Categories Fonctionnez mieux

Comment se déroulent les visites chez le chiropraticien?

Ce n’est plus un secret pour personne : le chiropraticien s’est taillé une place de choix parmi les professionnels de la santé neuromusculosquelettique. Avec son doctorat de premier cycle en chiropratique et sa vision globale de la santé, il peut certainement jouer un rôle important au sein du bien-être de tous les membres de votre famille.

Nous vous avons déjà parlé du parcours universitaire du chiropraticien. Nous abordons régulièrement l’impact qu’il peut avoir dans le suivi de différentes conditions de santé. Nous mettons souvent l’emphase sur les bienfaits de la chiropratique au quotidien. Aujourd’hui, nous souhaitons mettre à l’avant-plan, de façon très concrète, comment se déroule un suivi en chiropratique. De la première visite jusqu’à l’atteinte de vos objectifs de santé, TOUT sera expliqué dans cet article! Bonne lecture!

Suivi chiropratique : prise de contact

Ça y est, votre choix est fait! Vous désirez débuter un suivi en chiropratique. Félicitations! Puisqu’il y a un bon nombre de chiropraticiens partout au Québec, la première étape est d’effectuer des recherches afin de trouver celui qui pourra faire partie de votre plan de match. Différentes options se présentent à vous afin de faire votre choix :

1. Y aller par référence

Lorsqu’un proche consulte déjà en chiropratique et qu’il est en confiance avec son professionnel, il peut être sécurisant de se fier à son expérience et son appréciation afin de débuter un suivi. Votre proche peut être en mesure de répondre à vos questions quant à l’approche de son chiropraticien. Vous pouvez consulter un chiropraticien pour une multitude de conditions neuromusculosquelettiques :

2. Faire une recherche en fonction de vos besoins

Certains chiropraticiens ont développé un champ d’intérêt très niché. En conséquence, il peut être intéressant de les consulter si ce champ d’intérêt semble en lien avec votre condition. Si vous n’avez pas de référence d’un chiropraticien avec cette approche, effectuer une recherche sur le web pourrait être une excellente option. Certains chiropraticiens ont une pratique orientée davantage sur différents sujets :

Bien que ces champs d’intérêt puissent orienter votre choix, n’oubliez pas que chaque chiropraticien, de par son doctorat de premier cycle en chiropratique, est apte à traiter différents types de clientèle. Ne vous privez pas!

3. Effectuer une recherche en fonction de la proximité

Dans la mesure où la proximité est importante dans votre choix, vous pouvez faire une recherche afin de trouver le chiropraticien le plus près de chez vous. Avec ses possibilités infinies, le web vous sera sans doute d’une grande utilité.

Une fois ces recherches faites, il ne vous reste qu’à prendre contact avec l’équipe du chiropraticien choisi afin de planifier votre première visite et obtenir les informations de base afin de bien vous y préparer.

Saviez-vous que le chiropraticien doit obligatoirement être membre de l’Ordre des chiropraticiens du Québec afin de pratiquer de façon légale dans notre province? Une fois vos recherches faites, assurez-vous que le nom du chiropraticien que vous désirez consulter figure bel et bien au tableau des membres de l’ordre!

Suivi chiropratique : première rencontre

Lors de votre première visite, l’objectif du chiropraticien sera d’amasser le plus d’informations possible quant à la condition qui vous amène à son bureau. Il voudra également avoir une idée de votre état de santé générale, et pour ce faire, il ne se concentrera pas seulement sur le symptôme que vous avez. Soyez rassuré : ce symptôme ne sera pas mis de côté, mais puisque le chiropraticien a une vision globale de la santé, il voudra entre autres en apprendre davantage sur vos habitudes de vie et vos antécédents en termes de santé. De cette façon, il est en mesure de faire des liens potentiels entre votre douleur et la cause de son apparition (ex.: lorsqu’un travailleur de bureau se présente pour une douleur au cou, le chiropraticien questionnera sans aucun doute la posture de travail afin de voir si elle joue un rôle dans l’apparition de la douleur). Toutes ces questions font partie de ce que l’on appelle l’anamnèse. En gros, cette partie de la rencontre fera le tour de l’état de santé du patient :

Motif de consultation

  • Raison principale de la consultation : symptômes ou problèmes de santé qui amènent le patient à consulter. Il est important de clarifier ce qui pousse à la visite.

Historique de la condition douloureuse

  • Apparition des symptômes : moment où les symptômes sont apparus et leur évolution
  • Caractère des symptômes : localisation, intensité, fréquence, durée, type de douleur
  • Facteurs aggravants : événements ou situations qui influencent les symptômes (mouvement ou activité)
  • Facteurs atténuants : facteurs qui atténuent la douleur
  • Histoire et traitements antérieurs : est-ce que la douleur a déjà été ressentie auparavant, quels ont été les moyens utilisés pour la traiter et quels ont été les résultats

Revue des systèmes (histoire de problèmes de santé liés à ces systèmes ainsi que les traitements associés)

  • Système cardio-vasculaire
  • Système respiratoire
  • Système digestif
  • Système neurologique
  • Système musculo-squelettique
  • Système urinaire et génital
  • Système dermatologique

Antécédents personnels et familiaux

  • Historique de santé personnel et familial (passé et actuel)

Habitudes de vie

  • Alimentation : habitudes alimentaires, consommation d’alcool, tabac, drogues
  • Activité physique : niveau d’activité, sédentarité, sport pratiqué
  • Sommeil : qualité et quantité du sommeil, insomnie, troubles du sommeil
  • Santé émotionnelle : sentiment de stress (travail, famille), d’anxiété ou de troubles de l’humeur

Médicaments et traitements (actuels et passés)

  • Médication et suppléments

Préoccupations et attentes du patient

  • Attentes du patient par rapport à la consultation : traitement recherché, informations souhaitées ou préoccupations particulières.

L’anamnèse doit être menée avec une approche systématique, mais aussi en laissant place à la discussion et en ajustant les questions en fonction des réponses du patient. C’est un processus dynamique qui s’affine à mesure que le dialogue s’instaure. Au terme de l’anamnèse, le chiropraticien a en tête une série de diagnostics neuromusculosquelettiques potentiels en lien avec le motif de consultation de son patient, allant du plus probable au moins probable.

Suite à cette l’anamnèse, il procèdera à l’examen chiropratique afin d’évaluer les structures impliquées. Il devra obtenir le consentement du patient afin de procéder à cet examen. L’objectif de l’examen physique est de se diriger avec encore plus de précision vers un diagnostic neuromusculosquelettique. À cette étape, l’idée est d’éliminer ceux qui sont les moins probables de la liste que le chiropraticien s’est faite lors de l’anamnèse. Ainsi, une évaluation des amplitudes de mouvements et des tests orthopédiques ciblés seront effectués. Un examen neurologique approprié à la condition suspectée sera également fait.

Dans certains cas, le chiropraticien peut avoir besoin de radiographies afin de confirmer ou d’exclure une condition particulière. Sa formation lui permet de prescrire, prendre et analyser des clichés radiographiques.

Ces 3 étapes, c’est-à-dire l’anamnèse chiropratique, l’examen chiropratique et la prise de radiographies si nécessaires, permettront au chiropraticien d’émettre un diagnostic neuromusculosquelettique.

La première visite sert donc à déterminer si la condition du patient est d’ordre chiropratique ou non. Le chiropraticien est donc chargé d’évaluer si les soins chiropratiques sont appropriés pour le patient, s’ils doivent être adaptés ou s’il est préférable de consulter un autre professionnel (un chiropraticien pratiquant une approche différente ou un professionnel d’une autre discipline, selon les résultats obtenus). Le chiropraticien a le devoir de déterminer si ses soins sont indiqués ou non pour son patient.

Suivi chiropratique : diagnostic et plan de traitement

Lorsque le diagnostic est d’ordre chiropratique, le chiropraticien peut envisager un suivi pour le patient. Il procède donc à ce que l’on appelle le “rapport au patient”. Ce rapport se veut être informatif et éducatif, dans la mesure où le chiropraticien revient sur les résultats d’examen, explique la condition diagnostiquée et propose le suivi qu’il juge le plus approprié pour son patient. Cette étape est cruciale afin que le patient puisse comprendre de quoi il est atteint et savoir à quoi s’attendre en termes de traitement. Les bénéfices envisagés, tout comme les risques potentiels, lui sont expliqués.

Suivi chiropratique : consentement éclairé et début du traitement

Lorsque le rapport au patient est terminé, le patient est libre d’accepter ou non le suivi proposé par le chiropraticien. S’il choisit de débuter le traitement proposé, il devra donner son consentement au chiropraticien. En effet, aucun traitement chiropratique ne se fait sans l’obtention d’un consentement écrit de la part du patient. Ce consentement, libre et éclairé, fait partie intégrante du suivi et il peut être révoqué en tout temps.

Suite à cet accord, le traitement peut débuter. Puisque la chiropratique vise le recouvrement et le maintien de la santé globale humaine en libérant le système nerveux de ses entraves anatomiques, des ajustements chiropratiques seront faits. Pourront s’ajouter, selon le cas, l’approche et les besoins, des formes de thérapies complémentaires, du travail de tissus, certains exercices et recommandations en lien avec les habitudes de vie. Rien ne sera laissé au hasard!

Suivi chiropratique : soulagement et prévention

La chiropratique, avec sa vision globale de la santé, n’a pas comme seul objectif de soulager la douleur. Elle a également comme mission de favoriser un état de santé optimal en proposant un suivi régulier afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel de vie. Pour le chiropraticien, la prévention demeure la clé dans un suivi axé sur le bien-être global. Une fois la douleur atténuée, son rôle sera d’expliquer les options de traitement, avec tout ce qu’elles comportent, afin d’informer le patient. Ce dernier sera libre, encore une fois, de choisir ce qui correspond le mieux à ses besoins et à sa réalité. Il pourra décider de cesser les soins s’il le préfère, ou de poursuivre en ayant en tête le maintien d’un état de santé optimal.

Le suivi chiropratique peut jouer un rôle important dans l’optimisation de votre bien-être, qu’il s’agisse de la gestion de la douleur ou de l’optimisation de la santé à long terme. En permettant au chiropraticien de suivre l’évolution de votre état de santé, vous vous offrez à vous, chers patients, une chance de maximiser votre potentiel de santé! N’hésitez pas à nous consulter!

