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7 moyens naturels de se remonter le moral

On ne se la cachera pas, les dernières semaines n’ont pas été faciles. Après de longs mois de pandémie, on espérait bien reprendre une vie normale avant la fin de 2021. Malheureusement, les circonstances ont voulu qu’on revive le jour de la marmotte.

La peur, la fatigue, l’insécurité, le découragement, la pression, l’isolement, la division. Difficile de garder le moral, n’est-ce pas? Difficile peut-être, mais certainement pas impossible.

Les chiropraticiens ont à cœur la santé globale de leurs patients et connaissent très bien la connexion qui existe entre le corps et l’esprit. C’est pourquoi ils considèrent la santé mentale aussi importante que la santé physique. L’un ne va pas sans l’autre.

Un esprit sain dans un corps sain.

Voici donc 7 moyens naturels pour vous aider à garder le moral en ces temps plus sombres. Et la plupart d’entre eux sont gratuits!

1. Passer du temps en nature

Ce ne sera pas très compliqué de vous convaincre que la nature est bénéfique pour la santé. Passer du temps en nature élève l’humeur, réduit le stress, diminue la pression sanguine et calme l’esprit. Une étude a même démontré que plus il y a d’arbres dans une rue, moins les habitants de cette rue consomment des médicaments antidépresseurs. C’est peu dire! Imaginez l’effet d’une randonnée…

2. Connecter avec les autres

Pouvoir parler avec un ami, sentir qu’on appartient à un groupe ou une famille, se sentir soutenu et écouté, c’est extrêmement important pour la santé.

Déjà, d’appeler un ami pour lui partager ses émotions lors d’un coup dur, ça fait un bien fou dans l’immédiat. Entretenir des relations satisfaisantes, sincères et authentiques réduit le stress et augmente la résilience (notre capacité d’adaptation).

La dépression, l’anxiété et les suicides sont communément liés à un manque du sentiment d’appartenance.

Alors la prochaine fois que l’humeur n’est pas à son top, pourquoi ne pas faire un appel vidéo avec un ami. Encore mieux, formez un petit groupe virtuel hebdomadaire pour simplement discuter et échanger dans le plaisir. En attendant de pouvoir serrer vos proches dans vos bras à nouveau.

3. Tenir un journal

Coucher ses pensées et ses émotions par écrit offre de nombreux bénéfices. Le journaling permet entre autres de suivre son humeur, clarifier son état, comprendre et décoder ses émotions. Il devient aussi plus facile d’identifier les discours intérieurs négatifs afin de les conscientiser et de les remplacer.

Les bénéfices sont multiples : réduire le stress, gérer l’anxiété, prioriser les problèmes et bien plus.

Si vous n’êtes pas familier avec l’écriture d’un journal, commencez par y inscrire 3 gratitudes par jour. Lisez cet article pour en savoir plus sur la gratitude.

Vous pouvez aussi choisir un journal « à remplir » ou encore suivre un guide de journaling (écriture guidée). Il est aussi possible de simplement écrire ce qui vous passe par la tête, un peu comme si vous vous confiiez à un ami.

4. Se mettre au défi

Vous souvenez-vous du sentiment de fierté et d’accomplissement qui accompagnait votre dernière réussite? Que ce soit la réussite d’une recette, l’obtention d’un nouveau poste, l’apprentissage d’une langue, la construction d’une cabane d’oiseau, ces expériences enseignent à votre cerveau que vous êtes capables et que vous avez les ressources internes pour réussir. Ce qui augmente votre confiance et la foi en vos capacités d’affronter des situations plus difficiles.

En vous assignant de petits challenges ou défis quotidiens simples, vous offrez l’opportunité à votre cerveau d’expérimenter ces émotions de fierté, de confiance et d’accomplissement. Ce qui augmente votre résilience et vous fournit des munitions pour aborder les prochains moments difficiles avec foi et positivisme.

Voici quelques exemples : boire 2 L d’eau, marcher 20 minutes, faire un exercice de cohérence cardiaque, terminer un livre, visionner un module d’une formation, aider son enfant à accomplir une tâche complexe, remplacer une tasse de café par une tisane, ajouter un légume à chacun de ses repas …

5. Passer plus de temps debout

Une étude récente a démontré que le temps passé assis était fortement associé à des détériorations de la santé mentale durant les confinements de la pandémie.

Une raison de plus pour enfin se procurer un bureau assis-debout pour diversifier ses positions de travail. Si ce n’est pas possible pour le moment, prenez l’habitude de quitter votre poste de travail à toutes les 90 minutes pour vous délier les jambes et faire quelques étirements.

Pour en savoir plus sur l’aménagement d’un bureau ergonomique à domicile, lisez cet article.

Pour des protocoles d’exercices de renforcement et d’étirements à faire à la maison, lisez plutôt cet article.

6. Bien s’alimenter, s’hydrater et opter pour la supplémentation

Une alimentation composée essentiellement de produits non- transformés améliore la résilience du corps et contribue à l’harmonie chimique.

On évite d’abord les sucres raffinés, qui entraînent une réduction de la production des hormones du bien-être.

On opte plutôt pour des légumes — beaucoup de légumes — des fruits, des graines, des noix, des poissons sauvages, des œufs, des légumineuses et de bons gras (les huiles d’olive, d’avocat, de coco, de pépin de raisins, etc.).

Il est aussi primordial de rester bien hydraté. La fatigue est souvent due à un manque d’hydratation. Plus on est fatigué, moins grande est notre résilience.

La supplémentation est aussi une option intéressante. La vitamine D3, particulièrement en saison hivernale, est un incontournable.

D’autres suppléments comme le magnésium, le zinc, les probiotiques, les omégas-3 ou le GABA bio-identique ont démontré leurs effets bénéfiques sur l’humeur. Parlez-en avec un professionnel de la santé de votre choix pour connaître les suppléments qui pourraient vous aider.

7. Cultiver son jardin intérieur

Que ce soit grâce à la méditation, à la visualisation guidée, à des prières ou à de simples respirations, cultiver son jardin intérieur offre des bienfaits incontestables.

Ces différentes méthodes ont démontré leur impact positif sur le bien-être. Ils stimulent la portion « zen » de votre système nerveux, cette portion responsable de la régénération, la guérison, le calme intérieur, la créativité, la paix et la sérénité.

Cultiver son jardin intérieur (ou avoir une pratique spirituelle) favorise une meilleure gestion du stress, ce qui élève l’humeur.

Pensez aussi à visiter votre chiropraticien régulièrement. En plus d’harmoniser et optimiser le fonctionnement de votre système nerveux, il pourra vous soulager des douleurs physiques incommodantes ou des douleurs chroniques qui peuvent être des facteurs aggravants de certains troubles de l’humeur.

 

Sources telles que consultées le 5 janvier 2022.

https://www.nature.com/articles/s41598-020-79924-5?utm_medium=affiliate&utm_source=commission_junction&utm_campaign=3_nsn6445_deeplink_PID100064639&utm_content=deeplink
https://www.mayoclinichealthsystem.org/hometown-health/speaking-of-health/is-having-a-sense-of-belonging-important
https://www.urmc.rochester.edu/encyclopedia/content.aspx?ContentID=4552&ContentTypeID=1

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Votre colonne vertébrale aussi subit les effets de la pandémie : 5 impacts et leur solution

1. La sédentarité

On le sait, l’exercice physique est le saint-graal de la santé et du mieux-être.

Pourtant, la dernière année a été un terrain fertile pour la sédentarité avec la fermeture des gyms, l’annulation des cours de groupe, la suspension des ligues de sports collectifs et du parascolaire, etc.

