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La chiropratique chez l’enfant : un allié précieux pour un développement optimal

Quand on pense à la chiropratique, on imagine souvent un adulte qui consulte pour un mal de dos ou une douleur cervicale. Il s’agit en effet de l’information la plus véhiculée au sujet des soins chiropratiques, mais il est important de savoir qu’elle est également adaptée aux enfants, et ce, dès les premiers jours de vie.

Pourquoi envisager la chiropratique pour un bébé naissant, un enfant ou un adolescent? Parce que le système neuromusculosquelettique joue un rôle essentiel dans leur développement global et que le rôle principal du chiropraticien est de favoriser une fonction optimale de ce système.

Comprendre la chiropratique pour enfants (chiropratique pédiatrique)

La chiropratique est une discipline de la santé orientée sur la détection, le traitement et la prévention des troubles du système neuromusculosquelettique (les nerfs, les muscles, les articulations et les os). Ce système soutient non seulement le corps dans ses mouvements, mais influence également son équilibre global, et le système nerveux est celui qui est à la tête de toutes ces fonctions.

Le système nerveux de l’enfant (et de l’adulte) ne se contente pas de transmettre des signaux entre le cerveau et le corps : il joue un rôle clé dans le développement global et sa capacité à s’ajuster à l’environnement. En chiropratique, on comprend que ce système est en constante adaptation aux nombreux stimuli auxquels l’enfant est exposé — apprentissages moteurs, émotions, environnement, rythme de vie, etc. Un système nerveux bien régulé permet à l’enfant de mieux réagir aux diverses stimulations et de soutenir une croissance harmonieuse. En conséquence, un suivi chiropratique adapté dès la naissance peut contribuer à optimiser le développement neuromusculosquelettique et favoriser un équilibre durable à chaque étape du développement.

La croissance de l’enfant est rapide. Dans la première année de vie, l’évolution de la motricité est impressionnante : tenir sa tête, se tourner, s’asseoir, ramper, puis marcher… Autant d’étapes qui exigent une bonne coordination entre les muscles, les articulations et le système nerveux. Bien qu’ils soient impressionnants, ces apprentissages exposent l’enfant à divers stress physiques, et ces derniers ne cessent pas après la première année, bien au contraire!

Afin de permettre au système neuromusculosquelettique d’exprimer son plein potentiel, la chiropratique peut intervenir puisqu’elle vise à rétablir la mobilité et l’alignement des structures impliquées afin d’optimiser leur fonctionnement.

La naissance : un événement magique, mais parfois éprouvant pour la colonne vertébrale

Saviez-vous que la naissance est l’un des premiers stress physiques que subit le système neuromusculosquelettique d’un enfant? Lors de l’accouchement, des forces importantes s’exercent sur le crâne, le cou et la colonne vertébrale du bébé (ces forces peuvent être amplifiées en cas d’accouchement difficile, de travail très rapide ou très long, ou encore lorsqu’il y a recours à des instruments comme les forceps, la ventouse ou une césarienne).

En conséquence, il peut en résulter une restriction de mouvement au niveau des articulations de la colonne vertébrale, ce qu’un chiropraticien peut évaluer à l’aide d’un examen neuromusculosquelettique adapté.

Dans les jours ou les semaines qui suivent la naissance, certains signes peuvent être associés à une perte de mobilité articulaire chez le bébé, par exemple :

  • Il tourne toujours la tête du même côté
  • Il a du mal à prendre le sein d’un côté (ou les 2 côtés)
  • Il semble inconfortable ou pleure fréquemment sans cause évidente

Ces manifestations peuvent être liées à des restrictions au niveau de la région cervicale. Un suivi chiropratique peut alors aider à favoriser un développement moteur plus fluide et confortable.

Information à prendre en considération : le corps (en l’occurrence le système nerveux) a une capacité d’adaptation phénoménale. En conséquence, des restrictions, nommées subluxations vertébrales peuvent être présentes sans nécessairement que les manifestations physiques soient apparentes. Ce constat souligne l’importance d’une approche préventive : une consultation chiropratique peut être envisagée afin de détecter précocement d’éventuels déséquilibres et soutenir un développement optimal, même en l’absence de signes et symptômes apparents chez l’enfant.

