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Horaire de fou et manque d’énergie : comment survivre à l’appel du divan

Grosse journée au boulot? Pareille comme celle d’hier et sans doute comme celle de demain? Votre travail vous demande beaucoup de temps et d’énergie, assez qu’il n’y a que le divan qui vous appelle lorsque vous rentrez à la maison? Saviez-vous que vous n’êtes pas seul(e) et que, malheureusement, cette routine de vie est néfaste à long terme? Dans cet article, vous découvrirez comment vaincre les horaires de fou et faire en sorte que vos soirées ne soient pas seulement consacrées à dormir sur le fauteuil par manque d’énergie et de vitalité. Finie, l’excuse du divan!

Le divan : un élément clé dans la hausse du taux de sédentarité

La sédentarité se définit par un mode de vie avec un faible taux d’activité physique et souvent associé à de longues périodes passées en position assise (comme devant un ordinateur ou une télévision). Elle est devenue un problème de santé publique important en raison de ses effets néfastes sur la santé. Selon Santé Canada, la sédentarité est associée à un risque accru d’obésité, d’hypertension, de dépression, de problèmes de santé chroniques et de maladies, ainsi qu’à une mortalité prématurée.

Plusieurs facteurs peuvent “expliquer” la sédentarité, mais au final, elle demeure un choix de vie et de priorités. Lorsque nos journées nous épuisent à un point tel que la seule option au retour du travail est de s’endormir sur le divan en écoutant la télévision, il pourrait être intéressant de se demander si ce mode de vie correspond à un besoin réel. Oui, il y a les responsabilités et les factures à payer, mais n’en demeure pas moins que des réajustements peuvent être faits afin de trouver un équilibre de vie qui permette de préserver un état de santé optimal.

Pour contrer les effets de la sédentarité, il est évidemment recommandé d’intégrer des périodes d’activité physique dans la routine quotidienne :

  • Faire des pauses actives au travail
  • Se déplacer à pied ou à vélo au travail
  • Pratiquer un sport de façon régulière
  • S’inscrire à des cours de danse en famille
  • Prendre des marches après le souper

Si la sédentarité représente un enjeu de société, nous sommes conscients que ce ne sont pas ces 5 suggestions (ou plus, puisque les options sont infinies) qui vous feront délaisser le divan en soirée. Nous aborderons donc le sujet sous un angle différent afin de vous faire voir les choses autrement et briser le cycle du métro-boulot-dodo.

Le divan – ou comment détruire une bonne posture

Si les suggestions d’activité physique à inclure dans votre quotidien ne suffisent pas à vous éloigner du divan en soirée, peut-être que vous serez plus interpellés par l’impact que cette posture peut avoir sur votre santé en général.

Premièrement, notez qu’un divan n’offre pas un support adéquat pour permettre une bonne posture :

  • Support insuffisant
  • Surface inégale
  • Positionnement contraignant

Une bonne posture repose sur le fait que la colonne vertébrale demeure en position neutre la majorité du temps. En conséquence, il faut adapter nos activités et nos postures quotidiennes afin de les faire correspondre autant que possible à cet alignement:

Lorsqu’on observe la posture de face :

  • La tête devrait être droite (et non penchée d’un côté ou l’autre)
  • Les épaules devraient être à la même hauteur
  • Il ne devrait pas y avoir de rotation dans les épaules
  • Les hanches et le bassin devraient être à la même hauteur
  • Il ne devrait pas y avoir de rotation dans les hanches et le bassin
  • Les pieds devraient être alignés et à la largeur du bassin

Lorsqu’on observe la posture de côté :

  • La tête devrait être droite et le regard vers l’avant
  • Le conduit auditif devrait être aligné avec les épaules
  • Les courbes vertébrales devraient être dans leur alignement naturel (lordose cervicale, cyphose thoracique, lordose lombaire)
  • En posture debout, les hanches, les genoux et les chevilles devraient être alignés
  • En posture assise, les genoux devraient former un angle de 90° avec les hanches et les pieds

À la lumière de ces informations, vous comprendrez que de passer la soirée sur le divan à regarder la télévision, à jouer à des jeux vidéos ou à avoir le cellulaire en main ne vous permet pas de maintenir une posture de base optimale. Sachez de plus que cette posture peut être liée à l’apparition de différentes conditions :

Évidemment, il n’est pas interdit de s’installer sur le divan pour relaxer! Si ce moment de la journée est important pour vous — ce qui est fort légitime — gardez en tête que votre posture devrait maintenir votre colonne vertébrale en position neutre.

Le divan – ou comment nuire à sa santé globale

Outre les enjeux posturaux, passer de longues heures sur le divan n’optimise pas la santé globale. La plupart du temps, on finit par s’endormir et cette pratique ne contribue pas à un sommeil réparateur.

Puisque le stress lié au travail et à la charge mentale suffit à lui seul pour nuire au sommeil, il serait judicieux d’optimiser la routine du soir en débutant la nuit dans un lit et en évitant les écrans comme méthode d’endormissement.

Le divan – ou comment fuir le changement

Soyons réalistes : la vie d’adulte comporte son lot de défis. Dans une ère où la pression sociale est relativement forte, il peut être difficile de faire des choix qui correspondent à nos besoins. En fait, nous sommes de plus en plus conscients de nos besoins, mais les modèles de perfection qui nous sont proposés semblent tellement inatteignables que le simple fait de passer à l’action devient impensable. Vous vous reconnaissez dans ces situations?

  • Bouger plus
  • Manger plus de protéines
  • Manger moins de sucre raffiné
  • Faire 10 000 pas par jour
  • Boire plus d’eau
  • Couper le vin la semaine
  • Prendre plus de temps pour entretenir ses amitiés
  • Prendre plus de temps pour son couple
  • Prendre plus de temps pour soi
  • Pratiquer le “good enough” dans toutes les sphères de sa vie
  • Agir en pleine conscience, tout le temps
  • Être aligné dans chaque choix
  • Pratiquer le laisser aller
  • Gérer le budget familial de main de maître
  • Faire des collations santé pour les enfants
  • Et surtout… avoir une santé mentale inébranlable

Pas étonnant qu’on prenne la fuite puisqu’il est beaucoup plus confortable de rester dans une habitude qui ne correspond plus à nos besoins que d’aller vers quelque chose de nouveau même si on sait le bienfait qu’on pourrait en retirer.

À notre avis, il est là, le réel enjeu. Il ne réside pas dans nos capacités physiques ou notre niveau d’énergie de fin de journée; il est surtout lié aux choix et aux actions posées pour créer le changement nécessaire. La grande majorité d’entre nous est capable d’intégrer un mode de vie sain dans lequel les soirées ne sont pas consacrées aux écrans ou des activités sédentaires.
C’est pour cette raison que nous avons pensé introduire la notion d’habitude et d’intention afin de vous aider à passer à l’action. Lisez bien ce qui suit!

Délaisser le divan : quand l’intention et l’habitude surpassent la motivation

Avez-vous déjà entendu quelqu’un dire qu’il “fallait” qu’il se motive pour reprendre l’activité physique? Peut-être l’avez-vous déjà dit vous-même. À notre avis, ce n’est pas la motivation qui fera la différence, mais bien l’intention et l’habitude .

En effet, lorsque l’habitude surpasse la motivation, les actions posées deviennent automatiques et ne dépendent plus du niveau de motivation. Il en va de même pour l’intention : lorsqu’elle est réelle, elle facilite l’entrée en action sous toutes ses formes. À long terme, l’habitude et l’intention peuvent être très bénéfiques puisqu’elles permettent des actions posées sur une base régulière qui font partie de votre routine de vie. Elles laissent place à des comportements bien ancrés plutôt qu’à des comportements sporadiques. De plus, cet ancrage est bénéfique puisqu’il élimine les périodes de remise en question et le temps perdu à espérer ou tergiverser.

Voici quelques autres avantages des habitudes :

  1. La stabilité : Elles permettent une structure et ajoutent quelque chose de prévisible, ce qui réduit les remises en question et la prise de décision. Quelle belle façon de gagner du temps dans une journée, n’est-ce pas?
  2. La réduction de l’effort : Les habitudes bien ancrées demandent moins d’effort mental que celles qui découlent d’une motivation non fondée ou sans intention réelle. Elles contribuent donc à un sentiment de légèreté au quotidien.
  3. La répétition et l’ancrage : Les habitudes permettent la répétition d’une action ou d’un comportement. Plus cette action ou ce comportement est répété, plus il est ancré et s’enracine pour laisser place à un automatisme. Finie, la recherche du “timing parfait”!
  4. La persistance : Sans grande surprise, la mise en place d’une habitude permet le maintien d’un comportement dans le long terme.

