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Mauvaise posture et mal de tête : quel peut être le lien?

Vous souffrez de maux de tête sans comprendre pourquoi? Avez-vous déjà pensé que votre posture pourrait être associée à ces douleurs? Les maux de tête représentent une bonne proportion des consultations en chiropratique et, aujourd’hui, nous souhaitons nous pencher sur le lien qui pourrait les unir avec une mauvaise posture.

De son côté, la posture est elle aussi très affectée chez un bon nombre de nos patients. Les postes de travail à l’ordinateur mal ajustés, les postures immobiles prolongées et l’usage inadéquat du téléphone cellulaire sont 3 exemples très communs associés à une mauvaise posture.

Avec cet article, nous souhaitons vous conscientiser [une fois de plus] sur l’importance d’une bonne posture au quotidien, et ce, tout en vous éduquant sur la condition de santé neuromusculosquelettique très fréquente que représentent les maux de tête. La posture et les maux de tête : 2 sujets intimement liés qui n’ont pas de secrets pour la chiropratique! Bonne lecture!

Rappel : l’importance d’une bonne posture au quotidien

Dès la naissance, l’importance d’une bonne posture est mise de l’avant. La position de l’allaitement, la posture de sommeil et la posture lors des moments d’éveil doivent permettre à la colonne vertébrale du bébé (et de la mère qui allaite) d’être le plus possible en position neutre.

La raison derrière ces recommandations est forte simple : plus les courbes naturelles de la colonne vertébrale sont préservées, moins de stress s’installe sur les différentes structures qui la composent. En conséquence, la synergie des muscles, des ligaments, des os et des éléments du système nerveux est optimale, ce qui permet au corps humain d’exprimer son plein potentiel de santé.

Venu le temps de la rentrée à l’école, la posture est toujours mise de l’avant :

À l’âge adulte, la posture de travail, la posture de sommeil ainsi que la posture associée à l’utilisation des technologies feront encore l’objet de recommandations quotidiennes. Avons-nous besoin de vous rappeler, encore une fois, l’importance d’une bonne posture au quotidien? Les preuves sont faites : une bonne posture est un élément essentiel à la promotion d’une santé optimale puisqu’elle participe au maintien de l’intégrité des structures neuromusculosquelettiques. En conséquence, elle minimise les chances associées à l’apparition de conditions de santé et, ultimement, la douleur qui peut en découler.

Les maux de tête : différents types, différentes causes

Selon leur cause et les symptômes associés, les maux de tête peuvent être regroupés en différents types. Nous avons listé pour vous, 3 types pour lesquels la mauvaise posture pouvait faire partie des éléments associés à leur apparition.

1. Céphalée de tension

La céphalée de tension est une forme courante de mal de tête. Elle se caractérise par une douleur bilatérale, souvent localisée au niveau du front, des tempes ou à l’arrière de la tête. Elle s’étend souvent à ces 3 régions, comme si elle faisait le tour de la tête. La cause de cette condition est associée à des tensions musculaires présentes au niveau du cou et/ou des épaules.

D’intensité légère à modérée, la douleur de la céphalée de tension est décrite comme une sensation de pression ou de serrement, comme si la tête était prise dans un étau. La durée des épisodes liés à la céphalée de tension est variable.

Puisque les tensions musculaires sont à l’origine de la céphalée de tension et qu’une mauvaise posture peut créer des tensions musculaires au cou et aux épaules, le lien entre une mauvaise posture et ce type de mal de tête est facile à faire.

En prenant l’exemple de l’usage prolongé du téléphone cellulaire ou d’une mauvaise posture de travail à l’écran, il est facile de comprendre la cascade d’événements pouvant mener à l’apparition de la céphalée de tension.

  1. La tête est déportée vers l’avant et une flexion du cou s’installe.
  2. Dans cette position, le centre de gravité de la tête ne repose plus sur les dernières vertèbres cervicales comme recommandé.
  3. Lorsque le centre de gravité de la tête se déplace vers l’avant, la charge imposée par le poids de la tête devient plus grande, donc les structures cervicales doivent travailler encore plus fort pour la supporter.
  4. À long terme, la demande devient trop grande et ces structures doivent compenser. Les muscles du cou et des épaules deviennent alors tendus. Évidemment, d’autres structures sont impliquées, mais nous désirons ici mettre l’emphase sur la conséquence musculaire et faire le lien avec l’apparition potentielle de la céphalée de tension, puisque nous savons maintenant que les tensions musculaires sont à l’origine de cette forme de mal de tête.

