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Système nerveux : des capacités insoupçonnées

Transmission de l’information entre les différents systèmes du corps humain. Contraction musculaire. Réaction à la douleur. Gestion des fonctions cardiaques et digestives. Contrôle du mécanisme de défense face à une menace. Si le corps est en mesure de faire toutes ces actions, c’est grâce au système nerveux. Sans lui, le cœur ne bat pas, la digestion ne se fait pas et les articulations ne peuvent pas bouger. Quel système phénoménal, n’est-ce pas? Dans cet article, nous mettrons encore une fois l’emphase sur le système nerveux et sur l’importance de son fonctionnement optimal. Vous lui découvrirez certains rôles, qui, gageons-le, vous étaient jusqu’à présent inconnus. Bonne lecture!

Le système nerveux, encore et toujours!

Vous connaissez notre mission? Celle de faire exprimer le plein potentiel de votre corps. Chaque article minutieusement rédigé par notre équipe met en lumière la force innée qui existe en vous afin d’élever votre santé globale à un niveau supérieur. Qu’il s’agisse de conseils santé ou d’explications sur le rôle du corps humain, nous mettons toujours l’emphase sur le fonctionnement optimal du système nerveux afin de vous permettre de mieux vivre au quotidien.

Cette fois-ci, nous avons choisi de vous démontrer à quel point le système nerveux joue un rôle crucial dans votre vie en mettant en lumière différentes fonctions qu’il occupe et dans lesquelles vous n’auriez peut-être jamais pensé le voir impliqué. Certaines vous seront évidentes, certes, mais nous sommes certains que d’autres vous laisseront sans mots!

Votre système nerveux a une fonction végétative, le saviez-vous?

Le rôle végétatif du système nerveux lui permet de fonctionner de façon autonome. En gros, il peut s’autoréguler et s’autogérer lui-même. Il a ses propres mécanismes de contrôle afin de permettre au corps humain de fonctionner optimalement, et ce, sans qu’on ait à intervenir consciemment. C’est essentiel afin que les différents systèmes de votre corps puissent fonctionner adéquatement :

  • Réguler la pression artérielle
  • Réguler la fréquence cardiaque
  • Réguler la température corporelle
  • Contrôler la sudation
  • Contrôler l’équilibre hydrique (quantité d’eau absorbée versus quantité d’eau éliminée, selon les besoins)
  • Contrôler l’équilibre électrolytique (quantité d’électrolytes absorbés versus quantité d’électrolytes éliminés)
  • Contrôler la miction (quantité d’urine éliminée)
  • Réguler la défécation

Pour qu’il puisse exercer son autonomie de façon optimale, le système nerveux se divise, entre autres, en 2 catégories :

– Le système nerveux sympathique (SNS)

Le système nerveux sympathique est activé en situation de fuite ou de combat. Il permet au corps de s’adapter à un environnement où l’action doit être rapide, comme dans un mode de survie. En conséquence, toute l’énergie utilisée servira à maximiser les fonctions permettant différentes actions :

  • Meilleure vision (dilatation de la pupille)
  • Apport sanguin maximal (augmentation de la fréquence cardiaque)
  • Réponse physiologique pour une capacité physique augmentée (sécrétion d’adrénaline)
  • Utilisation intelligente de l’énergie disponible pour entrer en action (diminution des fonctions non essentielles à la fuite, comme la digestion et la miction)
  • etc.

– Le système nerveux parasympathique (SNP)

Le système nerveux parasympathique conserve et restaure les fonctions de base de l’organisme. Contrairement au système nerveux sympathique, il préserve l’énergie :

  • Vision normale (contraction de la pupille)
  • Rythme cardiaque et respiratoire normaux (diminution de la fréquence cardiaque)
  • Fonctions urinaires normales (contraction de la vessie pour permettre la miction)
  • etc.

Les systèmes nerveux sympathique et parasympathique ont des fonctions dites réciproques, c’est-à-dire qu’ils influencent les autres systèmes de façon contraire.

Exemple : si le système nerveux sympathique diminue la motilité intestinale (diminution de la fonction intestinale), le système nerveux parasympathique l’augmente (augmentation de la fonction intestinale). C’est de cette façon que l’autonomie du système nerveux se crée et il est important de comprendre que ce n’est pas toujours noir ou blanc, c’est-à-dire qu’il ne faut pas nécessairement être en mode survie pour que le système nerveux sympathique fonctionne.

En effet, le corps s’adapte continuellement et les besoins changent, ce qui fait que les systèmes sympathique et parasympathique unissent leurs forces pour réguler les autres fonctions corporelles et permettre un équilibre général. C’est ce que l’on appelle un travail de synergie.

3 fonctions insoupçonnées du système nerveux

1. La digestion

La digestion permet la transformation des aliments en nutriments afin de fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement des cellules du corps humain. Cette fonction est primordiale pour la survie. Outre les fonctions liées aux systèmes nerveux sympathique et parasympathique, la digestion suit un rythme en fonction des besoins du corps.

La digestion se fait sans que vous ayez à décider à quel moment il est temps de sécréter les différentes enzymes pour favoriser la transformation des aliments. Il ne vous est jamais passé par la tête de demander à vos intestins d’augmenter ou diminuer la vitesse de votre transit afin de le rendre plus efficace, n’est-ce pas?

2. La vision

Sans que vous le sachiez, votre pupille se contracte et se dilate plusieurs fois par jour. Encore une fois, ce phénomène n’est pas sous notre contrôle “volontaire”. La contraction et la dilatation se créent en fonction des besoins.

La grosseur de la pupille est directement liée à la quantité de lumière qui entre dans l’œil. Plus elle est petite (contractée), moins la lumière pénètre dans l’œil. Au contraire, plus elle est grande (dilatée), plus la lumière passe dans l’œil. Elle sera contractée pour ne pas être éblouie comme lorsqu’on est face au soleil ou elle sera dilatée lorsqu’on sera dans une pièce sombre afin de maximiser la vision dans le noir.

En période de stress ou dans une situation de danger, les pupilles se dilatent automatiquement afin de permettre une meilleure vision, et ce, malgré une forte lumière. En effet, dans un moment où la fuite pourrait être envisagée, la vision doit être optimale et couvrir un large spectre. Quelle belle synergie entre les fonctions sympathique et parasympathique, n’est-ce pas?

3. La fonction immunitaire

Le système immunitaire est chargé de défendre l’organisme contre des éléments extérieurs nommés “agresseurs” afin de protéger l’intégrité des cellules du corps humain.

Lorsqu’un agresseur (ex.: se blesser avec un couteau de cuisine) est détecté, le système nerveux orchestre une cascade d’événements afin de protéger le corps d’une éventuelle contamination tout en assurant la guérison de la plaie.

La première défense contre l’agresseur est la peau, mais lors d’une coupure, cette défense n’est plus efficace. Le corps travaille donc avec la défense de deuxième ligne, c’est-à-dire les cellules immunitaires (phagocytes, cytokines) qui sont déployées directement au site de la blessure afin d’éviter une contamination. C’est le système nerveux qui est le chef d’orchestre de cette cascade. Il sait ce qu’il doit faire pour limiter les dégâts.

Puisque l’immunité est un concept très vaste, nous n’entrerons pas dans les détails les plus complexes, mais nous trouvons très intéressant de vous laisser savoir que le système nerveux peut avoir un rôle très important à jouer lors d’une blessure. Imaginez tout ce qu’il peut mettre en œuvre lorsque le corps est en présence d’un agresseur aussi imposant qu’une cellule cancéreuse. C’est tout simplement exceptionnel!

Il n’y a plus de doute, le système nerveux est vraiment le système maître du corps humain!

 

Sources, telles que consultées le 3 janvier 2024 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/syst%C3%A8me-nerveux-v%C3%A9g%C3%A9tatif/neuropathies-v%C3%A9g%C3%A9tatives

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-hydrique/%C3%A0-propos-de-l%E2%80%99eau-corporelle

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Vacances des fêtes : éliminez le stress et priorisez vos besoins!

