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La capsulite adhésive ou «frozen shoulder»: tout ce que vous devez savoir

Parmi les conditions musculosquelettiques qui ciblent l’épaule, la capsulite adhésive est l’une des plus limitantes. Cet état qui diminue grandement les amplitudes de mouvement de l’épaule est restrictif et douloureux. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur l’anatomie de l’épaule et vous découvrirez ce qu’est la capsulite adhésive.

L’épaule : l’articulation qui permet les plus grandes amplitudes de mouvement

L’anatomie de l’épaule permet au bras de faire de grandes amplitudes de mouvement. Pour le faire, elle doit être stable et fonctionner optimalement. Elle est composée de plusieurs structures qui travaillent en synergie.

1. Les os de l’épaule

L’épaule est composée de 3 différents os :

  • L’humérus
  • La scapula (omoplate), à laquelle appartiennent l’acromion et le processus coracoïde
  • La clavicule

La scapula reçoit l’humérus au niveau de ce que l’on appelle la cavité glénoïde. Cette cavité a une forme arrondie et creuse qui correspond à celle de la tête humérale afin que ces 2 os puissent s’articuler convenablement. C’est de là que prendront origine la majorité des mouvements de l’épaule.

2. Les structures ligamentaires et fibreuses de l’épaule

Afin que les os de l’épaule soient reliés les uns aux autres, des ligaments s’attachent à différents endroits. Ils sont nombreux, mais la structure ligamentaire la plus imposante de cette articulation est sans aucun doute sa capsule, qui est constituée de tissu fibreux.

Comme la hanche, l’articulation de l’épaule est une articulation synoviale, c’est-à-dire qu’elle est constituée d’une capsule, comme mentionné précédemment, et qu’à l’intérieur de cette capsule, il y a du liquide synovial qui permet la lubrification des structures osseuses. C’est ce qui facilite le mouvement. Il est intéressant de noter que la partie des os qui se retrouve à l’intérieur de la cavité articulaire est recouverte de cartilage, ce qui favorise également la fluidité du mouvement articulaire.

3. Les muscles de l’épaule

L’épaule est une articulation qui comporte plusieurs muscles. Puisqu’elle relie le bras au tronc, elle se doit d’être bien constituée et surtout très stable.

Outre les os et les structures ligamentaires, elle a une musculature très importante. En conséquence, elle est la cible de plusieurs conditions musculosquelettiques, ce qui nécessite une bonne évaluation afin de déterminer ce qui peut causer la douleur ou les limitations de mouvement, selon le cas

4. Les différentes amplitudes de mouvement de l’épaule

Comme mentionné d’entrée de jeu, l’épaule est l’articulation qui permet les plus grandes amplitudes de mouvement du corps humain. En plus de ses grandes amplitudes, elle permet aussi des mouvements dans plusieurs directions :

  • Flexion
  • Extension
  • Rotation interne
  • Rotation externe
  • Abduction
  • Adduction

La capsulite adhésive : pourquoi?

En anglais, la capsulite adhésive de l’épaule porte le nom de frozen shoulder. Pas étonnant, car la caractéristique principale de la capsulite adhésive est représentée par une diminution importante des amplitudes de mouvement de l’épaule : comme si l’épaule était pratiquement “gelée” puisque le mouvement est très limité.

Lors de l’évaluation, l’une des caractéristiques principales de la capsulite adhésive se remarque par une limitation des amplitudes de mouvement actives (mouvement volontaire créé par le patient) ET passives (mouvement au repos provoqué par un évaluateur) de l’épaule. Ainsi, l’amplitude de mouvement passive est observée en demandant au patient de rester immobile tout en laissant l’évaluateur bouger l’articulation jusqu’à son maximum d’amplitude. Elle permet d’évaluer l’articulation et ses structures intrinsèques sans qu’il y ait de contraction musculaire volontaire.

Puisque son nom l’indique, la capsulite est associée à une atteinte de la capsule et c’est cette structure qui doit être évaluée. En éliminant la composante musculaire dans le mouvement de l’articulation lors de l’évaluation, c’est essentiellement la capsule qui est testée. En conséquence, le résultat obtenu oriente le diagnostic vers une atteinte de la capsule et non une condition musculaire.

Selon la littérature, la capsulite adhésive peut être classifiée de cette façon :

1. Capsulite adhésive primaire

Capsulite adhésive généralement idiopathique (sans cause connue) qui se développe graduellement. Elle pourrait aussi être associée à des conditions sous-jacentes comme le diabète, une atteinte de la thyroïde, certaines médications, l’hypertriglycéridémie ou les changements dégénératifs de la colonne cervicale.

2. Capsulite adhésive secondaire

Capsulite adhésive qui résulte généralement d’un traumatisme de l’épaule, d’une blessure comme une déchirure de la coiffe des rotateurs, une fracture, une chirurgie ou une immobilisation prolongée (période assez longue pendant laquelle l’épaule n’est pas sollicitée comme lors d’une hospitalisation ou lorsque le bras est dans le plâtre et ne peut bouger).

Les statistiques révèlent que la capsulite adhésive affecte en entre 2 % et 5 % de la population générale et que les femmes sont souvent plus touchées que les hommes (ratio de 1,4 femme pour 1 homme).

La capsulite adhésive : comment la diagnostiquer et quel est le suivi?

Comme mentionné précédemment, la capsulite adhésive est principalement caractérisée par une douleur et une limitation des amplitudes de mouvement actives et passives de l’épaule.

La capsulite adhésive est une condition qui implique une phase inflammatoire, associée à la douleur, et une phase fibrotique (fibrose), associée à la limitation de mouvement. Par la suite, il y a la phase de régression dans laquelle on observe un retour graduel des amplitudes de mouvement. La durée de chaque phase varie d’un cas à l’autre, allant de quelques semaines à plusieurs mois.

