transformer la corvée en moment de plaisir

Ça ne fait qu’une semaine que l’école est commencée et déjà, vous manquez d’inspiration pour préparer la boîte à lunch?

Il est vrai que la préparation des lunchs occupe rapidement une place importante dans la charge mentale des parents. Le défi est encore plus grand si l’on souhaite offrir à nos enfants :

  • Un lunch sain et équilibré
  • Une présentation invitante
  • Une boîte à lunch écologique
  • Un contenu varié de semaine en semaine

Cette semaine, nous vous proposons un article 100 % pratico-pratique, dans lequel vous retrouverez des astuces et conseils sur la préparation et la présentation des boîtes à lunch pour les petits et les grands.

Téléchargez et imprimez le Guide de la petite boîte à lunch santé, des aide-mémoires pour vous inspirer et vous aider à planifier et préparer des boîtes à lunch saines, équilibrées, variées et appétissantes.

Avant toute chose : équipez-vous!

Si vous souhaitez transformer cette corvée en moment agréable, il est essentiel d’avoir sous la main les bons accessoires pour préparer vos boîtes à lunch dans le plaisir.

Finie l’époque des sacs de papier bruns et des sandwichs écrasées dans des Ziploc à usage unique.

La boîte à lunch

Une boîte à lunch parfaite devrait être facilement lavable, idéalement isolée et assez grande pour contenir le repas principal, les collations, un bloc réfrigérant et une bouteille d’eau réutilisable.

Les modèles en dôme comme celui sur la photo sont particulièrement appréciés pour leur espace et leur facilité d’utilisation. Ce type de boîte à lunch a l’avantage de garder les contenants à plat, comparativement aux modèles verticaux, évitant ainsi que les aliments se déplacent durant le transport.


La bouteille d’eau réutilisable

Depuis la pandémie, plusieurs écoles exigent que les enfants apportent leur bouteille d’eau pour remplissage, les abreuvoirs traditionnels ayant été condamnés.

Choisissez d’abord un modèle étanche, une bouteille qui coule dans la boîte à lunch ou le sac à dos, c’est un cauchemar pour les enfants et (surtout) leurs parents.

Plusieurs entreprises proposent des bouteilles isothermes, une caractéristique intéressantes pour ceux qui désirent conserver la température froide de l’eau. Il faudra investir davantage pour ce type de bouteille.

Votre enfant ne boit pas assez d’eau? Ajoutez-y des fruits congelés pour l’aromatiser.

Le contenant isotherme, mieux connu sous le nom de « Thermos »

De nombreuses écoles ont interdit l’accès aux micro-ondes, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi. Le micro-ondes demande beaucoup de temps au personnel et bien souvent, les enfants doivent attendre pour y avoir accès et terminent souvent leur repas seuls.

Le contenant isotherme est un excellent choix pour offrir un repas chaud (et même un repas froid!). Il existe de nombreux modèles sur le marché. Nous vous recommandons ce reportage de l’émission L’Épicerie pour vous aider à faire le bon choix et vous renseigner sur les bonnes pratiques.

La boîte Bento

Populaires depuis quelques années, les boîtes Bento sont des contenants de plastique ou d’acier dans lesquels on retrouve plusieurs compartiments, idéalement étanches. On peut donc y déposer l’entièreté du lunch, une économie d’espace considérable. Sans compter l’effet visuel intéressant aux yeux des petits.

Le choix des boîtes Bento est très varié et il est facile de s’y perdre. Les boîtes Lunch Bot, YumBox et MunchBox n’ont plus à faire leurs preuves, mais demeurent assez dispendieuses pour les portefeuilles plus modestes. La marque Choix du Président en propose une semblable à 9,99$, parfaite pour tester le concept.

Les emballages réutilisables

Les contenants de plastique sont toujours appréciés des familles. Ils sont robustes et se lavent facilement. Variés en formes et en grandeurs, ils s’adaptent à tous les types d’aliments.

Les sacs à collation et à sandwich en tissu

Ils ont désormais beaucoup d’adeptes. Ils remplacent à merveille les sacs de plastique jetables de types Ziploc. Flexibles, lavables à la machine ou à la main, ils accueillent facilement les fruits entiers ou séchés, les muffins, barres tendres, boules d’énergie, noix, craquelins et autres collations sèches. Pensez à encourager les créateurs locaux.

Les sachets de plastique ou de silicone

Ces contenants sont conçus pour recevoir des aliments liquides comme les yogourts, les smoothies, les compotes. Ce sont des alliés de taille pour la boîte à lunch zéro déchet!

On peut aussi opter pour des bouteilles de yogourt à boire de type YOP pour y verser du kéfir ou son propre mélange maison de yogourt à boire (yogourt + sirop d’érable ou confiture + lait végétal ou de vache).

Les pochettes en silicone

Les sacs en silicone sont parfaits pour les collations plus humides, car ils sont 100 % étanches. On peut aussi y glisser un sandwich ou encore les utiliser pour conserver des aliments au frigo.

Les blocs réfrigérants

Les « ice-pack » sont parfaits pour garder le contenu de la boîte à lunch au frais. Les nouveaux modèles en tissu qui demeurent flexibles, même gelés, sont particulièrement appréciés parce qu’ils s’adaptent au contenu de la boîte à lunch, il ne reste qu’à les plier ou les glisser entre deux contenants pour un minimum de volume.

Les moules à muffins en silicone

Ces moules sont vraiment pratiques dans les boîtes Bento pour ajouter un compartiment. On y dépose des craquelins, des noix, du fromage, des fruits, etc.

Les accessoires de décoration

Selon l’âge de vos enfants, vous pourriez apprécier certains accessoires de décoration comme les cure-dents ou les emporte-pièces. Idéal pour les petits mangeurs. Ne dit-on pas qu’on mange d’abord avec les yeux?

Créer des lunchs santé avec inspiration

Nous avons déjà publié un article sur la préparation de boîtes à lunch santé que vous pouvez lire juste ici.

On y parle notamment de la stratégie à adopter pour construire une boîte à lunch saine et équilibrée : légumes, fruits, protéines, les bons gras et les grains entiers.

Nous aimerions vous inspirer cette fois en vous proposant des idées de repas, d’accompagnements, de collations et de desserts.

Les repas froids

  • Le traditionnel sandwich : choix de pain (blé entier, muffin anglais, pita, tortillas, etc.) + choix de protéine (poulet, végé-pâté, houmous, charcuterie, salade d’œufs, thon, etc.)
  • Les œufs cuits dur + fromage
  • Le fajita ou burrito froid
  • La salade de pâtes (farfalles, vermicelles au cari, macaronis…)
  • La salade de légumineuses
  • La salade-repas (au poulet, jambon, œufs, etc.)
  • Les salades de légumes (betteraves, brocolis, grecque, etc.)
  • La pizza froide maison
  • Craquelins de pitas et houmous
  • Brochette de poulet, légumes et fromage
  • Crêpes au saumon fumé
  • Salade d’avocats et maïs
  • Salade de crevettes
  • Pâté et craquelins

Les repas chauds (pour contenant isotherme)

Les accompagnements

  • Crudités
  • Olives
  • Kimchi (choucroute coréenne) et choucroute traditionnelle
  • Craquelins de grains entiers
  • Cubes de fromage
  • Maïs en conserve
  • Fromages bocconcinis
  • Trempettes et houmous
  • Pois chiches grillés
  • Croustilles de pois verts
  • Maïs soufflé maison
  • Noix (si permis) et graines (citrouilles, tournesol, amandes, cajous, pistaches, etc.)
  • Taboulé
  • Salade de maïs
  • Confiture santé express

Les collations et desserts

  • Fruits
  • Légumes
  • Salade de fruits
  • Ces idées de déjeuner
  • Muffins (bleuet et citron, carottes)
  • Pain (banane, citron, carotte)
  • Barres tendres (chia et framboise, caroube)
  • Boules d’énergie (citrouille sans noix)
  • Lapins au fromage (version biologique des petits poissons)
  • Pomme coupée en deux dont le cœur est remplacé par du beurre de tournesol
  • Biscuits d’avoine santé
  • Galettes de riz à la confiture de chia ou au beurre de noix
  • Pudding de chia (érable, fruits ou chocolat)
  • Yogourt à boire maison (kéfir ou yogourt + confiture + lait)
  • Yogourt grec (avec granola sans noix et fruits congelés)
  • Yogourt en sachet
  • Compote de fruits
  • Fruits séchés (mangues, pommes, raisins, mûres blanches, abricot)
  • Mélange de graines et de fruits séchés
  • Galettes
  • Carrés aux dattes
  • Céréales pour enfants (cheerios, shreddies, puffs au chocolat, etc.)
  • Roulés aux fruits maison

Vous avez une semaine chargée et manquez de temps?