 

Sources, telles que consultées le 2 décembre 2024 :

https://www.ordredeschiropraticiens.ca/fr/

Categories Fonctionnez mieux

Douleurs au dos : stratégies de soulagement et conseils de prévention

Tant au niveau de la prévalence que de l’intensité des douleurs, les maux de dos représentent un problème de santé majeur au sein de la population québécoise. En effet, les douleurs au dos touchent un grand nombre de personnes, pouvant être incapacitantes et même évoluer vers une chronicité. Il est donc crucial de bien comprendre les causes sous-jacentes de ces douleurs afin de pouvoir les traiter efficacement et prévenir leur récidive.

Dans cet article, vous découvrirez les causes les plus communes du mal de dos, ainsi que des stratégies pour soulager les douleurs qui lui sont associées. De plus, vous apprendrez des méthodes pour éviter que ces douleurs ne deviennent récurrentes, vous permettant ainsi de reprendre vos activités le plus rapidement possible.

Anatomie de la région lombaire : mieux comprendre le mal de dos

Le mal de dos est souvent utilisé pour désigner une douleur au bas du dos. Cette douleur peut également être connue sous les termes de lumbago, douleur lombaire, lombalgie ou tour de rein. Il est important de noter que ces termes ne correspondent pas à un diagnostic précis, mais plutôt à une description générale des sensations ressenties dans cette zone du corps, telles que des douleurs d’origine musculaire, des douleurs articulaires, des douleurs d’intensité variable, locales ou diffuses. Ce n’est qu’à partir des signes et des symptômes observés que le diagnostic pourra être établi et qu’un suivi approprié pourra être proposé.

Pour mieux comprendre les causes des douleurs lombaires, il est essentiel de connaître les structures anatomiques de cette région. C’est en identifiant les éléments impliqués dans la douleur, tels que les os, les disques intervertébraux, les muscles, les structures nerveuses et les articulations, que le diagnostic sera formulé.

1. Le squelette de la région lombaire

Au niveau lombaire, la colonne vertébrale compte 5 vertèbres. La 1ère vertèbre lombaire (L1) s’articule vers le haut à la 12e vertèbre thoracique (T12) et la 5e vertèbre (L5) lombaire s’articule vers le bas avec la 1ère vertèbre sacrée (S1). Bien que les prochaines structures ne soient pas incluses directement dans la région lombaire, elles peuvent tout de même être associées à des douleurs dans cette zone :

2. Les muscles de la région lombaire

Très nombreux, plusieurs muscles composent la région lombaire :

Les muscles érecteurs du rachis

  • Ilio-costal : contribue à l’extension et à la flexion latérale de la colonne vertébrale
  • Longissimus : aide à l’extension et à la rotation du tronc
  • Épineux : participe à l’extension du tronc

Le muscle carré des lombes

Ce muscle stabilise la colonne lombaire et permet principalement la flexion latérale du tronc.

Les muscles abdominaux

  • Droit de l’abdomen : participe à la flexion du tronc
  • Obliques externes et internes : impliqués dans la rotation et la flexion latérale du tronc
  • Transverse de l’abdomen : ce muscle joue un rôle dans la stabilisation du tronc et la protection des organes internes. Lors d’activités physiques, il prévient les blessures en stabilisant le tronc. Il contribue également au maintien d’une bonne posture en soutenant la colonne vertébrale.

Le muscle ilio-psoas

Ce muscle est très profond et est situé dans la région abdominale et pelvienne. Il contribue à la flexion de la hanche et stabilise la colonne vertébrale. Il joue également un rôle important dans le maintien d’une bonne posture et la prévention des douleurs lombaires.

Les muscles multifides

Très petits, profonds et nombreux, ces muscles stabilisent la colonne vertébrale. Ils contribuent au maintien d’une bonne posture et au soutien de la colonne vertébrale. À tort, ces muscles sont oubliés dans la gestion des douleurs lombaires.

Les muscles de la région lombaire travaillent en synergie afin de permettre des mouvements optimaux, mais aussi offrir une stabilité globale et efficace à la région afin d’éviter l’apparition de douleurs lombaires.

3. Les articulations de la région lombaire

Chaque vertèbre possède 4 articulations, 2 à son niveau supérieur et 2 à son niveau inférieur, nommées articulations postérieures. Ces articulations permettent le mouvement entre chaque vertèbre, et ainsi, offrent la grande amplitude connue de la colonne vertébrale.

Sans la présence du disque intervertébral, le mouvement vertébral ne serait pas possible. En effet, cette structure en forme de coussin se situe entre chaque vertèbre et permet le mouvement en facilitant la flexion, l’extension et la rotation du tronc. Le disque intervertébral amortit également les chocs subis par la colonne vertébrale dans les activités comme la course et les sauts. Il stabilise la colonne vertébrale en offrant une stabilité et aide à répartir les charges et forces qui sont exercées sur elle.

4. Les structures nerveuses de la colonne vertébrale lombaire

En passant par le canal vertébral, la moelle épinière parcourt la colonne vertébrale en son entier. Tout du long de son trajet, des racines émergent de la moelle épinière, sortent à travers des foramens, forment des nerfs et se dirigent vers différentes structures comme les organes internes, les muscles, les bras et les jambes. Les nerfs ont différentes fonctions et l’une d’entre elles est la perception des sensations. C’est la fonction sensitive des nerfs. Ces structures jouent donc un rôle dans la sensation des douleurs, comme celles associées aux douleurs lombaires.

Mal de dos : comment survient-il?

Chacune des structures mentionnées plus haut peut causer des douleurs lombaires. En conséquence, il est essentiel de se faire évaluer par un professionnel de la santé qualifié afin que la cause des douleurs puisse être déterminée de façon précise pour ensuite établir le suivi recommandé. Étant apte à évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, le chiropraticien pourrait sans aucun doute faire partie de votre réseau de professionnels en lien avec la gestion de vos douleurs. Avec sa vision globale de la santé, il est non seulement qualifié pour émettre un diagnostic et traiter les conditions chiropratiques, mais il pourra également agir en tant que conseiller sur les saines habitudes de vie à adopter afin de soulager les douleurs, mais aussi éviter leur chronicité et leur récidive.

1. Douleurs lombaires d’origine traumatique

Dans des situations traumatiques, les douleurs au dos peuvent survenir lors d’une chute, d’un accident de voiture ou d’un incident lors de la pratique d’un sport. Dépendamment de ce qui est survenu, toutes les structures peuvent être impliquées dans la sensation de douleur.

2. Douleurs lombaires associées au vieillissement

Dans un contexte de vieillissement, les douleurs au dos peuvent provenir des articulations. En effet, le processus de vieillissement est en lien avec l’apparition d’ostéoarthrose (arthrose) et cette dernière peut être associée à une sensation de douleur.

 

 

De plus, si le degré d’arthrose est important, les racines nerveuses peuvent être comprimées et les disques intervertébraux peuvent développer une hernie discale, ce qui aura comme impact d’atteindre les structures nerveuses et causer des douleurs d’origine neurologique.

3. Douleurs lombaires associées à la grossesse

Pendant la grossesse, le corps de la femme change. Les structures lombaires subissent certains changements :

  • Le gain de poids augmente la charge sur les éléments vertébraux postérieurs
  • Les ligaments deviennent plus laxes en raison du relâchement de la relaxine, une hormone essentielle afin de permettre le mouvement du bassin pour le passage du bébé
  • La prise de volume de l’utérus en raison de la croissance du bébé a un impact sur les muscles abdominaux, principalement les grands droits. Ils s’étirent et leur rôle de support perd de son efficacité. En conséquence, des douleurs lombaires peuvent survenir.

4. Les douleurs lombaires d’origine posturale

Il ne faut pas négliger la posture dans la gestion des douleurs lombaires. Sachant que la plupart du temps, la colonne vertébrale et les articulations devraient fonctionner en position neutre, le fait de ne pas adopter cette posture pourrait causer l’apparition de douleurs. Évidemment, il serait utopique de penser que ce soit possible 100% du temps, mais en mettant en pratique les conseils posturaux de votre chiropraticien, il y a fort à parier que les risques de douleurs lombaires puissent diminuer en fréquence et en intensité. Selon votre situation, il sera en mesure de vous aider avec différentes postures :

5. Douleurs lombaires non associées à des conditions neuromusculosquelettiques

Certains types de douleurs lombaires ne sont pas liés à des conditions neuromusculosquelettiques. Certaines conditions touchant les organes ou d’autres avec des pronostics moins encourageants comme des tumeurs peuvent en faire partie. Ce point met une fois de plus l’emphase sur l’importance de consulter un professionnel de la santé qualifié lorsque les douleurs lombaires apparaissent. Avec son questionnaire étoffé, ses tests physiques, la possibilité de prendre ou non des radiographies (en fonction des résultats de son évaluation) et ses capacités d’analyse en santé neuromusculosquelettique, le chiropraticien sera en mesure de déterminer la cause des douleurs lombaires et s’il ne parvient pas à le faire en respectant son champ d’expertise, il dirigera son patient vers le professionnel de la santé le plus approprié. Sachant que certaines conditions qui donnent des douleurs lombaires ne sont pas d’ordre chiropratique, le chiropraticien sait reconnaître les signes sous-jacents. C’est ainsi que la chiropratique taille sa place dans un système de santé où la collaboration est essentielle!

Comment la chiropratique peut-elle améliorer la qualité de vie des gens aux prises avec des douleurs lombaires

La vision chiropratique est claire : elle vise le maintien d’une santé optimale et d’un bien-être global en veillant au bon fonctionnement du système nerveux de chacun de ses patients. Par ses techniques d’ajustement efficaces et sécuritaires, elle intervient à la source en s’assurant que les articulations vertébrales bougent de façon optimale. Ainsi, la colonne vertébrale se voit libérée des subluxations vertébrales et permet au corps d’exprimer son plein potentiel de santé et diminuer les douleurs lombaires, améliorer les amplitudes de mouvement, favoriser une bonne récupération et limiter les chances de récidives et de chronicité.

Le système nerveux est le système maître du corps humain. Puisqu’il permet le bon fonctionnement de tous les autres systèmes, veillons à ce qu’il fonctionne lui-même de façon optimale!

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien en lien avec vos douleurs lombaires. Avec ses compétences, nul doute qu’il pourra vous aider à retrouver votre énergie habituelle!

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux

La chiropratique : pour qui et pourquoi?

D’année en année, la place qu’occupe la chiropratique dans la vie des familles québécoises est de plus en plus grande. Notre tendance à orienter nos choix de vie vers des solutions naturelles et le travail acharné de la communauté chiropratique à mettre de l’avant cette belle profession y sont pour beaucoup. Le temps où le chiropraticien était consulté seulement pour un dos barré est maintenant révolu! Laissons place à toutes les possibilités que nous offre le suivi chiropratique. Dans cet article, nous nous pencherons sur les différentes raisons pour lesquelles il pourrait vous être bénéfique de consulter en chiropratique.