La chiropratique et le développement moteur

Chaque étape du développement moteur — tenir la tête, se retourner, s’asseoir, ramper, marcher — repose sur une bonne coordination entre les muscles, les articulations et le système nerveux. Si l’un de ces éléments ne fonctionne pas optimalement, le développement peut être affecté.

Certains indices peuvent indiquer un déséquilibre dans la posture ou le mouvement chez le jeune enfant :

  • Une asymétrie dans la motricité (ex. : se traîner d’un seul côté pour avancer)
  • Une épaule plus basse (ou plus haute) que l’autre à l’observation de la posture
  • Une hanche plus basse (ou plus haute) que l’autre à l’observation de la posture
  • Des plaintes de douleurs au cou, au dos ou à d’autres articulations, comme les épaules et les genoux

Ces signes peuvent avoir un impact sur le développement de l’enfant, et surtout, indiquer qu’un déséquilibre puisse être en cause. Le chiropraticien est formé pour les détecter, déterminer leur implication et proposer un suivi visant à rétablir un mouvement optimal des articulations afin de permettre au corps d’exprimer son plein potentiel de santé. En favorisant un mouvement fluide des articulations, meilleures sont les chances que le développement global soit optimal.

La posture : à surveiller très tôt!

L’entrée à l’école apporte son lot de défis physiques :

  • Longues périodes assises
  • Sac à dos mal ajusté
  • Ergonomie parfois inadéquate au pupitre (chaise trop haute ou trop basse par rapport à la hauteur du bureau)

Ces facteurs peuvent avoir une influence directe sur la posture et la mobilité de la colonne vertébrale.

Conjointement à l’utilisation des technologies, les enfants adoptent souvent, sans s’en rendre compte, des positions qui sollicitent de façon inadéquate leur dos et leur cou. En effet, l’une des postures les plus fréquentes aujourd’hui est celle associée au syndrome du cou texto, causée par l’utilisation prolongée d’appareils électroniques. Cette posture crée une tension dans les muscles du cou et peut entraîner une fatigue musculaire, un déséquilibre postural, et, ultimement, des douleurs.

Un suivi chiropratique permet de dépister ces problématiques de et d’outiller les jeunes à développer de meilleures habitudes posturales, tant à l’école qu’à la maison.

L’adolescence : la poursuite de la croissance et les déséquilibres potentiels

Tout comme la première année de vie, l’adolescence est une période de transformation rapide du corps. La croissance osseuse et musculaire, ainsi que le développement hormonal, peuvent créer des déséquilibres temporaires. Il n’est pas rare d’observer :

  • Des douleurs de croissance
  • Une asymétrie des épaules et des hanches
  • Des douleurs aux articulations comme les genoux, le dos et les hanches (liées au sport ou non)
  • L’apparition de déviation au niveau de la colonne vertébrale (possible scoliose)

Les soins chiropratiques, combinés à une évaluation neuromusculosquelettique, peuvent accompagner les adolescents durant cette phase afin de minimiser l’inconfort, et, encore une fois, favoriser une croissance harmonieuse.

Le suivi chiropratique chez les enfants : adapté, sécuritaire et reconnu

Les soins chiropratiques sont reconnus pour leur sécurité lorsqu’ils sont pratiqués par des professionnels qualifiés, d’où l’importance de valider la présence de votre chiropraticien au tableau des membres de l’ordre des chiropraticiens du Québec. De plus, tous les chiropraticiens sont formés pour traiter la clientèle pédiatrique, mais certains ont développé un intérêt plus marqué pour cette dernière. En conséquence, il peut être intéressant de compléter votre recherche afin de trouver le chiropraticien qui saura répondre à vos besoins.

Chez les nourrissons, les techniques utilisées sont très douces et respectent la fragilité de leur système. En termes de force lors du traitement, on parle souvent d’une pression équivalente à celle qui suffit à faire blanchir le bout d’un doigt. Elle est donc très adaptée aux structures du nouveau-né.

À mesure que l’enfant grandit, les ajustements sont adaptés à sa morphologie, à son développement et à ses besoins.

La chiropratique : la prévention avant tout

L’un des grands avantages des soins chiropratiques est leur potentiel préventif. En intervenant tôt, il est possible de limiter l’apparition de compensations posturales, de douleurs ou de conditions associées au développement moteur.