Passer les vacances des fêtes en priorisant nos besoins et ceux de notre famille, est-ce réellement possible? Si vous avez vécu les dernières semaines en redoutant l’arrivée de cette période de l’année, force est d’admettre qu’une mise à jour s’impose dans la gestion de vos priorités! La vie va vite et le temps est précieux, alors pourquoi ajouter un stress en s’imposant des vacances parfaites, des tenues parfaites et des menus parfaits? Dans cet article, vous apprendrez comment vivre des vacances à votre image et comprendrez pourquoi le stress des fêtes est néfaste pour votre santé (et celle de vos enfants).

La date butoir du 25 décembre est finalement arrivée : les cadeaux sont emballés, les tenues sont agencées, les menus sont planifiés et les soirées peuvent commencer. Faites-vous partie de ceux pour qui la simple idée de penser aux vacances des fêtes enlève la supposée magie les entourant? Comme nous vous le rappelons souvent, tout est une question de choix et de priorités. Plus on s’impose des choix qui ne nous conviennent pas, plus la lourdeur s’installe et plus le stress occupe une place dans notre esprit. Ceux entourant l’organisation de la période des fêtes ne font pas exception. Évidemment, comme dans n’importe quelle prise de décision, un minimum d’organisation et de planification est nécessaire. Il serait utopique de penser qu’une absence complète de stress soit possible, mais n’en demeure pas moins qu’il peut être limité.

Raison #1 de limiter le stress pendant les fêtes

Le stress agit directement sur le métabolisme. Son rôle est essentiel, car en situation d’urgence, c’est lui qui nous permet de passer en mode solution : action rapide, mode de défense, fuite des menaces… Le système nerveux sympathique se met en action et permet au corps de se sortir de cet état de stress. Les fonctions essentielles à la réaction sont mises de l’avant alors que les autres sont diminuées :

  • Contractions musculaires
  • Augmentation de la fréquence cardiaque
  • Diminution de l’activité intestinale
  • Dilatation des pupilles

Pour obtenir ces réactions, des hormones et des molécules doivent interagir partout dans le corps.

Ces réactions sont essentielles, rappelons-le, dans une situation de réel danger. Rappelez-vous l’évolution de l’homme, lorsqu’il devait chasser pour survivre. Il est évident que ses réactions à l’environnement devaient être rapides afin de fuir en cas de danger et de stress. C’est l’essence même de la réaction du corps à une situation urgente.

Le stress peut prendre différentes formes et être plus ou moins important selon les situations. Un état de stress permanent plonge inévitablement le corps dans des réactions permanentes. Puisque le système nerveux s’adapte à l’environnement en tout temps, s’il perçoit un élément stressant, il réagira automatiquement.

Avec l’évolution, les éléments stressants ont bien changé : nous n’avons plus à chasser et être aux aguets en tout temps pour survivre. Néanmoins, le stress fait partie de notre vie. Les causes sont différentes, mais les réactions demeurent les mêmes.

Lorsque présent pendant une période plus longue (stress chronique), le stress plonge le corps dans un état d’alerte constant. La sécrétion continue d’hormones et de molécules liées au stress impacte le fonctionnement de plusieurs systèmes :

  • Système cardiorespiratoire
  • Système digestif
  • Système hormonal
  • Système musculaire

De plus, elles sont en lien avec la création d’inflammation dans le corps et contribuent à une forme d’épuisement physique et éventuellement, mental. L’état chronique lié au stress et l’inflammation qui en découle seraient en lien avec plusieurs troubles de santé :

  • Diabète de type 2
  • Maladies cardiovasculaires
  • État dépressif
  • Troubles digestifs
  • etc.

Pensez-y… est-ce que le stress qu’on peut s’imposer dans les semaines précédant les fêtes en vaut vraiment le coup? Pesez le pour et le contre, et faites les choix en conséquence! Laissez votre système nerveux s’ajuster aux réelles sources de stress et laissez le superflu de côté!

Astuces pour des vacances des fêtes sous le signe de la sérénité (fini, le stress!)

1. Prioriser ses besoins et ceux de notre famille

Se prioriser ne veut pas nécessairement dire que les autres ne sont pas considérés.Trop souvent, la peur de décevoir ou de dire non prend le dessus sur nos réels besoins. S’écouter et se prioriser est un apprentissage et les fêtes de fin d’année pourraient être un excellent moyen de débuter cette pratique.

Avez-vous déjà vécu l’épisode du “Allez, vous jouerez plus tard avec vos nouveaux cadeaux. On doit se laver, se préparer pour le réveillon chez grand-maman et on a 2 heures de route à faire”? Est-ce suffisant pour repenser votre planning? Quels sont les réels besoins de votre famille? Quels sont vos besoins à vous? Il serait pratiquement irréaliste de croire que faire les 4 coins du Québec en 3 jours puisse combler un besoin précis.

Consultez vos enfants lorsqu’ils sont d’âge pour contribuer aux discussions familiales. Ils pourraient vous surprendre avec leurs réflexions et leurs suggestions. Ensemble, vous pourriez repenser une nouvelle formule, non? Il n’est pas trop tard pour le faire, les vacances ne font que commencer!

2. Planifier et organiser en fonction des choix qui sont faits

Une fois les besoins établis, vous aurez une vision d’ensemble plus réaliste des prochains jours. Vos enfants tiennent à aller à une fête plus qu’à une autre? Planifier votre déplacement en conséquence, quitte à annuler votre présence à d’autres invitations. Les gens qui vous estiment comprendront la situation et ne devraient pas vous en tenir rigueur. Au contraire, ils vous respecteront et voudront peut-être prendre exemple sur vous! Quel bel exemple à donner, n’est-ce pas?

3. S’ajuster et être conciliant

Vous souhaitez revoir vos besoins et être respectés dans vos décisions? Il en va probablement de même pour les gens qui vous entourent. Si vous proposez des alternatives aux gens qui vous entourent afin d’adapter la situation à vos besoins, il est possible qu’on vous propose autre chose en retour afin que tous soient gagnants. Prenez le temps de considérer ce qui vous est suggéré et qui sait, votre terrain d’entente donnera peut-être lieu à de nouvelles traditions plus adaptées!

4. Prendre du temps pour soi (dormir, relaxer, jouer dehors)

Prendre du temps pour soi devrait faire partie du quotidien. En considérant que la majorité des travailleurs attendent avec impatience la pause des fêtes, cette pratique devrait d’autant plus être intégrée pendant cette période.

  • La méditation est un excellent exemple d’activité à faire pour reconnecter avec ses besoins et ainsi être cohérents avec nos choix.
  • Les nuits de sommeil complètes sont très réparatrices et les siestes d’après-midi également.
  • La pratique d’activité physique (avons-nous besoin de le répéter?) est un élément clé dans un mode de vie épanoui et équilibré.
  • Écouter une série, pourquoi pas? Popcorn, doudou et pantoufles en prime! Prendre le temps de prendre le temps sans se casser la tête, ça permet aussi de faire le vide.. et le plein en même temps!

5. Respecter le budget

Bien qu’à cette date, les achats soient probablement complétés, n’oubliez pas que demain, c’est le boxing day. Les items à rabais sont-ils vraiment nécessaires à votre survie? Le stress financier n’échappe pas à la frénésie des fêtes, alors revoyez également vos besoins en termes de dépenses. Vous vous en porterez mieux, et votre porte-monnaie également.

En conclusion, nous vous souhaitons de très Joyeuses Fêtes, mais surtout, d’être zen envers vous-mêmes pour les prochaines journées. Tout part de vous et de l’importance que vous vous accordez, ne l’oubliez pas!

Sources, telles que consultées le 17 décembre 2023:
https://draxe.com/health/inflammation-at-the-root-of-most-diseases/

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Nerfs crâniens : particularités, fonctions et troubles communs

Les nerfs crâniens occupent une place importante dans le fonctionnement du corps humain. À eux seuls, ils contribuent entre autres à la vision, l’odorat, l’ouïe, le goûter et la parole. Formés de 12 paires distinctes, ils peuvent avoir des fonctions motrices et sensorielles à la fois. Dans cet article, vous découvrirez les bases du système nerveux et comprendrez les différents rôles des nerfs crâniens.