À l’examen, il faut évaluer les amplitudes de mouvement passives puisque leur limitation est une caractéristique importante de la capsulite adhésive.

Lors de votre consultation en chiropratique, le chiropraticien pourra les prendre en considération et effectuer des tests orthopédiques spécifiques afin de confirmer ou infirmer certains diagnostics musculosquelettiques reliés à l’épaule. Puisque sa formation lui permet d’évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions musculosquelettiques, son rôle premier sera d’éliminer les diagnostics potentiels afin d’en arriver à un seul, ce qui orientera le reste du suivi.

Lorsqu’il est question de capsulite adhésive, les examens radiologiques ne révèlent généralement pas d’anomalie, donc le diagnostic reposera essentiellement sur l’histoire de cas du patient et les examens d’ordre orthopédique, chiropratique et neurologique effectués en clinique.

Une fois la capsulite adhésive diagnostiquée, le chiropraticien pourra mettre en place son suivi afin de diminuer les douleurs et améliorer les amplitudes de mouvement de l’épaule atteinte.

Les ajustements chiropratiques ont comme fonction d’optimiser la fonction du système nerveux et ainsi permettre au corps de fonctionner optimalement. En conséquence, ils peuvent agir sur la sensation de douleur et l’amélioration des amplitudes de mouvement.

Le chiropraticien pourra également proposer des exercices adaptés (étirement ou renforcement selon le cas) afin d’aider à la récupération et limiter les chances de récidives dans le temps.

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, son expertise dans le domaine de la santé neurovertébrale pourra sans doute vous aider!

 

Sources, telles que consultées le 27 janvier 2024 :

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK532955/

Expert Panel on Musculoskeletal Imaging: Small KM, Adler RS, Shah SH, Roberts CC, Bencardino JT, Appel M, Gyftopoulos S, Metter DF, Mintz DN, Morrison WB, Subhas N, Thiele R, Towers JD, Tynus KM, Weissman BN, Yu JS, Kransdorf MJ. ACR Appropriateness Criteria® Shoulder Pain-Atraumatic. J Am Coll Radiol. 2018 Nov;15(11S):S388-S402.

Papalia R, Torre G, Papalia G, Baums MH, Narbona P, Di Lazzaro V, Denaro V. Frozen shoulder or shoulder stiffness from Parkinson disease? Musculoskelet Surg. 2019 Aug;103(2):115-119.

Le HV, Lee SJ, Nazarian A, Rodriguez EK. Adhesive capsulitis of the shoulder: review of pathophysiology and current clinical treatments. Shoulder Elbow. 2017 Apr;9(2):75-84.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5384535/

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Vertiges et étourdissements : causes communes et conseils pratiques

Les vertiges et les étourdissements sont fréquents. Ils sont parfois confondus et leur compréhension n’est pas toujours évidente. Lorsqu’un patient se présente avec l’un de ces symptômes, un raisonnement clinique doit être fait de façon judicieuse afin de déterminer quelle en est la cause et établir le suivi approprié. Puisque plusieurs conditions peuvent être associées aux vertiges et étourdissements, nous vous invitons à lire l’article qui suit. Il vous éclairera sur ces symptômes et vous permettra de mieux comprendre leurs enjeux.

Vertige et étourdissement : la différence

Souvent comparés et confondus, les vertiges et les étourdissements sont différents. Voyons comment les comprendre et les différencier :

1. Étourdissement

L’étourdissement correspond à la description d’une sensation ou d’un état. Il n’est pas un diagnostic. Les patients décrivent généralement l’étourdissement de cette façon :

  • Sensation d’être sur le point de s’évanouir
  • Sensation d’être en état d’ébriété
  • Sensation d’instabilité et de déséquilibre, comme sur un bateau

2. Vertige

Le vertige n’est pas un diagnostic non plus. Il décrit donc une sensation et fait partie d’une condition qui peut, quant à elle, être diagnostiquée.

  • Sensation d’être en mouvement soi-même alors qu’en réalité, rien ne bouge
  • Sensation que l’environnement est en mouvement alors qu’en réalité, rien ne bouge
  • Sensation que l’environnement et la personne elle-même tournent en même temps
  • Sensation d’instabilité
  • Sensation de déséquilibre
  • Sensation d’être poussé d’un côté ou l’autre

Le vertige peut être accompagné de nausées, de vomissement et de perte d’équilibre à la marche.

L’étourdissement et le vertige peuvent être décrits ou perçus différemment d’un patient à l’autre, ce qui renforce une fois de plus le fait qu’ils sont un symptôme et représentent la description d’une sensation; ils ne sont pas un diagnostic. Pour une personne, l’un peut même être confondu avec l’autre.

Vertige et étourdissement : symptômes communs

Comme mentionné d’entrée de jeu, les vertiges et les étourdissements sont relativement fréquents. Ils font souvent partie d’un groupe de signes et symptômes qui, réunis ensemble, permettent d’établir un diagnostic. Ils peuvent parfois être invalidants et inquiétants, d’où l’importance de les adresser de la bonne façon.

En clinique, le chiropraticien pourra faire une évaluation précise afin de déterminer la cause des vertiges et/ou étourdissements. Par la suite, si le diagnostic est d’ordre neuromusculosquelettique, il pourra déterminer le suivi approprié afin d’optimiser la santé de son patient.

L’implication de l’oreille interne dans le vertige et l’étourdissement

L’oreille se divise en 3 parties :

  1. Oreille externe
  2. Oreille moyenne
  3. Oreille interne

L’oreille interne comprend les canaux semi-circulaires, le saccule et l’utricule. C’est ce que l’on appelle l’appareil vestibulaire. Ces structures permettent au corps humain de détecter sa position dans son environnement.

