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Mal au cou : causes fréquentes et solutions efficaces

Le mal de cou constitue une cause fréquente de consultation auprès des différents professionnels de la santé et le chiropraticien est souvent appelé à le traiter. Les causes associées à la douleur au cou sont multiples, ce qui la fait varier en matière d’intensité, de durée et d’évolution. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les douleurs au cou et sur certaines habitudes de vie qui peuvent être directement associées à leur survenue. Vous comprendrez alors comment faire pour modifier ces habitudes et ainsi améliorer votre santé!

Le cou : au-delà des 7 vertèbres qui le composent

Le cou est une région anatomique très importante et joue différents rôles :

  1. Le cou supporte la tête (qui elle, protège le cerveau)
  2. Le cou permet de protéger les structures nerveuses (moelle épinière, racines nerveuses)
  3. Le cou permet les mouvements de flexion, extension, rotation et flexion latérale de la tête
  4. Le cou permet le passage des vaisseaux sanguins et des nerfs qui se dirigent vers le bras

Outre les 7 vertèbres (os) qui le composent, le cou est constitué d’autres structures :

  • Ligaments
  • Muscles et tendons
  • Disques intervertébraux
  • Articulation
  • Nerfs
  • Vaisseaux sanguins
  • Glande thyroïde
  • Ganglions lymphatiques

Toutes ces structures vertébrales travaillent en synergie pour que le cou puisse remplir ses fonctions de façon optimale.

Les douleurs au cou : comment se manifestent-elles?

Souvent, la douleur au cou est connue sous le nom de cervicalgie. Le terme cervicalgie n’est pas spécifique puisqu’il ne fait que conclure à une douleur ciblant la région du cou (cervical = cou ; algie = douleur). En conséquence, une évaluation précise de la condition par un professionnel de la santé qualifié est essentielle afin de déterminer quelle est la cause liée à l’apparition de la douleur. Vous l’aurez donc deviné : un diagnostic vient nécessairement avec une cause. Puisque le chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostiquer les conditions chiropratiques et proposer un suivi approprié en lien avec les douleurs cervicales, une consultation avec lui pourrait très bien être bénéfique.

La douleur au cou peut se présenter sous différentes formes :

  • Être localisée à un endroit précis
  • Être généralisée à tout le cou
  • Être légère, modérée ou sévère
  • Être associée à un mal de tête
  • Être irradiante au bras, au dos ou à la nuque
  • Être présente au mouvement
  • Être présente au repos
  • Survenir dans une posture précise
  • Prendre la forme d’une sensation de pincement
  • Être sourde et lancinante
  • Se situer d’un seul côté ou être centrale

Pour le chiropraticien, il est essentiel d’obtenir un maximum d’informations sur sa douleur au cou afin de pouvoir aider son patient de façon optimale. Lors de la consultation avec son patient, il devra obtenir des réponses à plusieurs questions afin de l’orienter dans sa prise en charge :

  • Quel est le motif principal de la consultation?
  • Où se situe précisément la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est irradiante?
  • À quel moment la douleur au cou est-elle apparue (circonstance de survenue)?
  • Depuis combien de temps la douleur au cou est-elle présente (durée)?
  • Est-ce qu’il y a eu une progression/évolution dans la douleur au cou?
  • Qu’est-ce qui caractérise la douleur au cou (description)?
  • De quelle intensité est la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs aggravent la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs atténuent la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est associée à d’autres symptômes?
  • Est-ce que cette douleur au cou a déjà été présente antérieurement et a-t-elle été traitée (histoire antérieure et historique de traitement)?

En plus de ces questions, le chiropraticien devra obtenir de l’information sur la santé générale (revue des différents systèmes, habitudes de vie de son patient ainsi que sur ses antécédents de santé.

Les réponses à ces questions lui permettront d’établir la suite. En effet, il devra déterminer quels examens seront appropriés afin de cibler les structures impliquées dans la douleur au cou. Ensuite, il sera en mesure de conclure si le diagnostic est d’ordre chiropratique ou non.