Le système nerveux, ce n’est pas juste le cerveau et la moelle épinière!

Le système nerveux est sans aucun doute le système le plus important du corps humain. Sans lui, les fonctions de base ne sont pas possibles. Il se divise en 2 parties principales :

  • Le système nerveux central (SNC), composé du cerveau et de la moelle épinière
  • Le système nerveux périphérique (SNP), composé de nerfs qui émergent du cerveau et de la moelle épinière ainsi que de ganglions nerveux

Le cerveau est l’endroit où se fait l’encodage des stimulations de tout le corps humain : organes, peau, yeux, nez, bouche. Selon la stimulation, il provoque une réaction adaptée pour permettre au corps de conserver son équilibre, tant au niveau du fonctionnement physique que des émotions, de l’humeur et du niveau de conscience. C’est une machine très impressionnante!

La moelle épinière est très longue. Elle débute au niveau du tronc cérébral et se termine au bas du dos. Elle transporte les messages qui proviennent de la périphérie vers le cerveau et ensuite les retourne vers la périphérie afin que la réponse adéquate soit créée.

L’acteur principal du système nerveux est le neurone. On compte plus de 100 milliards de neurones dans le corps humain. Leur fonction est de transmettre l’influx nerveux à la suite d’une stimulation ou d’une demande quelconque (stimulus nerveux) à une autre cellule nerveuse. Il s’agit essentiellement d’une transmission électrique et elle va de l’axone d’un neurone vers les dendrites de l’autre. Cette zone de transmission entre les 2 neurones s’appelle la synapse et c’est là que se créent les échanges de différentes molécules afin que le système nerveux puisse faire son travail et ainsi créer la réaction à la stimulation ou à la demande initiale.

Les molécules qui assurent la transmission de l’information nerveuse se nomment les neurotransmetteurs. L’axone du premier neurone sécrète des neurotransmetteurs qui stimulent les récepteurs des dendrites du neurone suivant, ce qui produit un courant électrique et transmet l’information. Dans certains cas, selon le besoin, le courant aura une fonction de stimulation du neurone alors que dans certains autres, la fonction sera inhibitrice.

Les nerfs crâniens et leurs particularités

Les nerfs crâniens font le pont entre le cerveau, le tronc cérébral et les organes comme les yeux, les oreilles, le nez, la gorge et certaines structures du cou et du tronc. Ils participent donc aux fonctions de l’ouïe, la vue, l’odorat, le toucher et le goûter. On compte 12 paires de nerfs crâniens et comme mentionné précédemment, elles n’émergent pas au niveau de la moelle épinière, mais bien au niveau du cerveau et du tronc cérébral.

Afin de se rendre à l’organe qu’ils innervent, ils traversent le crâne par ce que l’on appelle des foramen. Le crâne possède donc, entre autres, 24 orifices qui permettent le passage des 12 nerfs crâniens de gauche et de droite. Dépendamment d’où ils sortent au niveau du crâne, on leur attribue un numéro. Ils portent un nom qui est en lien avec leur fonction, mais ils sont également associés à un numéro.

Certains nerfs crâniens ont des fonctions motrices, d’autres ont des fonctions sensorielles, et d’autres ont les 2 en même temps :

  1. Nerf olfactif
    Fonction sensitive liée à l’odorat
  2. Nerf optique
    Fonction associée à la vision
  3. Nerf oculomoteur
    Fonction associée au mouvement de l’œil
  4. Nerf trochléaire
    Fonction associée au mouvement de l’œil
  5. Nerf trijumeau
    Fonction sensitive au niveau du visage
    Fonction associée au serrement des dents
  6.  Nerf abducens
    Fonction associée au mouvement de l’œil
  7. Nerf facial
    Fonction associée à l’expression faciale
    Fonction associée au goût pour le ⅔ antérieur de la langue
  8. Nerf vestibulocochléaire
    Fonction dans l’équilibre et l’ouïe
  9. Nerf glossopharyngien
    Fonction associée au goût pour le ⅓ postérieur de la langue
    Fonction associée à la déglutition
  10. Nerf vague
    Joue un rôle dans la phonation et la contraction des muscles du pharynx et du larynx
    Régule les fonctions de plusieurs organes
  11. Nerf accessoire
    Permet le mouvement des muscles du cou et du haut du tronc (sternocléidomastoïdien et trapèze)
  12. Nerf hypoglosse
    Contrôle les mouvements de la langue

Les nerfs crâniens influencent le fonctionnement de plusieurs organes. Puisqu’ils prennent origine au niveau du tronc cérébral, une anomalie dans leur fonction peut être révélatrice d’une atteinte à différents niveaux :

  • Atteinte du tronc cérébral lui-même
  • Atteinte d’une portion du nerf entre sa sortie du tronc cérébral et son arrivée à l’organe qu’il innerve
  • Atteinte des zones du cerveau qui contrôlent les nerfs crâniens

Dans chaque cas, la fonction associée au nerf est altérée. En clinique, une routine bien précise sert à évaluer la fonction des nerfs crâniens et, le cas échéant, cibler la cause pour aider le patient.

Ayant un rôle à jouer au niveau de la santé neurovertébrale, le chiropraticien est outillé afin de dépister les anomalies de fonctionnement du système nerveux, incluant celles touchant les nerfs crâniens. De par sa formation doctorale, il peut très bien faire partie des professionnels de la santé qui aident au dépistage et au suivi approprié de certaines conditions :

  • Paralysie de Bell (atteinte du nerf facial VII), caractérisée par une paralysie ou une faiblesse des muscles du visage
  • Trouble de la vision, de façon partielle ou non (atteinte du nerf optique II)
  • Perte du goût (atteinte du nerf facial VII glossopharyngien IX)
  • Perte de sensation au visage (atteinte du nerf facial VII)
  • Perte soudaine de l’ouïe (atteinte du nerf vestibulocochléaire XIII)
  • etc.

Dès de la première visite et tout au long du suivi lors des rencontres subséquentes, le chiropraticien procède toujours à une période de questionnement sur l’état de santé de son patient. Cette période de questionnement porte sur la condition principale de consultation, mais elle vise également l’état de santé général. En conséquence, il est en mesure de faire un raisonnement clinique sur l’état général du système nerveux de son patient. S’il juge que des examens supplémentaires devraient être faits, il pourra évaluer, entre autres, la fonction des nerfs crâniens et référer au professionnel de la santé indiqué selon le résultat obtenu.

Nerfs crâniens et AVC : quel est le lien?

L’AVC (accident vasculaire cérébral) est causé par une perte d’apport sanguin au niveau du cerveau (AVC ischémique) ou une rupture de vaisseaux sanguins au niveau cérébral (AVC hémorragique). Dans les 2 cas, il en résulte une atteinte de certaines fonctions cérébrales et ces dernières peuvent être associées aux nerfs crâniens. L’apport sanguin est nécessaire pour toutes les fonctions du corps humain, y compris les fonctions nerveuses. Sans apport sanguin, le tissu nerveux meurt.

Comme suggéré dans les capsules informatives qui circulent un peu partout concernant l’AVC, il faut agir vite lorsqu’on suspecte une atteinte de ce genre. Sachant que l’AVC peut toucher un bon nombre de personnes, gardez ces signes en tête pour vous, mais aussi pour les gens qui vous entourent :

Visage : est-il affaissé (nerf crânien VII)
Incapacité : est-ce encore possible de soulever les bras en même temps?
Trouble de la parole : est-ce que la prononciation est normale et possible?
Extrême urgence : contacter les services d’urgence pour une prise en charge

Maintenant que vous connaissez les fonctions des nerfs crâniens et leur importance dans la santé optimale, gageons que le fonctionnement de votre système nerveux deviendra votre priorité!