La chiropratique et ses fondements

La chiropratique tire ses origines de 2 mots grecs :

1. Kheir, qui fait référence aux « mains »
2. Praktikos, qui fait référence à « faire ou exercer »

C’est donc une profession qui base son traitement sur l’utilisation des mains.

Si vous faites des recherches sur le sujet, vous découvrirez que la chiropratique est une science, un art et une philosophie :

  • La science établit les faits sur la validité de cette profession
  • L’art permet au chiropraticien d’utiliser ses mains de façon exceptionnelle pour traiter son patient
  • La philosophie met la santé globale au premier plan en évitant de focaliser seulement sur le traitement de la douleur

L’objectif principal de la chiropratique est de favoriser la récupération et le maintien de la santé globale. Pour y parvenir, le chiropraticien met l’emphase sur la fonction du système nerveux. Puisque ce dernier assure le fonctionnement de tous les autres systèmes du corps humain, il est en effet primordial qu’il puisse opérer de façon optimale. En effet, ce système maître ne pourrait pas permettre aux systèmes qui dépendent de lui (système respiratoire, système digestif, système circulatoire, système endocrinien) de fonctionner optimalement sans qu’il puisse lui-même le faire, n’est-ce pas?

Pour que le système nerveux puisse fonctionner optimalement, il doit être libre d’interférence afin que son influx puisse circuler aisément partout dans le corps humain et se transmettre d’un système à l’autre.

Pour y parvenir, le chiropraticien s’attarde entre autres aux interférences situées au niveau de la colonne vertébrale. Ces interférences portent le nom de subluxation vertébrale et sont généralement associées à une perte de mouvement vertébral (avec ou sans douleur). Puisqu’à la base, le mouvement vertébral n’est pas très grand, la perte de mouvement n’a pas besoin d’être très grande pour créer une subluxation.

La subluxation peut être causée de différentes façons et engendrer différents symptômes :

Causes physiques :

Causes chimiques (les toxines perturbent l’équilibre chimique et s’accumulent dans le corps, réduisant ainsi sa résistance physique) :

Causes émotionnelles (émotions négatives) :

Symptômes associés (avec sou sans douleur, avec ou sans inflammation) :

Puisque la subluxation peut interférer avec le bon fonctionnement du système nerveux et que la vision chiropratique met l’emphase sur le bien-être global, vous comprenez maintenant qu’elle n’a pas qu’un rôle de soulagement! Lisez bien les prochaines lignes!

La chiropratique : à la fois préventive et curative

Comme mentionné précédemment, la subluxation et la perte de mouvement vertébral ne créent pas nécessairement de douleur. Bien qu’elles soient présentes, leurs conséquences ne sont pas toujours perceptibles et c’est ce qui rend encore certaines personnes perplexes lorsqu’on aborde le sujet d’un suivi chiropratique sans pour autant avoir une douleur quelque part.

En effet, nous avons été “habitué” à intervenir dans les moments où c’était “vraiment nécessaire”, et ce “vraiment nécessaire” a souvent été associé à un état de douleur limitant et dérangeant. Nous avons donc appris à ignorer la douleur, à la tolérer et à vivre avec.

Avec sa vision globale, la chiropratique met de l’avant un mode de pensée axé sur la prévention, le maintien et l’optimisation de la santé. En conséquence, elle ne s’attarde pas juste à la sensation de douleur et aux limitations que celles-ci imposent. C’est ce qui, selon nous, la place dans une classe à part puisqu’elle peut intervenir en amont et non seulement lorsque son patient atteint un état douloureux.

C’est le rôle préventif de la chiropratique, et à notre sens, il est tout aussi important que son rôle curatif.

En bénéficiant d’un suivi chiropratique à titre préventif, les chances qu’une condition douloureuse s’installe deviennent moins présentes et si c’est le cas, leur risque de persistance et de récurrence devient moins grand. Tout le monde y gagne, non? De plus, la prévention met en lumière le côté économique du suivi chiropratique, puisque si le corps est davantage préparé à contrer la récidive et la récurrence, les coûts liés au traitement d’une condition pourraient diminuer eux aussi.

La chiropratique et les conditions douloureuses

Au Québec, le chiropraticien obtient son diplôme après avoir réussi un doctorat de premier cycle en chiropratique. Ce diplôme lui accorde le droit d’évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions d’ordre chiropratiques et neuromusculosquelettiques. En conséquence, il peut être judicieux de l’inclure dans votre cercle de professionnels de la santé si vous souffrez de diverses conditions de santé comme celles-ci :

Outre sa capacité à évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions d’ordre neuromusculosquelettique, le chiropraticien a une vision globale de la santé et peut donner d’excellents conseils pour améliorer la qualité de vie de ses patients. La pratique chiropratique prône les saines habitudes de vie, donc le chiropraticien pourra, conjointement avec son suivi, aborder différents sujets :

Une vision globale pour soulager, maintenir et prévenir les conditions d’origine neuromusculosquelettique, quoi de mieux pour venir en aide à la communauté?!?!

La chiropratique : une clientèle diversifiée

Les conditions neuromusculosquelettiques peuvent toucher tous les groupes d’âge. En effet, le bébé naissant qui a un torticolis congénital et la personne âgée qui a mal à la hanche sont 2 exemples qui le démontrent clairement. Lorsque la cause est d’origine chiropratique, le suivi chiropratique lui-même est tout indiqué. Il n’y a donc pas d’âge “minimum” ou “limite” pour être suivi en chiropratique. Tant que l’évaluation démontre qu’il s’agit d’une condition traitable en chiropratique, qu’il n’y a pas de contre-indication au traitement et qu’il y a un consentement au suivi proposé, chaque individu peut bénéficier des connaissances et aptitudes du chiropraticien. La chiropratique est vraiment inclusive, n’est-ce pas?

Considérant les vastes possibilités associées au suivi chiropratique, nul doute que vous pourrez en bénéficier!

Categories Fonctionnez mieux

Mal de cou : causes, traitements et recommandations

Le mal de cou (ou cervicalgie) fait partie des causes les plus fréquentes de consultation en chiropratique. Avec les technologies, les jeux d’écran et le travail de bureau, il y a fort à parier que chacun d’entre nous expérimentera un épisode de douleur au cou au moins une fois dans sa vie et que ce dernier surviendra probablement plus tôt comparé aux décennies précédentes. Dans cet article, vous découvrirez les causes communes associées au mal de cou et avec les recommandations qui vous seront partagées, gageons que vous serez outillés pour espacer les prochains incidents douloureux!

Le cou : structures anatomiques et système nerveux

La région du cou est d’une importance capitale dans le corps humain. Il joue différents rôles, tout aussi fondamentaux les uns que les autres :

1. Rôle de support

Le cou supporte et stabilise la tête.

2. Rôle de mobilité

En plus de son rôle de support et de stabilisation, le cou permet le mouvement de la tête :

  • Flexion
  • Extension
  • Flexion latérale
  • Rotation

Les mouvements du cou, comme tous ceux de la colonne vertébrale, sont rendus possibles grâce à la présence d’articulations situées au niveau des vertèbres. L’amplitude de mouvement sera déterminée en fonction de l’orientation et de la configuration de ces articulations.

3. Rôle de protection

Les différentes parties du cou permettent de protéger des structures importantes comme la trachée, l’œsophage, les vaisseaux sanguins et les nerfs. La trachée et l’œsophage se rendent dans le thorax alors que les vaisseaux sanguins et les nerfs prennent différentes directions en fonction de leurs rôles respectifs.

Le défilé thoracique est une région située à la base du cou. Il permet le passage de vaisseaux et de nerfs entre le muscle sternocléidomastoïdien et la première côte. Ces vaisseaux et ces nerfs se dirigent dans le bras et permettent la circulation sanguine ainsi que les fonctions nerveuses du membre supérieur.

4. Rôle de transmission de l’information nerveuse

La moelle épinière se situe à l’intérieur du canal vertébral. Elle permet la transmission de l’information nerveuse entre le cerveau et le reste du corps humain. Comme mentionné précédemment, elle doit être protégée puisque les structures nerveuses sont très fragiles. En conséquence, les vertèbres cervicales forment un canal qui laisse passer la moelle épinière et permettent une transmission optimale de l’information nerveuse.

5. Rôle facilitant l’expression et la communication

Les muscles du cou ainsi que différentes structures comme les cordes vocales permettent la production de la voix et les mouvements liés à la parole. Ce n’est pas à négliger!

Douleurs cervicales : 4 causes communes

Plusieurs causes peuvent être associées à l’apparition d’une douleur cervicale et c’est en partie ce qui fait de cette condition l’une des plus rencontrées en chiropratique. Plusieurs structures ayant une origine et une fonction différente sont présentes dans la région du cou et en conséquence, elles peuvent toutes jouer dans l’apparition d’une condition douloureuse à cet endroit.

Douleur cervicale d’origine posturale

Il n’y a plus de doute quant à l’importance de la posture sur la santé globale et optimale. Une mauvaise posture influence nécessairement le corps en entier puisque des déséquilibres se créent et des compensations s’installent. Le corps a cette capacité de s’adapter afin d’éviter l’apparition de douleur, mais cette adaptation devient parfois impossible et c’est à ce moment que les conditions apparaissent.

Le travail de bureau est sans aucun doute l’un des facteurs clés dans l’apparition de douleurs au cou d’origine posturale. Avec le travail à la maison, les postes de travail ont dû être adaptés afin de limiter le stress au niveau de la colonne vertébrale. Ce n’est pas évident d’être bien installé. En conséquence, l’alignement du haut du corps avec l’écran et l’ajustement de la chaise par rapport au bureau ne sont pas toujours optimaux, ce qui influence la posture générale. Des douleurs au cou, au dos et aux coudes sont souvent rencontrées chez nos patients qui travaillent à l’ordinateur.

La posture de sommeil est également liée à l’apparition de douleurs cervicales. La posture de sommeil idéale est celle où la colonne vertébrale est au neutre, c’est-à-dire sur le côté ou sur le dos avec un oreiller qui laisse la tête au neutre et un autre entre les genoux ou sous les genoux pour que la colonne vertébrale lombaire et le bassin soient stables.