Il arrive parfois que l’on soit plus serré dans le temps. C’est le moment de sortir les préparations congelées, d’utiliser les restes de la veille et d’opter pour des mélanges à préparer commerciaux pour les collations.

La planification demeure un incontournable pour économiser temps et argent tout en conservant la qualité du contenu. Quelques minutes suffisent pour établir un plan alimentaire pour la semaine, incluant les repas du soir et les lunchs.

Astuces en vrac

Réchauffez votre contenant isotherme avec de l’eau bouillante et versez-y le repas très chaud (voire brûlant).

Coupez vos légumes en début de semaine. Vous n’aurez qu’à piger dans vos contenants pour créer des combinaisons au goût de votre enfant. Psst… les concombres libanais et les tomates raisins sont ultra pratique.

Glissez des légumes dans tout ce que vous cuisinez : muffins, smoothies, barres, boules d’énergie, sauces, trempettes, houmous.

Prenez quelques minutes pour éplucher et couper les fruits afin qu’ils soient prêts à manger. Ajoutez du jus de citron aux fruits et légumes qui ont tendance à brunir comme les pommes et les avocats. Déposez-les dans un contenant hermétique.

Utilisez des emporte-pièces ou des accessoires de décoration pour aider vos petits mangeurs plus capricieux à consommer ce que vous lui préparez. La boîte Bento est un excellent choix pour eux.

Photo : Amazon.ca

Doublez les quantités de vos recettes lorsque vous cuisinez vos soupers. Conservez les portions supplémentaires pour le lendemain ou le surlendemain. Vous pouvez même les congeler pour un usage éventuel. Vous n’aurez qu’à les dégeler la veille au frigo et les réchauffer le matin avant de les mettre dans le contenant isotherme.

Préparez des lots de collations maison (muffins, barres, boules d’énergie, granola) que vous pourrez congeler au besoin. Un muffin congelé sera prêt à être consommé vers l’heure du lunch et gardera le contenu de la boîte à lunch frais toute la matinée.

Créez une salade de fruits maison en quelques minutes en récupérant des fruits mûrs et en les ajoutant à une boîte de fruits en conserves (pêche, ananas, mandarines, poires, etc.). Ajoutez du jus de citron pour la conservation.

Gardez différents types de pains dans le congélateur (ou au frigo) pour varier les sandwichs : bagel, muffin anglais, crêpes maison, pita, tortilla, naan, kaiser, baguette, etc.

Assurez-vous d’avoir toujours sous la main une protéine dépanneuse comme le thon ou le saumon en conserve, le saumon fumé tranché congelé, des légumineuses en conserve, des œufs dans le vinaigre, etc.

Utilisez le moule à muffins pour cuire des portions individuelles des plats préférés de vos enfants. Ces portions peuvent être congelées et utiliser comme dépanneur les matins pressés. Feuilletés, omelettes, pain de viande. Le livre Boîte à lunchs de Nutrimini offre de nombreuses recettes intéressantes.

Si les noix sont interdites à l’école de votre enfant, tournez-vous vers les graines (tournesol, soya, citrouilles, sésame, chia, chanvre) et leur beurre.

Pour rester inspiré toute l’année

N’hésitez pas à enregistrer cet article pour référence future.

Téléchargez et imprimez le Guide de la petite boîte à lunch santé. Conservez les aide-mémoires à vue et consultez-les au besoin.

Notez toutes les recettes et idées qui ont du succès dans un carnet conçu à cet effet, vous pourrez aller y piger des idées quand vous en manquerez. Si vous préférez les versions numériques, utilisez une application comme Evernote ou Pinterest pour réunir vos meilleures recettes et idées.

D’ailleurs, Pinterest regorge d’idées pour la boîte à lunch, épinglez vos recettes et images préférées.

Les livres suivants sont particulièrement intéressants pour les lunchs : Boîte à lunch et Les lunchs.

À vos boîtes à lunch et bonne rentrée!

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Nos astuces de pro pour devenir plus intelligent et plus créatif que l’industrie du sucre

Ne trouvez-vous pas choquant d’apprendre que l’industrie du sucre a payé des scientifiques de Harvard dans les années 60 pour qu’ils taisent les preuves du lien de causalité entre le sucre et les maladies cardiovasculaires et pour qu’ils accusent les gras saturés à la place?

Si l’industrie a été en mesure d’offrir de tels pots de vin, il n’est pas très surprenant d’apprendre qu’elle prend tous les moyens pour cacher son précieux or blanc dans les aliments et produits transformés de manière à ce que nous les consommions sans même nous en rendre compte.

Mais maintenant que vous êtes au courant, vous avez peut-être envie de connaître la quantité réelle de sucre qu’ingèrent les membres de votre famille chaque jour?

Pour le savoir, vous devrez jouer à « Cherche et trouve », un jeu auquel le sucre a été consacré grand champion.

Voici comment vous pouvez le reconnaître et l’éviter.

Lire le tableau de valeur nutritive

D’ici 2022, l’industrie alimentaire devra se conformer à une nouvelle norme canadienne d’étiquetage qui aidera les Canadiens à mieux repérer les aliments à haute teneur en sucre.

Source : Gouvernement du Canada

D’ici là, il est possible de traquer l’ennemi en lisant efficacement les étiquettes actuelles.

A. Vérifiez d’abord la portion. Que représente vraiment une portion ? L’industrie joue souvent sur ce chiffre pour faire réduire la quantité de sucre « apparente ».

B. Regardez ensuite la ligne « sucre » de la catégorie glucide. Il est recommandé pour un adulte de consommer un maximum de 50g de sucre par jour. La moyenne des Canadiens en consomme le double.

Jusqu’à 5g, on peut considérer la quantité faible, entre 5g et 10g, la quantité est modérée, entre 10g et 15g la quantité est élevée alors qu’en haut de 15g, la quantité est très élevée.

Bien sûr, on prend en compte l’aliment en question, il est décevant de consommer 10g de sucre ajouté dans une poignée de craquelins salés ou une vinaigrette alors qu’on peut s’attendre à une telle quantité dans un biscuit dessert.

C. La liste des ingrédients devrait être lue pour chacun des produits que vous consommez. L’ordre de la liste est proportionnel à la quantité de chacun des ingrédients retrouvés dans le produit. L’alarme devrait sonner dès que le premier ou le deuxième ingrédient est un type de sucre. Le défi réside principalement ici d’ailleurs puisque le sucre se cache sous plusieurs noms.

Reconnaître le sucre ajouté sur les emballages est un défi de taille. Pour démasquer l’ennemi, pas d’autre choix que d’apprendre les différents noms qu’il porte : dextrose, glucose, fructose, saccharose, lactose (et autres -ose), dextrine, maltodextrine, amidon, etc.
L’industrie utilise différents sirops pour édulcorer ses produits : sirop de riz, d’agave, d’érable, de malt, de maïs, etc. L’utilisation de jus concentré (de fruits ou de canne), de miel, de cassonade et de mélasse est aussi très fréquente.
Le sucre est partout : céréales déjeuner, ketchup, yogourts, sorbets, barres tendres, cafés et desserts glacés, mets préparés (poulet général tao, curry, soupe, chili, etc.), sauces, pain, pâtisseries, vinaigrettes, marinades et plus encore (même dans le sel!).
Attention aux mentions « santé », « sans sucres ajoutés », « naturel », « minceur », « diète », « faible en calories » et même « biologique », qui ne veut pas dire sans sucre. Ouvrez l’œil!

Comment se débarrasser du sucre?

C’est bien beau de savoir trouver le sucre dans les produits transformés et les aliments, encore faut-il remplacer ces dits-produits par des alternatives plus saines. Voici quelques astuces pour vous aider à éliminer le sucre ajouté de votre alimentation.