Les plus chanceux ont pu se tourner vers le plein air, mais l’accès à ce type d’activité n’est pas toujours possible. L’arrivée du couvre-feu a aggravé la situation pour plusieurs qui profitaient de la soirée pour bouger à l’extérieur.

Soyons honnêtes, il n’était déjà pas toujours facile d’intégrer l’activité physique à son agenda avant la pandémie; toutes les mesures et restrictions ont eu raison de la motivation de bon nombre d’entre nous.

Et c’est connu, moins on bouge, moins on a envie de bouger et c’est, entre autres, notre colonne vertébrale qui en subit les conséquences.

Une colonne vertébrale qui ne bouge pas suffisamment perd tranquillement de sa mobilité et de sa souplesse, elle s’ankylose.

Concrètement :

  • On se sent plus raide, particulièrement après des périodes prolongées d’inactivité, comme au réveil.
  • On perd de l’amplitude dans nos mouvements ce qui peut se traduire par de la difficulté à nouer ses lacets ou à regarder sur la banquette arrière en voiture par exemple.
  • On ressent des douleurs sporadiques qui tendent à s’accentuer en intensité et en fréquence au fil du temps.

Alors? De quelles façons peut-on rehausser notre volume d’activité physique afin de prévenir ce genre d’effet négatif sur la colonne vertébrale, mais aussi une panoplie d’autres problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires?

A. Les entraînements virtuels. On sait… « Ce n’est pas pareil ». Mais en attendant de retourner pratiquer votre activité physique préférée, pourquoi ne pas faire l’essai d’un cours en ligne. Les entraîneurs se donnent corps et âmes actuellement pour offrir des cours dynamiques, riches et complets sur la toile.


La plupart sont conçus pour être réalisés avec très peu d’équipement. Il y a tout de même des avantages à l’entraînement virtuel comme la liberté de le faire quand bon nous semble et l’économie de temps habituellement consacré au transport et à la préparation.

B. La marche, la course ou le vélo. Dans l’ancien temps, on recommandait d’aller travailler en vélo ou à pied afin d’augmenter son volume d’activité physique quotidien. Bon. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui font à peine quelques mètres pour se rendre au boulot. À ceux-ci, on conseille de tirer profit de l’économie de temps et de prendre 30 minutes par jour, le matin, le midi ou en fin de journée pour aller marcher d’un bon pas, faire du vélo ou encore courir.

D’ailleurs, la course à pied offre un excellent rapport temps investi/bienfaits, mais occasionne plus souvent des blessures. Pour partir du bon pied et minimiser le risque de blessure, un programme comme celui de la Maison de la Course, offert en version ballado, est parfait. https://maisondelacourse.com/fr/cliniques/courir-101/

C. Les équipements fitness extérieurs publics. Ce n’est pas dans toutes les villes et villages que l’on retrouve ce type d’infrastructures, mais de plus en plus de parcs rendent des équipements disponibles à ceux qui souhaitent faire un peu de muscles ou de cardio pendant que leurs enfants jouent à-côté. Il s’agit d’une belle façon de faire d’une pierre, deux coups. Les enfants sont heureux, les parents sont en forme!

Pour découvrir les 3 piliers de l’activité physique et ainsi mieux choisir quel sport pratiquer.

Lire 20 trucs simples pour bouger plus au quotidien .

2. Le divan

Vous connaissez l’expression « Netflix & Chill »?

Qui a pu résisté à l’appel de la télésérie en rafale dans la dernière année? Jusqu’ici, on comprend le besoin de se divertir et d’oublier un peu ce qui se passe dans le monde, mais le problème majeur pour la colonne vertébrale ce n’est pas This is Us ou Casa de Papel, mais bien la posture que l’on adopte dans le divan pour les écouter.

Plus le temps avance, plus on se retrouve affalé, un peu croche, le cou bien en flexion. Voici quelques solutions pour minimiser les impacts.

  1. Éviter d’écouter le contenu sur un ordinateur portable – particulièrement s’il est déposé sur nos genoux.
  2. Éviter les fauteuils inclinables. Ce sont de vrais engins de torture pour le bassin et la colonne vertébrale lombaire.
  3. Éviter les appui-têtes démesurés qui poussent vers l’avant.
  4. Faire des pauses régulièrement pour se lever et s’étirer.
  5. S’assoir les fesses bien au fond de l’assise, le dos le plus droit possible. On peut utiliser un pouf pour allonger les jambes au besoin.
  6. Éviter d’écouter la télévision en position couchée.
  7. Aller au lit quand on cogne des clous. Rien de pire que de s’endormir la tête penchée. Aïe!

3. Le cou du texto

Avez-vous déjà entendu parler du syndrome du cou du texto? Il s’agit d’un problème assez récent, lié à l’utilisation accrue des téléphones mobiles.

Bien avant la pandémie, les chiropraticiens ont constaté une augmentation fulgurante de patients qui consultent pour des douleurs au cou et aux épaules. Le problème est devenu encore plus fréquent depuis que toutes nos activités quotidiennes ont migré vers le virtuel : travail, magasinage, relations sociales, etc.

La plupart des gens regardent leur téléphone dans une position inadéquate :

Cette posture entraîne son lot de conséquences dont une modification de la charge sur les muscles de la nuque en raison du poids de la tête qui s’élève à mesure que l’on la penche vers l’avant.

Un syndrome du cou du texto peut se traduire par :

  • Des raideurs musculaires au cou
  • Des douleurs aux épaules
  • Des maux de tête
  • Une modification de l’alignement vertébral (port antérieur de la tête et bosse de bison)
  • Des engourdissements dans les bras

Pour réduire l’impact de l’utilisation du téléphone mobile sur la colonne vertébrale :

A. On doit prendre conscience de notre posture et la modifier.

 

B. Utiliser un autre type d’écran quand c’est possible (la tablette posée sur une table ou encore un ordinateur)

C. Réduire son temps d’écran.

Pour en apprendre plus sur le syndrome du cou du texto, lisez notre article complet en cliquant ici.

4. La non-ergonomie en télétravail

On se disait que c’était temporaire, qu’on allait retourner au bureau bien vite. Mais les choses ont changé, beaucoup. La venue du télétravail dans nos vie a eu beaucoup d’impacts, dont un majeur sur notre posture.

Un bureau de travail qui n’a pas été optimisé pour nous, ça peut rapidement devenir un enfer :

  • Maux de tête
  • Douleurs et raideurs au cou
  • Douleurs et raideurs au dos
  • Douleurs aux fesses et engourdissements des membres inférieurs
  • Chocs électriques dans la jambe
  • Fatigue
  • Douleurs aux épaules, bras et poignets
  • Engourdissements des mains
  • Douleurs aux yeux

Afin de réduire l’impact d’un poste de travail mal ajusté (voire inexistant), voici 3 pistes de solutions :

  1. Engager un ergonome (ou en faire une demande à son supérieur), c’est la solution la plus efficace et la plus rapide.
  2. Lire cet article sur la posture en télétravail et apporter soi-même les modifications nécessaires.
  3. Changer régulièrement de position en faisant l’acquisition d’un bureau à hauteur ajustable afin de travailler debout ou assis.

5. Le stress

S’il y a un sujet où tout le monde est d’accord en ces temps mouvementés, c’est bien l’augmentation du niveau de stress dans nos vies.

Déjà le rythme effréné du 21e siècle demandait une grande adaptation quotidienne, on peut dire que la pandémie a carrément fait exploser l’intensité, la fréquence et les sources de stress.

