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Douleurs au dos : stratégies de soulagement et conseils de prévention

Tant au niveau de la prévalence que de l’intensité des douleurs, les maux de dos représentent un problème de santé majeur au sein de la population québécoise. En effet, les douleurs au dos touchent un grand nombre de personnes, pouvant être incapacitantes et même évoluer vers une chronicité. Il est donc crucial de bien comprendre les causes sous-jacentes de ces douleurs afin de pouvoir les traiter efficacement et prévenir leur récidive.

Dans cet article, vous découvrirez les causes les plus communes du mal de dos, ainsi que des stratégies pour soulager les douleurs qui lui sont associées. De plus, vous apprendrez des méthodes pour éviter que ces douleurs ne deviennent récurrentes, vous permettant ainsi de reprendre vos activités le plus rapidement possible.

Anatomie de la région lombaire : mieux comprendre le mal de dos

Le mal de dos est souvent utilisé pour désigner une douleur au bas du dos. Cette douleur peut également être connue sous les termes de lumbago, douleur lombaire, lombalgie ou tour de rein. Il est important de noter que ces termes ne correspondent pas à un diagnostic précis, mais plutôt à une description générale des sensations ressenties dans cette zone du corps, telles que des douleurs d’origine musculaire, des douleurs articulaires, des douleurs d’intensité variable, locales ou diffuses. Ce n’est qu’à partir des signes et des symptômes observés que le diagnostic pourra être établi et qu’un suivi approprié pourra être proposé.

Pour mieux comprendre les causes des douleurs lombaires, il est essentiel de connaître les structures anatomiques de cette région. C’est en identifiant les éléments impliqués dans la douleur, tels que les os, les disques intervertébraux, les muscles, les structures nerveuses et les articulations, que le diagnostic sera formulé.

1. Le squelette de la région lombaire

Au niveau lombaire, la colonne vertébrale compte 5 vertèbres. La 1ère vertèbre lombaire (L1) s’articule vers le haut à la 12e vertèbre thoracique (T12) et la 5e vertèbre (L5) lombaire s’articule vers le bas avec la 1ère vertèbre sacrée (S1). Bien que les prochaines structures ne soient pas incluses directement dans la région lombaire, elles peuvent tout de même être associées à des douleurs dans cette zone :

2. Les muscles de la région lombaire

Très nombreux, plusieurs muscles composent la région lombaire :

Les muscles érecteurs du rachis

  • Ilio-costal : contribue à l’extension et à la flexion latérale de la colonne vertébrale
  • Longissimus : aide à l’extension et à la rotation du tronc
  • Épineux : participe à l’extension du tronc

Le muscle carré des lombes

Ce muscle stabilise la colonne lombaire et permet principalement la flexion latérale du tronc.

Les muscles abdominaux

  • Droit de l’abdomen : participe à la flexion du tronc
  • Obliques externes et internes : impliqués dans la rotation et la flexion latérale du tronc
  • Transverse de l’abdomen : ce muscle joue un rôle dans la stabilisation du tronc et la protection des organes internes. Lors d’activités physiques, il prévient les blessures en stabilisant le tronc. Il contribue également au maintien d’une bonne posture en soutenant la colonne vertébrale.

Le muscle ilio-psoas

Ce muscle est très profond et est situé dans la région abdominale et pelvienne. Il contribue à la flexion de la hanche et stabilise la colonne vertébrale. Il joue également un rôle important dans le maintien d’une bonne posture et la prévention des douleurs lombaires.

Les muscles multifides

Très petits, profonds et nombreux, ces muscles stabilisent la colonne vertébrale. Ils contribuent au maintien d’une bonne posture et au soutien de la colonne vertébrale. À tort, ces muscles sont oubliés dans la gestion des douleurs lombaires.

Les muscles de la région lombaire travaillent en synergie afin de permettre des mouvements optimaux, mais aussi offrir une stabilité globale et efficace à la région afin d’éviter l’apparition de douleurs lombaires.

3. Les articulations de la région lombaire

Chaque vertèbre possède 4 articulations, 2 à son niveau supérieur et 2 à son niveau inférieur, nommées articulations postérieures. Ces articulations permettent le mouvement entre chaque vertèbre, et ainsi, offrent la grande amplitude connue de la colonne vertébrale.

Sans la présence du disque intervertébral, le mouvement vertébral ne serait pas possible. En effet, cette structure en forme de coussin se situe entre chaque vertèbre et permet le mouvement en facilitant la flexion, l’extension et la rotation du tronc. Le disque intervertébral amortit également les chocs subis par la colonne vertébrale dans les activités comme la course et les sauts. Il stabilise la colonne vertébrale en offrant une stabilité et aide à répartir les charges et forces qui sont exercées sur elle.

4. Les structures nerveuses de la colonne vertébrale lombaire

En passant par le canal vertébral, la moelle épinière parcourt la colonne vertébrale en son entier. Tout du long de son trajet, des racines émergent de la moelle épinière, sortent à travers des foramens, forment des nerfs et se dirigent vers différentes structures comme les organes internes, les muscles, les bras et les jambes. Les nerfs ont différentes fonctions et l’une d’entre elles est la perception des sensations. C’est la fonction sensitive des nerfs. Ces structures jouent donc un rôle dans la sensation des douleurs, comme celles associées aux douleurs lombaires.

Mal de dos : comment survient-il?

Chacune des structures mentionnées plus haut peut causer des douleurs lombaires. En conséquence, il est essentiel de se faire évaluer par un professionnel de la santé qualifié afin que la cause des douleurs puisse être déterminée de façon précise pour ensuite établir le suivi recommandé. Étant apte à évaluer, diagnostiquer et traiter les conditions neuromusculosquelettiques, le chiropraticien pourrait sans aucun doute faire partie de votre réseau de professionnels en lien avec la gestion de vos douleurs. Avec sa vision globale de la santé, il est non seulement qualifié pour émettre un diagnostic et traiter les conditions chiropratiques, mais il pourra également agir en tant que conseiller sur les saines habitudes de vie à adopter afin de soulager les douleurs, mais aussi éviter leur chronicité et leur récidive.