A. Cuisiner ses produits maison. Une étude ontarienne a rapporté que 99 % des barres tendres, 79 % des jus, 74 % des yogourts et 48 % des préparations pour nourrissons et aliments pour bébé contenaient du sucre ajouté (entre 3 et 10 cuillères à thé par portion). Aussi bien dire une montagne ; rappelons que l’Organisation mondiale de la santé recommande un maximum de 12 cuillères à thé (50g) de sucre par jour pour un adulte moyen.

Faire soi-même les barres tendres et les purées pour bébé permet de mieux contrôler la quantité de sucre et de privilégier une version plus naturelle comme les dattes en purée par exemple.

Choisissez les yogourts nature et ajoutez-y vous-même du sucre naturel comme du miel et des fruits; mesurez la quantité. Fabriquez vos boissons de noix en broyant des amandes et de l’eau et en filtrant la mixture dans un sac végétal. Vous éviterez ainsi de nombreux additifs et surtout beaucoup de sucre ajouté. Pourquoi ne pas opter pour une version maison de votre chocolat chaud ou limonade?

B. Surprendre ses papilles. Remplacez le sucre dans vos plats et desserts par des saveurs fortes ou épicées comme la cannelle, la vanille, le cacao, la muscade ou la réglisse (la plante, pas le bonbon!). Consultez cet article sur la façon d’utiliser les épices en cuisine.

C. Plus de protéines et d’acides gras essentiels. Pour diminuer les rages de sucre et combattre la dépendance, consommez davantage de protéines (légumineuses, volaille), de bons gras (poissons, huiles végétales), de fibres (légumes, quinoa) et de probiotiques (kéfir, kombucha, yogourt, choucroute).

Les fibres et les probiotiques aident à réduire la présence dans le corps du champignon Candida albicans, à l’origine de nombreuses de ces rages.

D. Non aux édulcorants. Ne soyez pas tenté de vous tourner vers les édulcorants sans calories comme l’aspartame, le sucralose et même le stévia.

Les données scientifiques entourant la sécurité de ces édulcorants sont mitigées. Même que certains édulcorants pourraient induire le cerveau en erreur et perturber les mécanismes de gestion du sucre (glycémie, insuline). Les boissons gazeuses diètes n’apportent aucun nutriment et les risques sont encore mal connus.

La modération a bien meilleur goût!

Bannir totalement le sucre de son alimentation n’est pas une option qui fait consensus dans le monde scientifique, bien au contraire. Les diètes cétogènes (sans sucre), quoique populaires, peuvent comporter des risques et doivent être supervisées par un professionnel de la santé.

L’important, c’est d’être en mesure de cibler le sucre dans les produits afin d’en éviter la surconsommation et ainsi privilégier les sucres naturels en provenance des fruits (avec leurs fibres), par exemple.

 

Références :

Ochoa M, Lallès J-P, Malbert C-H, Val-Laillet D, « Dietary sugars: their detection by the gut–brain axis and their peripheral and central effects in health and diseases », European Journal of Nutrition. 2015; vol. 54, p.1-24.

Barclay A et coll., « Glycemic index, glycemic load, and chronic disease risk, a meta-analysis of observational studies », American Journal of Clinical Nutrition, mars 2008, vol. 87, no 3, p. 627-637.

http://www.extenso.org/article/le-sucre-ce-nouveau-poison/

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/764696/edulcorants-etudes-controverse-suzanne-swithers-sante

https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/article-abstract/2548255

https://www.nytimes.com/2016/09/13/well/eat/how-the-sugar-industry-shifted-blame-to-fat.html

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5 moyens surprenants de rendre ses vacances vraiment reposantes

« Pis, Sylvain? As-tu passé des belles vacances? Tu t’es bien reposé j’espère, parce qu’on a d’la job en masse pour toi asteure haha! »

Humm…. Vous est-il déjà arrivé de terminer vos vacances encore plus fatigués qu’au moment de les commencer?

De vous sentir coupable et un peu découragé, sachant que la prochaine occasion de refaire le plein ne se représentera pas avant plusieurs mois?

Prendre des vacances, c’est essentiel pour son bien-être, mais aussi pour sa productivité, sa créativité et son efficacité au travail. À condition bien sûr, de recharger ses batteries « pour vrai ».

Dans cet article, on vous dévoile 5 solutions pour vivre des vacances vraiment reposantes et énergisantes.

1. Déconnecter

Déconnecter, ça veut dire « établir des limites ». Si vos collègues ou votre employeur vous contactent pendant vos vacances, c’est que vous n’avez pas été assez clair. Même chose si vous êtes le patron.

Des vacances, ça se planifie : ne prenez pas de nouveaux projets dans les semaines qui précèdent à moins d’avoir une équipe autonome, déléguez autant que possible et communiquez clairement ce que représente pour vous une « urgence ».

Déconnecter, ça peut aussi vouloir dire de fermer son téléphone et de réduire grandement sa présence sur les réseaux sociaux. Votre attention est constamment sollicitée, surtout en cette ère numérique moderne.

La gestion des multiples stimuli est très énergivore pour l’organisme. Permettre à son cerveau de ralentir vous sera très bénéfique pour recharger vos batteries et retrouver vos capacités mentales optimales.

2. L’actif avant le passif

On aurait tendance à croire que dormir, se prélasser sur la plage et regarder la télévision sont des passe-temps qui nous permettent de nous reposer. C’est l’une des croyances populaires les plus ancrées à propos des vacances.

Le chercheur en neuropsychologie Guillaume Dulude a récemment exposé que le corps se repose plus efficacement lorsqu’il fait une activité qui sollicite une région du cerveau différente de celle qu’il a l’habitude d’utiliser au travail.

Par exemple, un comptable qui utilise principalement des fonctions cognitives de logique, d’analyse et de mathématiques au travail, aurait tout intérêt à solliciter des régions cérébrales associées à la créativité ou aux activités motrices lors de ses vacances.

Dessiner, faire du surf, partir en camping rustique et même tricoter vont lui permettre de se régénérer beaucoup plus efficacement qu’une semaine sur le bord de la piscine.

Le contraire est aussi vrai. Vous travaillez physiquement? Optez pour des activités qui utilisent votre cerveau analytique ou créatif comme les casse-têtes ou la lecture. Pourquoi ne pas suivre une formation qui vous intéresse depuis longtemps?

L’idée ici, c’est de FAIRE quelque chose qui vous sort du quotidien de manière à permettre au cerveau de véritablement reposer les régions les plus sollicités au quotidien.

3. Être présent

Si vous pensez à la charge de travail qui vous attend au retour des vacances alors que vous visitez le Zoo de Granby en famille, vous n’êtes pas vraiment en train de vous reposer.

La pratique de la pleine conscience est une technique pour vous aider à vivre le moment présent, à éviter de vous promener mentalement entre le passé (créateur de nostalgie et de culpabilité) et le futur (créateur d’anxiété).

La pleine conscience se pratique en tout temps : lors des repas, d’une promenade ou d’une simple discussion. Elle permet aussi de calmer le mental et d’accueillir ce qui est, avec plus de zénitude.

La pleine conscience est parfaite pour renouer avec soi et avec les gens qu’on aime : on est plus à l’écoute.

Le nombre de coachs de pleine conscience a explosé dans les derniers mois, démontrant à la fois le besoin et l’intérêt de cette pratique bénéfique pour la santé physique et mentale. François Lemay, un coach très populaire depuis quelques années au Québec, offre de nombreux programme en ligne, pour tous les niveaux et tous les budgets. Idéalement, on commence avant de partir à vacances 😉

4. Planifier pour créer de l’espace

Pour permettre au système nerveux de passer en mode relax, il est impératif de réduire au maximum les sources de stress. Les deux, le mode relax et le mode stress, ne peuvent coexister au même moment.

Impossible de se ressourcer si on ressent du stress, peu importe son origine, qu’il soit réel (rencontrer un ours) ou imaginaire (penser qu’on pourrait rencontrer un ours).

La pleine conscience (la solution #3) est l’une des façons de réduire le stress réel et imaginaire. Mais vous pouvez aussi planifier vos vacances de manière à minimiser les moments potentiels de stress.

Planifiez vos vacances, certes, mais laissez vous de l’espace pour manœuvrer.

La planification claire est un moyen de réduire l’anxiété, toutefois, si vous bourrez votre calendrier et que vous craignez des conflits d’horaire ou des retards potentiels, vous perdez les bénéfices liés à la planification.