À vous de choisir celle qui vous permettra d’optimiser votre temps et votre énergie pour éliminer les heures passées sur le divan en fin de journée! Allez hop! Déjouez les statistiques!

 

Sources, telles que consultées le 6 septembre 2024 :

https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-003-x/2022010/article/00002-fra.htm

https://sante-infobase.canada.ca/labo-de-donnees/blogue-apcss.html

Prince, S. A., A. Melvin, K. C. Roberts, et coll. 2020. « Sedentary Behaviour Surveillance in Canada: Trends, Challenges and Lessons Learned », International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity, vol. 17, article 34.

Biswas A, P. Oh, G. E. Faulkner, et coll. 2015. « Sedentary Time and Its Association with Risk for Disease Incidence, Mortality, and Hospitalization in Adults: A Systematic Review and Meta-Analysis », Annals of Internal Medicine, vol. 162, no 2, p. 123-132.

Chau, J. Y., A. C. Grunseit, T. Chey, et coll. 2013. « Daily Sitting Time and All-Cause Mortality: A Meta-Analysis », PLOS ONE, vol. 8, no 11, article e80000.

Jingjie, W., L. Yang, Y. Jing, L. Ran, X. Yiqing et N. Zhou. 2022. « Sedentary Time and Its Association with Risk of Cardiovascular Diseases in Adults: An Updated Systematic Review and Meta-Analysis of Observational Studies », BMC Public Health, vol. 22, article 286.

Saunders, T. J., T. McIsaac, K. Douilette, et coll. 2020. « Sedentary Behaviour and Health in Adults: An Overview of Systematic Reviews », Applied Physiology Nutrition and Metabolism, no 10, suppl. 2, p. S197-S217.

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Mal de cou : causes, traitements et recommandations

Le mal de cou (ou cervicalgie) fait partie des causes les plus fréquentes de consultation en chiropratique. Avec les technologies, les jeux d’écran et le travail de bureau, il y a fort à parier que chacun d’entre nous expérimentera un épisode de douleur au cou au moins une fois dans sa vie et que ce dernier surviendra probablement plus tôt comparé aux décennies précédentes. Dans cet article, vous découvrirez les causes communes associées au mal de cou et avec les recommandations qui vous seront partagées, gageons que vous serez outillés pour espacer les prochains incidents douloureux!

Le cou : structures anatomiques et système nerveux

La région du cou est d’une importance capitale dans le corps humain. Il joue différents rôles, tout aussi fondamentaux les uns que les autres :

1. Rôle de support

Le cou supporte et stabilise la tête.

2. Rôle de mobilité

En plus de son rôle de support et de stabilisation, le cou permet le mouvement de la tête :

  • Flexion
  • Extension
  • Flexion latérale
  • Rotation

Les mouvements du cou, comme tous ceux de la colonne vertébrale, sont rendus possibles grâce à la présence d’articulations situées au niveau des vertèbres. L’amplitude de mouvement sera déterminée en fonction de l’orientation et de la configuration de ces articulations.

3. Rôle de protection

Les différentes parties du cou permettent de protéger des structures importantes comme la trachée, l’œsophage, les vaisseaux sanguins et les nerfs. La trachée et l’œsophage se rendent dans le thorax alors que les vaisseaux sanguins et les nerfs prennent différentes directions en fonction de leurs rôles respectifs.

Le défilé thoracique est une région située à la base du cou. Il permet le passage de vaisseaux et de nerfs entre le muscle sternocléidomastoïdien et la première côte. Ces vaisseaux et ces nerfs se dirigent dans le bras et permettent la circulation sanguine ainsi que les fonctions nerveuses du membre supérieur.

4. Rôle de transmission de l’information nerveuse

La moelle épinière se situe à l’intérieur du canal vertébral. Elle permet la transmission de l’information nerveuse entre le cerveau et le reste du corps humain. Comme mentionné précédemment, elle doit être protégée puisque les structures nerveuses sont très fragiles. En conséquence, les vertèbres cervicales forment un canal qui laisse passer la moelle épinière et permettent une transmission optimale de l’information nerveuse.

5. Rôle facilitant l’expression et la communication

Les muscles du cou ainsi que différentes structures comme les cordes vocales permettent la production de la voix et les mouvements liés à la parole. Ce n’est pas à négliger!

Douleurs cervicales : 4 causes communes

Plusieurs causes peuvent être associées à l’apparition d’une douleur cervicale et c’est en partie ce qui fait de cette condition l’une des plus rencontrées en chiropratique. Plusieurs structures ayant une origine et une fonction différente sont présentes dans la région du cou et en conséquence, elles peuvent toutes jouer dans l’apparition d’une condition douloureuse à cet endroit.

Douleur cervicale d’origine posturale

Il n’y a plus de doute quant à l’importance de la posture sur la santé globale et optimale. Une mauvaise posture influence nécessairement le corps en entier puisque des déséquilibres se créent et des compensations s’installent. Le corps a cette capacité de s’adapter afin d’éviter l’apparition de douleur, mais cette adaptation devient parfois impossible et c’est à ce moment que les conditions apparaissent.

Le travail de bureau est sans aucun doute l’un des facteurs clés dans l’apparition de douleurs au cou d’origine posturale. Avec le travail à la maison, les postes de travail ont dû être adaptés afin de limiter le stress au niveau de la colonne vertébrale. Ce n’est pas évident d’être bien installé. En conséquence, l’alignement du haut du corps avec l’écran et l’ajustement de la chaise par rapport au bureau ne sont pas toujours optimaux, ce qui influence la posture générale. Des douleurs au cou, au dos et aux coudes sont souvent rencontrées chez nos patients qui travaillent à l’ordinateur.

La posture de sommeil est également liée à l’apparition de douleurs cervicales. La posture de sommeil idéale est celle où la colonne vertébrale est au neutre, c’est-à-dire sur le côté ou sur le dos avec un oreiller qui laisse la tête au neutre et un autre entre les genoux ou sous les genoux pour que la colonne vertébrale lombaire et le bassin soient stables.

La posture avec le cellulaire peut provoquer des douleurs cervicales et c’est ce que l’on appelle le syndrome du cou texto. Lorsqu’on utilise le téléphone cellulaire, le cou a tendance à se fléchir, ce qui déplace le centre de gravité de la tête et crée un stress au niveau des éléments cervicaux postérieurs qui tentent de supporter son poids. Il n’en faut pas moins pour créer des douleurs au cou.

Douleur cervicale d’origine articulaire (subluxation, facettaire, arthrose…)

La douleur au cou peut être causée par une condition articulaire. Souvent, elle sera associée à une douleur au mouvement, ce qui peut même diminuer les amplitudes de mouvement.

La subluxation vertébrale se caractérise elle-même par une diminution du mouvement vertébral. En d’autres mots, la vertèbre perd de sa capacité à bouger normalement. La subluxation peut être associée ou non à une douleur et elle est détectée lorsque le chiropraticien effectue une palpation de la région. Différentes causes sont en lien avec l’apparition de la subluxation (causes physiques, causes chimiques, causes émotionnelles). L’ajustement vertébral sera alors très utile afin d’aider la région du cou à retrouver ses amplitudes optimales.

L’arthrose, l’irritation facettaire et l’arthrite sont également des conditions qui ciblent les articulations et qui peuvent être à l’origine de douleurs au cou.

Douleur cervicale d’origine traumatique (whiplash, chute)

Il est normal qu’un traumatisme soit lié à l’apparition d’une douleur. Dans un cas comme un accident de voiture (ex.: le whiplash) ou une chute, la colonne vertébrale absorbe un impact de plus ou moins grande force et les structures cervicales réagissent afin de limiter la douleur. En conséquence, l’équilibre général de la région est atteint et la compensation peut mener à l’apparition de la douleur au cou.

Douleur cervicale d’origine discale

Le disque intervertébral sert principalement à amortir les chocs et participer au mouvement vertébral. S’il contribue au mouvement, il a un rôle articulaire. Nous aurions donc pu classer cette catégorie avec les douleurs cervicales d’origine articulaire.

Dans un contexte d’arthrose vertébrale, les fonctions du disque peuvent être compromises puisque ce dernier perd de ses propriétés. Sa vascularisation diminue et sa capacité à se régénérer ralentit. Sa hauteur diminue, ses insertions sur la vertèbre deviennent irrégulières et son rôle d’amortisseur devient moins présent. La douleur peut alors s’installer.

