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Comment optimiser le développement moteur lors de la première année de vie de votre enfant

En tant que parent, il va de soi que nous souhaitons le meilleur pour nos enfants. Leur développement nous tient à cœur. Qu’il soit question de langage, de développement cognitif, de motricité fine ou globale, ou même de développement social, nous souhaitons que chaque sphère puisse se développer à son plein potentiel. Cet article met l’emphase sur le développement moteur de la première année de vie de votre enfant. Il vous permettra de comprendre son importance tout en vous donnant des conseils afin de l’optimiser.

La première année de vie : étape par étape

Ça y est! Votre bébé est enfin arrivé! Quelle joie et quelle fierté cela procure, n’est-ce pas? Ses premiers sons, ses premiers regards et son premier sourire nous font craquer. Au-delà de ces moments magiques, plusieurs questions nous viennent en tête :

  • Est-ce qu’il est “normal”?
  • Est-ce que sa posture est bonne?
  • Son tonus est-il adéquat pour son âge?
  • Devrait-il déjà supporter sa tête?
  • etc.

Avec le désir d’apprendre des nouveaux parents et les informations qui fusent de toute part, il peut être normal de se questionner quant au bon développement de notre enfant. Puisque la première année de vie est celle qui amène le plus grand nombre de changements et demande le plus d’adaptation à l’enfant, découvrez étape par étape comment la motricité se développe, de la posture couchée du nourrisson jusqu’aux premiers pas de votre petit de un an. Laissons place au fantastique rôle du système nerveux!

Le bébé naissant

À la naissance, le nouveau-né doit avoir un certain tonus. Il ne doit pas être trop “raide” (hypertonique) ni trop “mou” (flasque, hypotonique). Dès la naissance, il est évalué afin de déterminer son état général, et l’état du système moteur fait partie de l’équation. Cette évaluation globale se fait en 5 points, et c’est ce que l’on appelle le test d’Apgar :

  1. Fréquence cardiaque
  2. Respiration
  3. Tonus musculaire
  4. Réaction aux stimuli
  5. Coloration de la peau

Selon le résultat obtenu, le professionnel de la santé qui effectue l’évaluation est en mesure de déterminer si l’état de santé global du nouveau-né est adéquat au moment où le test est effectué, c’est-à-dire à la naissance. Il ne peut toutefois pas prédire comment se déroulera le développement par la suite.

Le tonus musculaire peut être évalué comme ceci :

  • 0/2 : aucun tonus (bébé flasque, mou)
  • 1/2 : quelques mouvements de flexion des membres
  • 2/2 : mouvements très présents

Le premier mois de vie

Tant de choses se passent dans le premier mois de vie! À ce stade du développement moteur, on peut observer ceci :

  • La main sera généralement fermée en point (ou partiellement fermée).
  • Des objets placés dans la main peuvent être tenus en place, mais seront relâchés de manière involontaire.
  • Beaucoup de mouvements involontaires et saccadés sont faits (ex.: porter le poing à la bouche).
  • La tête ne se contrôle pas volontairement en position verticale : si elle n’est pas soutenue, elle part dans un sens où dans l’autre.
  • Sur le dos, la tête se tournera d’un côté à l’autre.

La meilleure façon de contribuer au développement d’un enfant de cet âge est de lui donner toute l’affection possible et répondre à ses besoins primaires. Côté stimulation motrice, 2 conseils peuvent être donnés :

  1. Des objets peuvent être placés dans la main afin de favoriser un contact et créer le mouvement de préhension.
  2. Mettre l’enfant sur le ventre à raison de quelques minutes à la fois afin de lui faire bouger la tête et reproduire la posture à adopter lorsqu’il voudra débuter la marche à 4 pattes .

Le deuxième mois de vie

À cet âge, certaines aptitudes commencent à être perceptibles.

  • Les mouvements de la tête sont de plus en plus faciles, même si leur contrôle n’est pas encore présent.
  • Puisque la vision se développe elle aussi, la tête suivra les objets.
  • Les poings sont encore fermés, mais de plus en plus ouverts.
  • Des objets peuvent être tenus dans les mains, sans que ce soit toujours volontaire.
  • Lorsqu’il est couché sur le dos, l’enfant peut vouloir tendre les bras lorsqu’on tente de le soulever, afin de contribuer au mouvement.
  • Sur le côté, l’enfant peut se tourner de façon non volontaire sur le dos.

Comment participer au développement moteur d’un enfant de 2 mois? C’est fort simple! La position ventrale a toujours sa place, et la stimulation visuelle par des objets favorise quant à elle leur poursuite avec la tête.

Déjà 3 mois : les mouvements volontaires arriveront bientôt!

C’est à cet âge que l’enfant commence à faire des mouvements qui ressemblent à ceux auxquels on s’attend. Ils sont toutefois davantage involontaires que volontaires :

  • Il porte ses mains à sa bouche fréquemment.
  • Il peut manipuler des objets ou les relâcher, mais plus de façon involontaire.
  • Il donne des coups avec ses mains et ses pieds pour s’amuser lorsqu’il est couché sur le dos.
  • Sur le ventre, il soulève la tête et le cou et peut s’appuyer légèrement sur ses avant-bras.