Cette position est déterminée par l’entremise du système nerveux, c’est-à-dire le nerf crânien #8, le tronc cérébral et le cervelet. Si l’une de ces structures ne fonctionne pas bien, il peut en résulter une difficulté du corps à trouver son positionnement dans l’environnement et ainsi créer des vertiges ou des étourdissements. L’appareil vestibulaire pourrait donc être en cause dans certains cas de vertiges ou étourdissements :

Vertiges positionnels paroxystiques bénins

Ce type de vertige est causé par le déplacement d’otolithes (petits cristaux) qui se retrouvent dans les structures de l’oreille interne. Ce mouvement stimule certaines cellules de l’oreille interne et crée une illusion de mouvement. S’ensuit donc la sensation de vertige. Cette condition peut être causée de différentes façons :

  • Dégénérescence des membranes otolithiques de l’oreille interne
  • Infection virale
  • Traumatisme crânien
  • Troubles vestibulaires
  • Trouble artériel (occlusion de l’artère vestibulaire antérieure)

Les vertiges positionnels paroxystiques bénins se traitent généralement par la manœuvre d’Epley, qui consiste à faire bouger la tête dans différentes positions préétablies afin de permettre aux otolithes de reprendre leur position initiale. La chiropratique peut très bien faire partie du plan de match pour traiter cette condition.

La maladie de Ménière

La maladie de Ménière touche l’oreille interne et se caractérise par ceci :

  1. Vertiges
  2. Perte d’audition
  3. Acouphène (perception d’un bruit dans l’oreille atteinte)

La maladie de Ménière se présente par l’apparition soudaine de vertige. Souvent, ces vertiges sont accompagnés de nausées et vomissements. Les acouphènes surviennent sous forme de bourdonnements. Cette maladie peut progresser, mais au départ, elle présente de longues périodes sans symptômes. Éventuellement, elle peut s’aggraver et avoir des épisodes de plus en plus rapprochés.

La labyrinthite

La labyrinthite est une infection située au niveau de l’oreille interne souvent causée par la propagation d’une infection déjà présente comme une otite. La labyrinthite se présente souvent de cette façon :

  • Vertige sévère
  • Nausées et vomissements
  • Acouphène
  • Perte d’audition variable
  • Douleur à l’oreille potentielle
  • Fièvre potentielle

La neuronite vestibulaire

La neuronite vestibulaire est causée par l’inflammation du 8e nerf crânien. Elle peut ressembler de très près à la labyrinthite, mais contrairement à cette dernière, elle ne s’accompagne pas d’acouphène et/ou de pertes auditives. L’absence d’acouphène la distingue également de la maladie de Ménière. Les symptômes de la neuronite vestibulaire sont donc les vertiges.

Vertige et étourdissement : autres causes potentielles

Outre les conditions liées à l’appareil vestibulaire, le vertige et l’étourdissement peuvent survenir dans différentes situations :

  • Effets secondaires de certains médicaments
  • Hypoglycémie
  • Anxiété
  • Sensation de déprime
  • Trouble de panique
  • Essoufflement
  • AVC
  • Tumeur
  • Grossesse

Puisque les causes varient beaucoup, nous mettons encore l’emphase sur l’importance d’une évaluation complète de l’état de santé du patient. L’implication d’un vertige dans un contexte de tumeur n’est pas la même que celle d’un vertige associé à une grossesse, n’est-ce pas?

Pour cette raison, assurez-vous de consulter afin de pouvoir obtenir un suivi approprié. Si votre chiropraticien détermine que la cause du vertige ou de l’étourdissement de son patient n’est pas d’ordre neuromusculosquelettique, il vous orientera vers le professionnel de la santé le plus approprié selon vos besoins. La collaboration interprofessionnelle sera donc un élément clé dans ce suivi!

 

Sources, telles que consultées le 17 juin 2023

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/affections-de-l-oreille,-du-nez-et-de-la-gorge/prise-en-charge-du-patient-pr%C3%A9sentant-une-affection-de-l-oreille/vertiges

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-nez,-de-la-gorge-et-de-l%E2%80%99oreille/sympt%C3%B4mes-des-maladies-de-l%E2%80%99oreille/%C3%A9tourdissements-et-vertiges?query=vertige

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Douleurs à l’épaule : apprenez-en davantage sur le syndrome d’accrochage

Les douleurs à l’épaule sont fréquentes. Elles peuvent avoir plusieurs origines et être complexes, ce qui nécessite sans aucun doute une évaluation précise. Le syndrome d’accrochage fait partie des diagnostics fréquents liés aux douleurs à l’épaule, et cet article vous permettra de le comprendre et voir quel rôle la chiropratique pourrait jouer dans son diagnostic et son traitement.

Comment fonctionne l’épaule : anatomie 101

L’épaule est composée d’os, de muscles, d’articulations, de tendons et de ligaments. Ici, l’avantage sera porté sur les os, les muscles et les articulations de l’épaule :

1. Os

  • Scapula (omoplate)
  • Acromion (partie de l’omoplate importante du syndrome d’accrochage)
  • Humérus (os du bras)
  • Clavicule (à l’avant de l’épaule)

2. Muscles

3. Articulations

  • Gléno-humérale (entre l’humérus et l’omoplate)
  • Acromio-claviculaire (entre la clavicule et l’omoplate)
  • Sterno-claviculaire (entre le sternum et l’omoplate)
  • Scapulo-thoracique (entre l’omoplate et la cage thoracique)

L’épaule est une articulation qui permet beaucoup de mouvements, et certains de ces mouvements sont d’une très grande amplitude :

  • Flexion (élever le bras vers le haut et l’avant)
  • Extension (amener le bras vers l’arrière)
  • Abduction (éloigner le bras du corps, vers le haut)
  • Adduction (rapprocher le bras du tronc en le gardant à l’horizontale)
  • Rotation interne (amener l’avant de l’humérus vers l’intérieur)
  • Rotation externe (amener l’avant de l’humérus vers l’extérieur)

La flexion et l’abduction sont les 2 amplitudes qui permettent les plus grands mouvements de l’épaule. Elles sont impliquées dans la plupart des mouvements de l’épaule.