Rien n’est laissé au hasard, et ce, peu importe le motif de consultation pour lequel le patient se présente en clinique.

La douleur au cou et les habitudes de vie : un lien de cause à effet à ne pas négliger

Les habitudes de vie sont impliquées plus souvent qu’on ne le croit dans l’apparition de douleurs. Les douleurs au cou n’y échappent pas et c’est pour cette raison que le chiropraticien s’interroge sur le mode de vie de son patient.

Le principe de base pour une santé neurovertébrale optimale est de limiter le plus possible le stress à la colonne vertébrale. Ce stress peut prendre différentes formes :

Imaginez qu’on ne questionne pas les habitudes de vie et qu’un enfant développe des maux de cou. À cet âge, les maux de cou sont peu fréquents (moins qu’à l’âge adulte) et une fois les causes potentiellement plus dangereuses éliminées, il peut être difficile de trouver celles qui sont à l’origine de la douleur.

  1. Si l’enfant joue avec un téléphone ou à des jeux vidéo régulièrement en adoptant une posture inadéquate, il est possible qu’il développe des douleurs au cou.
  2. S’il ne porte pas son sac à dos de la bonne façon ou s’il met trop de poids à l’intérieur de son sac, il est possible qu’un stress s’installe au niveau de la colonne vertébrale.
  3. S’il est sédentaire, il est possible qu’il développe de mauvaises habitudes posturales (posture sur le divan, posture à l’écran, etc.).
  4. S’il n’utilise pas un oreiller adapté à sa taille, il est possible que sa colonne vertébrale ne soit pas alignée optimalement pendant la nuit et qu’un stress s’installe sur les structures de son cou.

La douleur au cou et les habitudes de vie : conseils posturaux

Vous l’aurez deviné : lorsque les habitudes de vie sont en cause dans l’apparition de douleurs au cou, une partie du suivi sera orientée sur le suivi de conseils pour changer ou modifier ces habitudes.

Le chiropraticien, en plus de ses traitements, a les compétences nécessaires pour donner des conseils et permettre à ses patients de développer de saines habitudes de vie et maintenir une santé neurovertébrale optimale.

En gros, il sera en mesure d’éduquer son patient sur les principes de base d’une bonne posture :

  • Maintenir le centre de gravité le plus près possible du corps
  • Éviter les postures prolongées avec une position du cou (et du tronc) non optimale (rotation, flexion, extension et flexion latérale du cou)
  • Garder le plus souvent possible une posture qui maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale (lordose cervicale, cyphose thoracique et lordose lombaire)
  • Éviter de porter des charges qui ne sont pas adaptées
  • Si nécessaire, il proposera des exercices d’étirement/renforcement qui stabilisent les muscles posturaux sollicités

Dans tous les cas, le chiropraticien garde en tête l’importance de soulager la douleur, mais surtout d’éviter une récidive ou la persistance de la condition. En passant par une analyse des habitudes de vie, gageons qu’il sera en mesure de vous aider en ce sens et vous guider vers le chemin de la santé optimale!

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Comment optimiser vos habitudes de vie en éliminant des comportements nuisibles

Chaque action posée au quotidien se cumule avec celles qui ont été faites et celles qui viendront. Comme tout ce qui est fait mérite d’être bien fait, pourquoi ne pas favoriser des actions avec une posture optimale ou qui produiront des effets bénéfiques à long terme pour vous et votre famille? Cet article met en lumière 7 actions à proscrire ou à modifier afin de rendre votre quotidien optimal et vous permettre de vivre pleinement.

1. Cessez de dormir sur le ventre

La posture de sommeil sur le ventre entraîne un stress important au niveau de la colonne vertébrale.

  1. Elle impose nécessairement que la tête soit tournée d’un côté ou l’autre afin de vous permettre de respirer. En conséquence, la rotation du cou empêche une posture vertébrale neutre. Si elle persiste plusieurs heures pendant la nuit et que cette action est répétée chaque nuit, des douleurs au cou peuvent apparaître.
  2. Au niveau lombaire, elle crée une augmentation de la lordose (augmentation de la courbe du dos), ce qui engendre également un déséquilibre au niveau neurovertébral.