 

Sources, telles que consultées le 6 décembre 2023

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/biologie-du-syst%C3%A8me-nerveux/nerfs

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/maladies-des-nerfs-cr%C3%A2niens/pr%C3%A9sentation-des-nerfs-cr%C3%A2niens

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/maladies-et-affections/accidents-vasculaires-cerebraux-canada.html

 

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Douleur chronique : astuces et pistes de solution

La douleur peut se définir comme une sensation physique désagréable. Lorsqu’elle persiste pendant plus de 3 mois, on parle alors de douleur chronique. Qu’elle soit chronique ou non, légère ou vive, la douleur sera ressentie par tous et chacun à un moment ou un autre, et ce, sans exception. La douleur chronique est un phénomène très complexe et cet article saura mettre en lumière ses différentes facettes tout en vous exposant des pistes de solution afin de mieux l’apprivoiser.

La douleur : un phénomène complexe et subjectif

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable. Elle est subjective, c’est-à-dire qu’elle varie selon les individus. Elle peut être influencée par plusieurs facteurs :

  • Les croyances
  • La culture
  • Les conditions de santé associées
  • L’état émotionnel (ex.: sentiment de peur, d’anxiété)
  • L’environnement

C’est ce concept de “facettes multifactorielles” qui la rend si complexe. Vous n’avez qu’à penser aux femmes qui choisissent et peuvent accoucher de façon physiologique (sans aide médicale) en comparaison à celles qui demandent une médication afin de soulager la douleur. Il s’agit d’un exemple très facile à comprendre. La douleur est modulée et perçue de façon différente pour chaque femme, selon ses expériences, ses besoins et son environnement. Au départ, ses croyances, sa culture et ses expériences l’orienteront vers l’une ou l’autre des 2 options mentionnées précédemment. Au cours de l’accouchement, l’expérience vécue (douleur, émotions, environnement) influencera sa prise de décision.

La douleur : quel chemin emprunte-t-elle?

La perception de la douleur passe nécessairement par le système nerveux. Son chemin est précis, allant de la zone impliquée (exemple : endroit où l’on se blesse) jusqu’à la zone d’intégration au niveau du cerveau qui créera une réponse physique.

Lorsqu’on est en contact avec un stimulus douloureux, le corps réagit : c’est ce que l’on appelle un arc réflexe.

  1. Le corps est en contact avec un stimulus douloureux
  2. Un neurone sensitif au niveau de la peau ressent le stimulus
  3. Ce neurone se rend jusqu’à la moelle épinière
  4. Rendu à la moelle épinière, il entre en contact avec un second neurone qui se dirige vers le cerveau pour intégrer l’information douloureuse
  5. Un autre neurone (neurone moteur) part de la moelle épinière et se rend à un muscle qui fera en sorte que le corps s’éloigne du stimulus

Ce concept est mis à l’avant dans un contexte de stimulus douloureux précis, dans le sens où le corps est exposé à un élément de douleur :

  • Mettre la main sur un rond de poêle chaud
  • Se piquer le doigt sur une aiguille
  • Marcher sur un jouet
  • etc.

Le retrait du membre impliqué se fait instantanément lorsque le cerveau intègre la douleur puisque le corps cherche à se protéger. La douleur a donc un rôle essentiel puisqu’elle permet de fuir un élément potentiellement dangereux.

L’intégration de la douleur au cerveau est complexe. Plusieurs structures cérébrales participent au “décodage” de la douleur. Une fois rendu à la moelle épinière, le chemin pris par la douleur se rend au tronc cérébral. Ensuite, le thalamus entre en ligne de compte. C’est lui qui joue le rôle d’intégration de la douleur. Il reçoit les informations nerveuses, les analyse et les transmet au cortex cérébral.

Douleur aiguë et douleur chronique : quelle est la différence?

La douleur aiguë est une douleur qui est récente. Elle est présente depuis moins de 3 mois. Comme mentionné précédemment, elle est nécessaire afin de permettre au corps de s’ajuster à un stimulus potentiellement nocif. En conséquence, le corps la perçoit et débute un processus de protection (guérison ou autre, selon le cas). Lorsqu’elle dépasse cette période, elle devient chronique. La chronicité de la douleur n’apporte plus l’information nécessaire au corps afin qu’il régule la situation. La douleur chronique devient donc en elle-même une condition à traiter et non une réaction à une problématique externe.

Une douleur chronique peut s’installer de différentes façons :

  • Mauvaise communication dans la chaîne de transmission des informations sensorielles (neurones, tronc cérébral, thalamus, cortex…)
  • Mauvais fonctionnement d’une des structures impliquées dans l’encodage de la douleur (AVC ciblant ces structures, trouble neurologique quelconque)
  • Secondaire à une condition chronique (cancer, arthrite, diabète, etc.)
    Une condition chronique envoie des informations douloureuses en continu dans le système nerveux. En conséquence, il y a une adaptation et la douleur devient chronique.
  • Secondaire à un traumatisme non traité ou chronique (hernie discale, séquelle d’entorse, etc.)
    Les traumatismes peuvent provoquer des modifications dans la transmission de l’information nerveuse. Il peut en résulter des sensations de douleurs malgré l’absence de stimulus douloureux.
  • Secondaire à un syndrome douloureux primaire (migraine chronique, lombalgie, etc.)
  • Le côté environnemental dans lequel on se retrouve
    Certains facteurs environnementaux (côté psycho social, travail, famille, etc.) peuvent avoir un impact sur la chronicité de la douleur.

Des millions de Canadiens sont atteints de douleurs chroniques diverses :

En plus de la douleur qu’ils ressentent, ils sont souvent plus à risque de développer d’autres conditions comme la détresse psychologique et l’insomnie. Ils font également partie de ceux qui s’absentent plus souvent du travail.

Douleur chronique : pistes de solution naturelles

La douleur chronique peut être aidée de différentes façons.

1. La chiropratique

Ayant comme objectif d’optimiser le fonctionnement du système nerveux, la chiropratique pourrait grandement faire partie du plan de match des patients atteints de douleur chronique.

2. Mettre de côté les aliments transformés

En favorisant une alimentation saine, équilibrée et naturelle, le corps humain s’assure de recevoir les nutriments essentiels. De plus, les aliments de bonne qualité ne contribuent pas à l’inflammation, ce qui est bénéfique pour la fonction du système nerveux.

3. Être actif

Bouger fait partie des conseils de base pour bien des conditions, même s’il est question de douleur. L’activité physique permet au corps de se régénérer et à l’esprit de s’aérer. En conséquence, les bienfaits sont majeurs. L’apport en oxygène aide grandement au niveau de la gestion de la douleur.

4. Avoir un esprit reposé

Comme mentionné précédemment, l’environnement dans lequel on se retrouve agit directement sur nos perceptions. Être dans un environnement stressant n’aide en rien à améliorer la condition de santé. En ce sens, favoriser le calme est essentiel. Le yoga, la méditation, certaines techniques de respiration et une hygiène de sommeil sont des moyens efficaces pour cultiver un état de bien-être physique et mental.

En considérant le corps humain dans sa globalité, gageons que vous saurez désormais quoi faire afin d’optimiser votre santé et éloigner la chronicité!

 

Source, telle que consultée le 22 novembre 2023

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/douleur/douleur-chronique#:~:text=Une%20douleur%20chronique%20entra%C3%AEne%20ou,exp%C3%A9rience%20globale%20de%20la%20douleur

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Mettez-vous les efforts à la bonne place pendant votre entraînement?

Vous vous entraînez régulièrement, mais les résultats ne sont pas au rendez-vous? Vous êtes-vous demandé pourquoi vos efforts n’étaient pas récompensés? Une multitude de facteurs peut expliquer la variabilité dans les résultats suite à l’entraînement. Dans cet article, vous découvrirez pourquoi vous n’obtenez pas toujours les résultats attendus avec votre entraînement et gageons qu’après votre lecture, certaines de vos habitudes changeront!

Entraînement et activité physique au Québec : comment ça va?

Nous nous répétons : l’activité physique et/ou l’entraînement, ce n’est plus une option! Les preuves quant à leurs bienfaits sont faites depuis longtemps.

La mort prématurée peut également être réduite par la pratique d’activité physique. En effet, 90 minutes d’activité physique par semaine diminuent de 20 % ce risque alors que 300 minutes le mènent à 35 %.