La posture avec le cellulaire peut provoquer des douleurs cervicales et c’est ce que l’on appelle le syndrome du cou texto. Lorsqu’on utilise le téléphone cellulaire, le cou a tendance à se fléchir, ce qui déplace le centre de gravité de la tête et crée un stress au niveau des éléments cervicaux postérieurs qui tentent de supporter son poids. Il n’en faut pas moins pour créer des douleurs au cou.

Douleur cervicale d’origine articulaire (subluxation, facettaire, arthrose…)

La douleur au cou peut être causée par une condition articulaire. Souvent, elle sera associée à une douleur au mouvement, ce qui peut même diminuer les amplitudes de mouvement.

La subluxation vertébrale se caractérise elle-même par une diminution du mouvement vertébral. En d’autres mots, la vertèbre perd de sa capacité à bouger normalement. La subluxation peut être associée ou non à une douleur et elle est détectée lorsque le chiropraticien effectue une palpation de la région. Différentes causes sont en lien avec l’apparition de la subluxation (causes physiques, causes chimiques, causes émotionnelles). L’ajustement vertébral sera alors très utile afin d’aider la région du cou à retrouver ses amplitudes optimales.

L’arthrose, l’irritation facettaire et l’arthrite sont également des conditions qui ciblent les articulations et qui peuvent être à l’origine de douleurs au cou.

Douleur cervicale d’origine traumatique (whiplash, chute)

Il est normal qu’un traumatisme soit lié à l’apparition d’une douleur. Dans un cas comme un accident de voiture (ex.: le whiplash) ou une chute, la colonne vertébrale absorbe un impact de plus ou moins grande force et les structures cervicales réagissent afin de limiter la douleur. En conséquence, l’équilibre général de la région est atteint et la compensation peut mener à l’apparition de la douleur au cou.

Douleur cervicale d’origine discale

Le disque intervertébral sert principalement à amortir les chocs et participer au mouvement vertébral. S’il contribue au mouvement, il a un rôle articulaire. Nous aurions donc pu classer cette catégorie avec les douleurs cervicales d’origine articulaire.

Dans un contexte d’arthrose vertébrale, les fonctions du disque peuvent être compromises puisque ce dernier perd de ses propriétés. Sa vascularisation diminue et sa capacité à se régénérer ralentit. Sa hauteur diminue, ses insertions sur la vertèbre deviennent irrégulières et son rôle d’amortisseur devient moins présent. La douleur peut alors s’installer.

Dans un contexte traumatique, le disque peut se rompre et créer une hernie discale. Le résultat de la hernie est que le noyau du disque intervertébral fuit à travers son anneau fibreux. En conséquence, la hernie peut comprimer la moelle épinière et être à l’origine de douleur au cou. Dans certains cas, la hernie peut causer des engourdissements dans la région du bras et de la main puisque certaines racines nerveuses peuvent être comprimées également.

Douleur cervicale : comment prévenir

La prévention demeure sans aucun doute un élément clé dans le maintien d’une santé globale et optimale. Sachant que plusieurs causes associées au mal de cou sont en lien avec les habitudes de vie, une partie des douleurs pourrait facilement être évitée (ou limitée) en mettant de l’avant de saines pratiques au quotidien. Penser à maintenir une posture neutre le plus souvent possible, travailler avec le bon équipement et penser à la sécurité ne sont que quelques exemples qui prônent la prévention.

En ayant comme objectif d’aider son patient dans l’atteinte d’un état de santé global, le chiropraticien porte lui-même une attention particulière aux éléments à mettre en pratique afin de vivre de façon optimale. Ses connaissances vous permettront sans aucun doute d’améliorer votre condition et faire en sorte d’éviter une récidive par le biais d’une éducation axée sur le bien-être général.

N’hésitez pas à le consulter!

Categories Fonctionnez mieux

Nerf coincé et déplacé : mythe ou réalité?

Vous est-il déjà arrivé de ressentir un pincement au cou sans raison? Avez-vous déjà eu un blocage à l’omoplate? Souvent, on pense qu’un nerf coincé ou déplacé peut être à l’origine de la limitation de mouvement et des douleurs ressenties. Comme s’il tirait sur quelque chose et empêchait le reste de bouger. Plusieurs structures anatomiques peuvent être en cause dans des conditions semblables et le nerf coincé n’est pas, pour la grande majorité des cas, à l’origine de ces douleurs et ces limitations de mouvement. Cet article vous aidera à comprendre ce qu’est réellement un nerf coincé et mettra en lumière les causes possibles de blocage au cou, à l’omoplate et au dos.

Le nerf : anatomie

Revenons à la base. Le nerf est une composante du système nerveux. Émergeant de la base du cerveau, la moelle épinière se dirige dans un espace prévu à cet effet dans la colonne vertébrale et de là se forment les nerfs qui se dirigent partout dans le corps humain.

Le nerf peut avoir différentes fonctions :

  • Transmission de l’information entre les différents systèmes du corps humain
  • Contraction musculaire (rôle moteur)
  • Réaction à la douleur (rôle sensitif)
  • Gestion des fonctions cardiaques et digestives
  • Contrôle du mécanisme de défense face à une menace

Sans un système nerveux efficace (y compris les nerfs), le cœur ne peut pas battre, la digestion ne peut pas se faire et les articulations ne peuvent pas bouger.

Vous le savez, le système nerveux est complexe. C’est ce qui fait de lui le système maître du corps humain puisqu’il contrôle tous les autres systèmes.

Le nerf qui émerge de la colonne vertébrale, peu importe sa fonction, n’est pas “libre” dans le corps humain. Il ne bouge pas librement. Il est fixe en raison de plusieurs tissus qui le stabilisent. En conséquence, et contrairement à certaines croyances, il ne se déplace pas et n’est pas mobile. Évidemment, il suit le mouvement créé par un membre, mais à l’intérieur du membre lui-même, il est fixe.

Pensez-y : le nerf est une structure très petite et très fragile. Il serait utopique de penser qu’il puisse se déplacer sans conséquence directe sur sa fonction. D’ailleurs, il en va de même pour toutes les structures du corps humain. Chaque chose à sa place!

Le nerf déplacé : si ce n’est pas possible, c’est quoi alors?

Plusieurs causes peuvent être à l’origine d’une douleur. Elles ne seront pas toutes passées en revue, mais nous vous listerons celles qui sont réellement associées à ce qui nous est rapporté comme étant une sensation de nerf pincé ou déplacé.

1. Irritation facettaire

Chaque vertèbre compte 4 facettes (processus articulaires). Ces facettes sont les surfaces articulaires qui permettent le mouvement vertébral. Il y a 2 facettes au niveau supérieur et 2 facettes au niveau inférieur. Le corps ayant une excellente capacité d’adaptation et de modulation, il est fréquent que la colonne vertébrale compense un stress (ex.: mauvaise posture de travail, mauvaise posture de sommeil). Le résultat est qu’une diminution de l’amplitude de mouvement s’installe au niveau du cou afin d’éviter l’apparition de douleur. En conséquence, un mouvement qui excède la capacité du corps donnera l’impression d’un pincement relativement aigu pour signifier la présence du problème et ainsi éviter d’aller plus loin dans le mouvement. S’ajoutent à cette perte de mouvement l’inflammation et les tensions musculaires. L’irritation facettaire peut se trouver à n’importe quel niveau vertébral.

2. Subluxation vertébrale

La subluxation vertébrale est elle aussi associée à une perte de mouvement articulaire. Elle se présente à la suite d’un stress subi par le corps. 3 types de stress peuvent être associés à l’apparition d’une subluxation vertébrale :

  • Stress physique
  • Stress chimique
  • Stress émotionnel

La présence de subluxation vertébrale se traduit par une perte de mouvement lors de la palpation de la colonne vertébrale par le chiropraticien et peut être ressentie comme un pincement au mouvement. Au cou comme au dos, la sensation reste sensiblement la même.

Le traitement de la subluxation vertébrale joue un facteur clé dans le rôle du chiropraticien puisque c’est avec les ajustements vertébraux qu’il permet le bon mouvement articulaire, aide au fonctionnement optimal du système nerveux et permet au corps d’exprimer son plein potentiel de santé.

3. Hernie discale

La hernie discale est un problème du disque intervertébral. Les symptômes sont très variables et dépendent de la gravité et de la localisation de la hernie.

La hernie discale est un déplacement du matériel à l’intérieur du disque, qui déforme celui-ci. Les disques sont de petits coussins situés entre chacune des vertèbres. Ils servent d’amortisseurs lors des chocs (marche, course, saut) et des mouvements de la colonne vertébrale (se pencher vers l’avant, faire une rotation). À l’intérieur du disque, on retrouve un liquide gélatineux, le noyau, qui se déplace selon les mouvements du corps. Un anneau de fibres retient le contenu du disque. Lorsque cet anneau se fissure (assèchement, traumatisme, mouvements répétés), le noyau se faufile à l’extérieur du disque et peut venir comprimer une ou des structures environnantes comme la moelle épinière ou les racines nerveuses. C’est donc ce que l’on appelle une hernie discale et c’est principalement de ce seul cas que l’on peut dire qu’un nerf est pincé ou coincé (comprimé). Comme pour la subluxation et l’irritation facettaire, la hernie discale peut se retrouver à chaque niveau intervertébral où un disque est présent.

Comme la hernie discale, d’autres conditions peuvent amener une compression sur un nerf :

Un syndrome vient généralement avec plusieurs signes et symptômes, ce qui aide grandement dans l’établissement d’un diagnostic.

4. Irritation costovertébrale

Il n’est pas rare que des patients se présentent avec un point lancinant entre la colonne vertébrale et l’omoplate. Généralement, la douleur associée à ce point est assez intense et la plupart des gens nous diront qu’ils ont la sensation d’avoir un nerf coincé ou pincé dans le dos. La plupart du temps, cette douleur est associée à une irritation costovertébrale, c’est-à-dire une irritation de l’articulation entre une côte et la vertèbre sur laquelle elle s’articule. Cette douleur peut être locale et précise, mais elle peut également irradier vers l’avant en traversant la cage thoracique.

5. Hypertonicité musculaire

Pour protéger le corps, un muscle peut se contracter suite à un faux mouvement. La conséquence est que le mouvement associé à ce muscle peut être limité en raison de cette contraction. Ses fibres ne s’étirent pas comme convenu et ensuite, l’amplitude de mouvement habituelle n’est pas possible. Cette perception de blocage liée au mouvement est souvent traduite comme un nerf coincé. L’hypertonicité d’un muscle vient rarement seule, puisque pour se protéger, le corps aura également tendance à créer de l’inflammation.