1. Douleurs lombaires d’origine traumatique

Dans des situations traumatiques, les douleurs au dos peuvent survenir lors d’une chute, d’un accident de voiture ou d’un incident lors de la pratique d’un sport. Dépendamment de ce qui est survenu, toutes les structures peuvent être impliquées dans la sensation de douleur.

2. Douleurs lombaires associées au vieillissement

Dans un contexte de vieillissement, les douleurs au dos peuvent provenir des articulations. En effet, le processus de vieillissement est en lien avec l’apparition d’ostéoarthrose (arthrose) et cette dernière peut être associée à une sensation de douleur.

 

 

De plus, si le degré d’arthrose est important, les racines nerveuses peuvent être comprimées et les disques intervertébraux peuvent développer une hernie discale, ce qui aura comme impact d’atteindre les structures nerveuses et causer des douleurs d’origine neurologique.

3. Douleurs lombaires associées à la grossesse

Pendant la grossesse, le corps de la femme change. Les structures lombaires subissent certains changements :

  • Le gain de poids augmente la charge sur les éléments vertébraux postérieurs
  • Les ligaments deviennent plus laxes en raison du relâchement de la relaxine, une hormone essentielle afin de permettre le mouvement du bassin pour le passage du bébé
  • La prise de volume de l’utérus en raison de la croissance du bébé a un impact sur les muscles abdominaux, principalement les grands droits. Ils s’étirent et leur rôle de support perd de son efficacité. En conséquence, des douleurs lombaires peuvent survenir.

4. Les douleurs lombaires d’origine posturale

Il ne faut pas négliger la posture dans la gestion des douleurs lombaires. Sachant que la plupart du temps, la colonne vertébrale et les articulations devraient fonctionner en position neutre, le fait de ne pas adopter cette posture pourrait causer l’apparition de douleurs. Évidemment, il serait utopique de penser que ce soit possible 100% du temps, mais en mettant en pratique les conseils posturaux de votre chiropraticien, il y a fort à parier que les risques de douleurs lombaires puissent diminuer en fréquence et en intensité. Selon votre situation, il sera en mesure de vous aider avec différentes postures :

5. Douleurs lombaires non associées à des conditions neuromusculosquelettiques

Certains types de douleurs lombaires ne sont pas liés à des conditions neuromusculosquelettiques. Certaines conditions touchant les organes ou d’autres avec des pronostics moins encourageants comme des tumeurs peuvent en faire partie. Ce point met une fois de plus l’emphase sur l’importance de consulter un professionnel de la santé qualifié lorsque les douleurs lombaires apparaissent. Avec son questionnaire étoffé, ses tests physiques, la possibilité de prendre ou non des radiographies (en fonction des résultats de son évaluation) et ses capacités d’analyse en santé neuromusculosquelettique, le chiropraticien sera en mesure de déterminer la cause des douleurs lombaires et s’il ne parvient pas à le faire en respectant son champ d’expertise, il dirigera son patient vers le professionnel de la santé le plus approprié. Sachant que certaines conditions qui donnent des douleurs lombaires ne sont pas d’ordre chiropratique, le chiropraticien sait reconnaître les signes sous-jacents. C’est ainsi que la chiropratique taille sa place dans un système de santé où la collaboration est essentielle!

Comment la chiropratique peut-elle améliorer la qualité de vie des gens aux prises avec des douleurs lombaires

La vision chiropratique est claire : elle vise le maintien d’une santé optimale et d’un bien-être global en veillant au bon fonctionnement du système nerveux de chacun de ses patients. Par ses techniques d’ajustement efficaces et sécuritaires, elle intervient à la source en s’assurant que les articulations vertébrales bougent de façon optimale. Ainsi, la colonne vertébrale se voit libérée des subluxations vertébrales et permet au corps d’exprimer son plein potentiel de santé et diminuer les douleurs lombaires, améliorer les amplitudes de mouvement, favoriser une bonne récupération et limiter les chances de récidives et de chronicité.

Le système nerveux est le système maître du corps humain. Puisqu’il permet le bon fonctionnement de tous les autres systèmes, veillons à ce qu’il fonctionne lui-même de façon optimale!

N’hésitez pas à consulter votre chiropraticien en lien avec vos douleurs lombaires. Avec ses compétences, nul doute qu’il pourra vous aider à retrouver votre énergie habituelle!

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3 conseils pratiques pour combattre les maux de dos

La lombalgie, communément appelée mal de dos, touche une grande partie de la population mondiale. Les jeunes comme les moins jeunes seront aux prises avec un épisode de mal de dos au moins une fois dans leur vie, ce qui fait de cette condition celle causant le plus haut taux d’invalidité dans le monde. Dans cet article, vous découvrirez une foule d’astuces naturelles et sensées qui vous aideront à soulager la douleur lombaire.

Lombalgie, mal de dos et douleur lombaire : c’est quoi au juste?

Vous l’aurez sans doute deviné : ces trois termes ou expressions définissent la même chose. La douleur lombaire peut se traduire comme ceci :

  • Douleur ou inconfort ciblant la région lombo-sacrée
  • Douleur ou inconfort ciblant la région des crêtes iliaques, ou même plus bas
  • Douleur ou inconfort localisé sous le rebord des côtes inférieures
  • Douleur ou inconfort localisé au-dessus des plis fessiers.

Dans chacune de ces situations, une irradiation peut être présente ou non dans le membre inférieur.