2. Ne portez plus votre portefeuille dans votre poche arrière

C’est un fait : plus la posture est symétrique, plus les chances qu’elle soit optimale dans le temps sont bonnes. Lorsque le portefeuille est porté dans la poche arrière du pantalon et qu’on s’assoit, un débalancement postural se crée. Le bassin se soulève du côté du portefeuille et la colonne vertébrale compense afin que le corps soit le plus droit possible. De façon répétée, cette habitude influence négativement la posture globale. Messieurs, soyez avisés!

3. Diminuez votre temps passé sur les réseaux sociaux

Ce n’est plus un secret pour personne : bien qu’ils puissent aider à rester en contact, les réseaux sociaux tendent à créer davantage d’effets néfastes pour la santé.

  • Un temps d’écran exagéré et répété engendre une fatigue oculaire et peut même causer une sécheresse oculaire.
  • La posture adoptée avec l’usage du téléphone cellulaire est en lien direct avec le syndrome du cou texto. La tête penchée et les épaules souvent remontées créent un stress au niveau neurovertébral et peuvent être associées à l’apparition de douleurs cervicales, thoraciques et lombaires.
  • Connaissez-vous la lumière bleue? Elle émane des écrans.
    Trop de lumière bleue engendre une fatigue oculaire, stimule le cerveau et peut avoir un impact négatif sur le sommeil. En conséquence, il est recommandé de ne pas utiliser d’écran au moins une heure avant l’heure du coucher.

4. N’utilisez pas de sac à bandoulière

Au même titre que le portefeuille dans la poche arrière, le sac à bandoulière débalance la posture. Un sac déposé seulement sur une épaule abaisse celle-ci et déséquilibre la colonne vertébrale. Pour cette raison, il est primordial de porter des sacs avec 2 bretelles, et évidemment, de les utiliser!

Saviez-vous que le sac à dos des enfants devrait respecter certains critères de base afin d’optimiser son utilisation?

  • Avoir 2 bretelles
  • Ne pas descendre plus bas que les fesses
  • Ne pas remonter plus haut que les épaules
  • Avoir 2 sangles qui s’attachent afin de le maintenir adéquatement au corps (à la poitrine et aux hanches)
  • Avoir plusieurs poches afin de répartir le poids un peu partout à l’intérieur
  • Pour les élèves du primaire, le sac, une fois rempli, ne devrait pas être plus pesant que 10% du poids de l’enfant
  • Pour les élèves du secondaire, le sac, une fois rempli, ne devrait pas être plus pesant que 15% du poids de l’enfant

5. Ne doutez plus de vos capacités

Cette action n’est pas reliée directement à la posture. Cependant, être constamment dans le doute, ne pas assumer ses choix, ne pas avoir confiance en soi et se remettre en question sont des actions qui influencent le corps en entier. Le système nerveux s’adapte à tout, même aux pensées négatives. Il faut renverser la vapeur maintenant! Si vous souhaitez améliorer votre confiance en soi et optimiser par le fait même votre bien-être, suivez ces conseils :

  • Allez-y une étape à la fois.
  • Entourez-vous de gens en qui vous pouvez avoir confiance.
  • Laissez aller le superflu et les ondes négatives.
  • Partagez vos états d’âme lorsque vous êtes dans le doute : les gens qui vous aiment sauront vous écouter et vous aider à trouver des pistes de solution.
  • Prenez du temps pour vous, afin de vous centrer sur vos besoins réels.
  • Prenez l’habitude de vous concentrer sur ce que vous pouvez contrôler; le reste ne vous appartient pas.

6. Cessez de repousser l’activité physique

“Quand le printemps arrivera, je me mettrai à la course.”
“Cet été, je vais sortir prendre des marches, car je n’aime pas l’hiver.”
“Je vais commencer à m’entraîner lundi prochain.”
“Du vélo? Non, ce n’est pas pour moi.”