Comment se développe le syndrome d’accrochage

Le syndrome d’accrochage est un diagnostic très commun qui touche l’épaule. Globalement, il se développe lorsqu’il y a un “accrochage” entre l’acromion (partie de l’omoplate) et les tendons des muscles de la coiffe des rotateurs de l’épaule.

Différentes causes sont à l’origine de l’accrochage :

  • Mouvement répétitif en abduction et en flexion de l’épaule.
    Lors de ces mouvements, les tendons des muscles impliqués sont sollicités entre l’humérus et l’acromion. Il peut résulter d’une inflammation de ces tendons. L’inflammation engendre quant à elle un frottement entre l’acromion et les tendons, d’où l’accrochage.
  • L’anatomie de l’acromion.
    Une variante dans l’anatomie de l’acromion peut créer un frottement entre ce dernier et les tendons des muscles. Un acromion plus gros, par exemple, peut être à l’origine de ce frottement.
  • Un débalancement au niveau de la biomécanique de l’épaule
    Une faiblesse musculaire, une perte de proprioception ou une articulation dysfonctionnelle peuvent engendrer un mauvais mouvement de la tête de l’humérus. En conséquence, un frottement peut se créer entre l’acromion et la tête humérale.
  • L’âge
    Le processus de vieillissement amène une diminution de l’apport sanguin aux muscles. Ceci engendre des processus dégénératifs des muscles et peut être associé au syndrome d’accrochage.

Il n’y a pas que les muscles qui développent des processus dégénératifs liés à l’âge. Les os également. L’ostéoarthrose est un processus dégénératif qui pousse la matière osseuse à se créer sur l’os. L’ostéoarthrose peut cibler tous les os, en passant par l’acromion, la clavicule et l’omoplate. Le résultat reste le même, c’est-à-dire qu’un frottement peut se créer et créer un syndrome d’accrochage.

Les mouvements répétitifs associés au syndrome d’accrochage touchent certains types de clientèle :

  • Les sportifs
    En natation, les mouvements demandés à l’épaule pour la plupart des types de nage impliquent une grande amplitude. Les muscles de la coiffe des rotateurs sont impliqués et leur utilisation fréquente peut mener à l’apparition du syndrome d’accrochage.
  • Les travailleurs debout
    La posture de travail debout demande généralement que les bras soient surélevés. Bien qu’elle soit efficace pour certains postes de travail, elle est souvent mal adaptée, ce qui pousse le haut du corps à compenser. La biomécanique de l’épaule peut être atteinte, ce qui déséquilibre le mouvement et occasionne parfois l’apparition du syndrome d’accrochage.

Les douleurs du syndrome d’accrochage

Les patients ayant le syndrome d’accrochage présentent des douleurs typiques :

  • Douleur à l’avant de l’épaule aux mouvements d’abduction et de flexion le plus souvent. Le mouvement de rotation interne lorsque le bras est surélevé peut également être douloureux. L’accrochage survient généralement dans un angle précis du mouvement. Votre chiropraticien sera en mesure de le reproduire afin de déterminer si votre douleur est réellement liée au syndrome d’accrochage.
  • Douleur à l’avant de l’épaule au repos, lorsque la condition peut être plus avancée.
  • Douleur irradiant le long du bras et allant au coude
  • Sensation de pincement lors du mouvement douloureux

Comment soulager le syndrome d’accrochage

Le syndrome d’accrochage est une condition pouvant être diagnostiquée et traitée en chiropratique. Par son doctorat de premier cycle en chiropratique (doctorat de premier cycle en chiropratique), le chiropraticien est habileté à poser un diagnostic chiropratique et établir un suivi approprié pour son patient.

Le traitement pourrait consister en différentes modalités :

  • Ajustements chiropratiques au niveau vertébral, mais également au niveau des articulations de l’épaule.
  • Travail musculaire (surtout lorsque la condition découle des mouvements répétitifs)
  • Thérapie complémentaire au besoin (ultrason, glace, TENS)
  • Conseils posturaux (pour les travailleurs debout ou les sportifs)
  • Exercices de renforcement ou d’étirement au besoin.
  • Collaboration avec un professionnel de la santé afin d’optimiser la santé (ex.: kinésiologue, médecin, physiothérapeute). Lorsque la forme de l’acromion est en cause, une référence en médecine peut être envisagée puisque parfois, une acromioplastie peut être pratiquée.

Dans tous les cas, votre chiropraticien devrait être considéré comme un professionnel à part entière dans la gestion des conditions neuromusculosquelettiques de tous les membres de votre famille. Sa formation doctorale en chiropratique lui permettra sans aucun doute de vous aider et vous proposer un suivi adapté à vos besoins.

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Santé optimale : 6 moyens naturels pour créer la meilleure version de vous-même

La santé optimale est un concept tellement vaste qu’il est facile de s’y perdre. Cette quête semble souvent être une route difficile à emprunter : par où commencer lorsqu’on a le désir de mettre notre mode de vie en priorité? Qu’à cela ne tienne, la santé optimale n’aura plus de secrets pour vous lorsque vous découvrirez notre TOP 6 des meilleurs conseils à mettre en place pour y parvenir.

Dans cet article, vous découvrirez comment l’alimentation, le mouvement, le repos, la pensée, l’environnement et la connexion peuvent être priorisés en même temps sans terminer l’expérience en vous arrachant les cheveux de la tête! Faites de votre santé votre allié en vous permettant de l’optimiser naturellement!

1) Êtes-vous bien connecté?

Détrompez-vous : la connexion dont il est question ici n’a aucun lien avec le wi-fi. Il s’agit plutôt de la connexion interne, celle qui permet à votre système nerveux de fonctionner optimalement.