Mais quel est le lien entre le stress et la colonne vertébrale? Tout!

La colonne vertébrale est la carapace du système nerveux, qui lui, est le gestionnaire de stress.

Qui n’a jamais ressenti plus de raideurs et de douleurs musculaires et articulaires lors des grandes périodes de stress?

Du côté des cliniques chiropratiques, on constate que la pandémie a créé une augmentation importante du nombre de consultations. Les listes d’attente s’allongent et nos patients sont de plus en plus impactés par le stress et le climat de peur qui règne actuellement. Même chose chez nos confrères psychologues.

Mais il existe des solutions pour minimiser les impacts du stress sur la colonne vertébrale ou ailleurs.

  1. Réduire les sources de stress autant que possible. Ne laissez pas traîner un malentendu avec quelqu’un, imposer vos limites à votre entourage (incluant votre patron 😉 ), ne jouez pas à l’autruche et planifiez votre année financière surtout si vous la redoutez.
  2. Prendre soin de sa bulle et mieux choisir ce qui peut y entrer. Votre environnement a un impact majeur sur votre état de bien-être. Que ce soit les informations que vous consommez, les personnes que vous côtoyez et les milieux que vous fréquentez, il est primordial de bien choisir ce qui vous entoure.
    Un coloc amer, une amie cynique, des bulletins de nouvelles alarmistes influencent votre état d’esprit. S’entourer de personnes positives qui offrent des solutions et qui sont bienveillantes, consommer l’actualité à petite dose, faire partie d’une communauté virtuelle stimulante et enrichissante qui vous permettra de vous développer et de connecter avec les autres sont autant de belles solutions pour créer un environnement serein.
  3. Utiliser des outils de gestion de stress. Il existe tellement de façons d’évacuer le stress : la respiration consciente, la cohérence cardiaque, l’activité physique, la cuisine, l’écriture, la lecture, les arts, la zoothérapie, les étirements, la danse, la musique, etc.
    Trouvez les activités qui vous conviennent le mieux et inscrivez-les sur votre tout-doux liste, que vous garderez à portée de vue. Attention au piège, celui d’oublier de les utiliser quand on en a le plus besoin.
  4. Faire vérifier sa colonne vertébrale par un chiropraticien. L’ajustement chiropratique permet de normaliser l’alignement et le mouvement des vertèbres, ce qui permet d’optimiser le fonctionnement du système nerveux. Vous savez, ce même système qui est responsable des réactions de stress et des capacités d’adaptation du corps.

Pour en apprendre plus sur le stress et ses effets, consultez cet article.

En résumé :

Notre colonne vertébrale aussi subit les impacts négatifs de la pandémie :

1. Nous sommes plus sédentaires
2. Nous passons plus de temps sur le divan, souvent dans de mauvaises postures
3. Nous sommes plus susceptibles de souffrir d’un syndrome du cou du texto en raison d’une augmentation de notre temps d’écran sur mobile
4. Nous travaillons sur des postes de travails temporaires qui n’ont pas été ajustés à notre physionomie
5. Nous subissons un niveau plus élevé de stress

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Pourquoi ne pas créer la santé plutôt que prévenir la maladie?

Lorsque vient le temps de penser à notre santé et notre mieux-être, pourquoi avons-nous l’habitude de mettre l’emphase sur ce que nous ne voulons pas : c’est-à-dire la maladie?

Je ne veux pas souffrir d’hypertension alors j’évite le sel. Je ne veux pas développer un diabète, alors j’évite le sucre. Je ne veux pas faire un infarctus, alors je fais de l’exercice et je mange moins de gras.

Et si on reprenait dès le début? Pourquoi ne pas se concentrer sur ce que nous voulons être?

Penser santé pour être en santé

Je veux une bonne digestion et bonne assimilation, alors je m’alimente bien.

Je veux me sentir plein d’énergie, alors je fais bouger mon corps et je dors suffisamment.

Je veux me sentir en harmonie et être heureux alors j’entretiens de bonnes relations avec les autres et j’apprends à gérer mon stress

Vous voyez le topo?

Ce concept se nomme salutogénèse, il ne date pas d’hier, mais est très peu connu. Du grec saluto qui veut dire Santé et genesis qui signifie origine, la salutogénèse s’intéresse aux mécanismes de création de la santé.

Par opposition à la pathogénèse, de pathos (souffrance, maladie) et genesis (origine), qui étudie les mécanismes qui sous-tendent le développement de la maladie.

Vivre avec la peur de la maladie

La médecine traditionnelle et même les professions de la santé dites alternatives font de la maladie leur principale préoccupation. On retrouve d’ailleurs le suffixe pathos (maladie) dans le nom de certaines de ces disciplines : naturopathie, homéopathie, ostéopathie, etc…

On cherche à trouver les origines de la maladie afin de la détecter, la prévenir ou la traiter, le plus souvent dans une stratégie de peur passive.

« Arrêtez de fumer ou vous mourrez du cancer du poumon! »

Le paradigme médical est de moins en moins axé sur l’individu et ses fonctions optimales. La médecine par les nombres prend de plus en plus de place. L’individu devient une statistique, une donnée, un risque. Vous êtes un homme de 55 ans et plus, avec un antécédent familial de cancer? Colonoscopie*!

Quelqu’un vous a déjà dit que sa colonoscopie avait amélioré son bien-être?

*(Attention, on ne dit pas de ne pas suivre les recommandations de votre médecin, au contraire. Il s’agit ici d’un exemple seulement pour illustrer le propos. Les indications pour ce type d’examens médicaux ne font pas partie du champ d’exercice du chiropraticien. Discutez-en avec votre médecin.)

Prévention de la maladie ou optimisation de la santé?

Sommes-nous alors sur la bonne voie lorsqu’on parle de prévention? Ne devrait-on pas plutôt exprimer une idée de promotion de la santé, de création du mieux-être? Ce ne sont que des mots, direz-vous. Mais si ces mots avaient un impact réel sur le résultat? De plus en plus d’études démontrent l’impact des pensées et des mots sur la réalité. D’ailleurs, le Dr Joe Dispenza a établi sa florissante carrière sur ce principe.

Mettre l’emphase sur ce que l’on veut

Quand vous dites à votre conjoint qui se rend à l’épicerie que vous ne voulez pas de lait, vous rapportera-t-il du pain comme vous le souhaitiez?

L’intention et la visualisation de ce que vous voulez vraiment importe.

Vous rencontrez enfin un architecte afin qu’il dessine les plans de votre maison de rêves.

Scénario numéro 1. Vous lui mentionnez les caractéristiques que vous souhaitez retrouver dans votre maison : 3 chambres, 2 salles de bain, une cuisine et un salon à aire ouverte, une grande fenestration, des matériaux bruts, un style contemporain.

Scénario numéro 2. Vous lui mentionnez ce que vous ne voulez pas retrouver dans votre maison : 2 chambres, 1 salle de bain, un style canadien, du plancher flottant, une cuisine laboratoire, un foyer.

Dans lequel de ces 2 scénarios votre architecte proposera-t-il des plans qui correspondent à votre idée de départ?

Si l’on souhaite être en santé, pourquoi donc se concentrer sur ce que l’on ne veut pas?

La salutogénèse au centre de la philosophie chiropratique

Cette philosophie salutogénique est au cœur même de la chiropratique.

Optimiser la santé, améliorer le mieux-être, voilà l’objectif principal du chiropraticien.