Comme mentionné en introduction, la lombalgie est très fréquente. Elle représente d’ailleurs le trouble neuromusculosquelettique le plus fréquent. Plusieurs causes peuvent lui être attribuables :

  • La posture de travail
  • La posture de sommeil
  • L’obésité
  • Le tabagisme
  • L’âge
  • La mauvaise pratique d’un sport
  • La manipulation de charges trop lourdes
  • La mauvaise utilisation de son centre de gravité de façon répétitive
  • Le port de mauvaises chaussures
  • Les facteurs psychosociaux (stress au travail, stress à la maison, charge mentale, milieu de vie difficile)

Les causes sont nombreuses, ce qui favorise un risque accru au sein de la population, n’est-ce pas?

Voici donc comment vous pourriez aider et même prévenir l’apparition de la lombalgie pour vous et les membres de votre famille.

ASTUCE #1 : Consultez votre chiropraticien régulièrement

Le chiropraticien est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions neuromusculosquelettiques et la lombalgie en fait partie. Les ajustements chiropratiques permettent de redonner – ou maintenir – une mobilité articulaire optimale aux articulations de la région lombaire. En conséquence, la douleur peut être diminuée et l’apparition d’une récidive ou d’une nouvelle douleur peut être éloignée dans le temps.

Outre les ajustements chiropratiques, votre chiropraticien pourra vous donner une multitude de conseils et recommander différents changements dans vos habitudes de vie :

  • Adapter votre posture de travail à l’ordinateur
  • Modifier votre posture de sommeil
  • Donner des exercices de renforcement ou d’étirement selon la condition et la cause précises de votre douleur au dos
  • Adapter votre poste de travail
  • etc.

Consulter en chiropratique, ça va au-delà de la douleur! Pensez à voir votre santé d’un point de vue global!

ASTUCE #2 : soyez actifs

Les preuves concernant les bienfaits de l’activité physique au quotidien ne sont plus à faire. Outre celles qu’on lui attribue le plus souvent, comme l’amélioration des capacités cardiovasculaires, l’augmentation de l’énergie et de la qualité du sommeil ou le maintien d’un état mental sain, il faut maintenant penser à l’activité physique comme un moyen de soulager la douleur et prévenir les blessures.

En bougeant régulièrement, vous permettez à votre corps de poursuivre la guérison entamée en chiropratique. Il devient plus mobile et la musculature s’adapte, ce qui peut réduire le risque de récidives.

Saviez-vous que l’activité physique aide à la libération des endorphines? Ces hormones sont les hormones du bien-être et elles aident à soulager la douleur. Un 2 pour 1, quoi demander de mieux? Vous serez toujours gagnants à être actifs, c’est garanti!

Évidemment, en période de grosse douleur, l’activité physique peut ne pas être recommandée. En consultant votre chiropraticien, il sera en mesure de déterminer ce qui est bon ou non pour vous, selon votre condition et vos objectifs de santé. Le repos peut aider temporairement, mais plus tôt l’activité reprendra, le mieux ce sera.

ASTUCE #3 : écoutez votre corps

Le corps humain est une machine exceptionnelle. Les athlètes sont la preuve même qu’il est capable d’accomplir de grandes choses. Il en va de même pour la période entourant la grossesse chez la femme. Ces exemples nous rappellent que certaines situations nous font entrer dans un état de douleur. Si cet état est parfois inévitable comme lors de l’accouchement, il est loin d’être essentiel au quotidien. En conséquence, masquer une douleur ne devrait jamais être la première option à envisager et voici pourquoi :

  • La douleur doit être perçue comme un signal d’alarme. Si elle est présente, cela signifie qu’il y a un déséquilibre dans l’expression du plein potentiel du corps humain.
  • Une douleur qui persiste peut entraîner une adaptation pour le corps humain : certains muscles se contractent et d’autres s’étirent afin de tenter de ramener la situation à la normale. Cet état d’adaptation n’est pas idéal, puisqu’il engendra potentiellement des douleurs collatérales.
  • Plus le corps est en déséquilibre, plus le risque de blessures augmente. Ce principe ne s’applique pas seulement pour les douleurs au dos, mais pour le corps humain entier.

N’oubliez pas ceci : en évitant de reconnaître une douleur, vous placez votre corps dans une situation de conflit entre la santé globale et l’état douloureux.

Le résultat : vous n’écoutez pas vos limites. Cela nous amène à vouloir vous faire réfléchir au pourquoi il devrait en être ainsi. Qu’avez-vous à prouver? Que retirez-vous d’une douleur au dos? Pourquoi attendez-vous d’être incapable de vous lever de votre lit avant de remédier à la situation?

Les enjeux psychosociaux prennent une place importante de notre mode de vie et ils ne sont pas à négliger. Dans cette ère où la tendance au bien-être prend de plus en plus de place, pensez à vous écouter. Vous, ainsi que ceux qui poussent derrière vous, serez fiers de vivre optimalement, sans douleur ni tracas!

 

Sources, telles que consultées le 1er mars 2023
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29573870/
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1779012321000243

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Douleurs à la mâchoire : comment la chiropratique peut m’aider?

Parler, bâiller, mastiquer, avaler. Ces 4 actions impliquent quelques milliers d’ouvertures et fermetures de la bouche chaque jour. En étant sollicitée de la sorte, il est fréquent de développer des douleurs à la mâchoire. Saviez-vous qu’un suivi chiropratique peut faire partie des solutions afin de vous aider avec ce type de douleurs?

Dans cet article, vous découvrirez 7 conseils qui vous aideront à soulager vos douleurs à la mâchoire de façon simple et efficace.

Pourquoi j’ai mal à la mâchoire?