En termes de recommandations chez les 18 ans et plus, chaque semaine, il serait optimal de faire au moins ceci :

  • 150 minutes d’activité d’intensité moyenne ou 75 minutes d’activité à intensité élevée
  • 2 fois des exercices de musculation d’intensité modérée
  • À un niveau supérieur, il serait recommandé de faire 300 minutes d’activité d’endurance d’intensité modérée ou 150 minutes d’activité d’intensité soutenue

Plusieurs types d’activités physiques et d’entraînement s’offrent à vous. À vous de voir ce qui vous convient en fonction de vos intérêts, votre état de santé général et vos capacités.

Ça vous dit de participer à l’amélioration des ratios présentés plus haut? Suivez nos recommandations et évitez ainsi les pires erreurs à commettre lors de votre entraînement! Vous obtiendrez ainsi les résultats physiques et mentaux escomptés!

1. Choisissez une activité qui vous plaît (évitez ce qui ne vous convient pas)

L’étape la plus importante selon nous! Pourquoi? Parce qu’on ne sort jamais gagnant d’un choix qui ne nous convient pas. Nous vous rappelons souvent l’importance de l’alignement du corps et de l’esprit, et nous n’y échapperons pas non plus cette fois-ci!

À court terme, faire une activité physique qui ne nous rejoint pas n’aura pas nécessairement d’impact. Ce n’est toutefois pas viable sur le long terme puisque le manque d’intérêt finira par prendre le dessus, la fréquence diminuera et les risques de blessures pourront même augmenter en raison d’un manque d’attention. Rien de scientifique, mais d’une importance capitale, n’est-ce pas?

2. Porter le bon équipement (pensez intelligemment)

Les chaussures sont offertes pour une multitude d’activités. On ne porte pas le même soulier lors de la marche que lorsqu’on joue au tennis. Les besoins varient d’un sport à l’autre et en ce sens, le choix des chaussures doit être fait dans une optique de confort et de sécurité en lien avec le sport pratiqué. Pensez à vous rendre dans une boutique spécialisée!

Les vêtements sont tout aussi importants que les chaussures. Pratiquer une activité physique en portant des vêtements inadéquats aura comme impact de vous rendre inconfortable ou pire, causera des blessures. Un excellent exemple est celui de ne pas être habillé assez chaudement pour aller skier. Les risques d’engelures augmentent, l’aération ne se fait pas de la bonne façon et en conséquence, la durée de l’activité diminue et les risques de blessures augmentent.

3. Buvez de l’eau (évitez la déshydratation)

C’est une règle de base. L’hydratation est tout aussi essentielle à une qualité de vie optimale que l’activité physique et l’entraînement. Le corps humain étant composé entre 50 % à 75 % d’eau, la déshydratation causée par l’entraînement abaisse ce pourcentage, ce qui peut influencer les performances et donc les résultats sur le long terme. La perte d’eau doit donc être compensée par un apport suffisant pour combler le manque à gagner.

4. Alimentez-vous (ne coupez pas aux mauvaises places!)

L’alimentation est un sujet vaste et complexe. En ce sens, nous mettrons l’emphase sur la base :

  • Un apport calorique suffisant est essentiel à l’organisme pour assurer son métabolisme de base.
  • Faire une activité physique ou un entraînement sans être bien alimenté augmente les chances de ne pas terminer l’activité puisque le niveau d’énergie ne sera pas au rendez-vous. Si le niveau d’énergie n’est pas là, les résultats ne pourront pas l’être non plus!
  • L’entraînement ou l’activité physique ne devraient pas être faits en pensant pouvoir manger n’importe quoi en raison de la dépense calorique encourue. Les habitudes alimentaires doivent nécessairement correspondre aux objectifs que vous avez en lien avec la pratique de votre sport. Être en déficit calorique n’apporte aucun résultat si ce qui est contenu dans l’alimentation n’est pas équilibré et relativement sain. Il n’y a pas que la quantité de calories qui compte. La qualité joue un rôle tout aussi important dans l’atteinte d’un résultat.

5. Ciblez toutes les régions (ne pensez pas juste aux abdos!)

Afin d’obtenir des résultats optimaux lors de la pratique d’une activité physique ou de l’entraînement, il est important de travailler l’ensemble du corps. Certains muscles ne sont pas visibles, mais jouent un rôle primordial dans l’équilibre et la santé neuromusculosquelettique.

Pensons aux multifides, de petits muscles situés tout le long de la colonne vertébrale et qui participent à la stabilité profonde de la colonne vertébrale. Les abdominaux sont importants dans la stabilisation du tronc, ils ne sont pas à négliger, mais ils ne sont pas les seuls à prendre en considération. L’esthétisme ne devrait jamais être le point de départ ni le fil d’arrivée dans un processus de santé physique. La réflexion devrait surtout être portée sur l’importance d’une santé globale.

6. Variez les séances (évitez que le corps s’habitue)

Le corps est une machine exceptionnelle avec une intelligence innée. Chaque seconde, il s’adapte à son environnement. Si vous répétez les mêmes séances d’entraînement chaque jour de la semaine, vous n’obtiendrez pas des résultats optimaux.

En changeant d’activité ou de séance, vous le “stressez” un peu, ce qui est bénéfique en le poussant à travailler autrement.

7. Bougez entre les séances (ne restez pas inactifs après l’entraînement)

Les mouvements et les efforts quotidiens s’ajoutent à ceux faits pendant l’entraînement ou l’activité physique. Miser simplement sur la séance nuit à la réussite globale puisqu’il faut aussi avoir de saines habitudes de vie.

8. Respecter un temps pour l’entraînement (trop, c’est comme pas assez!)

S’entraîner sur une période de temps prolongée peut placer le corps dans un état de stress. En conséquence, le niveau de cortisol augmente, ce qui impacte négativement le fonctionnement du métabolisme. Privilégier les séances plus courtes n’est pas nécessairement signe de négligence ou de paresse!

9. Entretenez votre santé neurovertébrale (ne négligez pas votre chiro!)

La santé neurovertébrale est essentielle aux fonctions motrices. Si elle n’est pas optimale, vous pouvez être limité dans vos capacités physiques, ce qui influence les résultats suite à vos entraînements. Veillez à consulter votre chiropraticien; il pourrait vous être grandement utile!

 

Sources, telles que consultées le 8 novembre 2023 :

https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/statistiques-donnees-sante-bien-etre/flash-surveillance/activite-physique-en-quelques-chiffres/

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-hydrique/%C3%A0-propos-de-l%E2%80%99eau-corporelle

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Le squelette humain : pourquoi est-il si important?

Composé de plus de 200 os, le squelette de l’homme est impressionnant. Si le fonctionnement du corps humain repose sur un amalgame de différentes structures, le système squelettique fait sans aucun doute partie de ceux qui jouent un rôle de premier plan. Dans cet article, vous découvrirez les diverses fonctions des os, comment ils se construisent et surtout, vous réaliserez que les squelettes ne servent pas juste à faire peur à l’Halloween!

Les os et le calcium : un duo essentiel à l’homme

Les os sont des structures rigides composées de protéines et de minéraux. L’un de ces minéraux est le calcium (il est le minéral le plus abondant dans le corps) et il est indispensable à différentes fonctions de l’organisme :

  • Formation des os, évidemment!
  • Formation des dents
  • Fonctionnement de plusieurs enzymes
  • Coagulation sanguine
  • Fonction cardiaque normale (rythme cardiaque)
  • Contraction musculaire

Environ 99 % du calcium de l’organisme se retrouve dans les os. En tout temps, le corps contrôle les besoins de calcium sanguin. Le calcium se déplace donc des os vers le sang et du sang vers les organes selon les besoins.

Le contrôle du calcium sanguin est régulé par 2 hormones : la parathormone et la calcitonine.

