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J’ai mal au cou! Découvrez comment la chiropratique pourrait vous aider

Le mal de cou est l’un des motifs de consultation les plus fréquents en chiropratique. Il peut se présenter sous différentes formes, apparaître seul ou être associé à d’autres symptômes, comme les maux de tête. Il peut réduire la mobilité, nuire au sommeil, limiter les activités quotidiennes et parfois même diminuer la productivité au travail. Le mal de cou est l’expression par le corps d’une douleur qui cible cette région, mais un diagnostic précis doit être émis afin de mieux comprendre la cause liée à l’apparition de cette dernière. Ensuite, il est beaucoup plus facile de déterminer le suivi approprié afin d’optimiser le soulagement, favoriser une bonne récupération et mettre en place une stratégie pour éviter les risques de récidive.

Dans cet article, les causes les plus communes de mal de cou seront abordées, et à travers votre lecture, vous découvrirez comment la chiropratique pourrait s’inscrire dans votre démarche de mieux-être. En misant sur une approche personnalisée, naturelle et fondée sur une compréhension globale du système neuromusculosquelettique, les soins chiropratiques pourraient fort probablement contribuer à soulager les douleurs cervicales, prévenir leur récidive et optimiser votre bien-être au quotidien.

Mal de cou : quelles sont les causes les plus communes?

Raideur, inconfort en position assise prolongée ou pendant la nuit, douleur au mouvement… Le mal de cou est une condition fréquente qui peut grandement nuire au quotidien. Que ce soit à la suite d’un traumatisme en raison de mauvaises postures, d’un stress physique prolongé ou d’un déséquilibre au niveau de la colonne vertébrale cervicale, les causes sont nombreuses, et peuvent parfois être interreliées. Pour le chiropraticien, comprendre l’origine de cette douleur est essentiel pour intervenir efficacement.

1. Causes mécaniques et microtraumatismes

Les douleurs cervicales sont fréquemment d’origine mécanique : accidents, gestes brusques ou microtraumatismes répétés associés à une posture prolongée inadéquate (comme devant un écran ou avec un cellulaire).

À long terme, ces contraintes peuvent irriter les structures cervicales, provoquer de l’inflammation, entraîner une perte de mouvement articulaire et contribuer à l’apparition ou au maintien de la douleur.

Lorsqu’une articulation vertébrale ne bouge pas optimalement, on peut parler de subluxation vertébrale. En chiropratique, la subluxation vertébrale désigne une dysfonction articulaire au niveau de la colonne vertébrale qui peut altérer la mobilité, causer des tensions musculaires et interférer avec le bon fonctionnement du système nerveux. Cette perturbation biomécanique peut entraîner divers symptômes, dont des douleurs localisées (dans le cas présent, un mal de cou), une raideur, une perte de mobilité ou des douleurs irradiées (à distance). L’évaluation chiropratique vise donc à détecter ces dysfonctions vertébrales afin d’intervenir de façon ciblée et sécuritaire pour restaurer l’équilibre neuromusculosquelettique.

2. Mauvaise posture à l’écran et au cellulaire

Adopter une posture de flexion du cou, avec la tête inclinée vers l’avant, peut augmenter la charge imposée sur les vertèbres cervicales inférieures. En conséquence, les structures vertébrales de la région travaillent davantage pour supporter le poids de la tête et maintenir cette dernière en position verticale. À long terme, cette posture peut avoir un impact négatif sur les articulations et modifier la courbure naturelle du cou (lordose cervicale). Les raideurs intermittentes ressenties initialement peuvent donc se transformer en douleurs de plus en plus intenses et constantes (ex.: syndrome du cou texto).

3. L’arthrose

L’arthrose, aussi appelée ostéoarthrose, est une forme de dégénérescence progressive des articulations de la colonne vertébrale. La région cervicale peut donc être touchée. Avec le temps, les disques intervertébraux peuvent perdre de leur élasticité, et les articulations vertébrales peuvent se détériorer, entraînant de la douleur, de la raideur et une diminution de la mobilité.

Bien qu’il s’agisse d’un processus dégénératif naturel souvent lié au vieillissement, certains facteurs, comme une mauvaise posture, des traumatismes anciens ou des mouvements répétitifs peuvent en accélérer l’apparition.

4. Autres facteurs contributifs

D’autres habitudes de vie peuvent jouer un rôle dans l’apparition de la douleur cervicale et du mal de cou :

Dans de rares cas, le mal de cou peut être le signe d’une condition plus grave (fracture, infection, tumeur). Lors de son évaluation, si le chiropraticien détermine des signes précurseurs ou en lien avec ces conditions, il pourra orienter son patient vers le professionnel de la santé approprié afin d’assurer un suivi adapté.