Donc oui, on prévoit des activités en famille, mais on ne planifie pas faire le tour de Walt Disney en une journée.

5. Maximisez les bienfaits des vacances

Votre système nerveux a sûrement été surchargé durant les derniers mois. Il se peut que votre corps vous envoie des signaux d’alarme vous indiquant qu’il est grand temps de diminuer le rythme et de changer vos habitudes de vie.

Maux de tête, douleur au bas du dos, tension accrue aux épaules, douleur à la nuque : ce ne sont que quelques exemples de surcharges de votre système nerveux et du stress subi par votre colonne vertébrale.

Pour bien profiter de vos vacances et vous reposer pleinement, assurez-vous que votre corps retrouve d’abord sa fonction optimale.

Votre docteur en chiropratique porte une attention particulière à la fonction du système nerveux et à la colonne vertébrale. En éliminant les interférences de votre système nerveux, causées par des problèmes de mobilité articulaire vertébrale, votre corps pourra profiter à fond du repos que vous lui offrirez pendant vos vacances ; il sera ainsi en mesure de récupérer plus rapidement.

Un autre avantage : votre chiropraticien vous aidera à retrouver la forme pour prévenir les limitations physiques durant les activités que vous et votre famille rêvez de faire pendant les vacances.

Vous retournerez donc au travail en pleine possession de vos moyens, reposé, et prêt à passer à l’action!

En résumé :

  1. Déconnecter réellement du travail en planifiant vos vacances plusieurs semaines à l’avance et en imposant vos limites. Déconnecter des réseaux sociaux et du bruit causé par une trop grande présence en ligne.
  2. Optez pour des activités qui sollicitent des régions inhabituelles de votre cerveau.
  3. Pratiquez la pleine conscience pour profiter du moment présent, renouer avec les membres de votre famille et avec vous-mêmes.
  4. Planifiez vos vacances, mais laissez-vous de l’espace pour ne pas avoir à stresser inutilement.
  5. Consultez votre chiropraticien avant de partir en vacances. L’ajustement chiropratique optimise votre système nerveux, qui sera en mesure de récupérer plus facilement, sans compter les tensions et les inconforts qui seront amoindris pour que vous puissiez profiter pleinement des activités prévues.

Bonnes vacances reposantes et énergisantes!

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Peut-on déjouer sa génétique?

Oyé! Oyé! L’expression « C’est pas de ma faute, je n’ai pas des bons gènes » est en voie de disparition.

Oui, vous avez bien lu!

Malheureusement pour elle, les chercheurs ont développé une nouvelle branche de la génétique qui mettra fin à son règne : l’épigénétique.

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour vous, surtout si vous aspirez à reprendre le pouvoir sur votre santé.

Peu importe si tous les hommes de votre famille sont « pris du cœur », vous saurez désormais que les choix que vous faites au quotidien auront un plus grand impact sur votre santé cardiovasculaire que les gènes qui vous ont été transmis.

Dites bonjour au pouvoir!

Votre environnement et vos habitudes de vie jouent un rôle déterminant dans votre état de santé en modifiant l’expression de vos gènes. Hein?!

Vous pouvez en quelque sorte choisir les gènes qui s’exprimeront en vous grâce à vos actions, aujourd’hui même.

Cette récente discipline scientifique est une véritable bombe dans le monde de la biologie puisqu’elle met balaye du revers de la main la fatalité et met en lumière le pouvoir que chacun détient sur son état de santé.

Les gènes ou l’environnement?

Deux théories ont longtemps soulevé des débats interminables en génétique : qu’est-ce qui détermine la personne que nous deviendrons?

  • Certains affirmaient haut et fort que nos gènes étaient responsables de qui nous étions.
  • D’autres croyaient plutôt que l’environnement façonnait notre personne.

Voilà que l’épigénétique réconcilie les deux clans; tout le monde avait – à moitié – raison.

Nous avons une série de gènes dans notre ADN (gracieuseté de nos parents). Certains de nos gènes sont définitifs (la couleur des yeux et le sexe d’une personne, par exemple). Par contre, d’autres gènes ont des interrupteurs qui peuvent être ouverts ou fermés. L’épigénétique étudie donc comment les gènes vont être utilisés (ou pas) par nos cellules :

  • S’ils seront actifs (allumé/ouverts/exprimés)
  • Ou inactifs (éteints/fermés/réprimés)

Qu’est-ce qui influence l’ouverture ou la fermeture de ces interrupteurs?

C’est assez simple, il s’agit de notre environnement et de nos comportements.

  • Alimentation
  • Activité physique
  • Tabagisme
  • Qualité de l’air
  • Environnement social (nos relations)
  • Stress
  • Sommeil
  • État psychologique
  • Etc.

Dans le corps humain, tout est chimie. Notre perception du monde et les émotions engendrées par celle-ci influencent aussi l’expression de nos gènes.

Un stress négatif, par exemple, cause la sécrétion de cortisol, qui lui pourrait venir ouvrir l’interrupteur d’un gène qui prédispose à l’anxiété.

Au contraire, l’amour entraîne une sécrétion de dopamine, qui pourrait déclencher la fermeture de ce même interrupteur.

C’est donc dire que l’on peut « ouvrir » ou « fermer » les interrupteurs de nos gènes en fonction de nos choix de vie et de nos perceptions.

Quel lien y-a-t-il entre des jumeaux et des abeilles?

Prenons l’exemple de jumeaux identiques séparés à la naissance. Le premier est confié à une famille dont la santé est une priorité. On lui donnera que des aliments sains et il grandira dans un environnement équilibré dans lequel il pratiquera ses sports préférés et où il pourra exprimer librement ses émotions.

Le second se retrouve plutôt dans une famille qui aime la malbouffe et qui ne fait pas d’exercice. Il grandira devant les écrans et ne suivra pas d’horaire de sommeil fixe.

Malgré un bagage génétique identique, croyez-vous que ces jumeaux auront le même aspect physique et le même état de santé à 40 ans?

Il y a de grandes chances que non! Le second jumeau risque fort de développer une maladie métabolique comme le diabète de type 2, alors que son frère pourrait facilement courir plusieurs kilomètres sans même s’essouffler.

Un autre exemple. Qu’est-ce qui différencie une abeille reine d’une abeille ouvrière? Les deux abeilles naissent égales, mais à l’état de larve, l’une d’elles mangera de la gelée royale. Elle deviendra reine (plus grosse, plus grande longévité, capacité de pondre des œufs). La seconde deviendra une ouvrière.

Au final, ce qu’elles auront mangé aura influencé l’expression des gènes de leur ADN. La nature est si bien faite!

Que lègue-t-on vraiment à nos enfants?

Le marquage épigénétique (interrupteur ouvert ou fermé) est transmissible à notre descendance.

Il nous est donc possible de nuire à la santé de nos enfants en ayant une mauvaise alimentation ou en étant sédentaire avant même leur naissance. Étrange n’est-ce pas ?

Sans compter qu’on lègue souvent bien plus à nos enfants qu’un bagage génétique. On leur transmet aussi notre mode de vie et nos valeurs.

Si nous sommes en surpoids, comme notre père et nos frères, c’est oui en raison de nos gènes, mais SURTOUT en raison de nos habitudes de vie semblables.

Une autre bonne nouvelle? Le marquage épigénétique est réversible. En modifiant notre environnement et notre comportement, il nous est possible de renverser la vapeur.

Il n’est donc jamais trop tard pour ouvrir les interrupteurs de nos meilleurs gènes (qui facilite la santé, la vitalité, l’énergie, la bonne humeur, la satisfaction, etc.) et fermer ceux de nos gènes négatifs (qui entraînent le cancer, la maladie, la dépression, l’obésité, etc.).

Comme quoi notre destin n’est jamais vraiment scellé dans notre ADN!

Existe-t-il un lien entre les gènes et la chiropratique?

Des chercheurs néozélandais étudient actuellement le lien entre la subluxation vertébrale (blocage articulaire traité par les chiropraticiens) et l’épigénétique.

L’hypothèse que la subluxation vertébrale viendrait agir sur l’expression des gènes (ouvrir ou fermer les interrupteurs) pourrait en partie expliquer les impacts bénéfiques de la chiropratique sur la santé à long terme. Tout reste encore à être étudié, mais les perspectives sont très enthousiasmantes.