Même si la plupart des patients se présentent chez le chiropraticien pour trouver une solution à leur problème de dos, de cou, de tête, etc, le docteur en chiropratique fera une évaluation globale de l’état de santé.

En cherchant à supprimer les interférences nerveuses à la colonne vertébrale (la subluxation vertébrale), il permet au corps de fonctionner à son plein potentiel. Ce qui aura pour effet secondaire bénéfique de soulager les douleurs présentes, puis de régler le problème à la source.

Avec un système nerveux plus fonctionnel, le corps peut enfin entamer son processus de guérison.

En plus de traiter les dysfonctions de la colonne vertébrale, le chiropraticien prodigue des conseils sur les saines habitudes de vie à adopter. Ce qui renforce ce processus de guérison et permet à l’individu de se concentrer sur la création de sa santé.

Portez une attention particulière à vos pensées et au choix des mots que vous utilisez. Puis, choisissez d’intégrer des habitudes qui favorisent la santé, plutôt que prévenir des maladies et observez vous-même le résultat.

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12 façons de pirater son système nerveux pour vaincre le stress

La période d’incertitude actuelle est une source énorme de stress pour plusieurs d’entre nous. En tant que chiropraticien, on le réalise rapidement lorsqu’on pose les mains sur nos patients.

Des tensions physiques importantes se manifestent : aux épaules, aux mâchoires et tout le long de la colonne vertébrale, particulièrement dans les portions cervicales et thoraciques.

Sans parler des nombreux effets psychiques comme l’anxiété et la dépression, qui sont subitement apparus chez certains.

Il n’y a pas de doutes, le stress a un impact significatif sur notre santé et notre bien-être.

Et ce n’est pas toujours facile de réduire le stress, spécialement ces jours-ci.

Que pouvons-nous faire alors pour mieux moduler notre réaction face au stress et ainsi se sentir mieux? C’est simple : il suffit de pirater notre système nerveux!

Suis-je sympathique ou parasympathique?

Le système nerveux est l’autoroute électrique du corps. C’est le système qui contrôle et coordonne l’ensemble des fonctions et qui agit comme chef d’orchestre. Il se subdivise en plusieurs segments comme le démontre la figure ci-bas.

Lorsqu’on parle de stress, c’est la portion autonome du système nerveux qui est impliquée. Celle qui régit les fonctions inconscientes comme la respiration, les battements cardiaques, la digestion, la température, etc.

Le système nerveux autonome (SNA) se scinde en deux parties : le système nerveux sympathique (SCS) et le système nerveux parasympathique (SNP). Ces deux système sont complémentaires et ne peuvent fonctionner en même temps. Lorsqu’un des deux est activé, l’autre se met en veille.

Le système nerveux parasympathique (SNP)

Le SNP est le mode de fonctionnement “par défaut” du SNA. Ou du moins, c’est lui qui devrait l’être. C’est celui qui est aux commandes quand tout va bien et que nous nous sentons en sécurité. Il est en charge des actions de base essentielles à notre survie : manger (digérer), dormir, se réparer (se régénérer) et se reproduire.

Le SNP dirige le sang vers les organes, stimule la réparation des tissus, permet la construction de nouveaux muscles, déclenche la sécrétion de diverses hormones et bien plus encore. Pour simplifier, plus nous passons de temps en mode parasympathique, plus nous sommes en santé.

Le système nerveux sympathique (SNS)

Quant au SNS, il prend le relais lorsque nous percevons un danger. Le mot percevoir est important ici, car le SNS ne distingue pas le danger réel du danger perçu et du danger anticipé (anxiété).

Le SNS prend le relais lorsque nous avons besoin de fuir ou combattre. Il est notre outil de survie. En présence d’un danger, le SNS déclenche une cascade chimique qui mène à la sécrétion d’adrénaline et de cortisol, permettant au corps de s’enfuir et de se battre. Les pupilles se dilatent pour mieux voir, le coeur et la respiration accélèrent, le sang est dirigé vers les muscles des bras et des jambes, etc.

Ce système est ancestral. Il a permis à l’humain de survivre dans la nature. Le problème c’est qu’aujourd’hui, notre mode de vie entraîne une surutilisation inconsciente du SNS, plutôt qu’une exploitation occasionnellement et temporairement, comme cela devrait être.

Le chapitre covid-19 passera sûrement à l’histoire comme étant une période ayant généré beaucoup de stress, ce qui envenime des situations déjà précaires pour plusieurs d’entre nous.

Une surutilisation du SNS c’est épuisant. Puisque le corps n’a pas la possibilité de se rééquilibrer et de se régénérer, une pléiade de symptômes et de problèmes peuvent apparaître. On parle de fatigue, d’anxiété, de dépression, d’émotions en montagnes russes, de troubles digestifs, de douleurs chroniques, etc.

Il est donc plus important que jamais d’apprendre à réduire les sources de stress et surtout de mieux contrôler nos réactions face à celles-ci. Une des premières choses à faire est de se sortir du climat de peur véhiculé par les médias pour mieux contrôler les informations qui viendront créer nos pensées et donc nos émotions. La seconde chose, c’est de prendre action consciemment afin de redonner les commandes à notre SNP.

Pirater son système nerveux

Pour parvenir à tempérer nos réactions face au stress, on peut jouer un tour à notre système nerveux en activant volontairement notre SNP. Ce qui aura pour effet immédiat de désactiver le SNS. En d’autres mots, on peut choisir qui est aux commandes : le sympathique (stress) ou le parasympathique (calme, repos).

Voici nos 12 suggestions pour activer son parasympathique.