S’il est une notion que nous souhaitons qui soit comprise dans cet article, c’est qu’un nerf ne bouge pas et ne se déplace pas et qu’en aucun cas votre chiropraticien vous diagnostiquera un nerf de nerf pincé ou déplacé. Vous aurez compris que certaines conditions sont associées à des compressions nerveuses et que dans ces cas, le diagnostic sera fait en conséquence.

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien. Puisqu’il a la capacité d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, il pourra vous aider à trouver la cause de votre douleur, déterminer si elle est associée ou non à une composante nerveuse et établira le meilleur suivi pour vous aider sur le chemin de la santé optimale.

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux

La cheville et le pied : diagnostics communs et pistes de solution

Le pied et la cheville sont souvent ciblés par des conditions neuromusculosquelettiques. D’origines multiples, ces conditions ont des impacts différents dans le quotidien de ceux qui en sont atteints. Afin de faire le point sur ce qui peut causer des douleurs à la cheville et au pied, cet article mettra en lumière différents diagnostics et permettra d’avoir une idée plus précise sur ce qui peut être mis de l’avant afin de les comprendre, les soulager et les prévenir. Gageons qu’avec nos précieux conseils, vous pourrez une fois de plus améliorer votre santé globale et celle des membres de votre famille!

Le pied et la cheville : comprendre leur synergie

Le pied et la cheville travaillent en synergie afin de permettre une multitude de mouvements. Ces mouvements sont possibles grâce à la présence de plusieurs os, articulations, muscles, tendons et ligaments. Ces structures sont essentielles au bon fonctionnement du pied et de la cheville, mais elles ont également un impact sur les articulations du genou et de la hanche. Raison de plus pour s’assurer que tout fonctionne optimalement!

Au niveau osseux, le pied compte 26 os :

  • Le calcanéum
  • Le talus
  • Le cuboïde
  • Le naviculaire
  • Les cunéiformes (3)
  • Les métatarses (5)
  • Les phalanges proximales (5)
  • Les phalanges intermédiaires (4) (le gros orteil n’en compte pas)
  • Les phalanges distales (5)

Afin de compléter l’articulation de la cheville, 2 os doivent s’ajouter :

  • Le tibia
  • La fibula (péroné)

 

Considérant le nombre total d’os présents et que chacun d’entre eux s’articule avec ceux qui lui sont adjacents, il est facile de comprendre que le pied et la cheville comptent à eux seuls un bon nombre d’articulations! Ces articulations permettent donc une multitude de mouvements :

  • flexion plantaire (pointer le pied vers le sol)
  • flexion dorsale (pointer le pied vers le haut)
  • inversion (flexion plantaire tout en portant le pied vers l’intérieur)
  • éversion (flexion plantaire tout en portant le pied vers l’extérieur)
  • pronation (amener le pied vers l’intérieur)
  • supination (amener le pied vers l’extérieur)
  • adduction (dans le plan horizontal, amener le pied vers l’intérieur)
  • abduction (dans le plan horizontal, amener le pied vers l’extérieur)

Les articulations du pied sont pour la plupart des articulations synoviales, c’est-à-dire qu’en plus des ligaments et d’une capsule articulaire, elles contiennent du liquide synovial agissant à titre de lubrifiant afin d’éviter le frottement entre les os.

Le tibia et la fibula sont liés avec le talus pour former l’articulation de la cheville. Bon nombre de ligaments supportent cette articulation. Vous comprendrez plus loin dans le texte pourquoi elle peut parfois être instable.

Le pied et la cheville : différents âges, différentes conditions

1. Le pied bot

Le pied et la cheville peuvent être la cible de conditions particulières dès la naissance. En effet, il n’y a pas que les entorses et l’épine de Lenoir qui peuvent toucher ces articulations!

Le pied bot est une condition congénitale dans laquelle les os du pied sont positionnés de façon inadéquate les uns par rapport aux autres. On observe des déformations osseuses, une déformation et une mauvaise orientation des surfaces articulaires ainsi qu’une rigidité de mouvement associée à des rétractions des muscles, tendons et ligaments.

Le pied bot ne se corrige pas seul et nécessite une intervention auprès des professionnels du domaine médical afin de rétablir autant que possible la mauvaise position des os et les rétractions présentes. Cette condition n’est pas liée au positionnement intra-utérin et est le plus souvent d’origine inconnue.

2. Le pied plat

Les nouveau-nés ont les pieds plats à la naissance, mais l’arche se développe pendant les premières années de vie. Le pied plat se caractérise par une diminution de l’arche plantaire. En conséquence, la courbe naturelle sous le pied n’est pas présente et la surface d’appui en contact avec le sol est augmentée. Une arche plantaire diminuée amène le pied dans une position d’hyperpronation et peut avoir un impact sur le genou, la hanche et le dos puisque cette posture influence potentiellement l’alignement de toute la jambe.

Une évaluation par un professionnel de la santé comme le chiropraticien peut être grandement utile afin d’évaluer la présence d’un pied plat. Ensuite, selon les cas, le chiropraticien pourra traiter en conséquence et collaborer avec un podiatre, par exemple, afin de déterminer la nécessité ou non de porter des orthèses pour corriger l’arche.

3. L’entorse de la cheville

L’entorse de la cheville survient lorsque l’amplitude de mouvement de la cheville dépasse les limites normales. Généralement, l’entorse se produit accidentellement :

  • Mettre le pied dans un trou sur un terrain accidenté
  • Porter des chaussures qui ne supportent pas adéquatement le pied pendant la pratique d’un sport

Elle peut aussi être associée à une hyperlaxité ligamentaire, ce qui amène les ligaments à faire leur travail moins efficacement en laissant l’articulation aller dans des amplitudes plus grandes que la normale.

Dans d’autres cas, l’entorse peut se produire suite à la mauvaise réhabilitation d’une première entorse. Puisque l’entorse entraîne l’articulation dans des amplitudes plus grandes que la normale, les ligaments sont étirés, ce qui influence les récepteurs associés à la proprioception du pied. Si la réhabilitation n’est pas complète, la capacité du système nerveux à reconnaître la position du pied dans l’espace peut ne pas être optimale. Ceci peut entraîner un déséquilibre postural et augmenter le risque de récidive.

L’entorse de la cheville peut être traitée en chiropratique. Les manipulations articulaires ainsi que les conseils axés sur la réhabilitation favorisent généralement une récupération optimale et un retour aux activités sans risque de récidive.

4. La fracture de stress

La fracture de stress est associée à la surutilisation. Au niveau du pied, elle se développe lorsque la mise en appui de façon répétitive dépasse la capacité des muscles et des tendons à absorber et amortir l’impact. La fracture de stress au niveau du pied peut toucher, par exemple, les coureurs qui augmentent rapidement la durée ou l’intensité de leur course, et ce, sans nécessairement inclure le repos dans leur plan d’entraînement.

Même si la fracture de stress n’est pas traumatique, elle demeure quand même une fracture! En conséquence, elle demande une période de repos afin que le cortex de l’os  puisse se régénérer et rendre possible la reprise de l’exercice.

5. La fasciite plantaire

La fasciite plantaire est caractérisée par une douleur localisée sous le talon, directement à l’insertion du fascia plantaire sur le calcanéum. Le fascia plantaire est, quant à lui, une grosse structure fibreuse qui maintient le pied et donne la forme à l’arche plantaire.

Parfois, l’inflammation peut s’installer au niveau de l’attache du fascia sur le calcanéum, ce qui crée la fasciite. Les causes sont souvent associées à une tension accrue dans le fascia. Cette tension crée des microdéchirures dans le fascia et conséquemment, l’apparition d’inflammation.

Pour traiter la fasciite plantaire, le chiropraticien peut effectuer des manipulations articulaires, proposer des exercices d’étirement et suggérer la modification de certaines habitudes de vie comme celles-ci :

  • Adopter des habitudes qui favorisent la perte de poids
  • Abandonner le tabagisme
  • Porter des chaussures adéquates
  • Diminuer la posture debout de façon prolongée

6. L’épine de Lenoir

Lorsque la fasciite plantaire persiste, la traction exercée sur le calcanéum par le fascia plantaire peut causer l’apparition de l’épine de Lenoir. L’épine de Lenoir est facile à diagnostiquer par radiographie puisqu’elle se caractérise par la formation d’un bec osseux directement sur le calcanéum.

Le traitement de l’épine de Lenoir vise principalement à soulager la douleur en diminuant la tension (et ainsi limiter la traction sur le calcanéum) dans le fascia plantaire.

L’épine de Lenoir a longtemps été pointée du doigt pour expliquer les douleurs au talon. Aujourd’hui, la science a plutôt démontré qu’elle n’était pas en cause. En effet, de nombreuses personnes ont une épine de Lenoir sans nécessairement ressentir de douleur. C’est plutôt l’inflammation à l’insertion du fascia plantaire (fasciite plantaire) qui est à l’origine de la douleur. L’épine de Lenoir est donc une conséquence de la fasciite plantaire et peut être asymptomatique.

7. La bursite

Une bursite est une condition caractérisée par l’inflammation d’une bourse séreuse. Les bourses séreuses sont de petites poches remplies de liquide situées près des articulations, entre les tendons, les muscles et les os. Elles jouent un rôle crucial en réduisant le frottement entre les différentes structures articulaires et en permettant une fluidité de mouvement.

L’inflammation peut être causée par plusieurs facteurs, notamment des mouvements répétitifs, des blessures et même des infections. Les symptômes typiques d’une bursite comprennent la douleur locale assez importante, la sensibilité au toucher, un gonflement souvent marqué et une limitation de mouvement de l’articulation touchée.

Au niveau du pied, on compte 3 bourses :

  • Entre le talus et le tendon d’Achille
  • Entre le tendon d’Achille et la peau
  • Sous le calcanéum, près de l’insertion du fascia plantaire

Le traitement de la bursite inclut généralement le repos et l’application de glace pour commencer. En consultant en chiropratique, un diagnostic précis pourra être établi et un plan de traitement approprié à votre condition sera proposé afin d’optimiser votre santé.

8. Névrome de Morton

Le névrome de Morton se caractérise par une hypertrophie bénigne de la gaine d’un nerf interdigital dans le pied, le plus souvent celui situé entre le 3e et le 4e orteil. Il peut survenir en lien à des forces compressives dans cette région du pied et donc être associé à certaines habitudes et/ou conditions :

  • Le port de chaussures à bouts pointus
  • Le port de chaussures à talons hauts
  • Les gens ayant les pieds plats
  • Etc.

Lorsque le nerf est comprimé par les structures qui l’entourent, une douleur peut s’installer et on peut même ressentir un épaississement de ce nerf. La douleur peut être très localisée, mais lorsque plusieurs structures sont comprimées, elle peut être diffuse.