La santé globale étant de plus en plus au cœur des priorités familiales, plusieurs intègrent désormais la chiropratique dans une approche préventive, au même titre qu’une alimentation équilibrée et l’activité physique.

L’approche adaptée et personnalisée de la chiropratique

Chaque enfant est unique, et c’est pourquoi l’approche chiropratique se doit d’être personnalisée. L’évaluation initiale permet de dresser un portrait global de la santé neuromusculosquelettique de l’enfant et elle comprend un historique de santé complet, un examen physique adapté à l’âge et, si nécessaire, des examens complémentaires comme la prise de radiographies.

Le chiropraticien peut ensuite, en collaboration avec le parent, proposer un suivi qui tient compte de la condition de l’enfant, de ses habitudes de vie et de ses objectifs de santé.

La chiropratique s’inscrit dans une approche globale de santé centrée sur la prévention, le développement moteur optimal et l’équilibre du système neuromusculosquelettique. Grâce à une évaluation rigoureuse et à des soins adaptés, elle offre aux enfants de tout âge un accompagnement sécuritaire respectueux des étapes de développement des structures à traiter. En agissant tôt, elle favorise une croissance harmonieuse et contribue à instaurer des bases solides pour la santé future de l’enfant.

Consulter en chiropratique, c’est offrir à son enfant les meilleures conditions pour lui permettre de se développer à son plein potentiel et s’épanouir pleinement. On vous attend!

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Misez sur la motricité libre pour maximiser le développement de votre enfant

Nous vous l’avons souvent mentionné : les premières années de vie de l’enfant sont exceptionnelles et exigeantes à la fois. Elles lui permettent de se mettre debout, bouger, parler, créer des liens affectifs avec son environnement, développer son propre caractère et ses propres intérêts. En tant que parent, il est facile de se perdre dans le flot d’informations en lien avec les bonnes ou moins bonnes habitudes à prendre afin de supporter notre enfant dans son développement. Cet article vous permettra de mieux comprendre la place que pourrait prendre la motricité libre dans le développement de votre enfant.

Le développement global et son importance

Tout comme les 9 mois de grossesse, les premières années de vie sont d’une importance capitale pour l’enfant. La stimulation extérieure est essentielle afin qu’il puisse développer son plein potentiel.

C’est dans cette période que tout se développe :

  • Développement de la motricité globale
  • Développement de la motricité fine
  • Développement cognitif
  • Développement du langage
  • Développement des émotions
  • Développement social

Le développement de l’enfant est orchestré par un système nerveux en santé et stimulé adéquatement. Plusieurs stratégies peuvent être mises en place pour le stimuler de façon optimale et c’est à vous, en tant que parent, de déterminer ce qui vous rejoint le mieux.

D’un point de vue chiropratique, la motricité libre est souvent mise de l’avant lors de nos discussions sur le développement de l’enfant. Ce concept a été proposé par Emmi Pikler, pédiatre, et sa définition est celle-ci :

La motricité libre consiste à laisser libre cours à tous les mouvements spontanés de l’enfant sans lui enseigner quelque mouvement que ce soit.

Le lien entre un système nerveux qui fonctionne optimalement et la motricité libre est sans équivoque. Puisque la vision chiropratique prône le fait que le corps peut s’autoréguler par lui-même, le fait de laisser l’enfant se développer à son gré prend tout son sens, surtout lorsque le système nerveux ne comporte pas d’interférence. En ce sens, si le corps fonctionne optimalement, le système nerveux en fait de même. C’est gagnant!

La motricité libre est l’expression la plus parfaite d’un corps qui sait ce qu’il doit faire et surtout, comment le faire. C’est l’enfant lui-même qui est maître de ce qu’il fait et où il va et c’est en majeure partie pour cette raison qu’il développe ses aptitudes motrices et son autonomie.

Dans une ère où la pression sociale est forte, il n’est pas rare que le parent tombe dans le panneau du respect trop exigeant des étapes de développement de son enfant. Il peut être porté à le mettre en position assise trop tôt pour “le pratiquer”, mais dans les faits, cela ne respecte pas les capacités physiques de son enfant.