Le mal de cou : déroulement du suivi chiropratique

Pour n’importe quelle condition, la chiropratique a une approche structurée et alignée avec des standards de pratique élevés. Chaque motif est évalué selon des étapes précises, et ce, dans le but de déterminer si le diagnostic est d’ordre chiropratique et quel serait le suivi approprié :

– Anamnèse structurée

Le chiropraticien questionne en profondeur les différentes caractéristiques de la douleur : localisation, intensité, type (irradiation ou non), durée et évolution. Il se penche aussi sur le mode de vie de son patient, ses antécédents de santé et ses habitudes posturales générales ou associées au travail.

– Examen physique et chiropratique

Lors de cette étape de l’évaluation, le chiropraticien observe la posture générale et les courbes vertébrales. Il palpe les structures anatomiques vertébrales afin d’évaluer leur mobilité, détecter des zones douloureuses et voir la présence de subluxations vertébrales.

Selon les besoins, des tests orthopédiques spécifiques à la région concernée sont faits afin de confirmer ou d’infirmer l’implication de certaines structures dans le diagnostic.

En fonction de l’historique du patient et des résultats de l’examen physique, un examen neurologique de base ou plus spécialisé est effectué pour compléter la collecte des données.

– Imagerie si nécessaire

Au besoin, une radiographie ou une autre imagerie peut être prescrite, toujours en respectant les normes de pratique établies.

– Diagnostic

Le chiropraticien est apte à distinguer les différents types de mal de cou (ex.: mécanique/chiropratique vs condition nécessitant un suivi médical). En ayant toutes les informations en main, il peut donc conclure à un diagnostic chiropratique ou à une condition nécessitant une référence vers le professionnel de la santé le mieux adapté aux besoins de son patient.

Le mal de cou : quelles sont les possibilités de traitement?

Un diagnostic chiropratique amènera le chiropraticien à établir son plan de traitement. Ce dernier pourra comporter différentes propositions :

– Ajustements chiropratiques

L’ajustement chiropratique est la base du traitement pour le chiropraticien. Cette technique manuelle appliquée (haute vélocité, faible amplitude) vise à corriger une dysfonction articulaire segmentaire, souvent causée par une subluxation vertébrale. L’ajustement aide à rétablir la mobilité, réduire l’inflammation et améliorer la communication nerveuse.

– Mobilisations et thérapies complémentaires au besoin

Selon le cas, des mobilisations, des techniques musculaires (ex.: points gâchettes et autres) peuvent être associées à l’ajustement pour favoriser un relâchement des tissus et viser une bonne mobilité articulaire.

– Exercices et conseils généraux

En fonction du diagnostic, le chiropraticien peut proposer des exercices de renforcement ou d’étirement. Ces derniers sont adaptés à chaque patient, ce qui rend son approche encore plus personnalisée. Des conseils ergonomiques et posturaux, ainsi que des suggestions quant aux habitudes de vie peuvent également faire partie du suivi proposé.

Le mal de cou : que se passe-t-il une fois la douleur estompée?

La porte d’entrée chez le chiropraticien est le plus souvent associée à un état douloureux (ex.: mal de cou). En conséquence, l’objectif premier sera d’avoir un impact sur la sensation de douleur. C’est ce qu’on appelle la phase de soulagement. Par la suite, une phase de correction peut être envisagée, de façon à consolider l’état de bien-être, s’assurer d’une bonne mobilité articulaire et veiller à optimiser l’état global. La phase préventive, quant à elle, a pour objectif de maintenir un état de santé optimal en veillant à détecter et corriger les subluxations vertébrales sur une base régulière, proposée par le chiropraticien et acceptée par le patient. À ce stade, il n’est plus question de gestion de douleur, mais plutôt d’optimisation et de plein potentiel de santé.

La vision chiropratique est globale, et, en ce sens, le concept de prévention résonne très fort pour le chiropraticien. N’hésitez pas à discuter des différentes options de traitement avec lui, il saura vous écouter, proposer un suivi adapté et respecter vos besoins, puisque, pour lui, votre consentement aux soins sera au centre de ses préoccupations!

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Mal au cou : causes fréquentes et solutions efficaces

Le mal de cou constitue une cause fréquente de consultation auprès des différents professionnels de la santé et le chiropraticien est souvent appelé à le traiter. Les causes associées à la douleur au cou sont multiples, ce qui la fait varier en matière d’intensité, de durée et d’évolution. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les douleurs au cou et sur certaines habitudes de vie qui peuvent être directement associées à leur survenue. Vous comprendrez alors comment faire pour modifier ces habitudes et ainsi améliorer votre santé!