Dans un contexte traumatique, le disque peut se rompre et créer une hernie discale. Le résultat de la hernie est que le noyau du disque intervertébral fuit à travers son anneau fibreux. En conséquence, la hernie peut comprimer la moelle épinière et être à l’origine de douleur au cou. Dans certains cas, la hernie peut causer des engourdissements dans la région du bras et de la main puisque certaines racines nerveuses peuvent être comprimées également.

Douleur cervicale : comment prévenir

La prévention demeure sans aucun doute un élément clé dans le maintien d’une santé globale et optimale. Sachant que plusieurs causes associées au mal de cou sont en lien avec les habitudes de vie, une partie des douleurs pourrait facilement être évitée (ou limitée) en mettant de l’avant de saines pratiques au quotidien. Penser à maintenir une posture neutre le plus souvent possible, travailler avec le bon équipement et penser à la sécurité ne sont que quelques exemples qui prônent la prévention.

En ayant comme objectif d’aider son patient dans l’atteinte d’un état de santé global, le chiropraticien porte lui-même une attention particulière aux éléments à mettre en pratique afin de vivre de façon optimale. Ses connaissances vous permettront sans aucun doute d’améliorer votre condition et faire en sorte d’éviter une récidive par le biais d’une éducation axée sur le bien-être général.

N’hésitez pas à le consulter!

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Mal au cou : causes fréquentes et solutions efficaces

Le mal de cou constitue une cause fréquente de consultation auprès des différents professionnels de la santé et le chiropraticien est souvent appelé à le traiter. Les causes associées à la douleur au cou sont multiples, ce qui la fait varier en matière d’intensité, de durée et d’évolution. Dans cet article, vous en apprendrez davantage sur les douleurs au cou et sur certaines habitudes de vie qui peuvent être directement associées à leur survenue. Vous comprendrez alors comment faire pour modifier ces habitudes et ainsi améliorer votre santé!

Le cou : au-delà des 7 vertèbres qui le composent

Le cou est une région anatomique très importante et joue différents rôles :

  1. Le cou supporte la tête (qui elle, protège le cerveau)
  2. Le cou permet de protéger les structures nerveuses (moelle épinière, racines nerveuses)
  3. Le cou permet les mouvements de flexion, extension, rotation et flexion latérale de la tête
  4. Le cou permet le passage des vaisseaux sanguins et des nerfs qui se dirigent vers le bras

Outre les 7 vertèbres (os) qui le composent, le cou est constitué d’autres structures :

  • Ligaments
  • Muscles et tendons
  • Disques intervertébraux
  • Articulation
  • Nerfs
  • Vaisseaux sanguins
  • Glande thyroïde
  • Ganglions lymphatiques

Toutes ces structures vertébrales travaillent en synergie pour que le cou puisse remplir ses fonctions de façon optimale.

Les douleurs au cou : comment se manifestent-elles?

Souvent, la douleur au cou est connue sous le nom de cervicalgie. Le terme cervicalgie n’est pas spécifique puisqu’il ne fait que conclure à une douleur ciblant la région du cou (cervical = cou ; algie = douleur). En conséquence, une évaluation précise de la condition par un professionnel de la santé qualifié est essentielle afin de déterminer quelle est la cause liée à l’apparition de la douleur. Vous l’aurez donc deviné : un diagnostic vient nécessairement avec une cause. Puisque le chiropraticien est en mesure d’évaluer, diagnostiquer les conditions chiropratiques et proposer un suivi approprié en lien avec les douleurs cervicales, une consultation avec lui pourrait très bien être bénéfique.

La douleur au cou peut se présenter sous différentes formes :

  • Être localisée à un endroit précis
  • Être généralisée à tout le cou
  • Être légère, modérée ou sévère
  • Être associée à un mal de tête
  • Être irradiante au bras, au dos ou à la nuque
  • Être présente au mouvement
  • Être présente au repos
  • Survenir dans une posture précise
  • Prendre la forme d’une sensation de pincement
  • Être sourde et lancinante
  • Se situer d’un seul côté ou être centrale

Pour le chiropraticien, il est essentiel d’obtenir un maximum d’informations sur sa douleur au cou afin de pouvoir aider son patient de façon optimale. Lors de la consultation avec son patient, il devra obtenir des réponses à plusieurs questions afin de l’orienter dans sa prise en charge :

  • Quel est le motif principal de la consultation?
  • Où se situe précisément la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est irradiante?
  • À quel moment la douleur au cou est-elle apparue (circonstance de survenue)?
  • Depuis combien de temps la douleur au cou est-elle présente (durée)?
  • Est-ce qu’il y a eu une progression/évolution dans la douleur au cou?
  • Qu’est-ce qui caractérise la douleur au cou (description)?
  • De quelle intensité est la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs aggravent la douleur au cou?
  • Est-ce que certains facteurs atténuent la douleur au cou?
  • Est-ce que la douleur au cou est associée à d’autres symptômes?
  • Est-ce que cette douleur au cou a déjà été présente antérieurement et a-t-elle été traitée (histoire antérieure et historique de traitement)?

En plus de ces questions, le chiropraticien devra obtenir de l’information sur la santé générale (revue des différents systèmes, habitudes de vie de son patient ainsi que sur ses antécédents de santé.

Les réponses à ces questions lui permettront d’établir la suite. En effet, il devra déterminer quels examens seront appropriés afin de cibler les structures impliquées dans la douleur au cou. Ensuite, il sera en mesure de conclure si le diagnostic est d’ordre chiropratique ou non.

Rien n’est laissé au hasard, et ce, peu importe le motif de consultation pour lequel le patient se présente en clinique.

La douleur au cou et les habitudes de vie : un lien de cause à effet à ne pas négliger

Les habitudes de vie sont impliquées plus souvent qu’on ne le croit dans l’apparition de douleurs. Les douleurs au cou n’y échappent pas et c’est pour cette raison que le chiropraticien s’interroge sur le mode de vie de son patient.

Le principe de base pour une santé neurovertébrale optimale est de limiter le plus possible le stress à la colonne vertébrale. Ce stress peut prendre différentes formes :

Imaginez qu’on ne questionne pas les habitudes de vie et qu’un enfant développe des maux de cou. À cet âge, les maux de cou sont peu fréquents (moins qu’à l’âge adulte) et une fois les causes potentiellement plus dangereuses éliminées, il peut être difficile de trouver celles qui sont à l’origine de la douleur.

  1. Si l’enfant joue avec un téléphone ou à des jeux vidéo régulièrement en adoptant une posture inadéquate, il est possible qu’il développe des douleurs au cou.
  2. S’il ne porte pas son sac à dos de la bonne façon ou s’il met trop de poids à l’intérieur de son sac, il est possible qu’un stress s’installe au niveau de la colonne vertébrale.
  3. S’il est sédentaire, il est possible qu’il développe de mauvaises habitudes posturales (posture sur le divan, posture à l’écran, etc.).
  4. S’il n’utilise pas un oreiller adapté à sa taille, il est possible que sa colonne vertébrale ne soit pas alignée optimalement pendant la nuit et qu’un stress s’installe sur les structures de son cou.

La douleur au cou et les habitudes de vie : conseils posturaux

Vous l’aurez deviné : lorsque les habitudes de vie sont en cause dans l’apparition de douleurs au cou, une partie du suivi sera orientée sur le suivi de conseils pour changer ou modifier ces habitudes.

Le chiropraticien, en plus de ses traitements, a les compétences nécessaires pour donner des conseils et permettre à ses patients de développer de saines habitudes de vie et maintenir une santé neurovertébrale optimale.

En gros, il sera en mesure d’éduquer son patient sur les principes de base d’une bonne posture :

  • Maintenir le centre de gravité le plus près possible du corps
  • Éviter les postures prolongées avec une position du cou (et du tronc) non optimale (rotation, flexion, extension et flexion latérale du cou)
  • Garder le plus souvent possible une posture qui maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale (lordose cervicale, cyphose thoracique et lordose lombaire)
  • Éviter de porter des charges qui ne sont pas adaptées
  • Si nécessaire, il proposera des exercices d’étirement/renforcement qui stabilisent les muscles posturaux sollicités

Dans tous les cas, le chiropraticien garde en tête l’importance de soulager la douleur, mais surtout d’éviter une récidive ou la persistance de la condition. En passant par une analyse des habitudes de vie, gageons qu’il sera en mesure de vous aider en ce sens et vous guider vers le chemin de la santé optimale!

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Découvrez l’importance des pieds dans votre santé globale

Ils représentent la base de la posture. Sans eux, la station debout est impensable puisqu’ils participent à la majorité de nos mouvements. Les pieds, avec leurs os, leurs tendons, leurs ligaments, leurs muscles et leurs articulations, sont des structures puissantes et fragiles à la fois. Dans cet article, vous apprendrez l’anatomie des pieds, vous découvrirez quelles conditions les affectent le plus souvent et surtout, comment vous pouvez optimiser leur fonctionnement au quotidien.