D’un point de vue anatomique, la mâchoire porte le nom d’articulation temporo-mandibulaire (ATM). Elle est composée de 2 parties osseuses et 4 muscles principaux :

Os

  1. La mandibule (os de la mâchoire)
  2. L’os temporal (au niveau du crâne)

Muscles

  1. Le muscle masséter
  2. Le muscle temporal
  3. Le muscle ptérygoïdien médial
  4. Le muscle ptérygoïdien latéral

Ces structures sont également liées par un disque et enveloppées dans une capsule articulaire avec du liquide synovial. Elles sont également irriguées par des vaisseaux sanguins.

La mâchoire est desservie par plusieurs terminaisons nerveuses. Elles permettent entre autres la communication avec les structures du cerveau pour créer la contraction musculaire et permettre son mouvement. Elles jouent également un rôle dans la perception des sensations comme celles de la douleur.

Lors d’un trouble articulaire à la mâchoire, on observe souvent cette cascade d’événements :

  1. Apparition du symptôme à la suite de la dysfonction (communication entre la mâchoire et les structures nerveuses)
  2. Transport des facteurs de l’inflammation par les vaisseaux sanguins (mécanisme de défense naturelle)
  3. Contraction musculaire réflexe (système de protection)

Un facteur-clé dans la persistance d’une douleur est que plus il y a de contractions musculaires réflexes, moins l’articulation bouge optimalement. Moins l’articulation bouge optimalement, moins les signaux transmis au système nerveux sont adéquats et plus la dysfonction est présente.

Résultat : Apparition d’un cercle vicieux incluant la persistance des douleurs, de l’inflammation et des contractions musculaires.

Selon le National Institute of Dental and Craniofacial Research, les désordres liés à la mâchoire pourraient être classés en 3 principales catégories :

  1. Douleurs associées à l’articulation
    Douleurs qui impliquent directement les structures articulaires comme les os, le disque, les ligaments et la capsule.
  2. Douleurs associées aux muscles masticateurs
    Bien que l’ATM soit une petite articulation, la fonction qu’elle occupe est essentielle et les muscles qui permettent ses mouvements le sont tout autant. Leur sollicitation fréquente peut causer l’apparition de douleurs.
  3. Maux de têtes associés aux désordres de la mâchoire
    Tout type de céphalée résultant d’un désordre de l’articulation ou des muscles associés.

Est-ce que certains facteurs de risques associés aux douleurs à la mâchoire me concernent?

Malgré toutes les recherches pertinentes sur le sujet, la cause précise des douleurs à l’ATM est souvent difficile à établir. Elle peut être multifactorielle et parfois apparaître sans raison évidente. Voici certains facteurs de risques à considérer :

  • Mâcher de la gomme de façon excessive
  • Se ronger les ongles
  • Serrer les dents
  • Bruxisme (grincement des dents)
  • Malposition des dents
  • Utilisation de prothèses mal ajustées
  • Certaines maladies comme l’arthrite rhumatoïde
  • Anomalie de croissance ou de développement de l’articulation

Je suis stressé. Est-ce que ça peut influencer mes douleurs à la mâchoire?

Saviez-vous que certains facteurs extérieurs comme le stress peuvent jouer un impact dans le développement et la durée des symptômes liés à l’ATM? Parfois, le serrement des dents est associé au stress, ne l’oubliez pas!

Sources potentielles de stress :

  • Stress professionnel (performance)
  • Stress financier (endettement)
  • Sentiment anxieux ou angoisse
  • Charge mentale (conciliation travail famille)

L’importance d’une vision globale prend alors tout son sens afin d’obtenir une image complète de vos habitudes de vie et établir le suivi approprié.

Pour mieux comprendre comment la chiropratique peut vous aider à gérer votre stress, consultez cet article.

Est-ce ces signes et symptômes sont en lien avec mon désordre de la mâchoire?

Vous pensez avoir un désordre de la mâchoire? Voici ce que vous pourriez ressentir ceci :

  • Raideur à la mâchoire
  • Douleur ou difficulté lors la mastication
  • Douleur locale au niveau de l’articulation
  • Douleur qui s’étend à l’oreille, au visage ou au cou
  • Mal de tête

Parfois, les signes suivants sont présents. S’ils se manifestent seuls, notez qu’ils ne sont toutefois pas automatiquement liés à un désordre de la mâchoire.

  • Grincement ou claquement lors de l’ouverture et la fermeture de la mâchoire
  • Fermeture moins juste de la mâchoire
  • Ouverture et fermeture asymétriques de la bouche (la mâchoire semble bouger d’un côté à l’autre)

Votre chiropraticien saura vous guider et vous proposer le suivi le plus adapté à vos besoins.

J’ai mal à la mâchoire. Que faire?

Les douleurs à la mâchoire peuvent parfois s’atténuer d’elles-mêmes. Lorsque vous consultez votre chiropraticien dans le but d’optimiser votre santé globale, prenez le temps d’en discuter avec lui lors de votre prochaine visite afin qu’il s’assure du bon fonctionnement de l’articulation. Il s’agit du premier conseil que nous vous donnons afin de vous guider.

La santé ne se définit pas seulement par l’absence de symptômes.

Une douleur qui disparaît d’elle-même n’indique pas automatiquement la guérison d’une problématique. C’est à ce moment que la chiropratique pourra jouer un rôle dans l’optimisation de votre santé.

Apprenez-en davantage ici quant à la vision chiropratique de la santé.

Outre le fait de discuter de vos douleurs avec votre chiropraticien, voici 6 autres conseils à mettre en place à la maison afin de vous aider :

  • Utilisez la glace ou la chaleur, selon leur effet sur vos douleurs
  • Si votre mâchoire claque, ne reproduisez pas le claquement inutilement
  • Évitez les aliments trop durs
  • Réduisez votre consommation de gomme
  • Cessez certaines habitudes comme ronger vos ongles
  • Évitez de serrer la mâchoire (êtes-vous stressés?)