Le cou : au-delà des 7 vertèbres qui le composent

Le cou est une région anatomique très importante et joue différents rôles :

  1. Le cou supporte la tête (qui elle, protège le cerveau)
  2. Le cou permet de protéger les structures nerveuses (moelle épinière, racines nerveuses)
  3. Le cou permet les mouvements de flexion, extension, rotation et flexion latérale de la tête
  4. Le cou permet le passage des vaisseaux sanguins et des nerfs qui se dirigent vers le bras

Outre les 7 vertèbres (os) qui le composent, le cou est constitué d’autres structures :

  • Ligaments
  • Muscles et tendons
  • Disques intervertébraux
  • Articulation
  • Nerfs
  • Vaisseaux sanguins
  • Glande thyroïde
  • Ganglions lymphatiques

Toutes ces structures vertébrales travaillent en synergie pour que le cou puisse remplir ses fonctions de façon optimale.

Les douleurs au cou : comment se manifestent-elles?

Souvent, la douleur au cou est connue sous le nom de cervicalgie. Le terme cervicalgie n’est pas spécifique puisqu’il ne fait que conclure à une douleur ciblant la région du cou (cervical = cou ; algie = douleur). En conséquence, une évaluation précise de la condition par un professionnel de la santé qualifié est essentielle afin de déterminer quelle est la cause liée à l’apparition de la douleur. Vous l’aurez donc deviné : un diagnostic vient nécessairement avec une cause. Puisque le chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostiquer les conditions chiropratiques et proposer un suivi approprié en lien avec les douleurs cervicales, une consultation avec lui pourrait très bien être bénéfique.

La douleur au cou peut se présenter sous différentes formes :

  • Être localisée à un endroit précis
  • Être généralisée à tout le cou
  • Être légère, modérée ou sévère
  • Être associée à un mal de tête
  • Être irradiante au bras, au dos ou à la nuque
  • Être présente au mouvement
  • Être présente au repos
  • Survenir dans une posture précise
  • Prendre la forme d’une sensation de pincement
  • Être sourde et lancinante
  • Se situer d’un seul côté ou être centrale

Pour le chiropraticien, il est essentiel d’obtenir un maximum d’informations sur sa douleur au cou afin de pouvoir aider son patient de façon optimale. Lors de la consultation avec son patient, il devra obtenir des réponses à plusieurs questions afin de l’orienter dans sa prise en charge :

  • Quel est le motif principal de la consultation?
  • Où se situe précisément la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est irradiante?
  • À quel moment la douleur au cou est-elle apparue (circonstance de survenue)?
  • Depuis combien de temps la douleur au cou est-elle présente (durée)?
  • Est-ce qu’il y a eu une progression/évolution dans la douleur au cou?
  • Qu’est-ce qui caractérise la douleur au cou (description)?
  • De quelle intensité est la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs aggravent la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs atténuent la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est associée à d’autres symptômes?
  • Est-ce que cette douleur au cou a déjà été présente antérieurement et a-t-elle été traitée (histoire antérieure et historique de traitement)?

En plus de ces questions, le chiropraticien devra obtenir de l’information sur la santé générale (revue des différents systèmes, habitudes de vie de son patient ainsi que sur ses antécédents de santé.

Les réponses à ces questions lui permettront d’établir la suite. En effet, il devra déterminer quels examens seront appropriés afin de cibler les structures impliquées dans la douleur au cou. Ensuite, il sera en mesure de conclure si le diagnostic est d’ordre chiropratique ou non.

Rien n’est laissé au hasard, et ce, peu importe le motif de consultation pour lequel le patient se présente en clinique.

La douleur au cou et les habitudes de vie : un lien de cause à effet à ne pas négliger

Les habitudes de vie sont impliquées plus souvent qu’on ne le croit dans l’apparition de douleurs. Les douleurs au cou n’y échappent pas et c’est pour cette raison que le chiropraticien s’interroge sur le mode de vie de son patient.

Le principe de base pour une santé neurovertébrale optimale est de limiter le plus possible le stress à la colonne vertébrale. Ce stress peut prendre différentes formes :

Imaginez qu’on ne questionne pas les habitudes de vie et qu’un enfant développe des maux de cou. À cet âge, les maux de cou sont peu fréquents (moins qu’à l’âge adulte) et une fois les causes potentiellement plus dangereuses éliminées, il peut être difficile de trouver celles qui sont à l’origine de la douleur.