En résumé :

Nous naissons avec un bagage de gènes qui peuvent être actifs ou inactifs

Notre mode de vie et nos comportements déterminent si nos gènes sont actifs ou inactifs

Nos gènes actifs et inactifs déterminent notre état de santé

Notre mode de vie sera donc déterminant sur notre état de santé, peu importe le bagage génétique légué.

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Les 5 plus grands mythes sur l’hydratation

Comment savoir si vous êtes suffisamment hydraté? Par la couleur de votre urine, votre sensation de soif, la quantité d’eau que vous buvez? Et si c’était un peu des trois

Ce n’est pas un secret, l’hydratation est un élément majeur qui contribue au bon fonctionnement du corps et au maintien d’une bonne santé.

L’eau a de nombreuses fonctions :

  • Assurer le transport des nutriments
  • Contribuer à la digestion
  • Réguler la température
  • Permettre l’élimination des déchets et toxines
  • Favoriser les bonnes fonctions cognitives et l’humeur
  • Lubrification des articulations
  • Et bien d’autres!

Eh oui ! Si vous avez les deux yeux dans le même trou et qu’il vous est impossible de vous concentrer, c’est peut-être que vous manquez simplement d’eau.

Les informations (et désinformations) qui circulent sur l’hydratation sont multiples. C’est pourquoi nous avons pensé déboulonner quelques mythes pour vous aider à y voir plus clair, clair que de l’eau de roche. 😉

Mythe no 1 : Il est nécessaire de boire 8 verres d’eau par jour

Le corps humain est composé de 60 à 70 % d’eau. Il est donc logique de boire de l’eau pour compenser celle perdue par la sueur et l’urine. Toutefois, la consommation optimale varie d’une personne à l’autre. L’athlète, par exemple, a besoin d’une quantité bien plus importante que grand-mère qui n’a pas couru 100 mètres depuis une éternité. Même chose pour la femme enceinte ou allaitante.

Il peut être intéressant de connaître la quantité exacte d’eau que nous devrions consommer en fonction de nos caractéristiques (âge, sexe, poids, etc.). De cette façon, nous pouvons mieux planifier.

Pour connaître la quantité d’eau exacte recommandée, vous pouvez faire l’essai de ce calculateur d’hydratation : https://www.hydrationforhealth.com/fr/outils/calculateur-dhydratation/

Susan Yeargin, professeure adjointe en entraînement sportif à l’université de Caroline du Nord, affirme que la grande majorité des gens en santé peuvent répondre adéquatement à leurs besoins d’hydratation en se fiant à leur soif. Une affirmation qui ne fait pas l’unanimité. Ce qui nous mène au 2e mythe.

Mythe no 2 : La soif n’est pas un bon indice d’hydratation

Ici, il faut apporter quelques nuances puisque les experts ne s’entendent pas tous sur le fait que la soif est un bon indicateur ou non de l’hydratation.

Dans des conditions normales, la soif se déclenche une fois que le corps détecte une légère déshydratation, soit l’équivalent d’une perte de 1 à 2 % de la masse corporelle.

Il a été démontré que des symptômes légers de déshydratation, notamment au niveau des fonctions cognitives (attention, mémoire) et de l’humeur peuvent se manifester dans cet état de déshydratation légère.

Il n’en reste pas moins qu’étancher la soif comble rapidement cet écart et rétablit l’état d’hydratation normal.

Nous pouvons donc généralement nous fier à la soif pour nous réhydrater, mais il serait préférable de prendre les devants et de boire régulièrement avant même d’en ressentir le besoin.

On ne doit toutefois pas s’inquiéter à outrance, la soif nous rappelle simplement qu’il est grand temps de consommer de l’eau, à défaut de quoi les effets négatifs de la déshydratation risquent de se faire ressentir.

Il est aussi pertinent de mentionner que le mécanisme de soif peut perdre de son efficacité avec l’âge, être perturbé par un trouble métabolique (comme le diabète) ou encore être induit par la prise de médicaments. D’où l’intérêt de combiner cet indicateur à d’autres outils dont un abordé dans le mythe 3.

Mythe no 3 : L’urine doit être claire comme de l’eau de roche

Vous avez probablement exagéré si votre urine ressemble à l’eau que vous venez de boire!

Si votre urine est complètement claire, cela signifie seulement que votre coupe déborde : tout ce qui entre ressort. À l’opposé, si votre urine a la couleur du jus de pomme ou est plus foncée, ou si elle dégage une forte odeur, il faut boire plus d’eau.

La couleur de l’urine est un excellent indicateur d’hydratation. Il est possible de consulter une charte de couleur d’urine comme celle que l’on retrouve dans cet article: https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-deshydratation-3237/ à titre de référence.

Mythe no 4 : La caféine déshydrate

S’il y a bien un mythe sur lequel la science a tranché, c’est celui-ci. Non, la caféine ne déshydrate pas. Une étude récente1 démontre que seules des doses de 360 mg et plus de caféine produisent un volume d’urine beaucoup plus important (une tasse de 237 ml de café filtre en contient 180 mg, alors qu’un expresso de 50 ml en contient 90 mg).

Dans une autre étude2, il a été prouvé qu’il n’existe aucune différence notable entre l’état d’hydratation d’hommes consommant de la caféine de façon régulière en modération et ceux qui ne consomment que de l’eau.

Le thé et le café s’ajoutent à vrai dire à votre consommation d’eau de la journée. Donc, puisque les études ont révélé que ces boissons chaudes ne déshydratent pas et que leur effet diurétique n’annule pas l’hydratation, vous pouvez savourer votre tasse en vous disant qu’elle aide à vous hydrater; tout en évitant d’en abuser bien sûr.

Mythe no 5 : Il est impossible de boire trop d’eau

En réalité, c’est possible. Si vous consommez trop d’eau, vous pouvez abaisser dangereusement la concentration de sodium dans votre sang. C’est ce qu’on appelle l’hyponatrémie, et vous pouvez en mourir. Cet état est plus fréquent lors des activités physiques intenses alors que le sodium et l’eau sont évacués par la sueur.

Il est important de remplacer ces deux pertes à l’aide d’une boisson de réhydratation, qui contient à la fois de l’eau et des électrolytes.

Alors que retenir de tout ça? Écoutez votre corps et sachez reconnaître les signes de déshydratation.

 

Références (Telles que consultées le 17 janvier 2021)
[1] A. P. Passmore et coll., « Renal and cardiovascular effects of caffeine: a dose-response study », Clinical Science, juin 1987
[2] Sophie C. Killer et coll., « No Evidence of Dehydration with Moderate Daily Coffee Intake: A Counterbalanced Cross-Over Study in a Free-Living Population », PLOS, 9 janvier 2014
https://www.mayoclinic.org/want-to-stay-hydrated-drink-before-youre-thirsty/art-20390077
https://www.hydrationforhealth.com/fr/outils/calculateur-dhydratation/
https://www.hydrationforhealth.com/fr/pourquoi-lhydratation/mythe-ou-r%C3%A9alit%C3%A9/
https://www.hydrationforhealth.com/fr/sciences-de-lhydratation/laboratoire-dhydratation/hydratation-humeur-et-fonctions-cognitives/
http://sitn.hms.harvard.edu/flash/2019/neuroscience-thirst-brain-tells-look-water/
https://www.hydrationforhealth.com/fr/pourquoi-lhydratation/hydratation-quotidienne/liste-hydratation-quotidienne/article-regulation-de-la-balance-hydrique/
http://www.hydrationcheck.com/myths.php

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Keto, vegan et compagnie : que devons-nous mettre dans notre assiette pour être en santé?

Un peu mêlé quand vient le temps de choisir les aliments qui nourriront votre famille? Vous n’êtes pas seuls. Il est difficile de faire un choix parmi toutes les modes d’alimentation proposés : végé, paléo, végane, hypotoxique, méditerranéen, céto, etc…

Doit-on en suivre un? Si oui, lequel choisir? Y en-a-t-il un plus sain que les autres? Lesquels sont soutenus par la science?

Qu’en est-il de l’observance — facilité avec laquelle on adopte un mode d’alimentation sur une longue période?

1. Le régime paléolithique : comme les hommes des cavernes

Les adeptes du régime paléo soutiennent que le génome humain ne s’est pas adapté à notre mode de vie moderne. Ils suggèrent donc qu’on nourrisse notre corps comme le faisaient les hommes des cavernes : viande maigre, poisson sauvage, fruits, légumes, œufs, noix et graines.