Les preuves quant à l’importance de l’activité physique ne sont plus à faire. La question est davantage de savoir pourquoi elle ne serait pas pratiquée régulièrement. Évidemment, les efforts demandés penchent dans la balance, mais les bénéfices devraient le faire tout autant. La procrastination ne mène jamais à des résultats, sachez-le!

  • L’activité physique peut être pratiquée sans vider son portefeuille
  • L’activité physique aide au sommeil
  • L’activité physique procure une excellente source d’énergie
  • L’activité physique pratiquée de façon intense sur une courte période optimise le temps et favorise une bonne dépense énergétique

Bougez en famille, allez-y par étapes, ne voyez pas la montagne trop grosse en partant et amusez-vous!

7. N’ignorez plus vos douleurs

La douleur est un signal d’alarme. Si elle est présente, c’est qu’il y a une interférence au niveau de votre système nerveux. En conséquence, il est important de comprendre d’où elle vient et poser des actions qui aideront à la contrôler.

  • Comment est votre posture générale?
  • Pratiquez-vous votre sport adéquatement?
  • Êtes-vous stressé?
  • Comment est votre sommeil?
  • Êtes-vous tombé dernièrement?
  • Votre posture de travail est-elle optimale?
  • Quel type de chaussures portez-vous?
  • Est-ce que vous croisez vos jambes lorsque vous vous asseyez?

Votre chiropraticien, avec son doctorat de premier cycle en chiropratique, est formé pour établir un diagnostic chiropratique, proposer un suivi approprié et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. S’il juge que la condition n’est pas dans son champ de compétences, il évaluera vers quel professionnel de la santé il sera plus adéquat de vous diriger. Pensez à l’avoir dans votre cercle de professionnels.

Par où commencerez-vous?

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Peut-on déjouer sa génétique?

Oyé! Oyé! L’expression « C’est pas de ma faute, je n’ai pas des bons gènes » est en voie de disparition.

Oui, vous avez bien lu!

Malheureusement pour elle, les chercheurs ont développé une nouvelle branche de la génétique qui mettra fin à son règne : l’épigénétique.

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour vous, surtout si vous aspirez à reprendre le pouvoir sur votre santé.

Peu importe si tous les hommes de votre famille sont « pris du cœur », vous saurez désormais que les choix que vous faites au quotidien auront un plus grand impact sur votre santé cardiovasculaire que les gènes qui vous ont été transmis.

Dites bonjour au pouvoir!

Votre environnement et vos habitudes de vie jouent un rôle déterminant dans votre état de santé en modifiant l’expression de vos gènes. Hein?!

Vous pouvez en quelque sorte choisir les gènes qui s’exprimeront en vous grâce à vos actions, aujourd’hui même.

Cette récente discipline scientifique est une véritable bombe dans le monde de la biologie puisqu’elle met balaye du revers de la main la fatalité et met en lumière le pouvoir que chacun détient sur son état de santé.

Les gènes ou l’environnement?

Deux théories ont longtemps soulevé des débats interminables en génétique : qu’est-ce qui détermine la personne que nous deviendrons?

  • Certains affirmaient haut et fort que nos gènes étaient responsables de qui nous étions.
  • D’autres croyaient plutôt que l’environnement façonnait notre personne.

Voilà que l’épigénétique réconcilie les deux clans; tout le monde avait – à moitié – raison.

Nous avons une série de gènes dans notre ADN (gracieuseté de nos parents). Certains de nos gènes sont définitifs (la couleur des yeux et le sexe d’une personne, par exemple). Par contre, d’autres gènes ont des interrupteurs qui peuvent être ouverts ou fermés. L’épigénétique étudie donc comment les gènes vont être utilisés (ou pas) par nos cellules :

  • S’ils seront actifs (allumé/ouverts/exprimés)
  • Ou inactifs (éteints/fermés/réprimés)

Qu’est-ce qui influence l’ouverture ou la fermeture de ces interrupteurs?

C’est assez simple, il s’agit de notre environnement et de nos comportements.

  • Alimentation
  • Activité physique
  • Tabagisme
  • Qualité de l’air
  • Environnement social (nos relations)
  • Stress
  • Sommeil
  • État psychologique
  • Etc.