Les pieds : la base de la base

Comme mentionné d’entrée de jeu, les pieds sont à la base de la posture. Chaque pied possède 26 os qui s’articulent les uns aux autres, ce qui permet plusieurs mouvements afin d’assurer une fonction motrice exceptionnelle tout en s’adaptant aux irrégularités du sol :

  • 14 phalanges (5 distales, 4 moyennes et 5 proximales)
  • 5 métatarses
  • 7 os du tarse :
    • 3 cunéiformes (latéral, intermédiaire et médial)
    • Naviculaire
    • Cuboïde
    • Talus
    • Calcanéus

Les phalanges sont au nombre de 14, puisque le gros orteil n’en compte que 2, comparativement aux autres orteils qui en comptent 3. La zone du pied comportant les phalanges est la plus mobile.

Les métatarses ont comme fonction de relier les phalanges à la région du tarse (cuboïde, cunéiformes (3), naviculaire, calcanéus et talus). Ce sont les os du pied les plus longs.

Les os du tarse relient le pied à la cheville et sont au nombre de 7. Le calcanéus reçoit l’impact lors de la mise en charge du pied sur le sol et joue donc un grand rôle dans la biomécanique du pied. Le talus s’articule avec les os de la jambe (tibia et fibula); son rôle est également très important.

Avec ses articulations, ses ligaments, ses muscles et ses tendons, le pied peut effectuer des mouvements complexes et même en combiner certains à la fois :

  • flexion plantaire (pointer le pied vers le sol)
  • flexion dorsale (pointer le pied vers le haut)
  • inversion (flexion plantaire tout en portant le pied vers l’intérieur)
  • éversion (flexion plantaire tout en portant le pied vers l’extérieur)
  • pronation (amener le pied vers l’intérieur)
  • supination (amener le pied vers l’extérieur)
  • adduction (dans le plan horizontal, amener le pied vers l’intérieur)
  • abduction (dans le plan horizontal, amener le pied vers l’extérieur)

Chaque mouvement du pied a un rôle à jouer. Afin que chacun soit effectué de façon optimale et ainsi contribuer à la santé globale, il est nécessaire d’assurer le bon fonctionnement de chaque structure.

Comment la chiropratique peut-elle optimiser la biomécanique des pieds

Un adulte moyen peut faire jusqu’à 10 000 pas par jour. Déposer le talon au sol 10 000 fois dans une journée nécessite donc que les structures en place puissent supporter le poids corporel et effectuer un mouvement adéquat afin de transférer ce poids et permettre une foulée optimale.

Si on ajoute à ce nombre la pratique d’un sport comme la course par exemple, il est de plus en plus évident que l’intégrité des structures doive être optimale. Il en va de même lors du développement de l’enfant ou même la récupération lors d’une blessure localisée au pied.

Puisque le chiropraticien possède les aptitudes pour évaluer les mouvements articulaires, le consulter pourrait être bénéfique.Le chiropraticien, c’est bien plus que pour le mal de dos et la sciatique!

– Chez l’enfant

Chez l’enfant (et à tout âge), il peut aider à déterminer si l’arche plantaire est normale, affaissée ou trop prononcée. Saviez-vous qu’une arche plantaire affaissée ou trop prononcée peut, en plus de donner des douleurs localisées aux pieds, mener à des déséquilibres posturaux importants?

– Chez le coureur

Chez le coureur, il peut être d’excellent conseil quant à la démarche à utiliser en cas de retour à la course après une période d’arrêt et même donner des conseils sur la technique. Puisque la foulée doit être bien exécutée afin d’optimiser l’activité et limiter les douleurs aux pieds et aux articulations adjacentes comme les genoux et les hanches, il est essentiel d’être bien outillé et le chiropraticien pourrait très bien être le professionnel à consulter. Ainsi, vous pourriez éviter l’apparition de plusieurs conditions :

Malgré la petite taille de cette zone anatomique par rapport au reste du corps, les pieds nécessitent une attention particulière, et ce, chez l’enfant autant que chez l’aîné.

Quelles conditions ciblent les pieds et comment puis-je améliorer mon sort?

Plusieurs conditions peuvent occasionner une douleur aux pieds et selon chaque situation, certains conseils peuvent être mis de l’avant afin d’aider la récupération.

1. Fasciite plantaire

La fasciite plantaire est une inflammation du fascia plantaire, cette grosse structure qui donne la forme à l’arche du pied. Elle peut apparaître suite à une surutilisation comme lors de la course, ou en raison d’une arche trop prononcée ou affaissée. Dans tous les cas, une évaluation de la douleur au talon par un professionnel de la santé est essentielle afin d’établir un diagnostic précis. Une fois le diagnostic posé, vous pourrez suivre certaines recommandations de base, en plus du suivi proposé par ce professionnel :

  • Étirer les mollets
  • Étirer le pied (l’arche plantaire)
  • Utiliser une balle de tennis ou une balle de golf et la rouler sous le pied, directement sur le fascia plantaire, afin d’aider à relâcher la structure
  • Mettre de la glace à l’insertion du fascia plantaire sur le calcanéus afin d’aider à faire diminuer l’inflammation.

2. Névrome de Morton

Le Névrome de Morton est l’irritation d’un nerf, le plus souvent situé entre le 3e et le 4e métatarse. Comme mentionné pour la fasciite plantaire, un diagnostic doit être posé afin de proposer un suivi approprié. La douleur est très localisée. Pour aider au soulagement, voici quelques conseils :

  • Évaluer que les chaussures ne soient pas trop serrées
  • Mettre de la glace
  • Effectuer des massages entre les métatarses
  • Évidemment, suivre les recommandations du professionnel consulté

3. Épine de Lenoir

L’épine de Lenoir est localisée à l’insertion du fascia plantaire sur le calcanéus. Elle se caractérise par la formation d’une structure osseuse entre le fascia et l’os en raison d’une inflammation du fascia. Elle est donc la conséquence d’une fasciite plantaire. Une fois diagnostiquée et le suivi recommandé effectué, les conseils de base à la maison sont sensiblement les mêmes qu’avec la fasciite plantaire :

  • Mettre de la glace
  • Utiliser la balle de tenir ou de golf
  • Étirer le pied (arche plantaire)
  • Étirer le mollet

4. Hallux valgus

L’hallux valgus (oignon) est une difformité de l’articulation entre le métatarse et la phalange proximale du 1er orteil. Cette condition apparaît souvent avec l’âge. Selon l’importance de la difformité, certains conseils peuvent aider à soulager la douleur :

  • Porter des chaussures souples
  • Éviter des chaussures à talon et à bout pointu
  • Massage doux de la région
  • Glace au besoin

N’oubliez pas : dans tous les cas, un diagnostic doit être posé afin que vous puissiez bénéficier d’un suivi et de recommandations appropriés. La vision globale prônée par la chiropratique vous ouvre la voie vers l’optimisation de votre santé, et ce, de la tête aux pieds! N’hésitez pas à consulter en chiropratique!

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Sécurité en hiver : pelletage, crampons et tralala

L’hiver actuel est loin de ceux où la neige atteignait le toit des maisons, n’est-ce pas? Un peu de neige, beaucoup de doux temps, de la pluie et du verglas, c’est ce à quoi nous avons droit depuis quelques semaines. La pelle est essentielle, mais d’autres outils nous sont utiles afin d’affronter les changements de température auxquels nous faisons face depuis les dernières années. De la pelle aux différents types de crampons, cet article vous permettra de passer à travers la météo variable de nos hivers québécois.

Comment pelleter de façon sécuritaire et efficace

C’est un fait : personne ne se sauve de la pelle pendant l’hiver. Bien que certains cherchent à la repousser, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour rendre son utilisation agréable et sécuritaire? Mettez ces conseils en application afin de l’apprivoiser et vous faciliter la tâche lors de vos séances de pelletage. Gageons que votre perception changera dès la prochaine bordée!

Sans parler des risques de blessures associés, travailler avec un outil mal adapté est sans contredit l’élément qui rend une tâche plus difficile et désagréable. Le pelletage ne fait pas exception. Soyez conscients de l’outil que vous utilisez.