1. La parathormone

Cette hormone est sécrétée par les glandes parathyroïdes, qui sont situées de chaque côté de la glande thyroïde. Elle joue son rôle de différentes façons :

  • Lorsque le taux de calcium sanguin diminue, les parathyroïdes sécrètent plus de parathormone, ce qui favorise la libération de calcium dans le sang par les os.
  • Lorsque le taux de calcium sanguin augmente, les parathyroïdes sécrètent moins de parathormone, ce qui diminue la quantité de calcium libéré dans le sang.

2. La calcitonine

Cette hormone est produite par la thyroïde et elle a comme fonction d’abaisser le taux de calcium sanguin.

Un apport adéquat de calcium dans l’organisme assure donc une fonction optimale de plusieurs systèmes du corps humain.

  • Chez l’enfant, le calcium permet la croissance osseuse
  • Chez l’adulte, le calcium aide au maintien du capital osseux
  • Chez la personne du bel âge, le calcium aide à la prévention de l’ostéoporose

Concernant la densité osseuse, il est facile de comprendre que si le calcium assure une bonne structure au niveau de l’os, un manque de ce minéral affaiblit sa matrice. Au lieu d’avoir un os dense, on pourra se l’imaginer comme un fromage suisse : il sera parsemé de petits trous, ce qui le rendra moins résistant.

Le processus de remodelage osseux est important à comprendre : il s’agit d’un état continuel de dégradation et de reconstruction (production) de la matrice osseuse suite à l’adaptation de l’os à son environnement et aux demandes de l’organisme. Ce remodelage a un impact sur la forme et la densité de l’os. Pendant la croissance, la production osseuse surpasse la dégradation, ce qui permet la croissance. Plus on avance en âge, moins cette production est importante. Vers l’âge de 30 ans, la densité osseuse est à son état maximal et par la suite, le processus de dégradation osseuse est plus important que sa production, ce qui entraîne une diminution de la densité.

Comme une image vaut mille mots, nous nous permettons de reprendre un schéma que nous vous avons partagé dernièrement dans un article sur l’entraînement fonctionnel et qui concerne la densité osseuse et l’âge :

Un squelette en santé : comment y parvenir

Partant du principe que la santé de l’os passe nécessairement par un taux de calcium adéquat dans le sang, il est facile de comprendre que le maintien de ce taux est essentiel. Comment faire en sorte qu’il soit optimal? En passant par une alimentation qui en contient sous forme assimilable!

Depuis très longtemps, on associe le calcium aux produits laitiers. Cependant, plusieurs autres aliments contiennent du calcium :

  • Les légumes verts
    Chou, brocoli, chou frisé (kale), roquette
  • Les poissons
    Le saumon en conserve avec arêtes, les sardines, les palourdes
  • Les légumineuses
  • Le tofu

La vitamine D, elle? Quel est son rôle?

Quel est le lien avec la vitamine D, les os et le calcium? Il est fort simple puisque la vitamine D permet au calcium d’être absorbé par l’organisme. Lorsque consommé, le calcium doit être absorbé afin qu’il puisse jouer ses différents rôles au sein de l’organisme.

La vitamine D peut être obtenue de différentes façons :

  • Par l’exposition aux rayons UVB (soyez prudents!)
  • Par l’alimentation (œufs, poissons gras comme le saumon)
  • Par la prise de suppléments

Les 3 rôles majeurs du système squelettique

Le squelette est essentiel à la survie. Maintenant que vous savez comment le préserver, voici les bienfaits qui sont à votre portée lorsque vous prenez soin de le préserver :

1. Le squelette donne la forme au corps

Bien au-delà de l’esthétisme, le squelette permet au corps d’avoir la forme qu’on lui connaît.

2. Le squelette protège les organes

  • Le cerveau est protégé par le crâne
  • Le cœur et les poumons sont protégés par la cage thoracique
  • La moelle épinière est protégée par la colonne vertébrale

3. La moelle osseuse, qui aide à la fabrication des cellules sanguines, est contenue dans les os longs et plats (ex.: sternum et hanches) du squelette

La moelle osseuse fabrique les cellules sanguines :

  • Les globules rouges, qui transportent entre autres l’oxygène partout dans l’organisme
  • Les globules blancs, qui jouent un rôle dans la défense immunitaire
  • Les plaquettes, qui préviennent les saignements et aident à la coagulation (formation de caillot pour arrêter le saignement)

Une fois les cellules sanguines bien construites, la circulation sanguine leur permet de se rendre partout dans l’organisme. Les organes sont oxygénés, ce qui permet leur fonctionnement optimal. Les caillots se forment aux endroits nécessaires. Le système immunitaire remplit son rôle de défense.

Ces 3 fonctions ne vous laissent sans doute pas indifférent, n’est-ce pas? Gageons qu’à partir de maintenant, vous ne verrez plus les déguisements de squelette de la même façon! ☺

 

Sources, telles que consultées le 25 octobre 2023 :

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-hormonaux-et-m%C3%A9taboliques/%C3%A9quilibre-%C3%A9lectrolytique/pr%C3%A9sentation-du-r%C3%B4le-du-calcium-dans-l-organisme

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Il est là, le secret du bien-être!

Ça y est! Le virage vers 2024 est amorcé. Les journées raccourcissent, les arbres perdent leurs feuilles et le froid s’installe graduellement. Dans moins de 90 jours, 2023 sera derrière nous. Même ceux qui ne sont pas adeptes des rétrospectives auront quand même une réflexion sur le déroulement des derniers mois. Bien qu’elle ne soit pas essentielle, cette mise à jour peut toutefois amener un sentiment de bien-être sur ce qui a été positif au cours de la dernière année. Par ses conseils concrets axés sur des secrets de santé globale, cet article vous aidera à avoir un retour bénéfique sur le dernier sprint de 2023 et ainsi vous guider vers ce bien-être tant convoité.

L’intuition se trompe rarement

On aura beau lire tous les blogues sur le lifestyle, s’abonner à toutes les infolettres santé ou faire des formations de développement personnel, l’essence de toute prise de décision repose sur le sentiment que celle-ci est la bonne pour soi. En conséquence, l’alignement entre le physique et le mental se fait naturellement.

Avez-vous déjà constaté qu’une prise de décision avec laquelle vous n’êtes pas 100 % à l’aise amène souvent son lot de complications ou d’obstacles? En fait, c’est souvent inévitable, n’est-ce pas? La vie est tellement un bon professeur que lorsqu’on ne pose pas des actions pour les bonnes raisons, elle nous enseigne (ou nous force) indirectement à nous réaligner.

En conséquence, les choix deviennent plus bénéfiques pour soi, ce qui implique moins de tergiversations au quotidien. Pour nous, c’est ça, la clé vers le bien-être : se poser, se faire confiance et s’aimer assez pour ne pas se mentir à soi-même. À partir de là, les éternelles rétrospectives “imposées” et “lourdes” n’auront plus lieu puisque chaque action sera intentionnelle et surtout, choisie.

Voici quelques trucs pour se permettre d’être aligné la majorité du temps et ainsi amorcer les derniers mois de l’année avec une nouvelle approche. Finis, les “il faut que”! On se laisse maintenant le droit de se choisir! Quelle belle façon de vous orienter vers un état de bien-être, n’est-ce pas? Voyez ce qui suit comme une marche à suivre qui vous orientera graduellement vers le mieux-être, et ce, toute l’année durant!

1. Questionnez-vous sur votre intention première

À notre sens, une bonne introspection mène automatiquement à une bonne rétrospection. Prendre le temps de se poser les bonnes questions avant une prise de décision ou une action évite bien des tracas.

  • Quelle est la motivation derrière vos actions?
  • Le faites-vous pour vous?
  • Quel bénéfice en retirez-vous?

La clé : être honnête envers soi-même. Encore et toujours… et pas juste en prévision des derniers mois de l’année!

2. Soyez à l’écoute des signaux que votre corps vous envoie

Une action posée pour les mauvaises raisons entraînera inévitablement des sentiments moins intéressants. Dépendamment de leur importance, elles peuvent engendrer différentes émotions ou sensations :

  • L’installation d’un sentiment anxieux
  • L’installation d’un sentiment de stress
  • Un sommeil plus difficile
  • Sensation d’un manque d’équilibre au niveau du bien-être mental
  • Un sentiment d’insatisfaction
  • Une impression de doute

Virage 2024 : laissez la nature vous guider

Le changement a toujours sa place. Si les sentiments moins bénéfiques décrits plus haut sont présents de façon répétée, il est peut-être temps de prendre conscience que les habitudes que vous avez ne sont plus nécessairement les mieux adaptées à votre situation.