2. Céphalée cervicogénique

La céphalée cervicogénique est une forme de mal de tête qui est en lien avec la dysfonction d’une structure associée à la colonne vertébrale (articulation, vertèbre, disque intervertébral, etc.). Bien qu’elle soit associée à un mauvais fonctionnement de ces structures, la céphalée cervicogénique n’est pas toujours associée à une douleur au cou. Souvent, les amplitudes de mouvement cervicales sont diminuées lors de la céphalée cervicogénique, et la douleur sera aggravée par le mouvement.

Lorsqu’il est question d’une dysfonction touchant une structure cervicale comme la vertèbre, l’articulation et le disque intervertébral, le lien avec la mauvaise posture peut également se faire. En effet, pour reprendre l’exemple de l’usage du téléphone cellulaire, il n’y a pas juste les muscles qui compensent lorsque le poids de la tête est déporté vers l’avant.

  1. Lorsque le centre de gravité de la tête se déplace vers l’avant, la charge imposée par le poids de la tête devient plus grande, donc les structures cervicales doivent travailler encore plus fort pour la supporter.
  2. Lorsque les muscles se contractent, ils peuvent entraîner une diminution de l’amplitude de mouvement cervicale. Cette perte d’amplitude de mouvement peut faire partie d’un complexe de subluxation vertébrale (CSV, ou subluxation), c’est-à-dire une dysfonction biomécanique associée à une articulation vertébrale. En conséquence, la céphalée cervicogénique peut, elle aussi, découler d’une mauvaise posture.

3. La névralgie d’Arnold

La douleur associée à la névralgie d’Arnold provient de l’inflammation ou de l’irritation du nerf d’Arnold (ou nerf grand occipital), situé à la base du crâne. La douleur est vive et décrite comme une décharge électrique ou une brûlure qui remonte de la nuque vers le dessus de la tête. Elle peut être accompagnée de douleurs derrière l’œil et est souvent aggravée par les mouvements du cou ou par des pressions directes sur la nuque.

Une mauvaise posture peut donc, encore une fois, être associée à l’apparition de cette forme de mal de tête.

Mauvaise posture, mal de tête et chiropratique : un trio gagnant!

L’objectif principal de la chiropratique est de favoriser la récupération et le maintien de la santé globale. Pour y parvenir, le chiropraticien met l’emphase sur la fonction du système nerveux. Puisque ce dernier assure le fonctionnement de tous les autres systèmes du corps humain, il est en effet primordial qu’il puisse opérer de façon optimale. En effet, ce système maître ne pourrait pas permettre aux systèmes qui dépendent de lui (système respiratoire, système digestif, système circulatoire, système endocrinien) de fonctionner optimalement sans qu’il puisse lui-même le faire, n’est-ce pas?

De par sa formation, le chiropraticien est apte à évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques. Conjointement à son traitement (l’ajustement vertébral), il peut donner des conseils axés sur les saines habitudes de vie et, la posture fait partie des sujets qu’il aborde au quotidien avec ses patients. Sachant les impacts négatifs qu’une mauvaise posture peut avoir sur la santé optimale, il intègre très bien ses conseils posturaux à sa pratique, et ce, en l’adaptant à la réalité de chaque patient.

Les maux de tête n’ont pas que des origines neuromusculosquelettiques. En conséquence, lorsque vous consultez un chiropraticien pour vos maux de tête, il a comme devoir d’en déterminer la cause. Si elle est d’origine neuromusculosquelettique, il pourra établir avec vous un suivi personnalisé afin de vous guider vers l’atteinte de vos objectifs en matière de santé globale. S’il juge nécessaire de vous diriger vers un autre professionnel de la santé ayant les compétences pour vous prendre en charge, il le fera selon un processus bien établi. N’hésitez pas à le consulter!

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Les maux de tête : découvrez les types les plus fréquents et leurs pistes de traitement

Céphalées et migraines… Tant de possibilités diagnostiques se présentent à nous lorsque vient le temps de trouver la cause d’un mal de tête. Les origines sont nombreuses, les symptômes varient énormément et les traitements doivent être conséquents afin d’obtenir un soulagement efficace et direct. Dans cet article, vous découvrirez les principaux types de maux de tête et des pistes de solutions vous seront données afin d’établir une routine sans faille afin de vous aider à soulager vos douleurs.

Céphalée et migraine, comment les différencier?

Abordons d’abord le sujet de façon plus scientifique. Selon la littérature, une céphalée est caractérisée par une douleur ciblant une partie de la tête :

  • crâne
  • cou
  • visage
  • intérieur de la tête

Ces caractéristiques sont assez larges, n’est-ce pas? En conséquence, il y a différents types de céphalées, et la migraine en fait partie :

  • Céphalée de tension
  • Migraine avec aura
  • Migraine sans aura
  • Céphalée de Horton
  • Céphalée cervicogénique
  • Névralgie du trijumeau
  • Algie vasculaire de la face
  • Migraine ophtalmique
  • Céphalée de rebond (par surconsommation de médicaments)
  • etc.