9. L’hallux valgus (oignon)

L’hallux valgus (oignon) est une difformité de l’articulation entre le métatarse et la phalange proximale du 1er orteil. Cette condition apparaît souvent avec l’âge. Selon l’importance de la difformité, certains conseils peuvent aider à soulager la douleur :

  • Porter des chaussures souples
  • Éviter des chaussures à talon et à bout pointu
  • Massage doux de la région
  • Glace au besoin

L’hallux valgus peut être très limitant. Il est donc important de consulter un professionnel de la santé comme le chiropraticien afin qu’il puisse vous guider optimalement dans la gestion de cette condition.

10. L’ostéoarthrose

L’ostéoarthrose s’installe généralement avec l’âge. Elle peut parfois être secondaire à un traumatisme et survenir plus tôt. Dans tous les cas, l’objectif est de maintenir les amplitudes de mouvement afin de limiter l’atteinte des articulations. Les manipulations articulaires peuvent très bien être indiquées afin de préserver ce mouvement.

Tant de conditions possibles pour une si petite région anatomique, n’est-ce pas? Sachant que le pied et la cheville vous permettent de vous déplacer et faire en moyenne 10 000 pas par jour, ne négligez pas les symptômes associés à ces structures. Pensez à consulter votre chiropraticien!

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux

Mal au cou : causes fréquentes et solutions efficaces

Le mal de cou constitue une cause fréquente de consultation auprès des différents professionnels de la santé et le chiropraticien est souvent appelé à le traiter. Les causes associées à la douleur au cou sont multiples, ce qui la fait varier en matière d’intensité, de durée et d’évolution. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les douleurs au cou et sur certaines habitudes de vie qui peuvent être directement associées à leur survenue. Vous comprendrez alors comment faire pour modifier ces habitudes et ainsi améliorer votre santé!

Le cou : au-delà des 7 vertèbres qui le composent

Le cou est une région anatomique très importante et joue différents rôles :

  1. Le cou supporte la tête (qui elle, protège le cerveau)
  2. Le cou permet de protéger les structures nerveuses (moelle épinière, racines nerveuses)
  3. Le cou permet les mouvements de flexion, extension, rotation et flexion latérale de la tête
  4. Le cou permet le passage des vaisseaux sanguins et des nerfs qui se dirigent vers le bras

Outre les 7 vertèbres (os) qui le composent, le cou est constitué d’autres structures :

  • Ligaments
  • Muscles et tendons
  • Disques intervertébraux
  • Articulation
  • Nerfs
  • Vaisseaux sanguins
  • Glande thyroïde
  • Ganglions lymphatiques

Toutes ces structures vertébrales travaillent en synergie pour que le cou puisse remplir ses fonctions de façon optimale.

Les douleurs au cou : comment se manifestent-elles?

Souvent, la douleur au cou est connue sous le nom de cervicalgie. Le terme cervicalgie n’est pas spécifique puisqu’il ne fait que conclure à une douleur ciblant la région du cou (cervical = cou ; algie = douleur). En conséquence, une évaluation précise de la condition par un professionnel de la santé qualifié est essentielle afin de déterminer quelle est la cause liée à l’apparition de la douleur. Vous l’aurez donc deviné : un diagnostic vient nécessairement avec une cause. Puisque le chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostiquer les conditions chiropratiques et proposer un suivi approprié en lien avec les douleurs cervicales, une consultation avec lui pourrait très bien être bénéfique.

La douleur au cou peut se présenter sous différentes formes :

  • Être localisée à un endroit précis
  • Être généralisée à tout le cou
  • Être légère, modérée ou sévère
  • Être associée à un mal de tête
  • Être irradiante au bras, au dos ou à la nuque
  • Être présente au mouvement
  • Être présente au repos
  • Survenir dans une posture précise
  • Prendre la forme d’une sensation de pincement
  • Être sourde et lancinante
  • Se situer d’un seul côté ou être centrale

Pour le chiropraticien, il est essentiel d’obtenir un maximum d’informations sur sa douleur au cou afin de pouvoir aider son patient de façon optimale. Lors de la consultation avec son patient, il devra obtenir des réponses à plusieurs questions afin de l’orienter dans sa prise en charge :

  • Quel est le motif principal de la consultation?
  • Où se situe précisément la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est irradiante?
  • À quel moment la douleur au cou est-elle apparue (circonstance de survenue)?
  • Depuis combien de temps la douleur au cou est-elle présente (durée)?
  • Est-ce qu’il y a eu une progression/évolution dans la douleur au cou?
  • Qu’est-ce qui caractérise la douleur au cou (description)?
  • De quelle intensité est la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs aggravent la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs atténuent la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est associée à d’autres symptômes?
  • Est-ce que cette douleur au cou a déjà été présente antérieurement et a-t-elle été traitée (histoire antérieure et historique de traitement)?

En plus de ces questions, le chiropraticien devra obtenir de l’information sur la santé générale (revue des différents systèmes, habitudes de vie de son patient ainsi que sur ses antécédents de santé.

Les réponses à ces questions lui permettront d’établir la suite. En effet, il devra déterminer quels examens seront appropriés afin de cibler les structures impliquées dans la douleur au cou. Ensuite, il sera en mesure de conclure si le diagnostic est d’ordre chiropratique ou non.

Rien n’est laissé au hasard, et ce, peu importe le motif de consultation pour lequel le patient se présente en clinique.

La douleur au cou et les habitudes de vie : un lien de cause à effet à ne pas négliger

Les habitudes de vie sont impliquées plus souvent qu’on ne le croit dans l’apparition de douleurs. Les douleurs au cou n’y échappent pas et c’est pour cette raison que le chiropraticien s’interroge sur le mode de vie de son patient.

Le principe de base pour une santé neurovertébrale optimale est de limiter le plus possible le stress à la colonne vertébrale. Ce stress peut prendre différentes formes :

Imaginez qu’on ne questionne pas les habitudes de vie et qu’un enfant développe des maux de cou. À cet âge, les maux de cou sont peu fréquents (moins qu’à l’âge adulte) et une fois les causes potentiellement plus dangereuses éliminées, il peut être difficile de trouver celles qui sont à l’origine de la douleur.

  1. Si l’enfant joue avec un téléphone ou à des jeux vidéo régulièrement en adoptant une posture inadéquate, il est possible qu’il développe des douleurs au cou.
  2. S’il ne porte pas son sac à dos de la bonne façon ou s’il met trop de poids à l’intérieur de son sac, il est possible qu’un stress s’installe au niveau de la colonne vertébrale.
  3. S’il est sédentaire, il est possible qu’il développe de mauvaises habitudes posturales (posture sur le divan, posture à l’écran, etc.).
  4. S’il n’utilise pas un oreiller adapté à sa taille, il est possible que sa colonne vertébrale ne soit pas alignée optimalement pendant la nuit et qu’un stress s’installe sur les structures de son cou.

La douleur au cou et les habitudes de vie : conseils posturaux

Vous l’aurez deviné : lorsque les habitudes de vie sont en cause dans l’apparition de douleurs au cou, une partie du suivi sera orientée sur le suivi de conseils pour changer ou modifier ces habitudes.

Le chiropraticien, en plus de ses traitements, a les compétences nécessaires pour donner des conseils et permettre à ses patients de développer de saines habitudes de vie et maintenir une santé neurovertébrale optimale.

En gros, il sera en mesure d’éduquer son patient sur les principes de base d’une bonne posture :

  • Maintenir le centre de gravité le plus près possible du corps
  • Éviter les postures prolongées avec une position du cou (et du tronc) non optimale (rotation, flexion, extension et flexion latérale du cou)
  • Garder le plus souvent possible une posture qui maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale (lordose cervicale, cyphose thoracique et lordose lombaire)
  • Éviter de porter des charges qui ne sont pas adaptées
  • Si nécessaire, il proposera des exercices d’étirement/renforcement qui stabilisent les muscles posturaux sollicités

Dans tous les cas, le chiropraticien garde en tête l’importance de soulager la douleur, mais surtout d’éviter une récidive ou la persistance de la condition. En passant par une analyse des habitudes de vie, gageons qu’il sera en mesure de vous aider en ce sens et vous guider vers le chemin de la santé optimale!

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Comment faire pour que votre santé soit au TOP? Lisez bien ce qui suit.

La santé est un concept vaste qui peut se traduire par un état de bien-être physique, mental et social. Cet état n’est donc pas seulement caractérisé par l’absence de maladie. La santé est une notion dynamique, c’est-à-dire qu’elle permet à l’individu de fonctionner adéquatement dans chacune des sphères de sa vie tout en s’adaptant aux événements quotidiens. Elle nous permet donc de vaquer à nos occupations de façon optimale, de maintenir des relations harmonieuses avec notre entourage et de nous ajuster de façon continuelle à notre environnement. Dans cet article, vous découvrirez quelles habitudes sont les plus bénéfiques pour vous afin de maximiser votre état de santé afin qu’il soit optimal et global.

La santé au Canada : des chiffres surprenants

Comme mentionné d’entrée de jeu, la santé est un concept très large. Elle ne se mesure et se quantifie pas facilement puisqu’elle comporte plusieurs facettes. De plus, son évaluation comporte parfois des critères subjectifs qui viennent la faire varier selon la perception des individus.

  • Chaque heure, 14 Canadiens âgés de 20 ans ou plus et souffrant d’une maladie du cœur décèdent.
  • En 2023, il a été estimé que 124 200 hommes et 114 900 femmes allaient recevoir un diagnostic de cancer.
  • Les scientifiques prédisent que le Canada comptera près de 1 000 000 de personnes vivant avec un ou des troubles neurocognitifs d’ici 2030.
  • En 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances.
  • En 2022, l’espérance de vie des Québécoises était de 84,1 ans et celle des Québécois était de 80,5 ans.

Les statistiques permettent d’avoir une vue d’ensemble sur la santé de la population canadienne. Elles aident à avoir une idée globale quant à la prévalence et l’incidence de certaines maladies et sur les mesures à prendre afin “d’améliorer” le sort de la population.

Certaines conditions de santé sont inévitables. Somme toute, il appartient à chacun d’entre nous de prendre les actions nécessaires afin d’optimiser ce sur quoi nous pouvons avoir un impact. Certaines actions sont prônées depuis très longtemps, mais comme l’être humain apprend par répétition, leur rappel sera peut-être celui qu’il vous faudra pour le mettre en pratique!