  1. Si l’enfant joue avec un téléphone ou à des jeux vidéo régulièrement en adoptant une posture inadéquate, il est possible qu’il développe des douleurs au cou.
  2. S’il ne porte pas son sac à dos de la bonne façon ou s’il met trop de poids à l’intérieur de son sac, il est possible qu’un stress s’installe au niveau de la colonne vertébrale.
  3. S’il est sédentaire, il est possible qu’il développe de mauvaises habitudes posturales (posture sur le divan, posture à l’écran, etc.).
  4. S’il n’utilise pas un oreiller adapté à sa taille, il est possible que sa colonne vertébrale ne soit pas alignée optimalement pendant la nuit et qu’un stress s’installe sur les structures de son cou.

La douleur au cou et les habitudes de vie : conseils posturaux

Vous l’aurez deviné : lorsque les habitudes de vie sont en cause dans l’apparition de douleurs au cou, une partie du suivi sera orientée sur le suivi de conseils pour changer ou modifier ces habitudes.

Le chiropraticien, en plus de ses traitements, a les compétences nécessaires pour donner des conseils et permettre à ses patients de développer de saines habitudes de vie et maintenir une santé neurovertébrale optimale.

En gros, il sera en mesure d’éduquer son patient sur les principes de base d’une bonne posture :

  • Maintenir le centre de gravité le plus près possible du corps
  • Éviter les postures prolongées avec une position du cou (et du tronc) non optimale (rotation, flexion, extension et flexion latérale du cou)
  • Garder le plus souvent possible une posture qui maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale (lordose cervicale, cyphose thoracique et lordose lombaire)
  • Éviter de porter des charges qui ne sont pas adaptées
  • Si nécessaire, il proposera des exercices d’étirement/renforcement qui stabilisent les muscles posturaux sollicités

Dans tous les cas, le chiropraticien garde en tête l’importance de soulager la douleur, mais surtout d’éviter une récidive ou la persistance de la condition. En passant par une analyse des habitudes de vie, gageons qu’il sera en mesure de vous aider en ce sens et vous guider vers le chemin de la santé optimale!

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Découvrez une cause commune de douleur au cou

Avec les douleurs lombaires, les douleurs cervicales représentent un motif de consultation très fréquent en chiropratique. L’origine de ces douleurs est souvent liée au système neuromusculosquelettique. Dans cet article, vous découvrirez une cause insoupçonnée associée à votre douleur au cou.

Le cou : anatomie 101

Au point de vue neuromusculosquelettique, le cou est constitué de plusieurs structures :

  1. Vertèbres (7)
  2. Muscles
  3. Disques intervertébraux
  4. Ligaments
  5. Nerfs

Chacune de ces structures a un rôle précis dans le fonctionnement optimal de la région cervicale. Parmi celles-ci, la vertèbre est d’une importance capitale et il est primordial de connaître ses principales parties.

Les facettes articulaires contribuent au mouvement puisqu’elles permettent à chaque vertèbre de bouger en synergie avec celle qui est située au-dessus et au-dessous d’elle. Chaque vertèbre possède 4 facettes articulaires au total, soit 2 supérieures et 2 inférieures, de chaque côté. En chiropratique, il n’est pas rare d’émettre un diagnostic qui implique les facettes articulaires comme étant la cause de la douleur au cou.

Comment la facette articulaire peut-elle donner mal au cou?

Plus souvent qu’autrement, les douleurs au cou sont associées à différentes causes comme celles-ci :

  • Spasme musculaire
  • Arthrite (généralement arthrose)
  • Spondylose cervicale
  • Sténose cervicale du canal rachidien
  • Hernie discale
  • Lésions musculaires et ligamentaires
  • Fibromyalgie

Plus rarement, on entend parler des facettes. Cependant, lorsqu’elles deviennent irritées, elles sont impliquées dans une bonne partie des douleurs au cou. Voici un résumé de la cascade d’évènements menant à leur irritation et donnant un diagnostic chiropratique d’irritation facettaire :

  1. Stress vertébral (ex. : mauvaise posture de travail, mauvaise posture de sommeil, traumatisme, mouvement répétitif)
  2. Réaction du système nerveux (transmission d’informations entre la région impliquée et le cerveau)
  3. Adaptation du corps (inflammation, modification de la posture, spasme musculaire)
  4. Diminution des amplitudes de mouvements cervicales (l’adaptation du corps entraîne une diminution des capacités de mouvement)
  5. Irritation des facettes articulaires (l’inflammation et la perte de mouvement créent l’irritation)
  6. Apparition de la douleur cervicale (résultat de cette cascade d’évènements)

Cette cascade est très fréquemment rencontrée dans nos cliniques et le patient peut se présenter avec ces symptômes :