De plus, on peut classer les céphalées selon leur cause, c’est-à-dire qu’elles peuvent être primaires ou secondaires.

  • Primaire : dont la cause est directement liée à la douleur (ex. : céphalée de tension)
  • Secondaire : dont la cause est liée à autre chose (ex. : céphalée de rebond)

Pour déterminer avec précision le diagnostic associé à la céphalée, un suivi approprié avec un professionnel qualifié comme le chiropraticien devrait être envisagé.

Céphalées : les types les plus fréquents

Cet article vise principalement à vous donner de l’information sur les types de céphalées les plus fréquents. De ce fait, vous saurez les reconnaître plus facilement et serez à même de trouver les pistes de solutions qui vous permettront d’améliorer votre qualité de vie.

1. Céphalée de tension

La céphalée de tension est une condition très commune. Elle fait partie des céphalées primaires.

Le plus souvent, elle se caractérise par une sensation d’étau ou de pression autour de la tête, qui cible les yeux et peut se rendre à l’arrière de la tête. La douleur est d’une intensité modérée/sévère et se retrouve de chaque côté de la tête.

La céphalée de tension découle principalement de ceci :

2. Migraine

La migraine est un type de céphalée primaire. Elle peut se présenter de 2 façons principales :

  • Avec aura (signes annonciateurs que la douleur approche)
  • Sans aura (sans signes annonciateurs)

Les auras peuvent prendre différentes formes, dont des troubles de la vision, de la sensation, de l’équilibre, du mouvement ou du langage. Les auras sont temporaires et réversibles, c’est-à-dire qu’ils ne restent pas. Ils ne font qu’annoncer l’arrivée de la migraine.

Une fois la migraine installée, elle se caractérise souvent comme ceci :

  • Douleur sévère
  • Douleur pulsatile
  • Douleur unilatérale le plus souvent
  • Douleur pouvant être aggravée par l’activité physique, les bruits, les odeurs et la lumière
  • Douleur pouvant être associée à des nausées et vomissements

Contrairement à la céphalée de tension, les déclencheurs de la migraine sont très diversifiés et non seulement associés à l’aspect musculosquelettique :

  • Fatigue
  • Consommation de certains aliments
  • Alcool (vin rouge)
  • Faim
  • Exposition à certaines odeurs
  • Stress

3. La céphalée cervicogénique

La céphalée cervicogénique est définie par une céphalée dont l’origine se trouve au niveau cervical (cou). Elle fait donc partie des céphalées secondaires, puisque la douleur ressentie à la tête peut être provoquée par un mouvement cervical. Généralement, le diagnostic de la céphalée cervicogénique repose sur ceci :

  • Augmentation de la douleur par le mouvement cervical
  • Augmentation de la douleur par la mise en charge au niveau du cou
  • Diminution des amplitudes de mouvement cervicales
  • Douleurs cervicales
  • Présence de points gâchettes donnant des douleurs à la tête

Ces caractéristiques ne sont pas toujours présentes en totalité. Dans l’éventualité où seulement les points gâchettes reproduiraient la douleur à la tête, le diagnostic de céphalée cervicogénique ne serait pas le bon. Il s’agirait plutôt d’une céphalée de tension.

Les causes des dysfonctions cervicales à l’origine de la céphalée cervicogénique sont multiples :

  • Stress
  • Mauvaise posture de travail
  • Mauvaise posture de sommeil
  • Syndrome du cou texto
  • Mauvaise utilisation des appareils technologiques
  • Traumatisme direct

Diagnostic précis : questionnaire et examen complets

Chaque diagnostic chiropratique repose essentiellement sur une anamnèse (questionnaire) et un examen physique complets et détaillés. Non seulement ils sont essentiels pour déterminer la cause du problème, mais ils servent également à éliminer des causes ou des pathologies potentiellement plus graves qui ne découlent pas d’un suivi chiropratique.

En effet, certains maux de tête peuvent avoir une origine dite “non-chiropratique”, dans le sens où elle n’est pas neuromusculosquelettique. On peut penser à différentes causes comme une tumeur cérébrale, un AVC, un trouble neurologique, une méningite ou une hémorragie intracrânienne. Ces diagnostics ne sont pas des diagnostics chiropratiques et les symptômes qu’ils présentent ne sont pas associés à ceux des types de céphalées énumérés précédemment. Dans tous les cas, le chiropraticien est formé pour reconnaître les signes et symptômes qui ne s’apparentent pas à des conditions chiropratiques et pourra orienter le patient vers le professionnel de la santé indiqué.