D’un point de vue chiropratique, une connexion neurologique optimale joue un rôle primordial dans la santé optimale. Puisque le système nerveux influence tous les autres systèmes du corps humain, il est facile de comprendre qu’il a un impact majeur et global dans la santé.

De par son expertise en santé neuro-vertébrale, votre chiropraticien pourra vous aider à cheminer sur la route de la santé optimale en évaluant, diagnostiquant et traitant les subluxations vertébrales et conditions associées. Il veillera donc à optimiser la santé de votre système nerveux.

La subluxation vertébrale se crée lorsque le corps humain est soumis à un stress :

  • Stress physique (ex.: traumatisme, blessure, accouchement)
  • Stress chimique (ex.: métaux lourds, drogue, alcool, pollution)
  • Stress émotionnel (ex.: sentiment d’angoisse, stress financier, stress au travail, stress familial, conciliation travail-famille)

Prendre en considération chacun de ces éléments est essentiel dans l’atteinte d’une santé optimale. En ce sens, le suivi offert par votre chiropraticien saura évaluer de façon globale votre situation afin d’avoir un impact positif sur votre santé.

Votre système nerveux vous remerciera, puisque concrètement, une fonction nerveuse optimale obtenue par les ajustements chiropratiques pourra avoir une multitude de bénéfices :

  • Optimisation de la santé neuro-vertébrale
  • Amélioration des amplitudes de mouvement
  • Soutien aux performances sportives
  • Diminution des risques de blessures
  • Diminution des risques de récidives
  • Soulagement des douleurs liées à la grossesse
  • Amélioration des troubles posturaux
  • Soulagement des douleurs associées à l’arthrose
  • Soulagement des douleurs associées aux blessures professionnelles

2) Le sommeil : la clé dans vos objectifs de santé optimale

Lorsqu’il est question de sommeil, la qualité et la quantité sont à prendre en considération. Dans les 2 cas, elles sont essentielles afin de le rendre optimal. Avoir une longue nuit de sommeil sans qu’il soit réparateur n’a pas plus de bénéfices qu’une nuit courte, mais efficace.

Un bon sommeil a un impact indéniable sur la santé optimale :

  • Aide à la sécrétion d’hormones de croissance chez l’enfant
  • Maturation du cerveau
  • Amélioration de l’humeur
  • Aide à la mémorisation et l’apprentissage
  • Stimule les défenses immunitaires
  • Favorise la régénérescence des tissus
  • Aide à la récupération physique et mentale

En contrepartie, un manque de sommeil répété peut avoir des conséquences :

  • Fatigue mentale
  • Diminution de la concentration et de la vigilance (augmentation du risque de blessures, chutes et accidents)
  • Trouble de l’humeur (stress, sentiment d’angoisse, état dépressif)
  • Trouble de l’appétit (possible prise de poids)
  • Diminution des fonctions immunitaires

La posture de sommeil, les habitudes de vie entourant le coucher, les phases liées au sommeil et des habitudes de sommeil régulières doivent être prises en considération afin d’optimiser votre sommeil. À son tour, il fera partie des éléments contribuant à votre santé optimale!

Connaissez-vous les mythes les plus fréquents rencontrés sur le sommeil? Nous vous invitons à les consulter en cliquant sur ce lien.

3) Évoluez dans un environnement optimal

Il peut y avoir différents types d’environnement :

  • Les lieux
  • Les personnes
  • L’état interne (état d’esprit, mode de pensée, mindset)

Selon l’état de chaque type, ils peuvent contribuer ou nuire à la santé optimale.

Pour rendre les lieux dans lesquels vous évoluez favorables à une santé optimale, suivez ces conseils :

Les personnes et relations qui vous entourent jouent un rôle capital dans votre santé optimale. Qui n’a jamais vécu une relation toxique? Veillez à être à l’écoute de vos émotions lorsque vous êtes en relation. Elles sauront vous guider vers ce qui est bon pour vous.

L’état interne (vos pensées, votre attitude, votre état d’esprit) représente l’environnement dans lequel vous vivez 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Il mérite donc toute votre attention! Rendez-le optimal et lisez ce qui suit, puisqu’il représente à lui seul l’un de nos secrets de santé optimale!

4) Ayez une pensée optimale

Chaque stimulus qui vous entoure a un impact sur votre pensée. C’est comme la nourriture de l’âme. Autant vous assurer qu’il soit bénéfique!

Afin de rendre chaque pensée la plus positive possible, veillez à mettre en pratique ces 4 habitudes :

1. Nourrissez votre cerveau optimalement. En offrant un environnement sain et des informations positives à votre esprit et à vos sens, vos pensées se transforment peu à peu.

  • Lecture de développement personnel
  • Musique apaisante
  • Relations saines

2. Implantez de nouvelles pensées. Lorsque vous désirez éloigner les pensées négatives, vous devez inévitablement les remplacer par de nouvelles pensées. Plutôt que de laisser le hasard faire les choses, pourquoi ne pas choisir nous-mêmes les nouvelles pensées?

Prenez l’habitude d’écrire ce qui vous anime positivement et relisez ces phrases régulièrement. Les lire à voix haute est un avantage puissant :

  • J’ai tout ce qu’il faut pour réussir
  • Je suis comblé(e)
  • Je suis bien entouré(e)
  • Je suis une bonne personne

3. Reconnaissez les émotions attachées aux pensées. Une émotion négative n’est probablement pas liée à une pensée qui vous est réellement bénéfique. Soyez-en conscients et référez-vous aux phrases qui vous animent.

4. Lorsque les pensées négatives sont coriaces à changer, pensez à mettre en pratique des techniques qui pourraient vous aider à les chasser :

  • Yoga
  • Méditation
  • Cohérence cardiaque
  • Relaxation

L’être humain (et le cerveau) apprend par répétition. Les pensées se moduleront au fur et à mesure que les stimuli positifs s’additionneront. Gageons que vous ne pourrez plus vous en passer!