1. Assurez-vous que votre système nerveux fonctionne optimalement

C’est la base! Vous qui êtes des adeptes de notre blogue, vous savez à quel point nous prônons le bon fonctionnement du système nerveux. Puisqu’il est le système maître du corps humain, sa fonction doit être optimale afin qu’il puisse permettre aux autres systèmes de bien fonctionner à leur tour. Voici quelques exemples du rôle du système nerveux :

  • Il permet au cœur de pomper le sang sans que nous ayons à le contrôler volontairement. C’est la fonction végétative du système nerveux qui permet cette action.
  • Il permet la bonne communication entre le cerveau et la périphérie lorsque vient le temps d’entrer en mouvement.
  • Il contribue à la fonction digestive, à la perception de la douleur et des émotions et au relâchement des hormones.

La chiropratique, de par sa vision globale de la santé, a comme objectif de libérer les interférences susceptibles de limiter le bon fonctionnement du système nerveux. La subluxation vertébrale peut créer ces interférences. Par les ajustements vertébraux, le chiropraticien aide à rétablir la fonction vertébrale et par la bande, celle du système nerveux. En consultant un chiropraticien, vous empruntez donc la route de la santé globale en favorisant une bonne hygiène neurovertébrale tout en optimisant la fonction de votre système nerveux.

2. Éliminez les comportements néfastes de votre quotidien

Pour optimiser sa santé, il faut nécessairement adopter des habitudes qui auront un impact positif. Ces dernières en remplaceront fort probablement certaines qui n’apportent rien de bénéfique à votre santé globale. Voici donc certaines habitudes que vous devriez cesser afin que votre santé soit optimale :

  • Dormir sur le ventre
    Cette position de sommeil influence négativement votre santé physique puisqu’elle crée un stress au niveau de la colonne vertébrale et des tissus mous environnants.
  • Passer beaucoup de temps devant les écrans en adoptant une mauvaise posture
    Le syndrome du cou texto peut découler d’un usage excessif du cellulaire. En conséquence, cette habitude a un impact sur la colonne vertébrale et peut occasionner des maux de tête, des douleurs au dos et des douleurs au cou.
  • Cesser de vivre dans un état de stress continuel
    Qu’il s’agisse de stress au travail, de stress financier ou de stress familial, l’état dans lequel il nous plonge nous met à risque de développer des troubles liés à l’humeur et l’anxiété. Éliminer le stress peut sembler plus facile à dire qu’à faire, mais certaines méthodes d’introspection comme la méditation, des trucs pour améliorer l’estime de soi ou mettre en pratique des techniques pour amener le positif dans son quotidien peuvent être des pistes de solutions intéressantes.
  • Prendre action afin d’éliminer l’inaction
    C’est un fait : la sédentarité est liée à l’apparition de plusieurs conditions de santé. Si vous ne pratiquez pas d’activité physique, cessez de procrastiner et passez à l’action en trouvant quelque chose qui vous intéresse. La marche, la course, l’entraînement fonctionnel et les sports d’eau sont toutes des suggestions intéressantes qui vous permettent de bouger à votre rythme, ne trouvez-vous pas? Mettez les excuses de côté et laissez place à l’action!

3. Idéalement, laisser de côté les aliments transformés

La saine alimentation est un sujet aussi vaste que la santé globale. Somme toute, la plupart d’entre vous connaissent les principes de base d’une alimentation basée sur les aliments moins transformés :

  • Plus un aliment est transformé, plus il perd sa valeur nutritive
  • Plus un aliment est transformé, plus les chances qu’il contienne des ingrédients additifs augmentent

En conséquence, plus un aliment reste près de sa “matière première”, plus sa valeur nutritive est élevée et répond à nos besoins de consommation. Bien que les aliments transformés soient moins coûteux et se conservent généralement plus longtemps, il faut s’éduquer et faire des choix judicieux afin de maximiser notre potentiel de santé. Pensez-y!

4. Écouter les signaux envoyés par le corps

Le corps est en continuelle adaptation avec son environnement. L’objectif de cette adaptation est de permettre à l’être humain d’exprimer au maximum son potentiel de santé et de bien-être.

  • Masquer une sensation de douleur et espérer qu’elle disparaisse d’elle-même ne devrait pas être une option. Les chances qu’elle disparaisse d’elles-mêmes sont réelles, toutefois, la façon dont le corps s’y prendra ne sera peut-être pas celle qui vous sera la plus bénéfique à long terme. Revenons au conseil #1 et assurez-vous que votre système nerveux fonctionne de façon optimale afin que votre potentiel de santé soit optimal lui aussi. Votre corps sera alors en meilleure position pour s’adapter à son environnement.
  • Éviter une émotion revient un peu à la même chose que de masquer une douleur. Tôt ou tard, vous devrez faire face au réel problème. N’oubliez pas qu’en 2022, plus de 5 000 000 de Canadiens ont répondu aux critères diagnostiques liés au trouble de l’humeur, au trouble d’anxiété ou à un trouble lié à la consommation de substances. Chaque situation est unique, certes, mais en prenant sa santé mentale au sérieux, il y a fort à parier que cette statistique pourrait être différente.

Nous sommes curieux, quelle astuce mettrez-vous en priorité afin de maximiser votre potentiel de santé? Un petit pas à la fois et vous y arriverez!

Bonne santé!

 

Sources, telles que consultées le 5 mai 2024 :

https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/heart-disease-infographic-fra.pdf

https://cancer.ca/fr/research/cancer-statistics/cancer-statistics-at-a-glance?gad_source=1&gclid=Cj0KCQjwltKxBhDMARIsAG8KnqUPQdWllSjNcBWYr5GqpQ5k_FaWm-vC4lvM3TdbvOnTN_9HcZDthHgaAsFKEALw_wcB

https://alzheimer.ca/fr/au-sujet-des-troubles-neurocognitifs/que-sont-les-troubles-neurocognitifs/chiffres

https://www.statcan.gc.ca/o1/fr/plus/4691-la-sante-mentale-des-canadiennes-et-des-canadiens-cest-important

https://statistique.quebec.ca/vitrine/egalite/dimensions-egalite/sante/esperance-de-vie

 

Categories Bougez mieux, Fonctionnez mieux, Mangez mieux, Pensez mieux

Doctorat de premier cycle en chiropratique : Suivez les traces d’un chiropraticien dans son parcours académique!

Saviez-vous que le diplôme de chiropraticien s’obtient grâce à la réussite d’un doctorat de premier cycle en chiropratique? À titre d’exemple, la formation dispensée à l’UQTR s’étend sur 5 années d’études universitaires pour lesquelles l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques. Suite à l’obtention de ce diplôme, des examens nationaux ainsi que l’examen de l’ordre professionnel des chiropraticiens du Québec doivent être réussis afin que le chiropraticien puisse pratiquer la profession pour laquelle il a obtenu son diplôme. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur le rôle du chiropraticien ainsi que sur la rigueur avec laquelle il s’implique afin de vous offrir un service aux standards de qualité élevés.

La chiropratique : pour une santé globale et optimale

Les approches naturelles en matière de santé globale sont de plus en plus recherchées. La chiropratique s’inscrit indéniablement dans les professions qui peuvent avoir un impact positif dans la santé globale et optimale de la population et voici pourquoi :

  • La chiropratique est une discipline de la santé qui a pour but d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques.
  • La chiropratique aide à la prévention des conditions neuromusculosquelettiques. Elle n’est donc pas seulement curative, ce qui lui confère une place de
  • choix dans le système de santé actuel puisque nous cherchons de plus en plus à prévenir que guérir.
  • Le traitement chiropratique est axé sur les manipulations vertébrales et articulaires. En conséquence, la priorité est mise sur la capacité du corps à s’autoréguler sans l’aide de médication.
  • Le chiropraticien est un professionnel qui peut avoir un impact positif sur les habitudes de vie de ses patients. En raison des connaissances acquises tout au long de sa formation doctorale, il est en mesure d’aider sa clientèle dans différentes sphères de sa vie :

La chiropratique : former des docteurs qualifiés, faciles d’accès et à l’écoute de leur clientèle

La formation chiropratique mène vers l’obtention d’un doctorat de premier cycle en chiropratique. Au Québec, pour pratiquer la chiropratique, le professionnel doit avoir obtenu son doctorat de premier cycle en chiropratique dans un établissement accrédité par la Fédération chiropratique canadienne (FCC), comme celui dispensé à l’UQTR.

Lors de son parcours doctoral à l’UQTR, à titre d’exemple, l’étudiant doit réussir 245 crédits répartis sur environ 4 900 heures de cours théoriques et pratiques (en comparaison, la formation du diplôme en physiothérapie est un baccalauréat de 90 crédits). Ces cours lui permettront d’acquérir des connaissances poussées dans plusieurs sphères de la santé et l’administration d’une clinique :

  • Anatomie humaine
  • Neuroanatomie
  • Biochimie clinique
  • Biomécanique
  • Physiologie
  • Biologie
  • Embryologie
  • Nutrition et nutrition clinique
  • Épidémiologie
  • Techniques chiropratiques
  • Thérapies complémentaires
  • Éthique et droit professionnel
  • Histologie
  • Microbiologie et infectiologie
  • Neurophysiologie de la douleur
  • Soins d’urgence
  • Gynécologie, obstétrique et soins chiropratiques
  • Gériatrie et soins chiropratiques
  • Pharmacologie et toxicologie
  • Radiologie (anatomie, pathologie, radioprotection)
  • Diagnostic (symptomatologie, diagnostic différentiel)
  • Administration d’une clinique

C’est avec toutes ces heures d’apprentissage et la mise en pratique des connaissances acquises pendant 5 ans que le chiropraticien devient le professionnel rigoureux et investi qu’on connaît.

Une fois son diplôme obtenu, le chiropraticien doit se soumettre à des examens supplémentaires afin de pouvoir pratiquer sa profession. Sans la réussite de ces examens, il ne peut pas exercer la chiropratique :

  • Les examens nationaux du Conseil canadien des examens chiropratiques (connaissances et habiletés chiropratiques)
  • L’examen de l’Ordre des chiropraticiens du Québec (législation et déontologie)

De plus, chaque année, il doit assister à des heures de formation continue afin de maintenir ses compétences et connaissances à jour.

Puisque le chiropraticien est un professionnel de premier contact, il est accessible rapidement. Sa clientèle active et les patients potentiels peuvent le consulter directement, et ce, sans devoir obtenir une demande de consultation ou une référence d’un autre professionnel de la santé. Puisqu’il a la capacité d’évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, il est autonome dans sa gestion, ce qui le rend facile d’accès. C’est un avantage pour lui, mais aussi pour sa clientèle.