À vouloir accélérer les étapes de développement, on peut créer une entrave au rythme de l’enfant, ce qui en soit, pourrait même aller jusqu’à avoir l’effet contraire, c’est-à-dire repousser le développement et avoir un impact négatif sur ses structures neuromusculosquelettiques. Soyez avisé!

La motricité libre : un concept de plus de 60 ans

Vous l’avez compris : la motricité libre laisse l’enfant se développer à son rythme. À moins d’un diagnostic précis, on le répète, il finira par atteindre les étapes de développement moteur sans aucun problème, alors pourquoi ne pas le laisser aller seul?

Avec une surveillance mais sans aide précise, un enfant a toutes les capacités pour développer sa motricité par lui-même. Déposez-le au sol et vous verrez comment il se comportera! Il passera à travers toutes ces étapes :

  1. Il partira de la position sur le dos, se tournera sur le ventre et fera des roulades.
  2. Il se retrouvera sur le ventre, débutera les mouvements pour initier la position mimant le 4 pattes, sur les genoux et les mains, pour finalement être capable de le faire facilement.
  3. Il travaillera à développer la position assise.
  4. Il apprendra à se mettre debout en s’appuyant sur des objets.
  5. Il se tiendra debout sans avoir à se supporter.

Outre les capacités motrices, la motricité libre comporte d’autres avantages pour l’enfant :

  • Elle favorise l’autonomie.
  • Elle respecte l’anatomie.
  • Elle laisse place au développement de la créativité, de la confiance et de l’estime de soi.
  • Diminue les risques de plagiocéphalie en plaçant régulièrement l’enfant sur le ventre.
  • Aide à une meilleure connaissance de son environnement.
  • Elle permet à l’enfant de se sentir libre.

Comment aider mon enfant dans sa motricité libre?

Un enfant qui utilise la motricité libre est un enfant qui n’a pas de limite de mouvement. Pour cette raison, il est important de s’assurer qu’il n’a pas de restrictions articulaires.

La chiropratique pourrait être un excellent moyen de faire évaluer la fonction du système neuromusculosquelettique de votre enfant. De par sa formation comme docteur en chiropratique, votre chiropraticien est en mesure d’évaluer, émettre un diagnostic chiropratique et traiter en fonction de ce qu’il trouve comme résultats d’examens. Que son patient soit un bébé naissant ou une personne du troisième âge, il saura déterminer la marche à suivre pour optimiser la fonction de son système nerveux. N’hésitez pas à contacter votre chiropraticien de famille!

Une fois que le côté “santé neurovertébrale” est évalué, votre rôle est de vous assurer que l’environnement de votre enfant soit sécuritaire et adapté à ses besoins afin de le laisser exploiter son environnement à son maximum :

  • Mettez des jouets d’éveil à sa disposition
  • Utilisez un tapis d’éveil
  • Mettez des barrières près des escaliers
  • Utilisez des verrous pour les portes d’armoires et les tiroirs
  • Assurez-vous que les prises électriques ne soient pas accessibles ou qu’elles soient bouchées
  • Enlevez les nappes longues afin que l’enfant ne tire pas dessus et reçoive des bibelots sur la tête
  • Habillez-le convenablement, afin qu’il ne soit pas limité dans ses mouvements

Avec ces conseils, vous aurez tout en main pour vous assurer que le développement moteur de votre enfant soit libre et optimal!

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Comment optimiser le développement moteur lors de la première année de vie de votre enfant

En tant que parent, il va de soi que nous souhaitons le meilleur pour nos enfants. Leur développement nous tient à cœur. Qu’il soit question de langage, de développement cognitif, de motricité fine ou globale, ou même de développement social, nous souhaitons que chaque sphère puisse se développer à son plein potentiel. Cet article met l’emphase sur le développement moteur de la première année de vie de votre enfant. Il vous permettra de comprendre son importance tout en vous donnant des conseils afin de l’optimiser.

La première année de vie : étape par étape

Ça y est! Votre bébé est enfin arrivé! Quelle joie et quelle fierté cela procure, n’est-ce pas? Ses premiers sons, ses premiers regards et son premier sourire nous font craquer. Au-delà de ces moments magiques, plusieurs questions nous viennent en tête :

  • Est-ce qu’il est “normal”?
  • Est-ce que sa posture est bonne?
  • Son tonus est-il adéquat pour son âge?
  • Devrait-il déjà supporter sa tête?
  • etc.