5) Développez des habitudes alimentaires optimales

Si l’âme doit être nourrie adéquatement, il en est de même pour le corps, n’est-ce pas? En offrant des aliments riches en nutriments à votre corps, vous contribuez à ce qu’il s’exprime à son plein potentiel.


L’alimentation optimale ne se base pas sur la restriction. Elle est davantage axée sur la diversité et l’acceptation. Évidemment, avoir en tête certains éléments de base aide à la santé optimale :

  • Éviter les sucres raffinés
  • Éviter les aliments transformés
  • Favoriser les légumes, pousses et germinations
  • Favoriser les produits frais
  • Choisir des aliments riches en protéines et en fibres
  • Ne pas mettre de côté les bonnes sources de glucides

En intégrant ces principes, il peut être plus facile de rendre l’alimentation optimale. Toutefois, il serait utopique de penser que la majorité des individus puissent maintenir une ligne directrice comme celle-ci 100% du temps. Mieux vaut être réaliste, assumer et s’amuser, non? Privilégiez donc une alimentation constructrice.

L’important au bout du compte, c’est de se sentir bien dans les choix qui sont faits. Il est essentiel d’adopter une alimentation variée qui apporte vitalité et santé plutôt que de suivre un régime restrictif qui entraîne frustration, culpabilité et excès. Ce dernier contribuerait d’ailleurs à vous faire évoluer dans un environnement non optimal, comme décrit précédemment dans l’article.

6) Bougez optimalement

Devez-vous bouger chaque jour? Voulez-vous prioriser une activité plus qu’une autre? Quel sport est le plus adapté à vos besoins? Voyons comment éclaircir ce sujet.

Dans l’optique d’une santé optimale, le mouvement est essentiel. Il y contribue de façon non équivoque. Afin de le démystifier et vous aider à faire les bons choix d’activités, divisons-le en 3 types d’habiletés à développer :

  • Habiletés cardio-vasculaires
    Stimulation des capacités cardio-vasculaires
  • Habiletés musculaires
    Stimulation musculaire
  • Habiletés motrices globales
    Stimulation de l’équilibre, de la posture et de la mobilité générale

En choisissant des exercices qui vous permettent de développer ces habiletés, vous optimisez votre santé. Ayez donc une pensée pour ces critères lorsque vous faites un choix parmi la multitude des activités physiques qui s’offrent à vous :

  • Marche
  • Méditation
  • Yoga
  • Course à pied
  • Vélo
  • Raquette
  • Tennis
  • Entraînement en salle ou à la maison
  • Natation
  • Ski de fond
  • Pilates
  • Arts martiaux
  • etc…

Bien que les habiletés à considérer puissent vous orienter globalement, ne négligez toutefois pas vos intérêts personnels à leur détriment. Vous voulez prendre une marche plutôt lente? Faites-le! Vous préférez courir moins longtemps? Pas de problème! L’équilibre, c’est aussi de doser et s’amuser.

L’important n’est pas de savoir combien de fois vous serez tombé, mais plutôt de reconnaître le nombre de fois où vous aurez pu vous relever!

Avez-vous eu le réflexe de penser que tout ça était plus facile à dire qu’à faire? Vous savez, c’est normal! La santé optimale, c’est un processus et non une destination.

Mettez en pratique 1 ou 2 conseils à la fois. Fixez-vous des objectifs réalistes qui vous procurent une satisfaction. Ne tombez pas dans l’obligation ou la comparaison et permettez-vous de prendre le temps nécessaire pour atteindre VOTRE santé optimale.

Bonne santé!

________________

Sources telles que consultées le 12 avril 2022
https://www.sommeil.org

Categories Fonctionnez mieux

Bursite, tendinite ou capsulite… Quoi faire quand on a mal à l’épaule?

Avec l’arrivée massive du télétravail et des bureaux à la maison, les patients présentant des douleurs à l’épaule sont de plus en plus nombreux.

Les douleurs à l’épaule sont d’ailleurs la troisième cause musculo-squelettique de consultation clinique, tout juste après les maux de cou et les maux de dos.

Quand l’épaule fait mal

Les problèmes d’épaule peuvent se traduire de plusieurs façons :

  • Douleur d’intensité variable autour de l’articulation de l’épaule souvent pire la nuit et le matin
  • Douleur diffuse qui descend vers le bras et la main
  • Douleurs d’intensité variable à l’omoplate
  • Raideurs de l’épaule
  • Perte de mouvement, incapacités
  • Faiblesses musculaires
  • Douleurs lors de mouvements spécifiques
  • Douleurs au cou et au haut du dos
  • Blocage ou craquement lors de certains mouvements
  • Maux de tête
  • Engourdissement des bras et des mains

Le complexe articulaire de l’épaule : un 4-en-1

L’épaule est l’articulation du corps la plus mobile et complexe. Ce qui la rend particulièrement vulnérable aux blessures.

L’articulation de l’épaule est constituée de 3 os (l’humérus, la clavicule et la scapula ou omoplate) ainsi que de plusieurs muscles et autres tissus de soutien (capsule, ligaments, bourses, tendons).

Ce qu’il est surtout important de comprendre, c’est que la fonction optimale de l’épaule dépend de l’harmonie du mouvement et de l’équilibre musculaire de plusieurs articulations, comme dans une réaction en chaîne.

On nomme cet amalgame le complexe articulaire de l’épaule.

Dans le complexe articulaire de l’épaule, on retrouve :

  • l’articulation gléno-humérale, qui relie l’humérus à l’omoplate
  • l’articulation acromio-claviculaire (qui relie l’omoplate à la clavicule)
  • l’articulation sterno-claviculaire (qui relie la clavicule au sternum)
  • l’articulation scapulo-thoracique (qui permet le glissement de l’omoplate sur la cage thoracique)

À cela, on pourrait inclure les régions cervicales et thoraciques de la colonne vertébrale. La colonne vertébrale est intimement liée au complexe articulaire par de nombreux muscles.