Dans le corps humain, tout est chimie. Notre perception du monde et les émotions engendrées par celle-ci influencent aussi l’expression de nos gènes.

Un stress négatif, par exemple, cause la sécrétion de cortisol, qui lui pourrait venir ouvrir l’interrupteur d’un gène qui prédispose à l’anxiété.

Au contraire, l’amour entraîne une sécrétion de dopamine, qui pourrait déclencher la fermeture de ce même interrupteur.

C’est donc dire que l’on peut « ouvrir » ou « fermer » les interrupteurs de nos gènes en fonction de nos choix de vie et de nos perceptions.

Quel lien y-a-t-il entre des jumeaux et des abeilles?

Prenons l’exemple de jumeaux identiques séparés à la naissance. Le premier est confié à une famille dont la santé est une priorité. On lui donnera que des aliments sains et il grandira dans un environnement équilibré dans lequel il pratiquera ses sports préférés et où il pourra exprimer librement ses émotions.

Le second se retrouve plutôt dans une famille qui aime la malbouffe et qui ne fait pas d’exercice. Il grandira devant les écrans et ne suivra pas d’horaire de sommeil fixe.

Malgré un bagage génétique identique, croyez-vous que ces jumeaux auront le même aspect physique et le même état de santé à 40 ans?

Il y a de grandes chances que non! Le second jumeau risque fort de développer une maladie métabolique comme le diabète de type 2, alors que son frère pourrait facilement courir plusieurs kilomètres sans même s’essouffler.

Un autre exemple. Qu’est-ce qui différencie une abeille reine d’une abeille ouvrière? Les deux abeilles naissent égales, mais à l’état de larve, l’une d’elles mangera de la gelée royale. Elle deviendra reine (plus grosse, plus grande longévité, capacité de pondre des œufs). La seconde deviendra une ouvrière.

Au final, ce qu’elles auront mangé aura influencé l’expression des gènes de leur ADN. La nature est si bien faite!

Que lègue-t-on vraiment à nos enfants?

Le marquage épigénétique (interrupteur ouvert ou fermé) est transmissible à notre descendance.

Il nous est donc possible de nuire à la santé de nos enfants en ayant une mauvaise alimentation ou en étant sédentaire avant même leur naissance. Étrange n’est-ce pas ?

Sans compter qu’on lègue souvent bien plus à nos enfants qu’un bagage génétique. On leur transmet aussi notre mode de vie et nos valeurs.

Si nous sommes en surpoids, comme notre père et nos frères, c’est oui en raison de nos gènes, mais SURTOUT en raison de nos habitudes de vie semblables.

Une autre bonne nouvelle? Le marquage épigénétique est réversible. En modifiant notre environnement et notre comportement, il nous est possible de renverser la vapeur.

Il n’est donc jamais trop tard pour ouvrir les interrupteurs de nos meilleurs gènes (qui facilite la santé, la vitalité, l’énergie, la bonne humeur, la satisfaction, etc.) et fermer ceux de nos gènes négatifs (qui entraînent le cancer, la maladie, la dépression, l’obésité, etc.).

Comme quoi notre destin n’est jamais vraiment scellé dans notre ADN!

Existe-t-il un lien entre les gènes et la chiropratique?

Des chercheurs néozélandais étudient actuellement le lien entre la subluxation vertébrale (blocage articulaire traité par les chiropraticiens) et l’épigénétique.

L’hypothèse que la subluxation vertébrale viendrait agir sur l’expression des gènes (ouvrir ou fermer les interrupteurs) pourrait en partie expliquer les impacts bénéfiques de la chiropratique sur la santé à long terme. Tout reste encore à être étudié, mais les perspectives sont très enthousiasmantes.

En résumé :

Nous naissons avec un bagage de gènes qui peuvent être actifs ou inactifs

Notre mode de vie et nos comportements déterminent si nos gènes sont actifs ou inactifs

Nos gènes actifs et inactifs déterminent notre état de santé

Notre mode de vie sera donc déterminant sur notre état de santé, peu importe le bagage génétique légué.

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