  • Raideurs cervicales
  • Cou bloqué (incapacité de mouvement)
  • Douleur/pincement lors du mouvement cervical
  • Douleur au repos
  • Posture antalgique (posture adoptée pour limiter la douleur)
  • Spasmes musculaires
  • Douleur locale et précise
  • Douleur diffuse et irradiante (dans ce cas, il est question d’un syndrome facettaire plutôt qu’une irritation facettaire)

Plusieurs conditions créant des douleurs au cou peuvent reproduire les mêmes signes et symptômes que celles associées à l’irritation facettaire. Pour cette raison, il est essentiel de consulter un professionnel, comme le chiropraticien, qui saura déterminer avec précision la cause exacte des douleurs pour lesquelles le patient se présente à lui. Cet élément est primordial, puisque si l’on associe un mauvais diagnostic à une douleur, le traitement risque de ne pas être optimal.

Comment conclure à un diagnostic chiropratique d’irritation facettaire?

Lors de votre visite, votre chiropraticien commencera en vous posant des questions précises quant à votre douleur au cou:

  • Depuis combien de temps la douleur est présente
  • Comment la douleur est apparue
  • Quel mouvement reproduit la douleur
  • De quelle Intensité est la douleur
  • Où se situe la douleur
  • Quelle est la fréquence de la douleur

Les réponses à ces questions orienteront le chiropraticien dans la suite de sa rencontre. Il fera ensuite un examen physique complet afin d’approfondir la prise d’informations :

  • Amplitudes de mouvement cervicales
  • Examen orthopédique (l’examen orthopédique est spécifique à chaque région et chaque test vise à reproduire la douleur en stimulant une structure anatomique précise. Des tests visant à reproduire des douleurs d’origine facettaire seront donc faits pour déterminer si une facette en particulier est impliquée)
  • Examen neurologique
  • Évaluation du mouvement articulaire de chaque vertèbre (palpation vertébrale)

Dans certains cas, des examens complémentaires comme des radiographies pourraient être envisagés. Puisque votre chiropraticien possède la formation pour prescrire, prendre et analyser des radiographies, ce type d’examen peut très bien être fait au moment même de votre consultation.

Fait intéressant à noter : il n’y a pas que les vertèbres cervicales qui possèdent des facettes articulaires. Il est donc probable que les douleurs lombaires ou thoraciques puissent provenir de leur irritation, tout comme les douleurs cervicales. Soyez avertis!

Par la suite, une analyse des informations amassées est faite et le diagnostic chiropratique est émis. C’est à ce moment que le chiropraticien détermine si les facettes sont impliquées ou non dans la condition.

Les facettes causent la douleur. Et ensuite?

La douleur au cou associée à une irritation facettaire est un diagnostic neuromusculosquelettique. En conséquence, votre chiropraticien est apte à prendre en charge une telle condition :

  1. Les ajustements vertébraux représentent la base du suivi chiropratique.
    a. Ils visent à redonner du mouvement aux vertèbres, ce qui pourrait avoir un impact sur l’irritation de la facette et sur la douleur.
    b. Ils contribuent à optimiser la fonction du système nerveux, donc peuvent influencer les informations qui sont véhiculées par lui (ex. : douleurs au cou, réactions physiques comme l’inflammation, contraction musculaire amenant un changement de posture)
  2. Le travail musculaire peut aider au relâchement de certaines contractions, ce qui contribue à l’augmentation de la mobilité vertébrale et atténue la douleur associée.
  3. Afin d’aider au contrôle de la douleur et de l’inflammation, certaines thérapies complémentaires peuvent être utilisées : ultrason, neurostimulation électrique transcutanée/TENS, glace, chaleur.
  4. Les conseils posturaux peuvent jouer un rôle dans la gestion de la condition puisque souvent, les postures inadéquates contribuent à l’apparition de douleurs facettaires. En modifiant certaines postures, comme la posture de travail, on contribue à éloigner les récidives et on améliore la qualité de vie globale.
  5. Des exercices de renforcement ou d’étirement peuvent être recommandés afin d’optimiser la fonction des muscles de la région impliquée.

Puisqu’elle voit le patient dans sa globalité, la chiropratique assure une évaluation complète qui ne prend pas seulement en compte les douleurs. Les habitudes de vie et les antécédents de santé sont également au cœur des rencontres puisqu’elle considère que la santé n’est pas seulement associée à l’absence de maladie. Quelle belle philosophie, non?

Sources, telles que consultées le 18 juillet 2022 :
https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-osseux,-articulaires-et-musculaires/douleurs-lombaires-et-cervicales/douleurs-cervicales