Selon eux, les aliments issus de l’agriculture et de l’industrie ne sont pas digestes pour l’organisme et seraient à l’origine de maladies contemporaines comme le diabète de type 2 et l’Alzheimer. Ils évitent donc les grains (produits céréaliers), produits laitiers, sucres raffinés, huiles raffinées, patates et légumineuses.

Certaines études scientifiques rapportent des effets bénéfiques de ce type de régime chez les personnes qui souffrent de diabète de type 2 notamment. Ce mode d’alimentation semble aussi avoir des impacts positifs sur le taux de sucre dans le sang et sur le développement des maladies cardiaques et métaboliques. D’autres recherches, particulièrement des études sur de plus longues périodes devront confirmer la véracité de ces faits.

Les plus :

  • Présence d’aliments frais et entiers
  • Présence de légumes
  • Élimination des produits transformés
  • Réduction du sucre

Les moins :

  • Élimination de groupes complets d’aliments qui augmente les risques de carences nutritionnelles
  • Accessibilité aux aliments frais et entiers parfois difficile
  • Temps de préparation et de planification des repas qui peut être long
  • Observance

Il est certain que de réduire la quantité de sucre et d’éliminer les produits transformés de notre alimentation tout en faisant une plus grande place aux végétaux ne peut être que bénéfique pour la santé.

Toutefois, les études sur les effets néfastes des grains et des produits laitiers sur l’organisme sont peu nombreuses. L’apport déficient en calcium, la toxicité due à une consommation importante de poisson (métaux lourds) et de viande (par rapport aux végétaux) seraient parmi les points faibles de cette tendance.

2. Les régimes végétariens et végétaliens (végane) : une philosophie de vie

Le végétarisme a son lot constant d’adeptes depuis de nombreuses années. Certains choisissent ce mode d’alimentation pour leur santé, pour l’environnement ou tout simplement pour démontrer leur désaccord envers la cruauté animale et les modes d’élevage contemporains.

Les végétariens éliminent complètement la viande et les poissons. Il existe plusieurs types de végétarisme.

Les véganes (végétaliens) excluent, quant à eux, tous les produits et sous-produits animaux de leur régime : viande, œufs, produits laitiers, miel.

Le crudivorisme (alimentation vivante) est une branche connexe de ces régimes, où l’on ne mange que des aliments vivants (pousses, germinations…) et crus (incluant viandes et poissons crus dans certaines variantes).

Puisque ces régimes sont essentiellement à base de végétaux, ils regorgent de vitamines, de minéraux et de fibres.

Les végétaliens proclament que leur régime augmente le niveau d’énergie, favorise l’alcalinité du corps et pourrait même aider à prévenir certains types de cancers (celui de la prostate notamment).

Les plus :

  • Présence de légumes et de fruits
  • Empreinte écologique faible
  • Présence de fibres
  • Observance

Les moins :

  • Élimination de groupes complets d’aliments qui augmente les risques de carences nutritionnelles (vitamine B12 et D)
  • Risque accru de choisir des aliments transformés et salés (saucisses, hachis sans viande, boulettes de burger végé, etc.)
  • Présence de grains (et de gluten) importante qui pourrait nuire à certaines personnes allergiques ou intolérantes

3. Le régime méditerranéen : le préféré des cardiologues

Bien connu et étudié depuis des décennies, ce régime s’inspire du mode de vie, comme son nom l’indique, des Méditerranéens.

Il a été démontré que cette diète, riche en céréales, fruits, légumes, légumineuses, noix et huile d’olive, est efficace pour réduire les risques de maladies cardiovasculaires.

Avis aux amateurs : elle permet même la consommation d’un verre de vin rouge par jour. Les antioxydants et les anticoagulants présents en quantité importante dans ce régime seraient les grands responsables des vertus qu’on lui confère, dont la diminution des maladies métaboliques.

Institut de cardiologie de Montréal

Les plus :

  • Présence de légumes et de fruits
  • Présence de bons gras
  • Présence de fibres
  • Observance

Les moins :

  • Présence de grains (et de gluten) importante qui pourrait nuire à certaines personnes allergiques ou intolérantes
  • Présence accrue de poissons et de fruits de mer qui pourraient contenir des toxines (métaux lourds)

4. Le régime cétogène : le p’tit dernier qui prend de l’ampleur.

Plutôt controversée, cette diète se taille une place de plus en plus importante.

Elle est proclamée comme étant très bénéfique par des leaders en santé américains (Dr Josh Axe, chiropraticien, et Dr Mark Hyman entre autres) ainsi que par certains professionnels de la santé québécois tels que le pharmacien Jean-Yves Dionne et la médecin Évelyne Borduas-Roy.

La diète cétogène se veut très faible en glucides et plus riche en bons gras et en protéines.

Les adeptes de ce régime privilégient les légumes, les germinations, les viandes (nourries à l’herbe), les poissons, les bons gras (p. ex., avocats et huile de coco), les noix, etc. Ce régime bannit les produits transformés et la plupart des grains et des fruits.

Le régime cétogène peut aider à perdre du poids et pourrait réduire les risques de développer le diabète de type 2, certains cancers et les maladies cardiovasculaires. Toutefois, la plupart des nutritionnistes le dénoncent comme étant dangereux puisqu’il peut mener à une cétose (accumulation de corps cétoniques due à une trop grande dégradation de gras). Elle pourrait aussi entraîner une déficience en vitamine C, en vitamine B et en fibres.

Les plus :

  • Présence de légumes et d’aliments frais entiers
  • Élimination des produits transformés
  • Réduction du sucre

Les moins :

  • Observance
  • Complexité des calculs
  • Présence de gras saturés qui suscite la controverse
  • Risque accru d’une déficience nutritionnelle
  • Plus risquée si mal appliquée

Il existe d’autres modes d’alimentation similaires dont on peut s’inspirer comme la diète hypotoxique, le clean eating, la diète GAPS (Gut and Psychologic Syndrome) ou encore l’alimentation pleine conscience.

Guide alimentaire canadien 2019

 

On peut aussi se référer au nouveau guide alimentaire canadien, qui est de loin supérieur à sa version précédente malgré quelques bémols, ou encore à l’assiette de Harvard. Ces modes d’alimentation sont somme toute assez similaires et présente des variantes subtiles.

Harvard Medical School

Où est la vérité?

Alors? Qui a raison? La science n’a malheureusement pas toujours toutes les réponses. Certains chercheurs suggèrent qu’une diète sans gluten pourrait entraîner une réduction de la masse adipeuse (gras), de l’inflammation et du risque de diabète de type 2, voire certains cancers du tube digestif.

Le gluten pourrait aussi endommager le microbiote et la paroi intestinale. Mais aucune donnée ne semble confirmer hors de tout doute que la consommation de grains et de céréales est néfaste pour la santé.

Les consommations de gras saturés, de soya, de produits laitiers, de viande rouge, d’œufs font couler tant d’encre de par leur nature controversée. Difficile d’y voir clair. Davantage d’études seront nécessaires pour que l’on puisse avoir l’heure juste.

Combien de temps tiendrez-vous?

Un des facteurs les plus importants concernant ces différents régimes, c’est celui de l’observance. La question que vous devez vous poser est : combien de temps pourrai-je suivre ce régime?

Plusieurs personnes tiennent le coup quelques jours pour ensuite retomber dans de mauvaises habitudes. Vous n’y trouverez alors aucun bénéfice réel.

Et si chacun avait des besoins nutritionnels différents?

Les diètes personnalisées (en fonction de symptômes, de la génétique, du microbiote, etc.) deviendront très tendance au cours des prochaines années, selon le site de recherche néo-zélandais spinalresearch.com et le magazine Forbes.

Il est clair que les besoins d’une femme enceinte, d’une personne âgée, d’un athlète ou d’une personne souffrant de douleurs chroniques sont bien différents.

Fini le temps du « one-size-fits-all » dans l’alimentation? Ce sera à suivre, c’est certain!

Quelques points communs à ne pas négliger

On peut tout de même conclure que tous ces régimes ont quelques lignes directrices communes :

  • Éviter les sucres raffinés
  • Éviter les aliments transformés
  • Favoriser les légumes, pousses et germinations

L’important au bout du compte, c’est de se sentir bien dans nos choix. Il est essentiel d’adopter une alimentation variée qui nous apporte vitalité et santé plutôt que de suivre un régime restrictif qui entraîne frustration, culpabilité et excès.