Comment le chiropraticien pourra m’aider avec les douleurs à la mâchoire?

Lorsque vous vous présentez en clinique, le rôle premier de votre chiropraticien est de déterminer si votre condition est d’ordre neuromusculosquelettique.

Étape #1 : Anamnèse (entrevue sur votre historique de santé)

C’est la période de questions! Plus votre chiropraticien aura d’informations, plus son suivi sera précis : localisation des douleurs, intensité, variabilité, moment de survenue, éléments déclencheurs ou atténuants, est-ce que la douleur s’étend ailleurs, quelles sont les habitudes de vie?

Étape #2 : Examen physique

Moment où le chiropraticien évalue les systèmes nerveux, musculaire et squelettique.

  • Mobilité de l’ATM et évaluation générale
  • Évaluation des structures musculaires associées
  • Tests orthopédiques ciblant la colonne vertébrale et l’ATM
  • Évaluation vertébrale afin de déterminer la présence de subluxations
  • Évaluation des os crâniens puisque l’un des os de l’ATM (le temporal) fait partie du crâne

Étape #3 : Examens complémentaires

Selon les résultats obtenus, des radiographies peuvent être nécessaires afin de compléter le tableau clinique.

Saviez-vous que votre chiropraticien a les capacités de prescrire et analyser des examens radiographiques? Lorsque vient le temps de poser un diagnostic ou déterminer l’indication d’un suivi chiropratique, ce type d’examen n’est donc pas à négliger. Ce service constitue donc une valeur ajoutée inestimable au suivi qui vous est proposé en chiropratique.

Étape #4 : Suivi et traitement

Une fois toutes les données recueillies et en présence d’une condition neuromusculosquelettique, votre chiropraticien émettra un diagnostic. Son suivi proposera généralement les éléments suivants :

  • Ajustements chiropratiques au niveau des subluxations vertébrales
  • Ajustements des dysfonctions articulaires trouvées à la mâchoire
  • Travail des tissus mous
  • Recommandations/modifications de certaines habitudes de vie si elles sont associées aux douleurs

Dans l’éventualité où le traitement chiropratique ne soit pas indiqué ou qu’une collaboration avec un autre professionnel de la santé soit suggérée, votre chiropraticien pourra vous référer au bon endroit.

Puisque nous sommes dans une ère où la santé globale prend tout son sens, n’hésitez pas à faire appel à un chiropraticien pour l’évaluation, le traitement de vos douleurs et l’optimisation de votre santé neuro-vertébrale. Son expertise et sa vision de la santé pourraient vous être grandement bénéfiques!

 

Références, telles que consultées le 24 février 2022.
https://www.nidcr.nih.gov/health-info/tmd
https://www.mayoclinic.org/diseases-conditions/tmj/symptoms-causes/syc-20350941

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Bursite, tendinite ou capsulite… Quoi faire quand on a mal à l’épaule?

Avec l’arrivée massive du télétravail et des bureaux à la maison, les patients présentant des douleurs à l’épaule sont de plus en plus nombreux.

Les douleurs à l’épaule sont d’ailleurs la troisième cause musculo-squelettique de consultation clinique, tout juste après les maux de cou et les maux de dos.

Quand l’épaule fait mal

Les problèmes d’épaule peuvent se traduire de plusieurs façons :

  • Douleur d’intensité variable autour de l’articulation de l’épaule souvent pire la nuit et le matin
  • Douleur diffuse qui descend vers le bras et la main
  • Douleurs d’intensité variable à l’omoplate
  • Raideurs de l’épaule
  • Perte de mouvement, incapacités
  • Faiblesses musculaires
  • Douleurs lors de mouvements spécifiques
  • Douleurs au cou et au haut du dos
  • Blocage ou craquement lors de certains mouvements
  • Maux de tête
  • Engourdissement des bras et des mains

Le complexe articulaire de l’épaule : un 4-en-1

L’épaule est l’articulation du corps la plus mobile et complexe. Ce qui la rend particulièrement vulnérable aux blessures.

L’articulation de l’épaule est constituée de 3 os (l’humérus, la clavicule et la scapula ou omoplate) ainsi que de plusieurs muscles et autres tissus de soutien (capsule, ligaments, bourses, tendons).

Ce qu’il est surtout important de comprendre, c’est que la fonction optimale de l’épaule dépend de l’harmonie du mouvement et de l’équilibre musculaire de plusieurs articulations, comme dans une réaction en chaîne.

On nomme cet amalgame le complexe articulaire de l’épaule.

Dans le complexe articulaire de l’épaule, on retrouve :

  • l’articulation gléno-humérale, qui relie l’humérus à l’omoplate
  • l’articulation acromio-claviculaire (qui relie l’omoplate à la clavicule)
  • l’articulation sterno-claviculaire (qui relie la clavicule au sternum)
  • l’articulation scapulo-thoracique (qui permet le glissement de l’omoplate sur la cage thoracique)

À cela, on pourrait inclure les régions cervicales et thoraciques de la colonne vertébrale. La colonne vertébrale est intimement liée au complexe articulaire par de nombreux muscles.

Toutes ces articulations doivent fonctionner en synergie pour assurer un mouvement optimal, fluide et sans douleur.

C’est pourquoi le traitement des problèmes d’épaule nécessite une bonne connaissance et compréhension de l’anatomie, de la neurologie et de la kinésiologie (étude du mouvement).

Les causes

Avec autant de structures qui forment le complexe articulaire de l’épaule, il n’est pas étonnant de constater que les causes de douleurs soient aussi nombreuses.