Toutes ces articulations doivent fonctionner en synergie pour assurer un mouvement optimal, fluide et sans douleur.

C’est pourquoi le traitement des problèmes d’épaule nécessite une bonne connaissance et compréhension de l’anatomie, de la neurologie et de la kinésiologie (étude du mouvement).

Les causes

Avec autant de structures qui forment le complexe articulaire de l’épaule, il n’est pas étonnant de constater que les causes de douleurs soient aussi nombreuses.

Voici les causes plus fréquentes des douleurs à l’épaule :

  • Tendinopathie et tendinite
  • Bursite
  • Syndrome de la coiffe des rotateurs
  • Subluxation
  • Dislocation
  • Entorse ligamentaire ou musculaire
  • Capsulite adhésive (Épaule gelée ou Frozen shoulder)
  • Arthrose ou arthrite
  • Fracture

Quoi faire quand on a mal à l’épaule

Que la douleur à l’épaule soit due à un traumatisme ou à un travail répétitif, il est très important de consulter son chiropraticien rapidement.

Comme nous l’avons expliqué précédemment, le complexe articulaire de l’épaule engage de nombreuses structures et sa dysfonction peut facilement dégénérer et devenir incapacitante.

Voici quelques modifications que vous pourriez apporter à votre style de vie pour réduire les douleurs à l’épaule et faciliter la guérison.

  1. Cessez les activités spécifiques qui reproduisent la douleur comme pelleter, travailler les bras dans les airs (optez pour un escabeau au besoin)
  2. Évitez les mouvements de contorsions (comme ramasser un objet sur la banquette arrière de la voiture lorsqu’on est au volant).
  3. Éviter de dormir sur le côté de l’épaule douloureuse.
  4. Utiliser un oreiller de corps pour appuyer le bras supérieur douloureux si l’on dort sur le côté opposé.
  5. Rendre son espace de travail ergonomique.
  6. Faire des étirements de l’épaule et du cou tous les jours.
  7. Garder la mobilité du bras en faisant des mouvements doux.
  8. Masser les muscles de l’épaule et du dos régulièrement (on peut utiliser certaines huiles essentielles diluées pour réduire les spasmes et apporter du soulagement)
  9. Suivre un programme de renforcement musculaire (idéalement personnalisé par un professionnel).
  10. Utiliser des techniques de gestion de stress comme la méditation, la visualisation, les respirations, le journaling, etc.
  11. Privilégier une alimentation et une supplémentation anti-inflammatoire.

Ce que votre chiropraticien fera pour traiter votre problème d’épaule

Le docteur en chiropratique détient une formation solide qui lui permet de diagnostiquer et traiter les troubles de l’épaule.

Grâce à une variétés de techniques et d’outils, le chiropraticien pourra redonner du mouvement aux articulations dysfonctionnelles (traiter les subluxations vertébrales cervico-thoraciques d’abord, qui diminuent les influx nerveux et sanguins vers l’épaule), réduire les tensions musculaires, harmoniser la chaîne de mouvement, rééquilibrer les muscles et améliorer les problèmes posturaux.

Tout ça, dans le but de traiter la cause du problème d’épaule et par le fait même enrayer la douleur.

De plus, le chiropraticien pourra offrir des conseils personnalisés sur le style de vie, proposer des solutions naturelles complémentaires au besoin et prescrire un programme d’exercices.

En résumé

  • Les douleurs à l’épaule sont très fréquentes
  • Le complexe articulaire de l’épaule comprend plus de 4 articulations
  • Les problèmes d’épaule peuvent se traduire de plusieurs façons
  • Les causes de douleurs à l’épaule sont nombreuses
  • La consultation rapide en chiropratique évite la dégénérescence du problème
  • Des changements dans le style de vie favorise une guérison plus rapide et évite les récidives

 

Sources telles que consultées le 2 février 2022.

http://www.irsst.qc.ca/media/documents/PubIRSST/R-885.pdf

https://fr.ccgi-research.com/shoulderpain

Categories Bougez mieux

L’art de combiner les bonnes activités physiques pour en retirer tous les bienfaits

Le mouvement, c’est la santé, c’est bien connu. Mais comment savoir si les activités physiques que nous pratiquons sont assez complètes pour répondre à tous les besoins de mouvement de notre corps?

Est-ce que courir trois fois par semaine comble tous ces besoins? S’entraîner en salle ou jouer au hockey régulièrement est-il suffisant?

Comment choisir nos activités physiques afin d’entretenir de façon optimale notre merveilleuse machine?

Notre corps a des besoins spécifiques de mouvement, qui se divisent en trois catégories :

  • Les habiletés cardio-vasculaires respiratoires
  • Les habiletés musculaires et
  • Les habiletés motrices globales.

Les activités que nous pratiquons doivent mettre à l’épreuve ces trois types d’habiletés si nous souhaitons améliorer et conserver nos aptitudes physiques le plus longtemps possible.

Alors, voyons en détails en quoi consiste ces habiletés.

Les habiletés cardio-vasculaires et respiratoires

Ah! Le fameux cardio. Notre cœur et nos poumons ont besoin d’être sollicités régulièrement. Les sports qui demandent un apport important en oxygène et en énergie stimulent l’ensemble de notre système : les rythmes cardiaques et respiratoires accélèrent, le sang et la lymphe circulent plus facilement.

L’entraînement cardio-vasculaire et respiratoire augmente l’efficacité du corps en lui offrant une meilleure oxygénation, une meilleure répartition de l’énergie, un cœur plus fort et performant, une capacité respiratoire accrue, etc.

La vitesse et l’endurance font partie de ces habiletés.

Bien sûr, il faut fournir un effort, peu importe l’activité choisie. Jouer au soccer en restant au centre du terrain et en attendant le ballon, ce n’est pas très rentable!