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Pourquoi ne pas créer la santé plutôt que prévenir la maladie?

Lorsque vient le temps de penser à notre santé et notre mieux-être, pourquoi avons-nous l’habitude de mettre l’emphase sur ce que nous ne voulons pas : c’est-à-dire la maladie?

Je ne veux pas souffrir d’hypertension alors j’évite le sel. Je ne veux pas développer un diabète, alors j’évite le sucre. Je ne veux pas faire un infarctus, alors je fais de l’exercice et je mange moins de gras.

Et si on reprenait dès le début? Pourquoi ne pas se concentrer sur ce que nous voulons être?

Penser santé pour être en santé

Je veux une bonne digestion et bonne assimilation, alors je m’alimente bien.

Je veux me sentir plein d’énergie, alors je fais bouger mon corps et je dors suffisamment.

Je veux me sentir en harmonie et être heureux alors j’entretiens de bonnes relations avec les autres et j’apprends à gérer mon stress

Vous voyez le topo?

Ce concept se nomme salutogénèse, il ne date pas d’hier, mais est très peu connu. Du grec saluto qui veut dire Santé et genesis qui signifie origine, la salutogénèse s’intéresse aux mécanismes de création de la santé.

Par opposition à la pathogénèse, de pathos (souffrance, maladie) et genesis (origine), qui étudie les mécanismes qui sous-tendent le développement de la maladie.

Vivre avec la peur de la maladie

La médecine traditionnelle et même les professions de la santé dites alternatives font de la maladie leur principale préoccupation. On retrouve d’ailleurs le suffixe pathos (maladie) dans le nom de certaines de ces disciplines : naturopathie, homéopathie, ostéopathie, etc…

On cherche à trouver les origines de la maladie afin de la détecter, la prévenir ou la traiter, le plus souvent dans une stratégie de peur passive.

« Arrêtez de fumer ou vous mourrez du cancer du poumon! »

Le paradigme médical est de moins en moins axé sur l’individu et ses fonctions optimales. La médecine par les nombres prend de plus en plus de place. L’individu devient une statistique, une donnée, un risque. Vous êtes un homme de 55 ans et plus, avec un antécédent familial de cancer? Colonoscopie*!

Quelqu’un vous a déjà dit que sa colonoscopie avait amélioré son bien-être?

*(Attention, on ne dit pas de ne pas suivre les recommandations de votre médecin, au contraire. Il s’agit ici d’un exemple seulement pour illustrer le propos. Les indications pour ce type d’examens médicaux ne font pas partie du champ d’exercice du chiropraticien. Discutez-en avec votre médecin.)

Prévention de la maladie ou optimisation de la santé?

Sommes-nous alors sur la bonne voie lorsqu’on parle de prévention? Ne devrait-on pas plutôt exprimer une idée de promotion de la santé, de création du mieux-être? Ce ne sont que des mots, direz-vous. Mais si ces mots avaient un impact réel sur le résultat? De plus en plus d’études démontrent l’impact des pensées et des mots sur la réalité. D’ailleurs, le Dr Joe Dispenza a établi sa florissante carrière sur ce principe.

Mettre l’emphase sur ce que l’on veut

Quand vous dites à votre conjoint qui se rend à l’épicerie que vous ne voulez pas de lait, vous rapportera-t-il du pain comme vous le souhaitiez?

L’intention et la visualisation de ce que vous voulez vraiment importe.

Vous rencontrez enfin un architecte afin qu’il dessine les plans de votre maison de rêves.

Scénario numéro 1. Vous lui mentionnez les caractéristiques que vous souhaitez retrouver dans votre maison : 3 chambres, 2 salles de bain, une cuisine et un salon à aire ouverte, une grande fenestration, des matériaux bruts, un style contemporain.

Scénario numéro 2. Vous lui mentionnez ce que vous ne voulez pas retrouver dans votre maison : 2 chambres, 1 salle de bain, un style canadien, du plancher flottant, une cuisine laboratoire, un foyer.

Dans lequel de ces 2 scénarios votre architecte proposera-t-il des plans qui correspondent à votre idée de départ?

Si l’on souhaite être en santé, pourquoi donc se concentrer sur ce que l’on ne veut pas?

La salutogénèse au centre de la philosophie chiropratique

Cette philosophie salutogénique est au cœur même de la chiropratique.

Optimiser la santé, améliorer le mieux-être, voilà l’objectif principal du chiropraticien.

Même si la plupart des patients se présentent chez le chiropraticien pour trouver une solution à leur problème de dos, de cou, de tête, etc, le docteur en chiropratique fera une évaluation globale de l’état de santé.

En cherchant à supprimer les interférences nerveuses à la colonne vertébrale (la subluxation vertébrale), il permet au corps de fonctionner à son plein potentiel. Ce qui aura pour effet secondaire bénéfique de soulager les douleurs présentes, puis de régler le problème à la source.

Avec un système nerveux plus fonctionnel, le corps peut enfin entamer son processus de guérison.

En plus de traiter les dysfonctions de la colonne vertébrale, le chiropraticien prodigue des conseils sur les saines habitudes de vie à adopter. Ce qui renforce ce processus de guérison et permet à l’individu de se concentrer sur la création de sa santé.

Portez une attention particulière à vos pensées et au choix des mots que vous utilisez. Puis, choisissez d’intégrer des habitudes qui favorisent la santé, plutôt que prévenir des maladies et observez vous-même le résultat.

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La façon la plus santé d’ajouter de la saveur à nos plats

C’est quoi le secret pour manger sainement lorsqu’on apprécie les plats goûteux? Non, ce n’est pas de mettre de la crème ou du beurre… mais bien de cuisiner avec les épices!

Les épices sont encore sous-utilisées dans la cuisine québécoise. Pourtant, elles sont si précieuses qu’elles ont poussé les Européens à découvrir l’Amérique. Alors qu’au Moyen-Orient les épices parfument quasiment tous les plats depuis des millénaires, ici on commence à peine à les connaître et les intégrer.

Certes nos grand-mères utilisaient la cannelle, la muscade, le clou de girofle et les fines herbes, mais qu’en est-il du gingembre, du curcuma, de la cardamome et du cumin?

Des entreprises québécoises, comme Les Épices du Cru, ont réussi à sortir de l’ombre certaines épices et à éduquer les Québécois sur leurs bienfaits et saveurs.

Qu’est-ce qu’une épice?

Une épice est une « substance aromatique et végétale servant à l’assaisonnement des mets. » (Larousse) Il existe des dizaines d’aromates comme l’anis, le poivre, le macis, le paprika, le safran, le sumac, la cardamome et bien plus. Elles existent sous leur forme fraîche ou entière, ou encore séchées – moulues ou non.

Quels sont les mélanges d’épices les plus populaires?

Le cari, le masala, les mélanges BBQ, le chili ou mélange tex-mex, les mélanges à légumes, à viandes ou à poissons sont parmi les mix d’épices les plus cuisinés dans le monde. Chaque pays, voire chaque région a sa combinaison d’épices.

Le cari est reconnu pour sa couleur jaune qui provient principalement du curcuma. Il est souvent combiné à du cumin, de la coriandre ou du poivre de Cayenne. Il est très facile à cuisiner et rehausse rapidement un plat de légumes, de légumineuses, de tofu ou de viande.

Le masala (qui signifie mélange) est d’origine indienne. Il contient habituellement de la cannelle, de la cardamome, du cumin, du clou de girofle et du poivre.

Le chili, probablement le plus connu des chaumières québécoises, est fait de piment, de paprika, d’origan, de coriandre et de cumin.

Comment conserver les épices?

Les épices se conserveront plus longtemps entières. On doit idéalement les entreposer dans un endroit frais et sec, à l’abri de la lumière. Les boîtiers métalliques ou les pots de verre ambrés bien identifiés sont une option plus intéressante que les contenants et sachets de plastique ou les pots de verre transparents. Un aménagement spécial dans une armoire éloignée de la cuisinière est préférable à un support d’épices posé sur le comptoir.

Comment utilise-t-on les épices en cuisine ?