Voici les causes plus fréquentes des douleurs à l’épaule :

  • Tendinopathie et tendinite
  • Bursite
  • Syndrome de la coiffe des rotateurs
  • Subluxation
  • Dislocation
  • Entorse ligamentaire ou musculaire
  • Capsulite adhésive (Épaule gelée ou Frozen shoulder)
  • Arthrose ou arthrite
  • Fracture

Quoi faire quand on a mal à l’épaule

Que la douleur à l’épaule soit due à un traumatisme ou à un travail répétitif, il est très important de consulter son chiropraticien rapidement.

Comme nous l’avons expliqué précédemment, le complexe articulaire de l’épaule engage de nombreuses structures et sa dysfonction peut facilement dégénérer et devenir incapacitante.

Voici quelques modifications que vous pourriez apporter à votre style de vie pour réduire les douleurs à l’épaule et faciliter la guérison.

  1. Cessez les activités spécifiques qui reproduisent la douleur comme pelleter, travailler les bras dans les airs (optez pour un escabeau au besoin)
  2. Évitez les mouvements de contorsions (comme ramasser un objet sur la banquette arrière de la voiture lorsqu’on est au volant).
  3. Éviter de dormir sur le côté de l’épaule douloureuse.
  4. Utiliser un oreiller de corps pour appuyer le bras supérieur douloureux si l’on dort sur le côté opposé.
  5. Rendre son espace de travail ergonomique.
  6. Faire des étirements de l’épaule et du cou tous les jours.
  7. Garder la mobilité du bras en faisant des mouvements doux.
  8. Masser les muscles de l’épaule et du dos régulièrement (on peut utiliser certaines huiles essentielles diluées pour réduire les spasmes et apporter du soulagement)
  9. Suivre un programme de renforcement musculaire (idéalement personnalisé par un professionnel).
  10. Utiliser des techniques de gestion de stress comme la méditation, la visualisation, les respirations, le journaling, etc.
  11. Privilégier une alimentation et une supplémentation anti-inflammatoire.

Ce que votre chiropraticien fera pour traiter votre problème d’épaule

Le docteur en chiropratique détient une formation solide qui lui permet de diagnostiquer et traiter les troubles de l’épaule.

Grâce à une variétés de techniques et d’outils, le chiropraticien pourra redonner du mouvement aux articulations dysfonctionnelles (traiter les subluxations vertébrales cervico-thoraciques d’abord, qui diminuent les influx nerveux et sanguins vers l’épaule), réduire les tensions musculaires, harmoniser la chaîne de mouvement, rééquilibrer les muscles et améliorer les problèmes posturaux.

Tout ça, dans le but de traiter la cause du problème d’épaule et par le fait même enrayer la douleur.

De plus, le chiropraticien pourra offrir des conseils personnalisés sur le style de vie, proposer des solutions naturelles complémentaires au besoin et prescrire un programme d’exercices.

En résumé

  • Les douleurs à l’épaule sont très fréquentes
  • Le complexe articulaire de l’épaule comprend plus de 4 articulations
  • Les problèmes d’épaule peuvent se traduire de plusieurs façons
  • Les causes de douleurs à l’épaule sont nombreuses
  • La consultation rapide en chiropratique évite la dégénérescence du problème
  • Des changements dans le style de vie favorise une guérison plus rapide et évite les récidives

 

Sources telles que consultées le 2 février 2022.

http://www.irsst.qc.ca/media/documents/PubIRSST/R-885.pdf

https://fr.ccgi-research.com/shoulderpain

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La routine mal de tête : 7 actions faciles à faire dès l’apparition d’une céphalée

Faites-vous partie de ces personnes qui ont régulièrement des maux de tête?

La plupart des gens ont le réflexe d’utiliser des médicaments sans ordonnance comme l’acétaminophène ou l’ibuprofène pour se soulager.

C’est compréhensible, très peu d’entre eux connaissent les véritables causes des maux de tête d’autant plus que notre culture occidentale prône le soulagement rapide pharmacologique et le retour à la performance.

En tant que chiropraticiens, nous proposons une tout autre approche dite holistique. Nous cherchons (depuis plus de 120 ans!!!) à trouver et corriger la cause des problèmes et douleurs de façon naturelle plutôt qu’à en camoufler les symptômes.

Cette approche permet de normaliser les fonctions et donc régler le problème à la source. On réduit ainsi le risque et les effets indésirables liés à la prise de médicament (parce que oui ils existent).

Puisqu’elles sont nombreuses, il est parfois difficile de trouver la cause à l’origine d’un mal de tête. (En savoir plus sur les causes des maux de tête).

C’est pourquoi nous avons pensé vous proposer une petite routine simple, facile et accessible à faire dès l’apparition d’un mal de tête. Cette routine permet d’adresser plusieurs des causes de maux de tête pour vous soulager sans avoir recours à des médicaments.

1. Boire de l’eau

Dès qu’un mal de tête fait son apparition, commencez par boire une très grande quantité d’eau, soit environ 1,5 L en moins de 30 minutes.

La déshydratation est une cause commune du mal de tête. Elle s’accompagne souvent de fatigue ainsi que d’une faible quantité d’urine foncée.

Il est recommandé de boire chaque jour 1 L d’eau par 50 lb de poids. Pour en augmenter la réabsorption intestinale, pensez à ajouter une pincée de fleur de sel dans votre bouteille.

Si l’hydratation est un défi pour vous, consultez cet article pour vous donner des idées afin de faciliter la prise d’eau quotidienne.

2. Faire des étirements

Tout en buvant votre 1,5 L d’eau, prenez quelques minutes pour vous étirer. Il n’est pas rare que le mal de tête soit causé par des tensions musculaires, elles-mêmes souvent associées à de mauvaises postures.

Voici une petite routine à mettre en place afin d’étirer adéquatement les muscles du cou, du haut du dos et des épaules.

3. Masser les muscles du cou et de la tête

Les maux de tête causés par des muscles tendus sont appelés les céphalées de tension. En massant les muscles, on permet un relâchement des points gâchettes qui causent cette douleur référée à la tête.