  • Le poids de la pelle
    Plus on a une charge importante à manipuler, plus l’effort demandé sera grand. En conséquence, plus une pelle est lourde, plus il peut être difficile de pelleter. Veillez à prendre une pelle d’un poids d’environ 1,5 kg.
  • La longueur de la pelle
    Un manche long diminue l’impact sur les muscles du dos alors qu’un manche plus court donne une meilleure stabilité lors du transfert de la neige.
    Idéalement, la longueur totale à privilégier pour une pelle serait celle qui, placée à la verticale, lui permettrait d’atteindre la hauteur du coude lorsque le bras est placé le long du corps. Évidemment, allez-y avec votre jugement.
  • La forme du manche ne changera rien
    Bien que plusieurs pensent que le manche de type ergonomique (courbé) soit à privilégier par rapport à un manche droit, aucune étude n’a démontré qu’il procurait un avantage lors de son utilisation. Il peut être plus facile d’utiliser un manche courbé lorsqu’on doit pousser la neige alors qu’un manche droit peut aider à la soulever plus efficacement. Évaluez la tâche que vous avez à effectuer et faites votre choix en conséquence.
  • Habillez-vous adéquatement
    Portez des bottes ou chaussures qui vous procureront une stabilité. Habillez-vous pour éviter que vos mouvements soient limités.
  • Bougez intelligemment
    Lors du pelletage :
    1. Gardez les jambes écartées et assurez-vous que la pelle est près de la jambe avant.
    2. Mettez le poids de votre corps sur la jambe avant et utilisez-la pour pousser la pelle.
    3. Gardez toujours la charge près de votre corps.
    4. Utilisez un transfert de poids entre les 2 jambes et orientez vos pieds vers la direction où la neige sera poussée.
  • Soyez respectueux de vos capacités
    Trop, c’est comme pas assez. Le pelletage peut s’avérer être une tâche
    (ou une activité, selon votre vision) exigeante, alors il est important de garder une cadence raisonnable.

Afin d’optimiser votre travail, mettez ceci en perspective :

  1. Plus la charge dans la pelle est importante, plus le système neuromusculosquelettique est sollicité.
    L’endurance peut être mise à l’épreuve lorsque les charges sont trop grandes. En conséquence, le pelletage peut devenir exigeant pour une mauvaise raison. Augmenter le nombre de pelletées pourrait permettre d’accomplir la tâche plutôt que de l’arrêter prématurément en raison d’un épuisement.
  2. Plus la vitesse d’exécution est grande, plus le système cardiovasculaire est stimulé.
    Selon vos capacités, variez la vitesse afin de faire un travail sécuritaire et maintenir une cadence plus longue plutôt que d’arrêter trop rapidement pour cause d’essoufflement.
  3. Plus on projette la neige haut et loin, plus on demande un effort à notre corps.
    Minimiser l’effort permet de prolonger la durée du travail. Évaluez à quelle distance vous devez vous installer pour rendre votre travail efficace et sécuritaire. Si la hauteur de projection n’est pas celle à laquelle vous êtes à l’aise pour travailler, pensez à pousser la neige ailleurs.

Déneiger la voiture : votre indispensable

Le déneigement de la voiture fait partie de notre réalité. Encore une fois, l’équipement utilisé fait toute la différence entre une tâche “nécessaire” agréable et sécuritaire plutôt que désagréable avec risque de blessure.

D’un point de vue ergonomique, travailler à bout de bras n’est pas optimal pour la colonne vertébrale. En conséquence, utiliser un balai à neige trop court vous pousse à déplacer votre centre de gravité vers l’avant, ce qui augmente la charge sur le bas de votre dos et peut causer des blessures.

Un balai à neige télescopique peut être une excellente option pour vous aider à garder une posture idéale lors du déneigement de votre véhicule. Avec ce genre de balai, votre dos demeure droit, ce qui favorise une posture optimale et diminue la charge imposée aux structures lombaires.

En cas de verglas, pensez aux crampons

Le chiropraticien a une vision globale de l’individu. Pour cette raison, la prévention occupe une grande place dans les conseils qu’il émet à ses patients.

Une chute sur la glace peut avoir des conséquences importantes. Pensez à utiliser des crampons sous vos bottes lorsque la glace est présente au sol.

  • Certains modèles de bottes offrent maintenant des crampons intégrés et rétractables au niveau de la semelle.
  • Des crampons peuvent être vendus séparément et ajoutés sur la botte. À vous de voir ce qui vous convient le mieux afin de travailler sécuritairement!

La prévention pour une santé optimale

Lorsqu’il est question de sécurité en hiver, la pensée se tourne plus souvent vers les déplacements extérieurs. Voici une liste de conseils généraux à mettre en place, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur :

  • Vous chauffez avec un poêle à bois? Assurez-vous que votre cheminée soit fonctionnelle à 100%. L’hiver est déjà bien entamé, mais gardez ce conseil en tête. Vos avertisseurs de fumée fonctionnent-ils adéquatement?
  • Vous partez en randonnée? Informez vos proches de vos déplacements.
  • Pensez à mettre une trousse d’urgence dans votre véhicule.
  • Consultez la météo : elle peut vous donner des indices sur les précautions à prendre pour vos déplacements et la préparation de la maison en cas de conditions particulières.
  • À la maison, vérifiez votre trousse d’urgence de base : couvertures, nourriture, eau, lampes de poche, radio à piles, etc.
  • Assurez-vous d’avoir du sel ou du sable (matières abrasives) afin de rendre les surfaces extérieures praticables et sécuritaires.

Saviez-vous qu’une santé neurovertébrale optimale pourrait vous aider à mieux bouger, ce qui serait bénéfique pour la prévention des chutes ou l’amélioration de vos capacités à pelleter et déneiger votre véhicule? N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien!

 

Sources, telles que consultées le 5 janvier 2023
https://www.cchst.ca/oshanswers/ergonomics/shovel.html
https://www.getprepared.gc.ca/cnt/rsrcs/sfttps/tp201212-fra.aspx?rss=true
https://www.getprepared.gc.ca/cnt/kts/bsc-kt-fr.aspx

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Syndrome croisé inférieur : quand le bas du corps compense trop

Les temps changent. Bien que les technologies nous amènent plusieurs avantages, elles se taillent malheureusement une place grandissante dans les facteurs de risque associés aux douleurs physiques. La situation mondiale des derniers mois a contribué à augmenter le nombre de gens faisant du télétravail et les jeunes passent de plus en plus de temps devant les différents écrans qui sont à leur disposition. Qu’en est-il de leur posture? Quel impact physique cela peut-il avoir sur eux?

Dans cet article, vous comprendrez l’importance d’une bonne posture lors de l’utilisation des technologies afin de vous aider à maintenir un état de santé optimal. Nous aborderons principalement le syndrome croisé inférieur, puisque même si l’on pense souvent aux douleurs au haut du corps lorsqu’il est question d’écrans, le bas du corps n’est pas à négliger.

Le bas du corps paie souvent le prix lui aussi

L’utilisation des technologies est souvent associée à l’apparition de douleurs ou conditions au haut du corps :

La région lombaire, la région fessière, les hanches et les jambes ne sont cependant pas moins touchées par la posture à l’écran. Plusieurs symptômes ciblant ces régions vont toucher les travailleurs de bureau :

  • Douleur lombaire locale ciblant la colonne vertébrale lombaire
  • Douleur lombaire locale ciblant le côté gauche ou le côté droit
  • Douleur lombaire diffuse (qui s’étend d’un côté à l’autre)
  • Douleur ciblant le bassin, de façon unilatérale (1 seul côté) ou bilatérale (2 côtés en même temps)
  • Douleur ciblant les hanches, de façon unilatérale (1 seul côté) ou bilatérale (2 côtés en même temps)
  • Douleur dans 1 jambe
  • Douleur dans les 2 jambes
  • Engourdissement dans 1 jambe (ex.: problématique sciatique)
  • Engourdissement dans les 2 jambes
  • Raideurs lombaires

Ces douleurs peuvent être ou non reliées au syndrome croisé inférieur, mais sont régulièrement présentes chez les travailleurs de bureau. En consultant un professionnel de la santé ayant une expertise dans le domaine neuromusculosquelettique comme votre chiropraticien, vous serez en mesure de savoir si vos douleurs découlent de ce syndrome ou non. Vous obtiendrez ensuite un suivi et des recommandations appropriés à votre condition.

Le syndrome croisé inférieur : qu’en est-il réellement?

Comme le syndrome croisé supérieur, le syndrome croisé inférieur est principalement associé au travail de bureau. La posture inadéquate et/ou prolongée en est souvent le point de départ.

Il se définit comme un syndrome compensatoire dans lequel un débalancement est présent entre les différents groupes musculaires lombaires, fessiers, abdominaux et de la hanche. Certains sont hypotoniques (faibles, hyporéactifs, hypoactifs) alors que d’autres sont hypertoniques (forts, hyperréactifs, hyperactifs).