Trucs simples : placez des objets dans son champ de vision et il sera porté à vouloir tendre les bras pour les attraper. C’est excellent pour la mobilité globale des bras.

Le 4 à 6 mois : développement à vitesse grand V

Le corps humain est exceptionnel. Entre 4 et 6 mois, la différence est notable dans le développement moteur de l’enfant :

  • Finis, les poings fermés. La main reste ouverte.
  • Un objet peut facilement être saisi entre les 2 mains.
  • La posture sur le côté ne se termine plus sur le dos : elle est maintenue.
  • Une cible peut être atteinte avec le mouvement de la main.
  • Le gobelet est porté à la bouche.
  • Les pieds se retrouvent dans la bouche à l’aide des mains.
  • En position sur le dos, l’enfant peut se retourner sur le ventre.
  • La tête est contrôlée dans tous les mouvements.
  • La posture assise seule peut être maintenue quelques instants. Quel signe de progression motrice!

Lorsque l’enfant est sur le ventre, il peut être intéressant de placer un objet près de lui pour favoriser un mouvement des bras. De cette façon, tout le haut du corps est stimulé.

Présenter des objets de différentes textures aide à développer la motricité fine. Cette approche devrait même être faite dès les premiers mois de naissance.

7 à 9 mois : à l’approche de la marche à 4 pattes!

Comme mentionné précédemment, l’enfant de cet âge a la capacité de se tenir assis, ce qui laisse entrevoir l’étape suivante, c’est-à-dire le déplacement! À partir de 7 mois, tous les efforts sont mis en ce sens :

  • L’enfant se place sur ses mains et ses pieds en oscillant d’avant à l’arrière.
  • Il peut s’agripper à un objet et se lever en y restant appuyé.
  • Il rampe.
  • Quand il est tenu avec les mains en posture debout, il tente de faire quelques pas.
  • L’enfant ramasse facilement les objets sans les échapper.
  • Tous les doigts de la main sont utilisés lors de la préhension d’un objet. Cet objet peut être assez petit.

Jouez avec votre enfant :

  • Placez des objets à l’extérieur d’une boîte et demandez-lui de les replacer à l’intérieur.
  • Initiez-le à la lecture : faites-lui tenir un livre et demandez-lui de tourner les pages.
  • Incitez-le à jouer en posture assise ou sur le ventre.

Ça y est, les 12 premiers mois sont passés

D’un nouveau-né incapable de maintenir la tête à un enfant se tenant debout, le chemin parcouru est sans aucun doute le plus exigeant auquel l’être humain devra faire face dans son développement.

  • L’enfant pointe des objets.
  • Il peut faire des “dessins” sur une feuille.
  • En position assise, il peut bouger facilement et même tourner.
  • En position debout, il est capable de s’accroupir.
  • Le moyen de déplacement principal est la marche à 4 pattes.
  • La marche se fait avec de l’aide, et certains enfants peuvent déjà marcher seuls.

Sous surveillance, stimuler l’enfant à monter quelques marches à 4 pattes est une excellente façon de favoriser le développement moteur à cet âge. Y avez-vous pensé?

Le succès de l’aide donnée à l’enfant réside souvent dans le jeu. De cette façon, il n’y a pas que le développement moteur qui est favorisé puisque le fait de solliciter l’interaction aide le côté social, émotionnel et langagier en même temps. L’imagination a toujours sa place!

Qui est le chef d’orchestre de l’évolution motrice de l’enfant?

Le système nerveux, bien évidemment. Grâce à ses nombreuses connexions, il permet au corps humain de se développer à son plein potentiel. N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, il pourrait faire partie des professionnels participant de manière active au bien-être de tous les membres de votre famille!

N.B. Chaque enfant se développe à son rythme. Cet article suit les grandes lignes générales du développement moteur. Si un enfant se développe davantage dans une sphère pendant quelques semaines, il est possible que les autres évoluent moins vite puisque l’énergie est mise ailleurs momentanément. Entourez-vous de bons professionnels, ils seront là pour vous conseiller!

 

 

Sources, telles que consultées le 18 janvier 2023 :
https://naitreetgrandir.com/en/step/0-12-months/development/newborn/

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5 choses à ne pas négliger pour que votre enfant exprime son plein potentiel

Qu’est-ce qu’un parent souhaite pour son enfant? Qu’il ait une belle attitude, le sens des responsabilités, de bonnes capacités, du succès, des amitiés sincères, de bonnes manières, des valeurs justes, etc.?

Certes, toutes ces choses sont importantes, mais il en existe 3 encore plus essentielles qu’un parent veut pour son enfant :

  • Qu’il soit heureux
  • Qu’il soit en santé
  • Qu’il exprime son plein potentiel

Votre enfant est conçu pour être extraordinaire!

Il ne pourrait y avoir de meilleures nouvelles! L’état normal — celui par défaut — d’un enfant est celui d’être heureux et en santé!