Au Québec, le chiropraticien est parmi les seuls professionnels de la santé à pouvoir prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité. Cet atout le positionne une fois de plus au haut de la liste en termes de compétences et d’accessibilité.

La chiropratique : traiter la subluxation vertébrale pour libérer le plein potentiel du corps humain

Étudier pendant 5 ans, acquérir des connaissances en santé et développer des compétences en matière de manipulation vertébrale, c’est ce qui place le chiropraticien dans une classe à part. La manipulation vertébrale a fait ses preuves et sachant que près de 70 % des adultes québécois se tournent vers des médecines alternatives au moins une fois dans leur vie, la chiropratique est sans contredit une option de choix.

Le fondement principal de la chiropratique repose sur le fonctionnement optimal du système nerveux en le libérant des interférences potentielles. Ces interférences peuvent entre autres être causées par la subluxation vertébrale.

La subluxation vertébrale se traduit par une perte de mouvement au niveau des articulations de la colonne vertébrale. Cette perte de mouvement limite la transmission de l’information nerveuse entre les différents paliers du système nerveux, ce qui empêche le corps d’exprimer son plein potentiel puisqu’il perd son homéostasie (équilibre). En conséquence, la guérison d’une condition peut être limitée. En assurant un mouvement adéquat des articulations vertébrales via les manipulations vertébrales, la transmission nerveuse devient optimale, ce qui aide le corps à libérer son plein potentiel et favorise un état de guérison.

La documentation scientifique chiropratique est bien présente afin de soutenir ce fondement, ce qui fait de la chiropratique une profession de choix dans le traitement de plusieurs conditions neuromusculosquelettiques :

La recherche chiropratique est constante, ce qui permet des avancées marquées dans la compréhension des mécanismes associés au suivi chiropratique. Beaucoup d’efforts sont mis en place afin de démontrer l’impact positif de la chiropratique dans la santé globale de la population.

La formation est complète. La compétence et les résultats sont au rendez-vous. La recherche est en continuelle évolution. Quoi demander de plus pour optimiser la qualité de vie des membres de votre famille?

Sources, telles que consultées le 24 février 2024 :
https://www.fraserinstitute.org/sites/default/files/complementary-and-alternative-medicine-2017.pdf
https://www.ordredeschiropraticiens.ca/
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/apex/f?p=106:10::::10:P10_CD_PGM,P10_RECH_CRITERE,P10_RECH_VALEUR,P10_RECH_DESC:7025,P2_CD_DEPT,3300,%5CD%C3%A9p.%20chiropratique%5C&gad_source=1&gclid=Cj0KCQiAxOauBhCaARIsAEbUSQQCpIIF8x9o47y_G6cjGfvCa_FwyltQWDoCFvfsWQGzLHLjkZXfiCUaAk9AEALw_wcB
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/triw082.afficher?owa_cd_pgm=6651

Categories Fonctionnez mieux

Découvrez 6 façons d’optimiser votre suivi chiropratique

C’est indéniable : la chiropratique a su tailler sa place au sein des professions œuvrant en santé optimale. Ayant comme mission première de maximiser la fonction du système nerveux, elle tire son épingle du jeu avec sa vision globale du corps humain. Les ajustements chiropratiques sont au coeur de la pratique chiropratique et afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel, le chiropraticien pourra recommander divers compléments, tous aussi intéressants les uns que les autres. Cet article vous permettra de comprendre dans quelle mesure ces compléments peuvent avoir un impact positif sur votre santé.

La vision globale de la chiropratique : un atout majeur

Vous l’aurez compris, la vision chiropratique permet d’optimiser la santé en traitant l’être humain dans sa globalité. Puisque le chiropraticien est un professionnel de premier contact, vous n’avez pas besoin de lui être référé pour pouvoir le consulter. Sa formation lui permet d’évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions chiropratiques. Les traitements qu’il propose reposent d’abord et avant tout sur l’ajustement chiropratique puisque ce dernier est l’essence même de la profession; cependant, avec sa vision globale, il peut suggérer différents compléments pour améliorer la santé de gens qui le consultent.

Allant de conseils posturaux à certaines thérapies plus poussées, ces compléments font partie intégrante du suivi chiropratique et selon les besoins, le chiropraticien pourra les utiliser en clinique. S’il ne les utilise pas toutes, il pourra aussi considérer une collaboration avec un collègue chiropraticien ou d’une autre profession pour qui la technique est considérée comme faisant partie de son champ de compétences.

Voyons donc de quelle façon votre ajustement chiropratique peut être complété!

1. Ultrasons

Les ultrasons sont des ondes sonores inaudibles par l’être humain qui sont envoyées au site de blessure. Avec les ultrasons, l’électricité est transformée en ondes sonores et mécaniques. Afin d’aider les ondes à se rendre à la zone touchée, un gel est appliqué entre la peau et la tête de l’appareil à ultrasons. Le résultat est le suivant :

  • Augmentation de la chaleur dans la région traitée (vasodilatation)
  • Oxygénation des tissus
  • Réparation/régénération des tissus
  • Diminution de la sensation de douleur

Selon les besoins et la profondeur de la zone à traiter, la fréquence des ondes sera ajustée en conséquence.

Les ultrasons peuvent être utilisés pour plusieurs types de conditions :

Saviez-vous que lors de la formation au doctorat en chiropratique, des cours de thérapies complémentaires sont donnés afin de permettre au futur docteur en chiropratique de connaître et apprendre les différentes modalités offertes pour compléter leur traitement?

2. Stimulation électrique transcutanée des nerfs (TENS)

La stimulation électrique transcutanée des nerfs est une forme de thérapie complémentaire qui utilise la contraction musculaire pour stimuler les nerfs sensoriels.

Cette contraction musculaire est obtenue par des électrodes (2 ou 4 selon les conditions et l’objectif du traitement) qui sont placées de façon stratégique sur la zone à traiter. Le courant choisi est transmis d’une électrode à l’autre. Il existe 2 principes associés au TENS :

  1. Le courant électrique stimule les cellules nerveuses, ce qui bloque la transmission des signaux liés à la douleur. La perception de la sensation de douleur est donc changée.
  2. Le courant électrique favorise la libération d’endorphines, ce qui aide l’état de bien-être.

Cette forme de thérapie est souvent utilisée pour les douleurs au dos, les douleurs liées au nerf sciatique, les douleurs au cou, l’arthrose, etc.

3. Thérapie par ondes de choc

En complément à l’ajustement chiropratique, la thérapie par ondes de choc (shock wave) est un excellent complément à l’ajustement chiropratique, principalement dans le traitement de plusieurs conditions musculosquelettiques :

La thérapie par ondes de choc trouve son efficacité dans le fait qu’elle stimule le métabolisme et améliore la circulation sanguine. En conséquence, elle favorise la régénérescence des tissus endommagés.

La thérapie par ondes de choc envoie de fortes impulsions au site affecté (tendinite, bursite, épine de Lenoir, etc.). D’une courte durée, ces impulsions stimulent les cellules du corps qui sont responsables de la guérison des tissus.

4. Taping

Bien connu dans le monde du sport, le taping gagne en popularité auprès de divers types de clientèles.

Le principe derrière cette thérapie est basé sur 2 principales catégories, selon les besoins :

1. Tape de type athlétique

Limiter certains mouvements afin de préserver l’intégrité de certains tissus (muscles, ligaments, articulations)

2. Kinesio tape

Activer ou inhiber la fonction d’un muscle et diminuer la douleur.

Le taping peut aider certaines conditions auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé :

  • Chez la femme enceinte, le taping peut être appliqué sur l’abdomen afin de supporter le ventre et diminuer le stress au niveau de la région lombaire et pelvienne.
  • Chez l’enfant, la gestion des troubles posturaux peut inclure l’utilisation de taping à différents endroits comme le bas du dos et la région thoracique.

5. Les saines habitudes de vie

Puisque la chiropratique voit l’être humain dans sa globalité, le chiropraticien aura toujours en tête d’optimiser la santé de son patient. En conséquence, il l’orientera toujours sur la pratique de saines habitudes de vie. Ce complément n’est pas pratiqué dans le bureau du chiropraticien, mais plutôt mis en application à l’extérieur de la clinique par le patient. C’est là qu’entre en ligne de compte l’implication du patient dans son suivi. L’ajustement chiropratique et le temps passé en clinique font partie d’un ensemble d’actions à mettre en place afin de maximiser le potentiel de chaque patient. Qui ne voudrait pas bénéficier de conseils précieux qui permettraient d’exprimer sa santé à son plein potentiel?

  • La posture est souvent mise de l’avant par le chiropraticien. Avec les écrans, le travail de bureau et le télétravail, une bonne posture est essentielle afin de préserver une bonne santé neurovertébrale.
  • Le sommeil aide à la récupération et à un état de bien-être général. La posture associée est également un élément clé dans l’expression d’un potentiel de santé maximal. Sans qu’on la soupçonne, la posture de sommeil peut avoir un rôle dans la persistance de certaines conditions douloureuses.
  • L’alimentation équilibrée sera toujours prônée par le chiropraticien. Lors de sa formation doctorale, des cours en nutrition font partie du cursus. Le chiropraticien connaît les bases et peut orienter son patient de façon adéquate afin qu’il puisse fournir à son corps l’énergie et les nutriments nécessaires pour fonctionner optimalement.

6. Radiographies

Comme complément d’analyse, les radiographies peuvent contribuer de façon significative au suivi chiropratique. Selon les besoins et les conditions, elles permettent une vue d’ensemble du squelette impliqué. En conséquence, elles fournissent des informations pertinentes qui pourraient indiquer, recommander une modification ou contre indiquer un traitement particulier.

Le chiropraticien peut prescrire, prendre et analyser des radiographies de l’appareil locomoteur dans son intégralité. Selon la pertinence de l’examen, il pourra procéder à cette évaluation.

Encore des raisons de croire que la chiropratique est axée sur la vision globale de l’individu!

 

Sources, telles que consultées le 14 janvier 2024
https://shockwavecanada.com
https://shockwavecanada.com/wp-content/uploads/The-Role-of-Extracorporeal-Shockwave-Treatment-in-Musculoskeletal-Disorders.pdf
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4186747/
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK537188/
https://www.ordredeschiropraticiens.ca/fr/la-profession-chiropratique/quest-quun-chiropraticien/comment-se-deroule-une-premiere-visite/

1 2 3 5
Evaluations Google
5.0
Evaluations Facebook
5.0
js_loader