Avec le désir d’apprendre des nouveaux parents et les informations qui fusent de toute part, il peut être normal de se questionner quant au bon développement de notre enfant. Puisque la première année de vie est celle qui amène le plus grand nombre de changements et demande le plus d’adaptation à l’enfant, découvrez étape par étape comment la motricité se développe, de la posture couchée du nourrisson jusqu’aux premiers pas de votre petit de un an. Laissons place au fantastique rôle du système nerveux!

Le bébé naissant

À la naissance, le nouveau-né doit avoir un certain tonus. Il ne doit pas être trop “raide” (hypertonique) ni trop “mou” (flasque, hypotonique). Dès la naissance, il est évalué afin de déterminer son état général, et l’état du système moteur fait partie de l’équation. Cette évaluation globale se fait en 5 points, et c’est ce que l’on appelle le test d’Apgar :

  1. Fréquence cardiaque
  2. Respiration
  3. Tonus musculaire
  4. Réaction aux stimuli
  5. Coloration de la peau

Selon le résultat obtenu, le professionnel de la santé qui effectue l’évaluation est en mesure de déterminer si l’état de santé global du nouveau-né est adéquat au moment où le test est effectué, c’est-à-dire à la naissance. Il ne peut toutefois pas prédire comment se déroulera le développement par la suite.

Le tonus musculaire peut être évalué comme ceci :

  • 0/2 : aucun tonus (bébé flasque, mou)
  • 1/2 : quelques mouvements de flexion des membres
  • 2/2 : mouvements très présents

Le premier mois de vie

Tant de choses se passent dans le premier mois de vie! À ce stade du développement moteur, on peut observer ceci :

  • La main sera généralement fermée en point (ou partiellement fermée).
  • Des objets placés dans la main peuvent être tenus en place, mais seront relâchés de manière involontaire.
  • Beaucoup de mouvements involontaires et saccadés sont faits (ex.: porter le poing à la bouche).
  • La tête ne se contrôle pas volontairement en position verticale : si elle n’est pas soutenue, elle part dans un sens où dans l’autre.
  • Sur le dos, la tête se tournera d’un côté à l’autre.

La meilleure façon de contribuer au développement d’un enfant de cet âge est de lui donner toute l’affection possible et répondre à ses besoins primaires. Côté stimulation motrice, 2 conseils peuvent être donnés :

  1. Des objets peuvent être placés dans la main afin de favoriser un contact et créer le mouvement de préhension.
  2. Mettre l’enfant sur le ventre à raison de quelques minutes à la fois afin de lui faire bouger la tête et reproduire la posture à adopter lorsqu’il voudra débuter la marche à 4 pattes .

Le deuxième mois de vie

À cet âge, certaines aptitudes commencent à être perceptibles.

  • Les mouvements de la tête sont de plus en plus faciles, même si leur contrôle n’est pas encore présent.
  • Puisque la vision se développe elle aussi, la tête suivra les objets.
  • Les poings sont encore fermés, mais de plus en plus ouverts.
  • Des objets peuvent être tenus dans les mains, sans que ce soit toujours volontaire.
  • Lorsqu’il est couché sur le dos, l’enfant peut vouloir tendre les bras lorsqu’on tente de le soulever, afin de contribuer au mouvement.
  • Sur le côté, l’enfant peut se tourner de façon non volontaire sur le dos.

Comment participer au développement moteur d’un enfant de 2 mois? C’est fort simple! La position ventrale a toujours sa place, et la stimulation visuelle par des objets favorise quant à elle leur poursuite avec la tête.

Déjà 3 mois : les mouvements volontaires arriveront bientôt!

C’est à cet âge que l’enfant commence à faire des mouvements qui ressemblent à ceux auxquels on s’attend. Ils sont toutefois davantage involontaires que volontaires :

  • Il porte ses mains à sa bouche fréquemment.
  • Il peut manipuler des objets ou les relâcher, mais plus de façon involontaire.
  • Il donne des coups avec ses mains et ses pieds pour s’amuser lorsqu’il est couché sur le dos.
  • Sur le ventre, il soulève la tête et le cou et peut s’appuyer légèrement sur ses avant-bras.