En tant que parent, cela signifie que nous n’avons pas à investir un temps fou pour aider notre enfant à améliorer sa concentration, à combattre la maladie ou à développer sa forme physique. En fait, notre travail est de s’assurer qu’il dispose de tout ce dont il a besoin pour que son état par défaut s’exprime.

Prenons une plante, par exemple : quand nous lui donnons tout ce qu’il lui faut (eau, terre enrichie, luminosité et espace pour pousser), elle devient un végétal majestueux, vibrant. Si quelque chose cloche soudainement, quel sera notre premier réflexe? Lui trouver un médicament pour traiter son flétrissement? Bien sûr que non! Nous lui fournirons ce qui lui manque.

Ceci s’applique aussi aux enfants (et aux adultes!). Pour qu’il puisse atteindre son plein potentiel, se forger une santé et vivre heureux, on doit s’assurer qu’un enfant comble ces 5 besoins sur une base régulière.

Négliger un de ces aspects augmente les risques qu’il ne puisse jamais exprimer le meilleur de lui-même.

  1. De l’activité physique. Le niveau d’activité physique chez les jeunes a drastiquement chuté au cours des dernières années. L’obésité et le diabète de type 2 frappent de plus en plus tôt et les enfants passent plus de temps devant leurs écrans qu’à jouer, courir et sauter. Les bienfaits de l’exercice sur la santé sont nombreux (perte de gras, fonction cardiovasculaire, longévité, etc.), mais un des bénéfices que les parents doivent absolument connaître est l’impact majeur sur le cerveau. Le mouvement nourrit littéralement le cerveau. On pourrait parler de nutrition neurologique, un peu comme les aliments qui, eux, nourrissent le corps. La stimulation physique est importante pour le développement même du cerveau, l’équilibre, la coordination… même les humeurs et les comportements peuvent être améliorés par un exercice régulier.
  2. De vrais aliments sains. La plupart des parents savent que l’alimentation a un impact majeur sur la santé de leur enfant. Mais la réalité démontre que bon nombre d’entre eux n’appliquent pas les concepts de nutrition saine auxquels ils adhèrent : je manque de temps, manger santé coûte beaucoup trop cher, je croyais que cet aliment était sain, mes enfants mangent de tout avec modération. Ce sont des phrases qu’on entend souvent lorsqu’on interroge les parents sur les habitudes alimentaires de leurs enfants. Rien n’a autant la capacité de ruiner la santé future d’un enfant et de le prédisposer à des maladies que les choix alimentaires malsains faits aujourd’hui. Offrir des aliments entiers, frais et non transformés n’est pas un chemin toujours facile. Remplir correctement ce critère améliorera la qualité de vie actuelle et future de son enfant.
  3. Une communication corps-cerveau optimale. La santé neurologique est probablement l’aspect le plus négligé de cette liste. Que ce soit à la naissance ou lors des examens de routine, le système nerveux, contrairement aux autres systèmes, est très peu évalué par les professionnels de la santé. Quelques réflexes de base sont vérifiés, parfois pas du tout. Ceci est particulièrement étonnant, voire choquant, lorsqu’on réalise qu’il s’agit du système de contrôle principal du corps, le chef d’orchestre. Le système nerveux joue un rôle vital dans tous les aspects de la santé d’un enfant, dans ses performances et dans son habileté à exprimer son potentiel.

    Un problème peut survenir lorsque la structure qui protège la moelle épinière est endommagée ou subit des tensions. Ce trouble de la colonne vertébrale, nommé subluxation, peut se produire aussi tôt qu’à la naissance et demeurer sous silence de nombreuses années sans jamais être détecté. Le chiropraticien est l’expert du système neuro-musculo-squelettique et est formé pour détecter et corriger les subluxations vertébrales à tous les âges. Une vérification régulière de la colonne vertébrale d’un enfant favorise son développement neurologique optimale et l’expression de son plein potentiel.
  4. Un sommeil adéquat. La question qui se pose ici : quelle est la qualité du sommeil de votre enfant? La privation d’un sommeil réparateur peut provenir d’un manque d’heures de sommeil, d’un sommeil trop superficiel ou encore d’un sommeil interrompu ou agité. Un cycle de sommeil sain et complet est un autre besoin essentiel à une santé optimale. C’est durant le sommeil que le corps s’affaire à des activités physiologiques vitales de régénérescence, de réparation, de nettoyage, d’intégration, de croissance et de développement. Que ce soit la tablette, les jeux vidéo, la télévision ou le téléphone mobile, les enfants subissent de nombreuses distractions qui perturbent leur sommeil normal.
  5. Une bonne estime de soi. Un enfant aura très peu de relations aussi importantes que celle qu’il entretient avec lui-même. Une faible estime de soi est au cœur de nombreux problèmes psychologiques, défis personnels et batailles auxquels doit faire face un enfant au cours de sa vie. Les adultes qui ont su développer une bonne estime de soi sont plus heureux et réussissent davantage. Les plus grands experts dans ce domaine affirment qu’une saine estime de soi est un besoin aussi essentiel au développement d’un enfant et à sa capacité d’exprimer son potentiel que l’alimentation saine et l’exercice physique.
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