  1. La respiration profonde et la cohérence cardiaque. La respiration est la seule fonction autonome qui peut être volontairement contrôlée. En choisissant de prendre 6 respirations profondes par minute pendant 3 minutes, on provoque un redémarrage de notre système nerveux et une synchronisation bénéfique de nos fonctions vitales. L’astuce est d’inspirer pendant 5 secondes en soulevant le ventre (respiration diaphragmatique), puis d’expirer pendant 5 secondes par le nez ou la bouche. À faire 18 fois pour atteindre le 3 minutes.
  2. Passer du temps en nature. La nature a un effet très apaisant pour le corps et l’esprit, sans parler de la qualité de l’air et de la connexion que l’on ressent avec le grand tout. À faire et refaire souvent!
  3. L’EFT. L’Emotional Freedom Technique ou taping est une technique très facile et de plus en plus utilisée pour aider à la gestion d’émotions et apaiser un esprit agité. Il suffit de tapoter divers points dans un ordre précis en récitant une phrase (ou mantra) choisie (ex: je me sens submergé, mais je m’aime et je m’accepte tel que je suis). À exécuter chaque fois que c’est nécessaire. Cette technique peut être combinée à l’utilisation d’huiles essentielles calmantes comme la lavande, l’encens, la bergamote, l’orange, le vétiver, etc.
  4. La chiropratique. L’ajustement chiropratique – un peu comme la respiration profonde – agit comme un redémarrage du système nerveux. Même si les recherches tardent à démontrer un effet parasympathique direct, on sait d’emblée que l’ajustement chiropratique améliore la variabilité cardiaque, un des marqueurs de l’activité du nerf vague (parasympathique). De plus, l’expérience chiropratique globale, durant laquelle on se sent écouté, encouragé, accompagné et dirigé vers un mode de vie plus sain nous permet aussi de réduire notre sentiment d’impuissance devant la douleur et le stress vécu.
  5. La méditation, la pleine conscience et la prière. Les effets positifs de ces pratiques sont de plus en plus documentés. Si l’on débute, on peut essayer les séances guidées et en groupe pour se familiariser.
  6. L’exercice. L’activité physique est l’un des moyens les plus efficaces pour stimuler le système nerveux parasympathique. Il n’y a qu’à penser au bien-être ressenti après une bonne séance de course pour comprendre l’effet apaisant des hormones du bien-être qui sont libérées.
  7. Le yoga, la Qigong et le taï chi. Ces 3 disciplines sont des hybrides entre le mouvement et la méditation. Une façon efficace de combiner l’entraînement physique et spirituel.
  8. Chanter, parler, rire et fredonner. La stimulation des cordes vocales a été démontrée comme efficace pour stimuler le nerf vague, la principale voie de communication du SNP. Tous au karaoké!!!
  9. La massothérapie. Un massage aura aussi un effet apaisant sur le corps et l’esprit et aura pour effet de stimuler la libération d’hormones du bien-être.
  10. L’exposition au froid. Des études ont démontré un effet positif de l’exposition au froid sur l’activité du nerf vague et sur la variabilité cardiaque. S’humecter le visage avec de l’eau froide ou simplement prendre une douche froide stimulera le SNP.
  11. Socialiser. Voilà quelque chose qui nous a tous manqué et qui a probablement contribué à l’accroissement fulgurant du stress pendant le confinement. L’humain est une bête sociale et a besoin des autres pour s’apaiser et se sentir en sécurité. Profitons du déconfinement (tout en respectant les règles bien sûr!) pour socialiser et reprendre le temps perdu.
  12. Nourrir son microbiote. La qualité du microbiote intestinal (nos bonnes bactéries) a un impact sur l’équilibre du système nerveux autonome. De bonnes bactéries intestinales, présentes en quantités adéquates favoriseraient une rétroaction positive sur le SNP. Pour entretenir un bon microbiote, on choisit des aliments fermentés comme le yogourt, le kéfir, le kimchi, la choucroute ou le kombucha. On peut aussi prendre des suppléments de probiotiques à raison de 10 jours par mois.

L’adoption d’un mode de vie sain, incluant une alimentation végétale et diversifiée, de l’exercice physique, un repos adéquat, une réduction de sa charge toxique, des relations saines et des soins chiropratiques aura pour effet global de stimuler le SNP et de nous aider à mieux gérer le stress.

On peut aussi tenter d’éviter les éléments qui peuvent activer notre SCS comme les aliments stimulants (café, chocolat, sucres), les écrans, les situations stressantes au travail, les relations problématiques, etc.

Références

Journal of Bodywork and Movement Therapies January 2018
Effects of spinal manipulation and myofascial techniques on heart rate variability: A systematic review.” BL Amoroso Borges, G Luiz Bortolazzo, H Pasin Neto

Jungmann, Manuela et al. “Effects of Cold Stimulation on Cardiac-Vagal Activation in Healthy Participants: Randomized Controlled Trial.” JMIR formative research vol. 2,2 e10257. 9 Oct. 2018, doi:10.2196/10257

https://spinalresearch.com.au/the-stress-series-part-4-stress-chiropractic-and-mental-health/

https://spinalresearch.com.au/the-stress-series-part-5-stress-chiropractic-the-gut-brain/

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L’héritage de la pandémie : reprendre le pouvoir

En plein cœur de cette pandémie, qu’avons-nous réellement appris jusqu’ici? Quel est le message voire l’héritage que nous laissera ce virus?

On pourra probablement en tirer des dizaines de leçons : l’humain ne respecte pas sa terre, consomme trop, voyage trop, est dépendant du système médical…

En tant que professionnel de la santé, nous souhaitons que le message véhiculé par la chiropratique depuis plus de 100 ans trouve écho : reprenons le pouvoir sur notre santé.

Les médias en ont malheureusement si peu parlé entre les campagnes de peur, les points de presse et les directives sanitaires. La solution ne viendra pas de l’extérieur. Elle est déjà là, en nous.

Cette solution, elle se trouve dans notre homéostasie, un mot savant pour définir l’équilibre et l’harmonie de notre organisme.

La covid-19 nous a obligé à se terrer, le temps d’étudier ce nouveau virus. Même si on en sait encore très peu, on constate que ce pathogène sait trouver les failles. Tel un boxeur doué, il repère rapidement la faiblesse de son adversaire, l’exploite et porte son coup de grâce.

Et quelles sont ces faiblesses? Les maladies chroniques dégénératives comme l’obésité, le diabète de type 2 et l’hypertension, entre autres. Ces problèmes de santé sont bien souvent le résultat de mauvaises habitudes de vie.

Que pouvons-nous faire en tant qu’individu? Attendre et espérer un remède miracle en écoutant Netflix ou bien devenir le PDG de sa santé?

Vers l’autonomie

Être le PDG de sa santé signifie de prendre le contrôle de ses propres décisions sans influences extérieures. En d’autres mots, c’est d’être pleinement en charge de soi-même, d’être responsable de ses actions et du résultat.

Puisqu’il est de notre droit de faire nos propres choix en matière de santé, un professionnel de la santé ne devrait pas tenter de nous influencer. Son devoir est plutôt de nous éduquer pour que nous puissions prendre une décision éclairée.

Parce que le secret se trouve bien là : dans l’éducation et l’information. En lisant ces lignes, vous participez déjà à la prise de pouvoir sur votre santé. Félicitations!

S’éduquer d’abord

De nos jours, ce ne sont pas les sources d’informations qui manquent. Toutefois, il est primordial de demeurer prudent car toute source n’est pas fiable.

Pour s’éduquer adéquatement sur la santé et éviter la désinformation, mieux vaut privilégier des sites internets officiels et des livres de professionnels.

Voici quelques astuces pour s’éduquer intelligemment.

  • On évite les forums. On y trouve de tout et surtout de l’information non-vérifiée. De l’histoire rocambolesque à la recette miracle, on passe notre tour.
  • On vérifie les sources. Lorsque des articles scientifiques sont cités en références, on se trouve déjà en meilleure posture (jeu de mot chiropratique 😉 ). Mais attention, il arrive que les articles soient mal interprétés par les auteurs ou proviennent de publications plus ou moins crédibles auprès de la communauté scientifique. Une étude de cas faite sur une souris n’a pas le même impact qu’une étude clinique randomisée.
  • On choisit des sites endossés par des professionnels de la santé comme les sites chapeautés par des établissements d’enseignement (universités, chaires de recherches, etc.) ou par des associations (comme l’Association des chiropraticiens du Québec par exemple). Il peut aussi s’agir du blogue d’un professionnel de la santé en particulier comme une nutritionniste, un dentiste ou un acupuncteur.
  • On peut aussi – généralement – se fier aux sites internets d’organismes gouvernementaux et à des fondations reconnues comme Vifa magazine, le grand défi Pierre Lavoie ou encore l’Institut national de santé publique.
  • On demeure critique. La science étant toujours en évolution, les informations peuvent parfois se contredire, être désuètes ou mal interprétées. On garde à l’esprit de ne rien prendre “pour du cash”. On pose des questions, on observe le sujet sous plusieurs angles et on en discute avec des gens et des professionnels en qui on a confiance.
  • On multiplie les sources d’informations. On évite de se fier qu’à une seule personne ou organisation pour se faire une idée. Ça permet de garder l’esprit ouvert et de prendre des décisions éclairées.
  • Se questionner sur l’information partagée sur les réseaux sociaux. Tante Ginette partage une image qui affirme que boire un verre d’eau salé chaque jour prévient le cancer : on se permet de douter de la fiabilité. Ce type de désinformation circule amplement, on sourit et on passe au suivant.
  • On choisit un professionnel de la santé qui cherche à nous informer, à collaborer avec nous pour qu’on atteigne nos objectifs de bien-être. On lui pose des questions, on lui demande des références crédibles, on lit ses infolettres ou son blogue, on assiste à ses ateliers ou ses classes santé s’il y a lieu.