1. Muscles hypotoniques
a. Les abdominaux (grand droit, obliques internes et externes, transverse)
b. Les fessiers (grand, moyen et petit)

2. Muscles hypertoniques
a. Fléchisseurs de la hanche (psoas, droit fémoral, tenseur du fascia lata)
b. Érecteurs du rachis (thoraciques et lombaires)

Visuellement, on observe que les gens qui en sont atteints ont de plus une inclinaison avant de leur bassin.

À la lueur de cette image, vous comprendrez sans doute l’origine du nom du syndrome croisé inférieur en réalisant que les groupes musculaires hypotoniques et hypertoniques se croisent et forment un X.

Comment limiter l’apparition du syndrome croisé inférieur?

Comme mentionné précédemment, la posture inadéquate et/ou prolongée à l’ordinateur est souvent le point de départ du syndrome croisé inférieur.

Lorsqu’un travailleur de bureau est installé convenablement, les structures physiques sont supportées adéquatement. En conséquence, le stress qu’elles subissent est moindre si l’on compare avec une posture inadéquate.

Une mauvaise posture de courte durée n’est pas problématique en soi. Cependant, de façon prolongée, la capacité d’adaptation du corps sera limitée et il développera des compensations. Ces dernières auront comme objectif d’éviter les douleurs, mais créeront des changements physiques qui seront ensuite peut-être difficiles à contrôler. Le résultat pourra alors se diviser en 2 :

  1. Altérations de la posture afin d’éviter une douleur
  2. Apparition de la douleur suite à l’altération de la posture puisque le corps ne parvient pas à garder son équilibre face au stress constant qui lui est imposé.

Donc, bien que le corps cherche à compenser, la douleur finit toujours par ressortir en plus de l’altération de posture, puisque l’élément stressant persiste dans le temps.

C’est un cercle vicieux sur lequel on peut avoir un impact en modifiant certaines habitudes de vie comme la posture à l’écran :

  • Écran à une distance d’un bras par rapport à la tête, un peu plus bas que la hauteur des yeux et incliné vers l’arrière.
  • Épaules relâchées et avant-bras parallèles au sol.
  • Poignet au neutre ou légèrement en extension, idéalement déposé sur un repose-poignet.
  • Fauteuil avec support lombaire et ajustable en hauteur.
  • Accoudoirs réglables qui permettent aux coudes d’être à la largeur des épaules.
  • Cuisses parallèles au sol, sans pression derrière les jambes.
  • Pieds à plat sur le sol ou sur un repose-pied.
  • Casque d’écoute au besoin.
  • Pauses régulières afin de changer de posture

Astuce : pensez à la règle du 90 degrés, qui rappelle qu’une posture de travail de bureau optimale devrait permettre aux articulations suivantes d’être à 90 degrés :

  1. coudes
  2. hanches
  3. genoux
  4. pieds

En plus des recommandations faites sur la posture à l’écran, n’oubliez pas de bouger régulièrement. L’activité physique a des bienfaits inestimables pour la santé globale!

Le chiropraticien et le syndrome croisé inférieur : n’ignorez pas vos douleurs

Lorsqu’une douleur apparaît, c’est que le corps ne parvient pas à maintenir son équilibre et n’est plus en mesure de se réguler par lui-même. Puisque la chiropratique a pour objectif d’optimiser la santé neurovertébrale pour permettre au corps d’exprimer son plein potentiel, votre chiropraticien pourrait grandement vous aider dans le suivi du syndrome croisé inférieur.

En procédant de la façon suivante, il pourra évaluer votre état de santé, établir un diagnostic chiropratique, traiter les subluxations vertébrales et émettre des recommandations qui viseront à améliorer votre santé globale :

  1. Anamnèse (période de questions sur la santé générale)
  2. Examen physique complet (neurologique, musculaire, vertébral et articulaire)
  3. Examens complémentaires au besoin (ex.: radiographies)
  4. Ajustements chiropratiques ou manipulations articulaires des extrémités selon votre condition
  5. Utilisation de thérapies complémentaires au besoin (ex.: travail des tissus mous, ultrasons, TENS)
  6. Recommandations d’exercices d’étirement ou de renforcement selon les groupes musculaires impliqués
  7. Recommandations sur certaines habitudes de vie comme les changements posturaux mentionnés plus haut

En formant une équipe avec son patient, le chiropraticien a pour objectif de déterminer la cause d’un problème pour ensuite permettre à celui qui le consulte d’être soulagé de ses douleurs, mais surtout, d’optimiser sa santé et le fonctionnement de son système nerveux.

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien, son expertise pourrait vous être grandement bénéfique!

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Syndrome croisé supérieur : quand les technologies hypothèquent notre santé

Connaissez-vous le syndrome croisé supérieur? Il est plus fréquent qu’on puisse le croire puisqu’il touche généralement les utilisateurs de technologies. Les gens qui doivent lire régulièrement (étudiants) et les conducteurs de longues distances font également partie de ceux qui sont plus à risque de le développer.

Dans cet article, vous serez sensibilisés à l’importance de votre posture lors de l’utilisation des technologies afin d’éviter l’apparition du syndrome croisé supérieur. Si vous faites partie de ceux qui en font un usage régulier et que vous ressentez des douleurs au haut du corps, il se pourrait bien que le syndrome croisé supérieur en soit la cause. Voyons comment nous pouvons vous aider par nos conseils chiropratiques!

Quand le haut du corps est hypothéqué

Le syndrome croisé supérieur peut causer différents symptômes :

  • Mal de tête
  • Douleurs cervicales générales
  • Raideurs musculaires à l’arrière du cou
  • Faiblesses musculaires à l’avant du cou
  • Douleurs aux épaules
  • Raideurs musculaires dans la région des omoplates
  • Inconfort général et incapacité à rester assis sur une période de temps prolongée
  • Incapacité à conduire sur une longue période de temps en raison des douleurs musculaires qui apparaissent rapidement
  • Diminution des amplitudes de mouvement du cou et des épaules
  • Désordre de la mâchoire (articulation temporo-mandibulaire, ATM)
  • Douleurs, faiblesses et engourdissements dans les bras
  • Douleurs, faiblesses et engourdissements dans les mains
  • Fatigue et manque d’endurance
  • Mal de dos (douleurs lombaires)

Le syndrome croisé supérieur : une cascade d’évènements

Plusieurs situations peuvent mener à l’apparition du syndrome croisé supérieur, mais la plupart des cas vus en consultations chiropratiques sont associés à une mauvaise posture prolongée dans laquelle la tête est poussée vers l’avant :

  • Travail de bureau (ordinateur ou portable, à la maison ou au travail)
  • Regarder la télévision
  • Conduite automobile
  • Lecture
  • Utilisation du téléphone
  • Cyclisme

Pour reprendre ce qui a été mentionné précédemment, le point de départ est lié à une posture qui pousse la tête vers l’avant.

D’un point de vue biomécanique, pencher la tête vers l’avant augmente la charge qu’elle impose à la colonne vertébrale. Lorsqu’elle est en position neutre, elle représente environ 9 % du poids total du corps humain. À mesure qu’elle avance, son centre de gravité se déplace lui aussi, ce qui pousse les muscles du cou et du haut du corps à travailler davantage pour maintenir la tête en position. La charge qu’elle impose à la colonne vertébrale devient donc plus grande.

Sur une petite période de temps, rien n’est problématique, mais si cette posture se répète chaque jour et pendant plusieurs heures, les structures cervicales subissent une surcharge, ce qui peut causer le syndrome croisé supérieur.

La cascade en soi :

  1. La tête (le poids de la tête) est poussée vers l’avant
  2. Les épaules se courbent vers l’avant
  3. Le haut du dos se cambre vers l’avant (augmentation de la cyphose thoracique)
  4. Le cou se courbe davantage (augmentation de la lordose cervicale)

Les résultats :

1. Les muscles du haut du dos et de l’avant du cou se retrouvent étirés et deviennent hypotoniques (faibles, hyporéactifs).

  • Trapèze moyen
  • Trapèze inférieur
  • Rhomboïdes
  • Fléchisseurs du cou

2. Les muscles de la région de la poitrine et de l’arrière du cou se contractent pour maintenir le poids de la tête et deviennent hypertoniques (courts, tendus, hyperréactifs).

  • Pectoraux
  • Sous-occipitaux
  • Trapèze supérieur
  • Élévateur de la scapula

En observant l’image, vous comprendrez l’origine du syndrome croisé supérieur puisque les groupes de muscles hypotoniques et hypertoniques s’opposent et se croisent, donnant l’apparence d’un X.