L’un des moyens les plus connus pour se ramener à soi et retrouver un état de bien-être est sans aucun doute la nature. En effet, la nature est un excellent moyen de s’évader du quotidien, loin du bruit et des stimulations qui nous éloignent parfois de l’essentiel. Elle permet un réel retour aux sources.

  1. Allez marcher en forêt
  2. Visitez un parc national
  3. Méditez au bord de l’eau
  4. Dormez à la belle étoile et laissez-vous réveiller par les premiers rayons de soleil
  5. Partez en randonnée avec votre animal de compagnie

Laissez-vous guider par le rythme naturel de ce qui vous entoure. C’est apaisant, rassurant et stimulant à la fois. Il n’y a plus de preuves à faire : la nature est un must… autant pour le corps que l’esprit!

Combien de fois avez-vous entendu dire par des gens de votre entourage que les marches au grand air leur permettaient de faire le vide, de se ressourcer et de trouver un sentiment de paix intérieure? Nul doute que cette pratique doit faire partie de votre quotidien!

Journaling : la façon idéale de reconnecter à soi

L’écriture, tout comme la nature, est un excellent moyen d’atteindre un état de bien-être optimal. En gardant en tête de vouloir terminer l’année 2023 de façon alignée, mettre sur papier des pensées qui nous rejoignent et avec lesquelles nous sommes alignés permet d’amorcer 2024 sous le signe de la légèreté et la vérité. Rappelons-nous que le but est de développer des aptitudes qui permettront l’atteinte d’un état général de bien-être. Afin de rester cohérent avec le thème de cet article, sachez que si cette suggestion ne vous parle pas, vous n’êtes pas dans l’obligation de la mettre en pratique. Faire quelque chose pour les mauvaises raisons, ça apporte rarement quelque chose de bénéfique ou de vrai, n’est-ce pas? Il peut toutefois être intéressant de tenter l’expérience.

  • Notez vos états d’âme et ce que vous pourriez faire pour être encore mieux
  • Mettez par écrit les mots qui vous viennent en tête
  • Inscrivez des mantras
  • Écrivez ce que vous visualisez pour vous en termes de bien-être (physique, mental, émotionnel)
  • Notez ce que vous avez vécu de positif dans les dernières 24 heures
  • Inscrivez vos souhaits les plus chers, vos aspirations, vos désirs

L’idée est d’être dans le positif. Par cette méthode, on entretient un schéma qui est aligné avec ce mode de pensée et à la longue, il deviendra une réalité.

Pas besoin d’être parfait. Pas besoin de faire des phrases complètes. Prenez ce temps pour vous déposer et créer un rituel rien que pour vous. Cette pratique vous aidera à libérer de l’espace dans votre esprit, ce qui vous permettra d’être plus aligné et donc de poser des gestes et des actions avec lesquelles vous serez complètement en accord.

Le résultat sera génial : ce sera vos premiers pas vers un état de bien-être!

Si l’écriture vous parle moins mais que le concept vous intéresse, vous pouvez utiliser le dessin comme moyen d’expression. La combinaison des 2 peut également être une option gagnante! L’idée est de mettre sur papier des choses qui nous parlent ou qui ont une signification pour nous, et ce, sans aucune limitation.

Tirer profit à 100 % de ces astuces

Nous aurions pu vous donner des exemples concrets d’activités à faire, de phrases à écrire ou même d’exercices physiques à intégrer à votre quotidien afin de prendre un tournant bien-être pour la fin de 2023. Toutefois, ce n’était pas l’objectif premier puisque d’entrée de jeu, nous avons mentionné que l’idée était de faire des choix alignés et cohérents. En revenant aux sources, les idées fuseront de toutes parts puisque vos intentions seront claires.

Une fois vos choix faits, nous vous invitons à revisiter la section blogue de notre site web. Elle regorge de suggestions bien-être qui vous permettront de vous épanouir encore plus et ce, pendant les 12 mois de l’année!

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3 bonnes raisons d’intégrer l’entraînement fonctionnel à votre quotidien

L’entraînement physique a gagné en popularité depuis quelques années. Qu’il se fasse en salle, en groupe ou seul à la maison avec une plateforme web, une multitude d’exercices sont proposés. L’entraînement physique de type fonctionnel ressort de plus en plus du lot et cet article vous permettra de comprendre en quoi il consiste tout en mettant l’emphase sur l’impact positif qu’il peut avoir au quotidien.

Bouger au quotidien n’est plus une option!

Ce n’est plus un secret pour personne : l’activité physique procure une multitude de bienfaits sur la santé globale :

  • Favorise la pensée positive et le sentiment de bien-être global
  • Réduit le stress
  • Aide au fonctionnement des capacités cardiovasculaires
  • Lorsque pratiquée en groupe, aide à l’intégration sociale et au développement de la collaboration entre les participants
  • Favorise une qualité de sommeil optimale
  • Favorise le maintien de l’énergie au quotidien

En contrepartie, l’inactivité physique serait liée à un risque de décès prématuré, de maladies chroniques et d’invalidité.

L’ère dans laquelle on vit peut parfois sembler contradictoire dans les messages qu’elle véhicule. L’importance de la santé physique est mise à l’avant-plan, certes, mais nous sommes également confrontés à une nombreuses pratiques et habitudes qui restreignent notre objectif d’atteindre une santé optimale.

L’équilibre est toujours ce qu’il y a de mieux, et l’article d’aujourd’hui vous permettra sans aucun doute de faire pencher la balance vers l’adoption de saines habitudes de vie. Via l’entraînement fonctionnel, vous développerez des aptitudes physiques optimales et rendrez votre quotidien encore plus facile! De plus, ce sera un moyen facile d’intégrer les 150 minutes d’activités physiques d’intensité moyenne à élevée par semaine recommandées par Santé Canada!

L’entraînement fonctionnel : un choix gagnant en 3 points

Ce type d’entraînement physique gagne en popularité puisqu’il intègre plusieurs mouvements à la fois, assure le maintien de la masse musculaire et stabilise les articulations.

1. Intégration de différents mouvements en même temps

L’objectif, ici, est de favoriser la pratique de mouvements qui se rapprochent le plus possible de ceux effectués au quotidien. C’est la force première de ce type d’entraînement. De plus, contrairement à l’entraînement en force classique où l’on se retrouve souvent assis ou en posture statique, le corps est toujours en mouvement.

Pensez simplement aux régions impliquées lorsque vous devez prendre un objet situé en hauteur :

  • Les pieds se pointent, ce qui demande un bon équilibre
  • Le ventre se contracte afin de maintenir la posture et éviter un débalancement
  • Un bras prend appui sur le comptoir pour assurer une stabilité
  • L’autre bras se tend vers le haut pour prendre l’objet

Évidemment, il ne s’agit pas du mouvement le plus complexe à effectuer dans une journée, mais cet exemple est idéal pour démontrer à quel point toutes les parties du corps doivent travailler en synergie afin de le rendre fonctionnel, et ce, en tout temps.

2. Assure le maintien de la masse musculaire

Le maintien de la masse musculaire est essentiel à une santé optimale. Les muscles forts permettent entre autres :

  • Le maintien d’une posture optimale
  • La stabilisation du squelette
  • Le mouvement optimal des articulations
  • Conjointement avec le squelette, ils protègent les organes internes

Avec l’âge, la masse musculaire, tout comme la densité osseuse, diminue. Toute forme d’entraînement physique impliquant la mise en charge de la musculature sera bénéfique pour assurer un capital musculaire et osseux optimal malgré le processus de vieillissement. L’entraînement fonctionnel n’est pas le seul qui permet la mise en charge, mais comme il stimule plusieurs muscles et articulations à la fois, il est de loin le plus recommandé!