Enseignons à nos enfants cette démarche éducative afin de les rendre autonomes aussi. Faisons d’eux des mini PDG.

Choisir son style de vie

Une fois bien informé, il est beaucoup plus facile de faire les bons choix pour sa santé.

Notre corps, c’est un peu comme un jardin. Si on l’entretient bien, il fleurira = le bien-être et la santé. Si on le néglige, il sera envahi par les mauvaises herbes et la vermine = la maladie et la souffrance.

Et comment on l’entretient? On lui donne des nutriments et de l’eau, et le désherbe, on lui offre la lumière, on installe des tuteurs, on évite les pesticides et autres produits toxiques, on le soigne au besoin…

Il s’agit de simplement faire la même chose pour notre corps : on l’alimente adéquatement, on le fait bouger (ce pour quoi il est conçu), on lui donne du repos, on lui évite les toxines, on le calme (gestion de stress), on lui offre un environnement et un entourage sain, on lui prodigue des soins chiropratiques réguliers, on le soigne – naturellement d’abord – au besoin.

En tant que chiropraticien, on souhaite ardemment que ce virus éveille quelques consciences, qu’il nomme de nouveaux PDG de la santé au sein de la population.

Dans un avenir plus ou moins proche, nous devrons fort probablement affronter un autre virus. Peut-être plus astucieux, mortel ou virulent qui sait?

Pourquoi ne pas lui compliquer la tâche un peu en rendant notre jardin encore plus hostile pour lui?

Car si chacun d’entre nous reprenait le pouvoir sur sa santé, nous pourrions enfin travailler en amont et développer un système qui vise à créer la santé plutôt qu’à ne guérir des maladies.

C’est en adoptant soi-même un style de vie sain que l’on inspirera les autres à le faire.

Qui est prêt à devenir le PDG de sa santé?

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5 astuces simples pour une meilleure alimentation pendant la pandémie

Notre quotidien est perturbé, c’est le moins qu’on puisse dire. Sans parler de nos habitudes alimentaires. Certains profitent de cette période pour se lancer dans la grande cuisine, tandis d’autres ont à peine le temps de se réchauffer un plat préparé.

Il est plus important que jamais de se nourrir sainement. Non seulement pour éviter la prise de kilos tant redoutée, mais surtout pour conserver et améliorer sa santé et son immunité.

La réalité est différente pour chacun, la présence d’enfants à la maison étant un facteur central de la gestion du temps. Nous partageons nos 5 meilleurs trucs pour conserver une alimentation saine tout au long de la pandémie et quelques idées concrètes, que vous ayez du temps ou non.

1.Bien se préparer avant d’aller à l’épicerie. Planifier le menu est souvent le premier conseil offert par les nutritionnistes. C’est encore plus vrai aujourd’hui, alors qu’il est préférable de réduire nos visites chez l’épicier.

Prendre une vingtaine de minutes pour feuilleter circulaires et livres de recettes et pour visiter nos sites web de cuisine préférés est un excellent investissement. Plusieurs nutritionnistes et bloggeuses proposent des menus de semaine déjà planifiés. On use de notre jugement « santé » et on modifie les recettes au besoin.

Le site de la Fondation Olo regorge aussi d’astuces et de recettes : planifier ses repas, économiser, repas des bébés et des enfants ainsi qu’un planificateur de menu très pratique.


Le planificateur de menu de la Fondation Olo disponible sur leur site web. Crédit photo : Fondation Olo.

La planification nous permet d’économiser temps et argent en plus de réduire le gaspillage.

2. Établir une routine. En restant à la maison chaque jour, il devient facile de déroger de la routine. Tout en conservant une certaine flexibilité, il est préférable de tenir les repas et collations à des heures fixes en fonction de nos nouvelles activités.

Prévoir quoi et quand manger nous évite les excès, les collations malsaines et la malbouffe.

Avec des enfants, il est difficile d’oublier de manger. Mais lorsqu’on se retrouve soudainement seul à la maison en télétravail, il arrive qu’on regarde l’heure en réalisant qu’on a sauté le repas du midi et que la faim nous tenaille. C’est dans ces moments que le sac de croustilles devient particulièrement attrayant.

3. Manger à la table de la cuisine seulement. En évitant de grignoter à son bureau, sur le sofa et dans la chambre à coucher, on augmente nos chances de faire de meilleurs choix et d’écouter notre faim.

Ce qui nous amène à l’alimentation pleine conscience. Cette idéologie propose de vivre l’instant présent et d’observer nos sensations et comportements en lien avec notre nourriture. Par exemple : savourer chaque bouchée, observer une envie de sucre à la suite d’une émotion intense, réaliser et comprendre son sentiment de satiété, etc.

4. Faire des meilleurs choix chaque jour. On opte pour des versions saines de certains aliments. En sélectionnant un ingrédient pour une recette, on peut se demander s’il existe une meilleure option pour la santé. Même chose lorsque met les aliments dans le panier d’épicerie.

5. Opter pour des aliments anti-inflammatoires. Nous savons désormais que l’inflammation chronique est liée à de nombreuses maladies dégénératives et environnementales comme l’hypertension, le diabète de type 2, l’obésité, etc. Nous savons aussi que l’inflammation joue un rôle dans l’équilibre hormonal et l’immunité.

Choisir des aliments qui réduisent l’inflammation et éviter ceux qui en produisent est un choix intelligent, particulièrement par les temps qui courent.

Des idées pour toutes les cuisines !

La pandémie et son confinement génèrent autant de réalités que de famille. Voici quelques suggestions concrètes pour conserver une alimentation saine, que l’on ait plus ou moins de temps pour cuisiner.

Pour les familles qui ont plus de temps

  • Faire sa boisson végétale maison (amandes, cachous, avoine, chanvre…). En ligne, il existe de nombreuses recettes faciles à exécuter. Pour améliorer l’expérience, vaut mieux avoir un mélangeur et un sac à égouttage (ou un coton fromage). Faire sa propre boisson végétale c’est économique, personnalisable, écologique et exempt d’additifs.
  • Faire ses propres craquelins. Encore là, des dizaines de recettes disponibles en ligne. On y va avec les ingrédients qu’on a sous la main : poudre d’amandes – les résidus de notre boisson aux amandes font d’excellents craquelins, farine, graines de chia, chanvre et lin, olives, herbes, fromage, etc… Les possibilités sont infinies.
  • Cuisiner des légumineuses. Qui a déjà fait l’expérience de pois chiches cuits maison ? On est à 1000 lieues de leurs homologues en conserve. Les étapes sont simples et faciles, il suffit seulement d’avoir du temps.
  • Préparer son humus avec ses pois chiches. Un peu de tahini, de l’ail et du gingembre que l’on ajoute aux pois chiches pour une collation santé express. On évite encore les additifs en plus de faire un geste écoresponsable.
  • Du kimchi ? C’est quoi ça ? Le kimchi est une fermentation de légumes d’origine coréenne. Le cousin de la choucroute. Le kimichi est beaucoup moins long à faire, quelques jours seulement de fermentation. On peut l’assaisonner à notre goût. Il nous permet de conserver nos légumes racines longtemps et vient nourrir notre microbiote intestinal. On peut le manger en accompagnement ou encore comme condiment. La recette de Révolution Fermentation est délicieuse.
  • D’autres suggestions ? Du pain maison, de la confiture de chia, un granola, des fruits déshydratés, du yogourt maison et bien plus.