Syndrome croisé supérieur : 12 conseils pratiques afin d’optimiser sa santé

Syndrome croisé supérieur ou non, les saines habitudes de vie sont essentielles si votre souhait est de vivre pleinement. Dans l’optique où vous êtes une clientèle à risque de le développer, prenez toutefois ces habitudes afin de maximiser votre potentiel de santé :

  1. Limitez le temps passé devant les écrans ou la télévision.
  2. Si vos tâches quotidiennes impliquent les écrans sur une longue période de temps, prenez des pauses régulières, soit 5 minutes par demi-heure.
  3. Soyez conscients de vos douleurs : évitez les activités, postures ou mouvements qui les reproduisent.
  4. Utilisez un casque d’écoute au travail.
  5. Positionnez l’écran de votre ordinateur, votre téléviseur, votre portable ou votre cellulaire au niveau de vos yeux.
  6. Assurez-vous que votre posture de travail soit optimale.
  7. Ajustez le volant de votre voiture convenablement.
  8. Assurez-vous que votre oreiller soit adéquat, selon vos besoins.
  9. Utilisez une chaise de travail réglable en hauteur, dont l’assise et le dossier s’inclinent et qui a des appuis-bras ajustables en hauteur et en largeur.
  10. Utilisez un support lombaire.
  11. Pratiquez l’activité physique sur une base régulière.

Conseil #12: n’ignorez et ne masquez pas vos douleurs. La chiropratique est là pour vous!

L’apparition d’une douleur est en quelque sorte un signal d’alarme. Si elle s’installe, c’est que votre corps perd sa capacité à se réguler par lui-même et que son équilibre (homéostasie) est perturbé.

Le 12e conseil est sans aucun doute celui qui pourra vous guider davantage vers une santé optimale.

Votre chiropraticien se distingue par sa formation et son expertise dans le diagnostic et le traitement des troubles posturaux comme le syndrome croisé supérieur.

En fonction de la condition, il aura comme objectif d’optimiser la santé en redonnant du mouvement aux dysfonctions articulaires, en diminuant les tensions musculaires, en rééquilibrant les chaînes musculaires et en améliorant la posture.

La chiropratique saura donc prendre en considération toutes les facettes de votre quotidien et vous proposer un suivi global, en plus des 11 conseils cités précédemment.

  • Questionnaire en lien avec la santé générale et les douleurs présentes.
  • Évaluation neurologique, musculaire, vertébrale et articulaire afin d’obtenir une image précise de votre condition physique et déterminer les subluxations vertébrales impliquées.
  • Recommandation d’examens complémentaires au besoin.
  • Ajustements chiropratiques en fonction de votre condition.
  • Travail de tissus mous afin d’aider les muscles impliqués à travailler de façon optimale.
  • En ciblant les groupes musculaires atteints dans le syndrome croisé supérieur, des exercices de renforcement pour les muscles hypotoniques et des exercices d’étirement pour les muscles hypertoniques pourront vous être recommandés.
    • Les exercices de renforcement pourront avoir cet impact :
      • Activer la fonction musculaire
      • Améliorer l’endurance musculaire
      • Augmenter la force musculaire
      • Améliorer la coordination générale
      • Améliorer les performances au quotidien
      • Améliorer la posture générale
      • Optimiser la chaîne de mouvement
    • Les exercices d’étirement aideront à :
      • Réduire les tensions musculaires
      • Diminuer les douleurs
      • Améliorer la circulation sanguine au sein du muscle
      • Diminuer les raideurs musculaires
      • Augmenter les amplitudes de mouvement du muscle
      • Améliorer la posture générale
    • Des changements posturaux seront à évaluer dans vos habitudes de vie :
      • Posture de sommeil
      • Posture de travail
      • Posture de lecture
      • Posture dans la voiture (ajustement du volant et du siège)
      • Ajustement du vélo au besoin

Proposer des conseils personnalisés et offrir des options naturelles par des ajustements chiropratiques, voilà l’essence même de notre profession. Tout ça dans l’optique de traiter la cause d’un problème et d’optimiser la fonction du système nerveux.

Chiropratique : compétence, rigueur, dévouement.

Sources telles que consultées le 29 mars 2022
How to Fix Forward Head Posture [Guide] | NASM
Upper crossed syndrome: Causes, symptoms, and exercises (medicalnewstoday.com)
Correcting Upper Crossed Syndrome | NASM
The effect of middle and lower trapezius strength exercises and levator scapulae and upper trapezius stretching exercises in upper crossed syndrome – PMC (nih.gov)

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Voici comment évaluer la posture de votre enfant en 3 étapes simples

Est-ce que votre enfant a une bonne posture? En tant que chiropraticien, nous n’insisterons jamais assez sur l’importance d’adopter une posture adéquate dès le plus jeune âge. En plus de permettre à l’enfant de se développer normalement, une posture appropriée favorise une santé optimale et réduit les risques de souffrir de problèmes musculo-squelettiques plus tard dans la vie. Dans cet article, vous apprendrez comment évaluer vous-même la posture de votre enfant afin de déterminer si elle présente des anomalies.

Selon les études, entre 20 % et 50 % des enfants de 4 à 12 ans rapportent souffrir de maux de dos au moins une fois. Parmi les facteurs de risque importants de ces douleurs, on retrouve la posture assise prolongée, les défauts posturaux et une faiblesse des muscles abdominaux.

Qu’est-ce qui influence la posture de votre enfant?

Le premier facteur qui influencera la posture de votre enfant est son développement moteur. Comme nous l’avions déjà mentionné dans notre blogue «Optimiser le développement moteur de votre enfant grâce à la motricité libre », laisser l’enfant découvrir les étapes de son développement moteur par lui-même l’aide à adopter une posture adéquate. Les parents devraient limiter l’usage d’accessoires (soucoupes, Jolly Jumper, coquille, chaise vibrante, etc.) et privilégier une motricité libre avec un respect du rythme de l’enfant, au sol sur un tapis d’éveil.

Le choix des chaussures aussi est primordial. Dans la mesure du possible, laissez votre enfant marcher pieds nus. Il renforcera rapidement sa musculature, son équilibre et sa stabilité. Procurez-lui des chaussures souples qui le protègeront du sol et évitez les souliers avec une arche plantaire prononcée.

Les chutes peuvent influencer la posture de votre enfant. Même si la plupart d’entre elles sont inoffensives, certaines chutes peuvent entraîner des conséquences néfastes sur le développement de votre enfant. Un déplacement mécanique d’un os du bassin, par exemple, pourrait amener votre enfant à modifier sa démarche. Il est important de faire vérifier la colonne vertébrale de votre enfant par un chiropraticien régulièrement, particulièrement après une chute.

D’autres blessures (entorse, commotion cérébrale, coup direct, etc.) peuvent aussi modifier la mécanique vertébrale et entraîner des problèmes musculo-squelettiques. Demeurez vigilant, surtout si votre enfant pratique un sport comme la gymnastique, le hockey, le football, l’équitation, la danse, le ski ou le soccer, au sein desquels les chocs sont plus fréquents.

Le stress est sournois. Lorsqu’il survient de façon chronique (intimidation, anxiété de performance, conflits à la maison, etc.) ou de façon intensive (deuil, période d’examen, compétition sportive, etc.), le stress peut dépasser les capacités de gestion du corps et entraîner un réflexe neurologique que l’on nomme « posture de défense ». Il s’agit d’un réflexe archaïque qui oblige le corps à se replier sur lui-même devant un danger dans le but de protéger ses organes vitaux (gorge, cœur, poumon, estomac…). Le stress vécu étant perçu comme un danger — le cerveau ne fait pas la différence entre un danger réel et imaginaire)—, le corps adopte une posture en flexion qui, à long terme, provoque des problèmes tels des tensions musculaires, des maux de dos, des raideurs, des hernies discales et même de l’arthrose.

Les habitudes posturales sont extrêmement importantes pour le développement optimal de votre enfant. Lorsqu’il est assis au sol, l’enfant a le choix de plusieurs positions. Il peut s’assoir les jambes devant lui, en tailleur, les jambes repliées sur un côté, une jambe étendue et l’autre repliée, sur les genoux ou encore en W (les fesses au sol, mais les jambes repliées derrière lui).

La position en W n’a pas très bonne presse. Vous trouverez sur le web des centaines d’articles avertissant les parents contre cette « vilaine » position. Mais de nombreux experts ne sont pas d’avis que l’on doive restreindre l’enfant dans le choix de ses positions. Selon deux chirurgiens orthopédistes, cette posture est naturelle chez l’enfant de moins de 8 ans et ne représente pas un danger pour lui. Certains enfants naissent avec des fémurs qui ont une rotation interne accentuée ou une légère déviation vers l’avant, qui se normalisera au cours de la croissance. Cette variation expliquerait pourquoi certains enfants préfèrent cette position à celle du tailleur, par exemple. Les tout-petits écoutent leur corps davantage que les adultes. Ils ne se mettraient pas volontairement dans une position douloureuse. Donc, à moins que ce soit l’unique positon qu’adopte votre enfant, laissez-le choisir la façon dont il veut s’assoir au sol. Assurez-vous toutefois que son dos est droit, proposez-lui de s’adosser à un mur si nécessaire.