Allez-y dans cet ordre, en faisant de petites pressions circulaires. Si vous sentez un « nœud » et que la douleur à la tête est augmentée en y faisant une pression, insistez sur ce point jusqu’à ce qu’il relâche.

  • Muscles des tempes, du front et du tour des yeux
  • Muscles de la mâchoire
  • Muscles sous-occipitaux (derrière la tête, sous la ligne du crâne)
  • Muscles fléchisseurs du cou (penchez la tête légèrement vers l’arrière et massez du haut vers le bas en partant derrière les oreilles jusqu’à la clavicule)
  • Muscles extenseurs du cou (chaque côté de la colonne cervicale)
  • Les muscles trapèzes et les pectoraux
  • Les muscles de l’omoplate (utilisez une balle de tennis contre le mur ou le sol ou demandez à quelqu’un).

Les bénéfices des massages peuvent être amplifiés par l’utilisation d’un gel d’arnica et de certaines huiles essentielles comme la menthe poivrée, la gaulthérie (thé des bois) ou le romarin.

L’huile essentielle de menthe poivrée est la plus utilisée en aromathérapie pour soulager un mal de tête. Assurez-vous d’utiliser des huiles essentielles de haute qualité, de lire les instructions d’utilisation et de consulter un professionnel de la santé si vous souffrez de problèmes de santé sous-jacents.

4. Se retirer des écrans

Certains maux de tête sont occasionnés par la lumière directe des écrans. C’est en fait la fatigue oculaire qui peut être à l’origine de certaines céphalées.

Mais en plus de la lumière, les postures associées à l’utilisation des différents écrans sont d’autant plus problématiques.

Il est donc important de faire une pause des écrans pour réduire la fatigue oculaire ET ramener le corps dans une posture adéquate.

Et quand on parle d’écran, on parle de l’ordinateur oui, mais aussi des téléphones mobiles. Une image vaut mille mots.

5. Relâcher le stress grâce à des techniques de respirations

Quand la pression monte et devient intolérable, chaque corps a sa façon bien à lui de le démontrer. Certaines personnes ressentent des malaises digestifs alors que d’autres souffriront de douleurs musculo-squelettiques. Il arrive aussi que ce soit les maux de tête qui se pointent le bout du nez. Dans ces cas-là, avoir recours à des techniques de gestion du stress peut avoir un impact positif.

La respiration est la seule fonction autonome (elle se fait de façon inconsciente, comme la digestion et le battement cardiaque) que nous pouvons aussi contrôler consciemment.

La respiration est une porte d’entrée sur notre système nerveux.

Il existe des dizaines de techniques de respiration. Peu importe celle que vous choisirez, en inspirant et expirant lentement et profondément de façon consciente, vous activez automatiquement votre système nerveux parasympathique, responsable de la détente et de la régénérescence.

Pour connaître d’autres façons de gérer le stress en activant le système nerveux parasympathique, consultez notre article ici.

6. Faire une sieste ou prendre une marche

Le sommeil et le mouvement sont deux alliés quand vient le temps de soulager un mal de tête. Choisissez celui qui vous convient le mieux selon les circonstances (pas évident de faire une sieste au bureau 😉 ).

En plus d’activer votre système nerveux parasympathique et de réduire la pression liée au stress, une sieste ou une marche vous éloignera de votre écran.

7. Prendre rendez-vous avec son chiropraticien

Vous vous doutiez sûrement qu’on y arriverait, n’est-ce pas? Si votre mal de tête persiste ou qu’il devient récurrent, n’hésitez pas une seconde à faire vérifier votre colonne vertébrale par votre chiro préféré.

Bon nombre de maux de tête sont occasionnés par des subluxations vertébrales (une dysfonction articulaire et nerveuse) au niveau du cou ou par des tensions musculaires.

L’ajustement chiropratique a fait ses preuves dans le traitement des maux de tête. En plus de soulager la douleur, l’ajustement chiropratique permet la normalisation des fonctions et donc, la disparition de la cause sous-jacente.

Si vous souffrez régulièrement de maux de tête, n’attendez pas que votre problème s’aggrave en intensité, en fréquence ou en durée. Demandez un rendez-vous dès maintenant chez votre chiropraticien.

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5 actions à faire à la maison pour maximiser les effets de votre traitement chiropratique

Quand on investit temps et argent dans des soins chiropratiques, il est bien normal de vouloir optimiser les résultats obtenus. Parce que oui, entre les ajustements que vous recevez, il est possible pour vous de mettre en place diverses actions qui vous aideront à en maximiser les effets.

Qui dirait non à …

  • Un soulagement plus rapide et plus durable?
  • Une réduction des effets secondaires comme les courbatures?
  • Une guérison plus profonde?
  • Une amélioration de l’état de santé globale?

Bien sûr, les effets peuvent varier d’une personne à l’autre.

Dans cet article, nous vous partageons 5 actions à intégrer dans votre quotidien pour optimiser les résultats de votre ajustement chiropratique.

1. Les exercices d’étirement, de renforcement et de stabilisation musculaires

Même si à lui seul l’ajustement chiropratique entraîne des changements positifs importants du système musculo-squelettique, l’ajout d’exercices d’étirement et de renforcement précis favorisera un rétablissement plus rapide.

Les étirements doux libèrent les tensions et augmentent l’amplitude de mouvement des articulations, ce qui impacte automatiquement sur la douleur et les sensations de raideurs.

Les exercices de renforcement et de stabilisation musculaires seront précieux durant la seconde phase de votre traitement, la phase de correction. Une fois que la douleur est réduite, les ajustements de votre chiropraticien viseront à corriger la source de votre problème.

Les exercices de renforcement et de stabilisation contribueront à solidifier cette correction et réduiront les risques de rechute.