Quoi faire maintenant que le diagnostic est tombé?

Lorsque le mal de tête apparaît, prenez certaines habitudes afin d’optimiser votre état. Sans nécessairement certifier que le mal partira, vous serez en mesure de mettre toutes les chances de votre côté pour améliorer votre condition.

  • Buvez de l’eau
    La déshydratation peut avoir un impact sur l’apparition d’un mal de tête.
  • Faites des exercices d’étirement
    Si le mal de tête est d’origine cervicale, il peut être bénéfique de faire des exercices d’étirement afin de stimuler la musculature.
  • Prenez une pause des écrans
    Les maux de tête peuvent être exacerbés par la lumière des écrans. Retirez-vous dans un endroit où la stimulation à la lumière n’est pas présente.
  • Reposez-vous
    Faites une sieste, allez prendre une marche, relaxez sur le fauteuil. Combiné avec l’hydratation, le repos est un élément clé dans la récupération des maux de tête.
  • Consultez votre chiropraticien
    Puisqu’il s’agit d’un diagnostic chiropratique, il va de soi que le suivi avec un chiropraticien peut faire partie des solutions à envisager pour optimiser votre état de santé. Les ajustements chiropratiques s’avèrent bénéfiques pour les conditions comme les céphalées de tension et les céphalées cervicogéniques. Outre les ajustements, votre chiropraticien sera en mesure de vous donner de judicieux conseils qui complèteront son suivi. Puisqu’il voit la santé dans sa globalité, il ne se limitera pas seulement au soulagement de la douleur, mais mettra aussi l’emphase sur vos habitudes de vie.

 

Sources, telles que consultées le 12 mars 2023
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/headache-disorders#:~:text=Les%20c%C3%A9phal%C3%A9es%2C%20caract%C3%A9ris%C3%A9es%20par%20des,cours%20de%20l’ann%C3%A9e%20%C3%A9coul%C3%A9e.

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/c%C3%A9phal%C3%A9es/c%C3%A9phal%C3%A9es-de-tension

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/c%C3%A9phal%C3%A9es/migraines?query=migraine

https://www.chiropractic.ca/wp-content/uploads/2014/09/Headache-CPG-final-Jan2012_French.pdf?e3c7c0

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La routine mal de tête : 7 actions faciles à faire dès l’apparition d’une céphalée

Faites-vous partie de ces personnes qui ont régulièrement des maux de tête?

La plupart des gens ont le réflexe d’utiliser des médicaments sans ordonnance comme l’acétaminophène ou l’ibuprofène pour se soulager.

C’est compréhensible, très peu d’entre eux connaissent les véritables causes des maux de tête d’autant plus que notre culture occidentale prône le soulagement rapide pharmacologique et le retour à la performance.

En tant que chiropraticiens, nous proposons une tout autre approche dite holistique. Nous cherchons (depuis plus de 120 ans!!!) à trouver et corriger la cause des problèmes et douleurs de façon naturelle plutôt qu’à en camoufler les symptômes.

Cette approche permet de normaliser les fonctions et donc régler le problème à la source. On réduit ainsi le risque et les effets indésirables liés à la prise de médicament (parce que oui ils existent).

Puisqu’elles sont nombreuses, il est parfois difficile de trouver la cause à l’origine d’un mal de tête. (En savoir plus sur les causes des maux de tête).

C’est pourquoi nous avons pensé vous proposer une petite routine simple, facile et accessible à faire dès l’apparition d’un mal de tête. Cette routine permet d’adresser plusieurs des causes de maux de tête pour vous soulager sans avoir recours à des médicaments.

1. Boire de l’eau

Dès qu’un mal de tête fait son apparition, commencez par boire une très grande quantité d’eau, soit environ 1,5 L en moins de 30 minutes.

La déshydratation est une cause commune du mal de tête. Elle s’accompagne souvent de fatigue ainsi que d’une faible quantité d’urine foncée.

Il est recommandé de boire chaque jour 1 L d’eau par 50 lb de poids. Pour en augmenter la réabsorption intestinale, pensez à ajouter une pincée de fleur de sel dans votre bouteille.

Si l’hydratation est un défi pour vous, consultez cet article pour vous donner des idées afin de faciliter la prise d’eau quotidienne.

2. Faire des étirements

Tout en buvant votre 1,5 L d’eau, prenez quelques minutes pour vous étirer. Il n’est pas rare que le mal de tête soit causé par des tensions musculaires, elles-mêmes souvent associées à de mauvaises postures.