À l’école ou devant un ordinateur, un enfant doit avoir le dos droit, les pieds à plat au sol et la tête droite. Les épaules ne doivent pas être arrondies. Prenez le temps de lui montrer la bonne façon de faire : s’assoir les fesses au fond de la chaise (pour bénéficier du support au dos) et ne pas croiser les jambes. Dites-lui aussi de ne pas enrouler les chevilles autour des pattes de sa chaise. Considérant le temps passé en position assise, alternez la chaise avec un ballon d’exercice est une bonne idée. Faites-le au moins à la maison, lors des devoirs, par exemple. Sur le divan, assurez-vous que votre enfant se tient droit et qu’il ne s’affale pas sur le sofa.

Nous avons déjà abordé par le passé le syndrome du cou du texto. Ce nouveau problème est un véritable fléau, d’autant plus qu’on ne sensibilise pas encore assez les jeunes. Lorsque votre enfant utilise un appareil mobile, rappelez-lui de le remonter à la hauteur des yeux pour éviter une flexion du cou prolongée. Proposez-lui un accessoire comme un coussin pour appuyer l’appareil lorsqu’il est assis. Montrez-lui la posture à adopter en position debout.

Des indices que quelque chose ne va pas

  • Un seul rebord de pantalon traine par terre.
  • Un soulier use plus vite que l’autre.
  • Les épaules ne sont pas à la même hauteur (mettez vos mains sur les épaules pour faire cette évaluation).
  • Vue de dos, la colonne vertébrale semble être déviée (une forme de S ou de C).
  • Les hanches ne sont pas à la même hauteur (mettez vos mains sur les hanches pour cette analyse).
  • Vue de côté, l’oreille est devant l’épaule.
  • Les épaules sont arrondies.
  • La démarche vous semble étrange (boiterie, asymétrie, pointe des pieds, etc.).

Si vous soupçonnez une anomalie, il vous est possible d’analyser rapidement la posture de votre enfant en l’observant.

Analysez vous-même la posture de votre enfant

Si vous avez de la difficulté à visualiser, prenez des photos et tracez les lignes à l’aide d’une règle.

Étape 1 : Vue de face : les épaules devraient être à la même hauteur. Appuyez les mains sur ses hanches (sur l’os du bassin), elles devraient aussi se trouver au même niveau. Il est normal que les genoux soient un peu vers l’intérieur.

Étape 2 : Vue de dos : les omoplates devraient être à la même hauteur et refermées sur la cage thoracique de façon identique. La colonne vertébrale devrait être droite et alignée avec la tête et le sillon interfessier (raie des fesses).

Étape 3 : Vue de côté : les courbes devraient être visibles, c’est-à-dire un creux pour le cou et le bas de dos, un renflement pour le dos et le bassin/sacrum. L’oreille devrait être sur la même ligne que l’épaule, le milieu du bassin et la base du 5e orteil (le petit os qui ressort sur le côté du pied). Si ce n’est pas le cas et que l’oreille se trouve devant l’épaule, il se pourrait que votre enfant soit en train de développer un port antérieur de la tête. De plus en plus fréquent, ce problème, souvent associé à l’utilisation prolongée d’appareils mobiles, peut entraîner des douleurs cervicales, des raideurs, des maux de tête et d’autres problèmes de santé. Appliquez immédiatement les conseils posturaux précédents et prenez rendez-vous avec votre chiropraticien sans tarder.

Sur cette photo vue de côté, on peut voir que la hanche du petit garçon se trouve devant la ligne rouge. Ce décalage anormal peut être transitoire chez certains enfants. Dans ce cas-ci, un chiropraticien pourrait émettre des recommandations et faire un suivi adéquat dans le but d’assurer un développement optimal.

Il est tout de même normal de voir une épaule ou une hanche plus basse que l’autre. Mais si vous apercevez des décalages significatifs, consultez un chiropraticien qui sera en mesure d’examiner votre enfant et d’analyser sa posture plus en profondeur en vue de détecter un problème, comme une scoliose.

Petit mot sur la scoliose

La scoliose est une déviation de la colonne vertébrale dont les causes sont variées. Plus tôt elle est détectée, meilleures sont les chances de ralentir ou d’arrêter la progression et ainsi réduire les impacts à long terme. Si vous soupçonnez une scoliose chez votre enfant, consultez votre chiropraticien dès que possible. Le plus tôt sera le mieux.

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5 choses que votre chiropraticien peut savoir sur vous juste en regardant votre posture

En tant que chiropraticien, on ne rappelle jamais assez à nos patients l’importance d’une bonne posture. Mais saviez-vous que votre posture peut révéler de nombreux secrets sur vous? Voici 5 choses étonnantes que pourrait déceler votre chiropraticien en analysant votre posture.

  1. Votre niveau d’activité physique. Les personnes qui présentent une posture idéale sont généralement plus actives que celles qui ont une mauvaise posture. Des chercheurs ont même rapporté que l’activité physique, aussi minime soit-elle (être debout ou marcher, par exemple), améliorait l’humeur. Ce qui concorde avec le prochain point.
  2. Votre humeur générale. De nombreuses études ont déjà fait le lien entre la posture et la santé mentale. Une étude publiée en 2017 dans le Journal of Behavior Therapy and Experimental Psychiatry suggère que l’adoption de bonnes postures entraînerait une diminution des symptômes de dépression. Quoique très limitée, cette étude a tout de même permis de démontrer une amélioration à court terme de l’anxiété, de l’humeur générale et une diminution de la fatigue chez les sujets dépressifs ayant reçu des conseils posturaux.
    Dans une autre étude, parue en 2015 dans Health Psychology, les sujets présentant une bonne posture avaient une meilleure estime de soi, se sentaient plus stimulés et de meilleure humeur et ressentaient moins de peur et d’anxiété comparativement aux sujets qui avaient une posture voûtée.
  3. Votre personnalité. Des chercheurs ont démontré un lien significatif entre une bonne posture et une personnalité extravertie. Sur 22 patients présentant une posture idéale, 21 (soit 96 %) d’entre eux correspondaient à ce type de personnalité. Le contraire est aussi vrai : parmi les patients avec une posture voûtée, 74 % avaient une personnalité introvertie.
  4. La localisation de vos douleurs. Il y a de fortes chances que votre chiropraticien sache où sont situées vos douleurs, avant même que vous ayez dit quoi que ce soit. L’analyse de votre posture lui révèle où sont les tensions musculaires et de quel problème vous êtes plus susceptible de souffrir. Par exemple, un port antérieur de la tête (une tête avancée par rapport au reste du corps) suggère des tensions dans le cou et possiblement des maux de tête.
  5. Si vous êtes un accro du téléphone intelligent. L’apparition du téléphone intelligent et des tablettes n’a pas tardé à se faire sentir dans les bureaux chiropratiques. Un redressement de la colonne cervicale (diminution de la courbe du cou) et un port antérieur de la tête sont fortement associés aux nombreuses heures passées à regarder ces écrans mobiles. Ce problème a même un nom : le cou du texto.

Posture, humeur, activité physique, personnalité et douleurs vertébrales sont toutes interreliées. L’amélioration de votre posture pourrait donc vous apporter des bénéfices insoupçonnés. Les soins et les conseils de votre chiropraticien vous aideront à adopter une meilleure posture, pour une meilleure santé!

 

Références :

Guimond et coll., Intricate correlation between Body Posture, Personnality Trait and Incidence of Body Pain: A Cross-Referential Study Report. PLoS One, 2012.

Lathia et coll., Happier people Live More Active Lives: Using Smartphones to Link Happiness and Physical Activity. PLOS one, 2017.

Nair et coll., Do Sumpled and upright postures affect stress responses? A randomized trial. Health Psychology, 2015.

Wilkes et coll.,Upright postures improves affect and fatigue in people with depressive symptoms. Journal of behavior therapy and experimental psychiatry, 2017.

Briggs-Myers et coll., MBTI Manual: A Guide to the development and Use of the Myers-Briggs Type Indicator. Consulting Psychologist Press, 2003.

Ono et coll., Effects of head and body position on two- and three-dimensional configurations of the upper airway. Journal of Dental Research, 2000.

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