Il est important d’effectuer les exercices adéquats, et ce, au bon moment.

Dans un plan de traitement, l’improvisation n’est pas la bienvenue.

Prenez le temps d’en discuter avec votre chiropraticien, il vous conseillera les exercices adaptés à votre situation.

2. Les thérapies complémentaires à la maison

L’ajustement chiropratique redonne du mouvement aux articulations et optimise le fonctionnement du système nerveux. Les muscles pourront alors se relâcher le corps entamera un processus d’autoguérison.

On peut toutefois aider le corps à accomplir ce travail de guérison en massant la musculature tendue et en drainant le système lymphatique.

Demandez à un proche de vous masser les régions tendues ou faites-vous un automassage. Vous pouvez aussi avoir recours à des outils de massage comme des rouleaux de mousse, un masseur électrique à percussion ou des balles de massage (de simples balles de tennis peuvent convenir).

Voici un schéma des directions pour drainer la lymphe vers les chaines de ganglions. Faites des mouvements fermes. Demandez à votre chiropraticien si le drainage lymphatique vous convient, puisqu’il existe quelques contre-indications.

Drainage lymphatique

3. Hydratation

Ce n’est sûrement pas la première fois qu’on vous mentionne l’importance de boire suffisamment d’eau chaque jour. Le manque d’hydratation peut être la cause de nombreux symptômes, dont les maux de tête et la fatigue.

Les traitements chiropratiques entraînent souvent le relâchement de toxines logées dans les muscles. En buvant suffisamment d’eau, vous permettez à votre corps d’éliminer plus facilement ces toxines et favorisez ainsi un processus de guérison fluide. Moins de toxines veut aussi dire moins de douleurs et d’inconfort.

En plus d’aider votre corps à évacuer les toxines, l’eau aidera votre colonne vertébrale à retrouver structure et mouvement.

Les disques intervertébraux sont en grande partie constitués d’eau. Ils sont nourris en nutriments et en eau grâce à un système de pompage lié au mouvement articulaire.

Les ajustements chiropratiques (qui visent le retour du mouvement articulaire optimal) ET l’hydratation adéquate permettent donc aux disques de recevoir une quantité suffisante d’eau et de nutriments.

Une quantité équivalente à 1 litre d’eau par 50 lbs de poids est recommandée. Ajoutez-y une mini pincée de fleur de sel (et non du sel de mer) à votre eau pour favoriser la réabsorption intestinale.

4. Les produits de santé naturels et les huiles essentielles

Certains produits de santé naturels* peuvent être utilisés en complément au traitement chiropratique.

Par exemple, la vitamine D, le magnésium, le zinc, la glucosamine et le CBD sont souvent intéressants pour réduire les douleurs. Tandis que les omégas-3, les curcuminoïdes et la coenzyme Q10 peuvent aider à réduire l’inflammation.

Les huiles essentielles* en utilisation topique (application sur la peau d’une version diluée avec des huiles végétales) se trouvent à être des atouts intéressants pour réduire les tensions musculaires, diminuer la douleur et l’inflammation ou soutenir la réparation des tissus conjonctifs (comme les ligaments) endommagés.

L’huile essentielle de menthe poivrée est un classique quand vient le temps de soulager un muscle endolori. Même chose pour la gaulthérie (ou thé des bois) et la lavande.

Les huiles essentielles d’encens, de copaïer ou de curcuma ont certaines propriétés antiinflammatoires. Quant à l’huile essentielle de citronnelle (lemongrass), elle est traditionnellement utilisée pour soutenir la guérison des tissus.

Lisez toujours les étiquettes.

5. Observation et adaptation de l’environnement et des habitudes

Une des actions les plus payantes est bien celle d’observer votre environnement afin de déterminer quelles habitudes peuvent aggraver votre problème ou nuire à votre rétablissement.

Une fois ces habitudes démasquées, vous devrez trouver des solutions concrètes pour en réduire l’intensité ou la fréquence.

Voici quelques exemples :

  • Une douleur au poignet peut être aggravée par une mauvaise ergonomie au bureau. L’utilisation d’un tiroir à clavier ou d’un tapis de souris avec support pour les poignets pourraient favoriser un rétablissement plus rapide.
  • Vous avez mal au bas du dos chaque fois que vous pelletez. Adaptez votre technique de pelletage ou engagez quelqu’un pour le faire à votre place.
  • Vous vous levez chaque matin avec des tensions au cou. Votre oreiller est-il adapté à votre morphologie? Votre matelas pourrait-il être trop ferme ou trop moelleux?
  • Une douleur au tibia s’installe tranquillement depuis que vous avez repris la course à pied. Avez-vous les souliers adéquats selon votre type de pied? Avez-vous une bonne technique de course? Avez-vous augmenté la fréquence ou la durée de vos entraînements?
  • Vous souffrez d’une douleur entre les omoplates et une tension dans la nuque. Combien de temps passez-vous à regarder votre téléphone mobile? Dans quelle posture êtes-vous assis sur le divan? Avez-vous tendance à vous affaisser?

 

Discutez avec votre chiropraticien des habitudes qui pourraient être liées à votre problème afin de mieux cibler celles que vous devrez modifier en priorité.

Prenez le temps d’analyser quelles actions pourraient compléter votre traitement chiropratique. Vous en ressortirez assurément gagnant; que ce soit en raison d’un soulagement plus rapide, d’une guérison plus en profondeur ou simplement de l’adoption d’un style de vie plus sain.

*Il existe des contre-indications à l’utilisation de certains produits de santé naturels et huiles essentielles. Il est très important de consulter un professionnel de la santé comme votre chiropraticien ou votre pharmacien pour connaître les suppléments et huiles essentielles qui conviennent à votre situation, particulièrement si vous prenez des médicaments ou souffrez de problèmes de santé sous-jacents.

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