L’idée derrière toutes ces recettes, c’est d’avoir du plaisir en cuisinant, tout en ayant sous la main des collations et des accompagnements santé pour combler les fringales.

Pour les familles qui manquent de temps

  • Utiliser les conserves à outrance (préférer les conserves sans BPA) : légumineuses, poissons, tomates, etc. Un cari de pois chiches, des croquettes de saumon, une salade de thon, une soupe de lentilles et encore plus. Les conserves sont parfaites pour les repas express.
  • Cuisiner les surgelés. Tout comme les conserves, les surgelés sont les champions de la vitesse. Les légumes sont prêts en 5 minutes dans une marguerite ou sautés dans la poêle. Ils s’incorporent aussi facilement aux soupes, aux repas à la mijoteuse, aux gratins et aux plats en sauces de la cuisine du monde. De vrais bijoux ! Et que dire des fruits congelés ? Du bonbon.
  • Préparer des collations. Pourquoi ne pas faire des portions de noix, de fruits séchés, de crudités ou de fromage d’avance. Les enfants ont faim ? La collation est déjà prête. On évite ainsi de se laisser prendre au piège des emballages individuels et du prêt-à-manger. On développe l’autonomie et on peut travailler en paix.
  • Le smoothie. Le déjeuner parfait pour les matins pressés, sans vaisselle en prime ! On y ajoute des protéines – en poudre ou sous forme de yogourt, des bons gras comme le chia, le chanvre ou le lin et des légumes tels que l’avocat, l’épinard ou le chou kale, selon nos goûts. On préfère s’assoir et manger ? On fait un bol de smoothie en y ajoutant des noix ou encore nos céréales préférées.
  • Le gruau ou le pouding de chia overnight. Le concept est de préparer la veille son gruau ou son pouding de chia. On combine simplement notre boisson végétale avec les flocons d’avoine ou les graines de chia dans un pot de verre que l’on place au frigo. Le lendemain matin, le déjeuner est prêt. On y ajoute des fruits frais ou surgelés ou encore des noix pour le personnaliser, la veille ou le matin même.
  • Doubler les recettes pour économiser du temps. Que l’on choisisse de congeler ou de servir pour le lunch du lendemain, faire de plus grosses quantités est un incontournable de la cuisine santé express.
  • Quelques autres idées santé et rapides : l’omelette aux légumes cuite au four, les pizzas sur pain tortilla ou pain naan, les salades-repas, les soupe-repas, le tofu et les mijotés.
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Comment désamorcer le stress occasionné par la crise actuelle (et éviter les effets néfastes sur votre santé)

Avec toute l’incertitude que la situation actuelle provoque, nombreux sont ceux qui ont vu leur niveau de stress atteindre de nouveaux sommets.

Que ce soit à cause de l’incertitude financière, du chambardement de nos routines, la peur de voir un être cher souffrir ou encore la détresse créée par l’isolement, la crise actuelle apporte son lot de sources de stress.

Le stress peut simultanément affecter négativement notre santé et notre bien-être et être un moteur de croissance et d’évolution.

Quels effets le stress aura-t-il sur vous? Cela dépend de 2 facteurs :

  1. La facilité avec laquelle votre corps parvient à s’adapter au stress (capacités d’adaptation)
  2. Votre perception face aux sources de stress : en modifiant votre perception d’une situation, vous pouvez diminuer les impacts du stress sur votre corps. (La deuxième section de l’article parle de ce phénomène. Vous allez voir, c’est fascinant!)

Commençons par la première partie : les capacités d’adaptation.

Section 1 : Le stress et le corps humain

Que se passe-t-il vraiment dans notre corps lorsqu’on subit trop de stress?

Les impacts du stress sur notre corps

Le stress se présente sous trois formes : physique (traumatismes, mauvaises postures, faux mouvements, etc.), chimique (toxines environnementales, poisons, malbouffe, agents de conservation, parfums, drogues, colorants artificiels…) et émotionnel (situations qui entraînent peur, colère, angoisse, tristesse, etc.).

Un stress est un élément qui crée un déséquilibre dans le corps et qui oblige celui-ci à s’adapter pour retrouver son équilibre initial (ou homéostasie). La capacité du corps à s’adapter aux différents stress reflète l’état de santé globale.

Le corps humain s’adapte donc aux stress grâce au système nerveux. C’est lui qui contrôle toute la machine!

Le système nerveux sympathique se met en branle lorsque notre cerveau perçoit un danger (stress aigu). Mais le cerveau a une faille. Il ne fait pas la différence entre un danger réel ou imaginaire. Pensez à l’état dans lequel vous vous réveillez lorsque vous faites un cauchemar. Une pensée stressante (imaginer que son enfant est victime d’un accident tragique par exemple) suffit donc à déclencher tout le processus de stress.

Si vous faites une balade en forêt et que vous tombez nez à nez avec un ours, votre système nerveux enclenche un protocole de survie. S’ensuit une cascade chimique qui vous permettra de « fuir ou combattre » (en anglais : fight or flight).

Votre cerveau en alerte envoie un message (via la moelle épinière) à vos glandes surrénales (situées au-dessus des reins) pour qu’elles sécrètent de l’adrénaline et du cortisol dans le sang.

  • Votre rythme cardiaque augmente, ce qui apporte davantage de sang et d’oxygène dans tout votre corps pour mieux fuir ou combattre.
  • Vos pupilles se dilatent pour mieux voir ce qui vous entoure.
  • Votre taux de glucose dans le sang augmente pour qu’une plus grande quantité d’énergie soit disponible rapidement.
  • Le rythme respiratoire augmente pour favoriser l’apport en oxygène.
  • L’activité de vos autres systèmes ralentit (immunitaire, digestif) pour permettre à votre corps de se concentrer sur l’essentiel.

Ce protocole de survie permet alors au corps de porter toute son attention sur une seule tâche : se soustraire au danger immédiat (dans l’exemple ici : l’ours!).

Un danger bien pire nous guette

Lorsque le danger sera parti, votre corps reviendra à la normale grâce au système nerveux parasympathique (le parasympathique est l’opposé du sympathique. C’est lui qui nous permet de relaxer, de nous calmer, de dormir, de récupérer, de guérir, etc.).

Mais que se passe-t-il quand le stress dure trop longtemps? Quand le cerveau perçoit un danger constant, réel ou imaginaire (qu’est-ce qui vous stress le plus actuellement?) Le système sympathique devient dominant et le corps épuise ses ressources à force d’être continuellement en état d’alerte.

On parle alors de stress chronique. Ce type de stress est celui dont on doit se méfier, celui qui peut nous tuer à petit feu. C’est logique, le sympathique augmente de façon prolongée les rythmes cardiaque et respiratoire, le taux de sucre dans le sang et ralentit les systèmes digestif et immunitaire.

(Oui, vous avez bien lu. Le stress chronique affaiblit le système immunitaire… C’est pourquoi nous trouvions important d’aborder ce sujet dans le contexte actuel!)

De plus, on comprend mieux pourquoi le stress chronique facilite l’apparition de maladies cardiaques, de troubles digestifs, d’infections et de diabète.

Votre système nerveux est-il à la dérive?

Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique forment un tout. Ils se complètent et sont interdépendants. Lorsque le sympathique s’active, le parasympathique se met en veille et vice versa. L’équilibre des deux systèmes est essentiel à notre santé et à notre survie.

Dans notre société moderne, la plupart des gens ont une dominance sympathique. Qu’est-ce que ça veut dire exactement? En résumé, leur corps est toujours en état d’alerte. Le système sympathique étant toujours actif, les taux de cortisol dans le corps sont trop élevés.

Le cortisol n’est pas mauvais en soi; au contraire, lorsqu’il est balancé, il régule le taux de glucose dans le sang (avec l’insuline) et la pression artérielle en plus d’intervenir dans la santé du système immunitaire. Mais lorsqu’il se retrouve en trop grande quantité dans le sang de façon prolongée, il devient dangereux pour l’organisme. 8

Le stress chronique (débalancement des taux de cortisol) occasionne un ou plusieurs des symptômes suivants, qui apparaissent généralement de façon graduelle 3-7-8 :

  • Fatigue
  • Trouble de mémoire (souvent le premier signe)
  • Insomnie
  • Maux de tête
  • Tensions musculaires
  • Difficulté à démarrer la journée
  • Gain de poids (surtout abdominal)
  • Modification de l’appétit (rages de sucre)
  • Infections plus fréquentes (rhumes, grippes, sinusites…)
  • Troubles digestifs
  • Intolérances
  • Troubles sexuels
  • Perte de motivation et d’enthousiasme
  • Anxiété
  • Irritabilité
  • Troubles de concentration
  • Dépression

Le stress chronique est aussi impliqué dans le développement de certaines maladies comme l’ostéoporose, le cancer, les maladies cardiaques et le diabète.

Il facilite aussi le processus d’oxydation des cellules (création de radicaux libres), accélérant ainsi le vieillissement. Il a aussi été prouvé que le stress chronique cause une diminution de la taille du cerveau et réduit la production de nouvelles cellules cérébrales. 8 « Les mécanismes d’autoréparation et d’autoguérison ne fonctionnent pas [adéquatement] si vous êtes stressés! » 2

Maintenant que nous comprenons mieux comment le corps réagit au stress, parlons maintenant des différentes avenues.

Section 2 : Comment nos perceptions influencent notre stress (et autres outils pour diminuer les impacts du stress)

Pour retrouver l’équilibre de notre système nerveux, nous pouvons donc jouer sur deux fronts.

  1. Renforcer la capacité de notre corps à s’adapter aux divers stress qui nous assaillent → chiropratique, activité physique, alimentation saine et variée, sommeil…
  2. Modifier nos perceptions face aux différents stress présents dans notre vie

En s’alimentant, en bougeant et en se reposant de façon optimale, on réduit les agents stresseurs et on donne les outils nécessaires à notre corps pour mieux affronter ceux qui restent.

La méditation, le yoga, le Pilates, l’exercice physique, les bains de forêt 5, la marche, la technique de libération émotionnelle 6, la lecture, la visualisation et les techniques de respiration sont autant de bonnes façons d’apprendre à mieux gérer le stress et à décrocher. Il en existe des dizaines, choisissez celle qui vous convient.

Une alimentation riche en bons gras (saumon, avocat, graines de chia, lin, chanvre) contribue à la santé du système nerveux et peut aider le corps à mieux s’adapter aux différents stress. Les aliments à forte teneur en antioxydants (baies, raisins, légumes verts, chocolat noir, etc.) neutralisent les radicaux libres causés par le stress.

Des suppléments de magnésium (les réserves de magnésium baissent rapidement dans les cas de stress chronique), de vitamines (A, C et E particulièrement) et d’ashwaganda (plante adaptogène qui réduit l’anxiété) peuvent aussi être bénéfiques 8 chez certaines personnes. Consultez un professionnel de la santé pour connaître ceux qui vous conviennent.

Modifier ses perceptions pour neutraliser les effets négatifs du stress

Kelly McGonigal, PhD, est psychologue de la santé et professeure à l’Université Standford, en Californie. Dans son livre «The upside of stress» 17¬¬ (Le bon côté du stress – disponible en anglais seulement), elle fait état de nombreuses recherches scientifiques qui prouvent que notre perception d’une situation (et de notre stress) va grandement affecter l’ampleur des impacts de ce stress sur notre santé.

Ainsi, elle démontre :

  1. Que les gens qui gardent une perspective positive sur la situation et qui croient que le stress occasionné par celle-ci les aidera à croître, vivent moins de stress.
  2. Ces gens n’expérimenteront pas tous les effets négatifs qui peuvent être normalement associés au stress.

En d’autres mots, les gens qui choisissent de mettre l’emphase sur les aspects positifs d’une situation difficile n’expérimentent pas tous les effets négatifs généralement associés au stress qui sont énumérés plus haut dans cet article.

Il est donc possible de désamorcer notre réaction au stress à la racine, en travaillant au niveau de nos perceptions.

Alors, si vous vous sentez stressé par la crise actuelle, posez-vous les questions suivantes :

  • Quelles seront les retombées positives de cette crise dans ma vie?
  • Comment puis-je utiliser la situation actuelle pour croitre, grandir et me développer comme personne?
  • Comment la situation actuelle me rendra-t-elle plus fort(e)?

En cherchant sincèrement des réponses à ces questions, vous verrez votre niveau de stress diminuer grandement, et éviterez les effets négatifs potentiels sur votre santé.

Bonne réflexion!

 

Références

1. Centre d’études sur le stress humain : https://www.stresshumain.ca/le-stress/comprendre-son-stress/source-du-stress/
2. « Le stress peut-il vous tuer? » https://french.mercola.com/sites/articles/archive/2017/03/16/effets-du-stress.aspx
3. Clinique Mayo : “Stress symptoms, effects on your body and behavior”. https://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/stress-management/in-depth/stress-symptoms/art-20050987?pg=1
4. Clinique Mayo : “Stress relief”. https://www.mayoclinic.org/healthy-lifestyle/stress-management/basics/stress-relief/hlv-20049495
5. « Prendre un bain de forêt. » https://plus.lapresse.ca/screens/d4ee21dd-71b0-4b90-9afe-7cff28068425%7CTO9eZ-tEA9a4.html
6. La technique de libération émotionnelle : https://eft.mercola.com/
7. https://www.foodmatters.com/article/emotional-stress-how-chronic-emotional-stress-can-ruin-your-health
8. Spinal Research : “Chronic Stress – The Effects On Your Brain”. https://spinalresearch.com.au/chronic-stress-effects-brain/
9. https://www.dynamicchiropractic.com/mpacms/dc/article.php?id=31977
10. https://www.mindbodygreen.com/articles/3-types-of-stress-and-how-to-manage-them
11. https://www.mindbodygreen.com/articles/the-best-foods-for-adrenal-support?utm_term=pos-5&utm_source=mbg&utm_medium=email&utm_content=daily1&utm_campaign=170719
12. “Stress – The Brain-Body Connection”. https://spinalresearch.com.au/stress-brain-body-connection/
13. “Stress, Distress and the Human Spirit”. https://spinalresearch.com.au/stress-distress-human-spirit/
14. http://chiropracticadvocate.com/blog/
15. https://spinalresearch.com.au/the-stress-series-part-1-stress-physiology-a-central-theme-in-chiropractic/
16. https://spinalresearch.com.au/the-stress-series-part-2-the-chiropractors-role-in-stress-management/
17. McGonigal, Kelly (2015) The upside of stress. New-York: Edition Avery, 279 pages.

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