L’entraînement par intervalles est un moyen très efficace d’améliorer nos capacités cardio-respiratoires. En savoir plus sur l’entraînement par intervalle.

Comment savoir si l’activité que nous pratiquons fait appel à nos habiletés cardio-vasculaires et respiratoires?

  • Nous sommes essoufflés.
  • Notre cœur accélère.
  • Notre peau rougit.
  • Nous avons chaud.
  • Nous produisons de la sueur.

Quelques activités qui sollicitent principalement nos habiletés cardio-vasculaires et respiratoires

  • Course à pied
  • Marche rapide ou nordique
  • Ski de fond
  • Vélo et spinning
  • Natation
  • Hockey
  • Tennis
  • Soccer
  • Aquaforme
  • Zumba
  • Boot camp
  • Etc.

Les habiletés musculaires

Des muscles forts, puissants, tonifiés et équilibrés contribuent au maintien d’une bonne posture. Un corps qui bénéficie d’un bon tonus musculaire est moins à risque de subir une blessure.

Les muscles n’ont pas besoin d’être gros pour être performants, alors on oublie les stéroïdes et autres boosts comme les brûleurs de graisses, les mélanges de boissons énergétiques et protéinées, etc.

Un entraînement en salle avec des poids libres ou encore des exercices au poids de corps suffisent amplement.

L’important est de varier les exercices afin de s’assurer que tout le corps travaille : les bras, les jambes, le dos, les abdominaux. Il est aussi primordial d’augmenter progressivement le nombre de répétitions, la durée et l’intensité s’il l’on souhaite s’améliorer.

Le corps s’adapte rapidement et un exercice qui nous semblait si difficile en début de parcours peut devenir complètement inutile après quelques semaines. Il s’agit du phénomène d’habituation.

La force, la puissance et l’endurance font partie des habiletés musculaires.

Comment savoir si l’activité que nous pratiquons fait appel à nos habiletés musculaires?

  • Nous avons une sensation de brûlure dans les muscles.
  • Nous sommes courbaturés les jours qui suivent (surtout au début).
  • Nous ressentons une fatigue musculaire au fur et à mesure que la séance progresse.

Quelques activités qui sollicitent les habiletés musculaires (attention de choisir une ou plusieurs activités qui entraînent les bras et les jambes)

  • Entraînement en salle (machine, élastique, poids…)
  • Gymnastique
  • Fitness et entrainement au poids de corps (push-ups, lunges, squats…)
  • Yoga et Pilates
  • Boxe (avec un extra cardio-vasculaire)
  • Ski alpin et planche à neige (spécifiquement les jambes)
  • Natation
  • Etc.

Les habiletés motrices globales

L’équilibre, l’agilité, la souplesse, la précision, la mobilité générale et la coordination sont des habiletés motrices qui facilitent une fonction optimale du corps, en plus de réduire de façon importante les risques de blessures.

Avec une meilleure proprioception — la perception de notre corps dans l’espace — et des réflexes aiguisés, nous avons moins de chance de glisser sur une plaque de glace, par exemple.

Ces habiletés permettent aussi d’être plus performants dans de nombreux sports, particulièrement ceux qui demandent beaucoup d’équilibre comme la gymnastique, la planche à neige et l’escrime, ou de la précision comme le baseball, le tennis et le tir à l’arc.

Comment savoir si l’activité que nous pratiquons fait appel à nos habiletés motrices globales?

  • Nous perdons parfois l’équilibre.
  • Nous avons besoin de concentration.
  • Nous échouons souvent.
  • L’activité est beaucoup plus difficile les yeux fermés (N’essayez pas ça! Imaginez-le seulement. Fermer les yeux pendant une randonnée de vélo n’est pas une bonne idée.).
  • Nous devons apprendre de nombreux mouvements.
  • Nous ressentons de l’étirement dans les muscles.

Quelques activités qui sollicitent les habiletés motrices globales :

  • Yoga, Pilates, tai-chi
  • Gymnastique
  • Arts du cirque
  • Unicycle
  • Planche à neige, planche à roulettes, planche nautique
  • Ski nautique
  • Surf et kite-surfing
  • Planche à pagaie (Stand-up paddle)
  • Slackline
  • Tir à l’arc
  • Arts martiaux
  • Etc.

Bien sûr, il existe des centaines d’autres activités que nous pouvons pratiquer pour améliorer et conserver nos habiletés physiques.

Combiner pour mieux régner

Afin de solliciter les trois catégories d’habiletés, nous devons pratiquer entre deux et trois types d’activités chaque semaine.

Le CrossFit est l’un des rares sports qui sollicitent toutes ces habiletés. Il s’agit d’une série d’épreuves physiques qui varie d’une séance à l’autre. Toutefois, cette activité n’est pas destinée à tous : elle est relativement dispendieuse, est très exigeante et n’est pas accessible partout. Il est toujours possible d’y aller à son rythme, assurez-vous d’être bien guidé.

En fin de compte, le facteur le plus important dans le choix d’une ou plusieurs activités demeure le PLAISIR! Si nous choisissons un sport qui ne nous plaît pas, nous pourrons rapidement dire adieu à la motivation et nous abandonnerons le projet subito.

Alors, choisissons des activités que nous apprécions, et pourquoi ne pas les faire avec des gens que nous aimons!

Voici quelques suggestions de combinaisons sollicitant les trois types d’habiletés :

  • Vélo – yoga
  • Natation – karaté
  • Arts du cirque — Zumba — entraînements au poids de corps
  • Boxe – planche à pagaie

Notre chiropraticien peut nous aider à mieux cibler les activités physiques en fonction de nos besoins et de nos préférences.

Il est d’ailleurs intéressant de se rappeler que les soins chiropratiques amplifient les bienfaits de l’exercice physique, optimisent la santé globale et aident à prévenir d’éventuelles blessures.

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