Voici une petite routine à mettre en place afin d’étirer adéquatement les muscles du cou, du haut du dos et des épaules.

3. Masser les muscles du cou et de la tête

Les maux de tête causés par des muscles tendus sont appelés les céphalées de tension. En massant les muscles, on permet un relâchement des points gâchettes qui causent cette douleur référée à la tête.

Allez-y dans cet ordre, en faisant de petites pressions circulaires. Si vous sentez un « nœud » et que la douleur à la tête est augmentée en y faisant une pression, insistez sur ce point jusqu’à ce qu’il relâche.

  • Muscles des tempes, du front et du tour des yeux
  • Muscles de la mâchoire
  • Muscles sous-occipitaux (derrière la tête, sous la ligne du crâne)
  • Muscles fléchisseurs du cou (penchez la tête légèrement vers l’arrière et massez du haut vers le bas en partant derrière les oreilles jusqu’à la clavicule)
  • Muscles extenseurs du cou (chaque côté de la colonne cervicale)
  • Les muscles trapèzes et les pectoraux
  • Les muscles de l’omoplate (utilisez une balle de tennis contre le mur ou le sol ou demandez à quelqu’un).

Les bénéfices des massages peuvent être amplifiés par l’utilisation d’un gel d’arnica et de certaines huiles essentielles comme la menthe poivrée, la gaulthérie (thé des bois) ou le romarin.

L’huile essentielle de menthe poivrée est la plus utilisée en aromathérapie pour soulager un mal de tête. Assurez-vous d’utiliser des huiles essentielles de haute qualité, de lire les instructions d’utilisation et de consulter un professionnel de la santé si vous souffrez de problèmes de santé sous-jacents.

4. Se retirer des écrans

Certains maux de tête sont occasionnés par la lumière directe des écrans. C’est en fait la fatigue oculaire qui peut être à l’origine de certaines céphalées.

Mais en plus de la lumière, les postures associées à l’utilisation des différents écrans sont d’autant plus problématiques.

Il est donc important de faire une pause des écrans pour réduire la fatigue oculaire ET ramener le corps dans une posture adéquate.

Et quand on parle d’écran, on parle de l’ordinateur oui, mais aussi des téléphones mobiles. Une image vaut mille mots.

5. Relâcher le stress grâce à des techniques de respirations

Quand la pression monte et devient intolérable, chaque corps a sa façon bien à lui de le démontrer. Certaines personnes ressentent des malaises digestifs alors que d’autres souffriront de douleurs musculo-squelettiques. Il arrive aussi que ce soit les maux de tête qui se pointent le bout du nez. Dans ces cas-là, avoir recours à des techniques de gestion du stress peut avoir un impact positif.

La respiration est la seule fonction autonome (elle se fait de façon inconsciente, comme la digestion et le battement cardiaque) que nous pouvons aussi contrôler consciemment.

La respiration est une porte d’entrée sur notre système nerveux.

Il existe des dizaines de techniques de respiration. Peu importe celle que vous choisirez, en inspirant et expirant lentement et profondément de façon consciente, vous activez automatiquement votre système nerveux parasympathique, responsable de la détente et de la régénérescence.

Pour connaître d’autres façons de gérer le stress en activant le système nerveux parasympathique, consultez notre article ici.

6. Faire une sieste ou prendre une marche

Le sommeil et le mouvement sont deux alliés quand vient le temps de soulager un mal de tête. Choisissez celui qui vous convient le mieux selon les circonstances (pas évident de faire une sieste au bureau 😉 ).

En plus d’activer votre système nerveux parasympathique et de réduire la pression liée au stress, une sieste ou une marche vous éloignera de votre écran.

7. Prendre rendez-vous avec son chiropraticien

Vous vous doutiez sûrement qu’on y arriverait, n’est-ce pas? Si votre mal de tête persiste ou qu’il devient récurrent, n’hésitez pas une seconde à faire vérifier votre colonne vertébrale par votre chiro préféré.

Bon nombre de maux de tête sont occasionnés par des subluxations vertébrales (une dysfonction articulaire et nerveuse) au niveau du cou ou par des tensions musculaires.

L’ajustement chiropratique a fait ses preuves dans le traitement des maux de tête. En plus de soulager la douleur, l’ajustement chiropratique permet la normalisation des fonctions et donc, la disparition de la cause sous-jacente.

Si vous souffrez régulièrement de maux de tête, n’attendez pas que votre problème s’aggrave en intensité, en fréquence ou en durée. Demandez un rendez-vous dès maintenant chez votre chiropraticien.