Même si toutes les épices ne gagnent pas à être chauffées, la plupart d’entre elles relâcheront de la saveur lorsqu’on les fait rôtir à sec ou dans l’huile. On peut aussi en faire une pâte comme la célèbre pâte de cari que l’on prépare en combinant les épices sèches à une base d’ail, d’oignon ou de gingembre. En marinade, en vinaigrette ou en sauce, les épices sont vraiment versatiles. Il ne faut pas hésiter à goûter et à en saupoudrer sur le plat à la toute fin de la cuisson.

Quelles sont les erreurs à éviter avec les épices?

  • Cuisiner avec des épices vieillies. Même si elles se conservent longtemps, les épices perdront de leur punch au fil du temps. La déception risque de décourager même les plus motivés.
  • Ne cuisiner qu’avec des épices séchées et moulues. L’utilisation du mortier (plus il est lourd, plus il est efficace) ou d’une râpe pour moudre, broyer ou râper des épices entières fera une grande différence dans le relâchement des saveurs de l’épice. Certes cela demande un peu plus de temps – les épices déjà moulues sont si faciles à utiliser – mais le 3 minutes supplémentaire en vaudra le goût. C’est le cas entre autres pour le cumin, la cardamome, les piments et la muscade.
  • Ne pas laisser les épices mijoter. Toutes les épices ne se cuisinent pas de la même façon, vaut mieux s’informer avant de se lancer. Ceci dit, la plupart des épices deviendront plus goûteuses lorsqu’elles cuisent.
  • Saupoudrer les épices directement au-dessus du plat. L’humidité et la chaleur qui se dégagent du plat viendront directement dans le flacon d’épices et en modifieront la texture tout en réduisant la longévité. On en prend simplement dans la paume de la main avant de les ajouter au plat.
  • Ne pas goûter lors de la préparation. Mieux vaut commencer avec de petites quantités d’épices et en ajouter en cours de préparation. Goûter au fur et à mesure permet d’ajuster le tir et de trouver le bon équilibre.

Une alimentation saine est l’un des piliers principaux d’une santé optimale.

Manger santé ne veut pas dire « sans goût », au contraire. Les épices sont vraiment une façon saine d’ajouter de la saveur aux plats, et de varier le contenu de son assiette tout en profitant de leurs bienfaits pour la santé.

Qui n’a jamais entendu le Dr Béliveau dire que le curcuma c’était bon pour l’inflammation???

 

Sources (telles que consultées le 21 juillet 2020)
https://epicesdecru.com/actualite
www.larousse.fr
www.wikipedia.org
www.britannica.com

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5 choses à ne pas négliger pour que votre enfant exprime son plein potentiel

Qu’est-ce qu’un parent souhaite pour son enfant? Qu’il ait une belle attitude, le sens des responsabilités, de bonnes capacités, du succès, des amitiés sincères, de bonnes manières, des valeurs justes, etc.?

Certes, toutes ces choses sont importantes, mais il en existe 3 encore plus essentielles qu’un parent veut pour son enfant :

  • Qu’il soit heureux
  • Qu’il soit en santé
  • Qu’il exprime son plein potentiel

Votre enfant est conçu pour être extraordinaire!

Il ne pourrait y avoir de meilleures nouvelles! L’état normal — celui par défaut — d’un enfant est celui d’être heureux et en santé!

En tant que parent, cela signifie que nous n’avons pas à investir un temps fou pour aider notre enfant à améliorer sa concentration, à combattre la maladie ou à développer sa forme physique. En fait, notre travail est de s’assurer qu’il dispose de tout ce dont il a besoin pour que son état par défaut s’exprime.

Prenons une plante, par exemple : quand nous lui donnons tout ce qu’il lui faut (eau, terre enrichie, luminosité et espace pour pousser), elle devient un végétal majestueux, vibrant. Si quelque chose cloche soudainement, quel sera notre premier réflexe? Lui trouver un médicament pour traiter son flétrissement? Bien sûr que non! Nous lui fournirons ce qui lui manque.

Ceci s’applique aussi aux enfants (et aux adultes!). Pour qu’il puisse atteindre son plein potentiel, se forger une santé et vivre heureux, on doit s’assurer qu’un enfant comble ces 5 besoins sur une base régulière.

Négliger un de ces aspects augmente les risques qu’il ne puisse jamais exprimer le meilleur de lui-même.

  1. De l’activité physique. Le niveau d’activité physique chez les jeunes a drastiquement chuté au cours des dernières années. L’obésité et le diabète de type 2 frappent de plus en plus tôt et les enfants passent plus de temps devant leurs écrans qu’à jouer, courir et sauter. Les bienfaits de l’exercice sur la santé sont nombreux (perte de gras, fonction cardiovasculaire, longévité, etc.), mais un des bénéfices que les parents doivent absolument connaître est l’impact majeur sur le cerveau. Le mouvement nourrit littéralement le cerveau. On pourrait parler de nutrition neurologique, un peu comme les aliments qui, eux, nourrissent le corps. La stimulation physique est importante pour le développement même du cerveau, l’équilibre, la coordination… même les humeurs et les comportements peuvent être améliorés par un exercice régulier.
  2. De vrais aliments sains. La plupart des parents savent que l’alimentation a un impact majeur sur la santé de leur enfant. Mais la réalité démontre que bon nombre d’entre eux n’appliquent pas les concepts de nutrition saine auxquels ils adhèrent : je manque de temps, manger santé coûte beaucoup trop cher, je croyais que cet aliment était sain, mes enfants mangent de tout avec modération. Ce sont des phrases qu’on entend souvent lorsqu’on interroge les parents sur les habitudes alimentaires de leurs enfants. Rien n’a autant la capacité de ruiner la santé future d’un enfant et de le prédisposer à des maladies que les choix alimentaires malsains faits aujourd’hui. Offrir des aliments entiers, frais et non transformés n’est pas un chemin toujours facile. Remplir correctement ce critère améliorera la qualité de vie actuelle et future de son enfant.
  3. Une communication corps-cerveau optimale. La santé neurologique est probablement l’aspect le plus négligé de cette liste. Que ce soit à la naissance ou lors des examens de routine, le système nerveux, contrairement aux autres systèmes, est très peu évalué par les professionnels de la santé. Quelques réflexes de base sont vérifiés, parfois pas du tout. Ceci est particulièrement étonnant, voire choquant, lorsqu’on réalise qu’il s’agit du système de contrôle principal du corps, le chef d’orchestre. Le système nerveux joue un rôle vital dans tous les aspects de la santé d’un enfant, dans ses performances et dans son habileté à exprimer son potentiel.

    Un problème peut survenir lorsque la structure qui protège la moelle épinière est endommagée ou subit des tensions. Ce trouble de la colonne vertébrale, nommé subluxation, peut se produire aussi tôt qu’à la naissance et demeurer sous silence de nombreuses années sans jamais être détecté. Le chiropraticien est l’expert du système neuro-musculo-squelettique et est formé pour détecter et corriger les subluxations vertébrales à tous les âges. Une vérification régulière de la colonne vertébrale d’un enfant favorise son développement neurologique optimale et l’expression de son plein potentiel.
  4. Un sommeil adéquat. La question qui se pose ici : quelle est la qualité du sommeil de votre enfant? La privation d’un sommeil réparateur peut provenir d’un manque d’heures de sommeil, d’un sommeil trop superficiel ou encore d’un sommeil interrompu ou agité. Un cycle de sommeil sain et complet est un autre besoin essentiel à une santé optimale. C’est durant le sommeil que le corps s’affaire à des activités physiologiques vitales de régénérescence, de réparation, de nettoyage, d’intégration, de croissance et de développement. Que ce soit la tablette, les jeux vidéo, la télévision ou le téléphone mobile, les enfants subissent de nombreuses distractions qui perturbent leur sommeil normal.
  5. Une bonne estime de soi. Un enfant aura très peu de relations aussi importantes que celle qu’il entretient avec lui-même. Une faible estime de soi est au cœur de nombreux problèmes psychologiques, défis personnels et batailles auxquels doit faire face un enfant au cours de sa vie. Les adultes qui ont su développer une bonne estime de soi sont plus heureux et réussissent davantage. Les plus grands experts dans ce domaine affirment qu’une saine estime de soi est un besoin aussi essentiel au développement d’un enfant et à sa capacité d’exprimer son potentiel que l’alimentation saine et l’exercice physique.
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