Trucs simples : placez des objets dans son champ de vision et il sera porté à vouloir tendre les bras pour les attraper. C’est excellent pour la mobilité globale des bras.

Le 4 à 6 mois : développement à vitesse grand V

Le corps humain est exceptionnel. Entre 4 et 6 mois, la différence est notable dans le développement moteur de l’enfant :

  • Finis, les poings fermés. La main reste ouverte.
  • Un objet peut facilement être saisi entre les 2 mains.
  • La posture sur le côté ne se termine plus sur le dos : elle est maintenue.
  • Une cible peut être atteinte avec le mouvement de la main.
  • Le gobelet est porté à la bouche.
  • Les pieds se retrouvent dans la bouche à l’aide des mains.
  • En position sur le dos, l’enfant peut se retourner sur le ventre.
  • La tête est contrôlée dans tous les mouvements.
  • La posture assise seule peut être maintenue quelques instants. Quel signe de progression motrice!

Lorsque l’enfant est sur le ventre, il peut être intéressant de placer un objet près de lui pour favoriser un mouvement des bras. De cette façon, tout le haut du corps est stimulé.

Présenter des objets de différentes textures aide à développer la motricité fine. Cette approche devrait même être faite dès les premiers mois de naissance.

7 à 9 mois : à l’approche de la marche à 4 pattes!

Comme mentionné précédemment, l’enfant de cet âge a la capacité de se tenir assis, ce qui laisse entrevoir l’étape suivante, c’est-à-dire le déplacement! À partir de 7 mois, tous les efforts sont mis en ce sens :

  • L’enfant se place sur ses mains et ses pieds en oscillant d’avant à l’arrière.
  • Il peut s’agripper à un objet et se lever en y restant appuyé.
  • Il rampe.
  • Quand il est tenu avec les mains en posture debout, il tente de faire quelques pas.
  • L’enfant ramasse facilement les objets sans les échapper.
  • Tous les doigts de la main sont utilisés lors de la préhension d’un objet. Cet objet peut être assez petit.

Jouez avec votre enfant :

  • Placez des objets à l’extérieur d’une boîte et demandez-lui de les replacer à l’intérieur.
  • Initiez-le à la lecture : faites-lui tenir un livre et demandez-lui de tourner les pages.
  • Incitez-le à jouer en posture assise ou sur le ventre.

Ça y est, les 12 premiers mois sont passés

D’un nouveau-né incapable de maintenir la tête à un enfant se tenant debout, le chemin parcouru est sans aucun doute le plus exigeant auquel l’être humain devra faire face dans son développement.

  • L’enfant pointe des objets.
  • Il peut faire des “dessins” sur une feuille.
  • En position assise, il peut bouger facilement et même tourner.
  • En position debout, il est capable de s’accroupir.
  • Le moyen de déplacement principal est la marche à 4 pattes.
  • La marche se fait avec de l’aide, et certains enfants peuvent déjà marcher seuls.

Sous surveillance, stimuler l’enfant à monter quelques marches à 4 pattes est une excellente façon de favoriser le développement moteur à cet âge. Y avez-vous pensé?

Le succès de l’aide donnée à l’enfant réside souvent dans le jeu. De cette façon, il n’y a pas que le développement moteur qui est favorisé puisque le fait de solliciter l’interaction aide le côté social, émotionnel et langagier en même temps. L’imagination a toujours sa place!

Qui est le chef d’orchestre de l’évolution motrice de l’enfant?

Le système nerveux, bien évidemment. Grâce à ses nombreuses connexions, il permet au corps humain de se développer à son plein potentiel. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, il pourrait faire partie des professionnels participant de manière active au bien-être de tous les membres de votre famille!

N.B. Chaque enfant se développe à son rythme. Cet article suit les grandes lignes générales du développement moteur. Si un enfant se développe davantage dans une sphère pendant quelques semaines, il est possible que les autres évoluent moins vite puisque l’énergie est mise ailleurs momentanément. Entourez-vous de bons professionnels, ils seront là pour vous conseiller!

 

 

Sources, telles que consultées le 18 janvier 2023 :
https://naitreetgrandir.com/en/step/0-12-months/development/newborn/