Des muscles forts et puissants permettent des mouvements optimaux et stabilisent le squelette. Comme le vieillissement ralentit le métabolisme et que la densité osseuse diminue, la posture peut changer avec le temps. En conséquence, les muscles aident au maintien du squelette dans l’espace. Une belle complémentarité!

3. Stabilise les articulations

Les articulations permettent le mouvement du corps humain en reliant 2 os ensemble. Elles sont constituées de différentes structures :

  • Os
  • Ligaments
  • Tendons
  • Capsule articulaire (pour la plupart)

Comme mentionné au point précédent, un muscle fort et puissant aide au maintien du squelette. Les articulations jouent ce rôle également puisqu’elles relient les os ensemble.

La corrélation est facile à faire :

  • Le muscle fort et puissant assure sa propre fonction.
  • Le muscle, avec son tendon, s’insère sur l’os.
  • Lorsque le muscle se contracte, l’os bouge via l’articulation.
  • Une articulation qui fonctionne optimalement permettra un mouvement optimal.

Si l’exercice physique aide au capital musculaire et osseux, il permet aussi aux articulations de préserver leur mouvement. Un avantage non négligeable, n’est-ce pas?

Comment créer un mouvement fonctionnel

Les muscles sont en constante adaptation. L’entraînement fonctionnel travaille de concert avec cette adaptation afin de permettre au corps de fonctionner optimalement, et ce, dans tous les axes de mouvement.

Les exercices fonctionnels vont reproduire des mouvements qui utilisent plus d’un axe à la fois. Le résultat :

  • Stimulation des muscles stabilisateurs
  • Renforcement des muscles les plus sollicités au quotidien
  • Amélioration de l’équilibre
  • Amélioration de la posture
  • Meilleure adaptation aux forces externes (débalancements inattendus, contrecoup)

Avant de débuter toute forme d’exercice, il est primordial de vous assurer que votre état de santé le permette. Votre chiropraticien est en mesure de vous aider en ce sens. Avec ses capacités à évaluer et diagnostiquer des conditions neuromusculosquelettiques, il pourra établir les bases de votre santé neurovertébrale et même déterminer quels exercices fonctionnels pourraient vous être bénéfiques.

En voici quelques exemples :

  • Gobelet squat
    En ajoutant un poids et en le tenant dans les mains, plusieurs régions sont sollicitées en même temps. Les abdominaux sont contractés et le fait de garder la posture droite est un excellent moyen de travailler les stabilisateurs.
  • Farmer’s carry
    Tel un fermier qui transporte ses charges dans un champ, ce mouvement est un exemple parfait d’un exercice fonctionnel qui reproduit des situations de la vie quotidienne. Tout est stimulé en même temps!

  • Bear crawl
    Bien qu’on ne marche pas de cette façon au quotidien, cet exercice sollicite une multitude de groupes musculaires, entre autres les stabilisateurs et les abdominaux. Essayez-le, vous verrez à quel point il peut être exigeant!

Ces 3 exercices ne sont que quelques exemples, car la liste est bien plus longue et variée en fonction des capacités physiques de chacun. N’hésitez pas à en discuter avec votre chiropraticien, et il pourra également vous orienter vers un autre professionnel de la santé afin de collaborer et ainsi améliorer votre état de santé globale!

 

Sources, telles que consultées le 27 septembre 2023
https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/vie-saine/activite-physique.html
https://www160.statcan.gc.ca/health-sante/physical-activity-activite-physique-fra.htm

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Douleur au coccyx ou coccydynie : comment s’en débarrasser

Les douleurs à la colonne vertébrale font souvent référence à la région cervicale ou la région lombaire. Cependant, d’autres zones peuvent être touchées et le coccyx en fait partie. Cette petite section située à la base de la colonne vertébrale n’est pas à négliger et peut être source de différentes douleurs. Dans cet article, vous découvrirez l’anatomie liée à la région du coccyx et les différentes causes de douleurs lui étant associées. Bonne lecture!

Coccyx : partie intégrante de la colonne vertébrale

La petite section terminale de la colonne vertébrale s’appelle le coccyx. Il est formé par la fusion de 4 vertèbres coccygiennes et est d’allure triangulaire, dont la base est située en haut et le sommet, en bas. Sa base s’articule avec le sacrum, qui, lui, s’articule aussi avec la 5e vertèbre lombaire.

Le coccyx serait considéré comme le vestige d’une queue que possédaient nos ancêtres et qui a disparu avec l’évolution de l’homme. En effet, avec la station debout, la queue des primates a perdu de son utilité, ce qui lui a valu sa disparition avec le temps.

L’articulation sacro-coccygienne est de type cartilagineuse, c’est-à-dire qu’elle est constituée de cartilage et est peu mobile. Elle n’est pas formée d’une capsule articulaire contenant du liquide synovial comme les autres articulations de la colonne vertébrale.

Bien que ce segment soit considéré comme un vestige et n’ait plus d’utilité, il est bien présent et, tout comme le reste de la colonne vertébrale, il peut faire partie de conditions neuromusculosquelettiques nécessitant un suivi particulier.

Coccyx et conditions communes

La douleur au coccyx (coccydynie) est plus fréquente qu’on le croit. Elle peut se présenter de différentes façons :

  • Douleur locale
  • Douleur irradiante aux fesses, d’un côté ou des 2 côtés
  • Douleur à la position assise
  • Douleur à la position debout
  • Douleur au passage de la position assise à la position debout

Plus fréquemment, la douleur est très localisée et à la position assise, l’inconfort est très présent. En conséquence, on tentera de s’asseoir d’un côté ou l’autre afin d’éviter un contact direct entre le coccyx et l’assise de la chaise sur laquelle on se retrouve.

La douleur au coccyx peut être causée de différentes façons. Les conditions neuromusculosquelettiques sont la plupart du temps impliquées :

1. Traumatisme direct

Les chutes sont des causes fréquentes de douleur au coccyx.

  • Chute dans les escaliers
  • Chute sur la glace
  • Chute pendant la pratique d’un sport

Afin de limiter les risques de chute, prenez note de certains conseils pratiques :

  • L’hiver, prenez l’habitude de porter des crampons sous vos bottes afin qu’ils mordent dans la glace et permettent une bonne adhérence.
  • Lorsque vous descendez les escaliers, utilisez la main courante pour vous supporter et vous donner un appui.
  • Chaussez-vous adéquatement lorsque vous pratiquez un sport. Les chaussures permettent un support à la cheville et au pied et favorisent une stabilité.

Dans un cas de traumatisme direct, une fracture du coccyx peut survenir. En conséquence, une évaluation de la condition est importante. Comme chaque condition nécessite son propre traitement, il est essentiel d’obtenir un diagnostic précis afin d’assurer un suivi approprié. Le chiropraticien, de par sa formation doctorale peut, encore une fois, évaluer, diagnostiquer et émettre des recommandations chiropratiques appropriées pour des conditions neuromusculosquelettiques.

2. Douleur d’origine lombosacrée

Parfois, la douleur localisée au coccyx peut provenir d’ailleurs. Le coccyx n’est donc pas impliqué directement. En conséquence, il est important de consulter un professionnel de la santé qui saura déterminer la cause exacte de la douleur. Puisqu’il est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter des conditions neuromusculosquelettiques, le chiropraticien pourrait très bien vous aider avec ce type de douleur.

Les articulations lombosacrées peuvent perdre de leur mobilité et devenir irritées, ce qui provoque une douleur locale ou une douleur irradiante au niveau du coccyx. Cette perte de mobilité peut être causée de différentes façons :

3. Accouchement

À l’accouchement, le passage de la tête de l’enfant dans le bassin peut causer un mouvement de l’articulation sacro-coccygienne. Il peut en résulter une douleur locale assez intense. Comme mentionné plus haut, l’articulation sacro-coccygienne est de type cartilagineuse, donc peu mobile, mais cela ne veut pas dire qu’elle ne peut pas bouger. Comme n’importe quelle articulation, lorsque le mouvement se perd, des douleurs peuvent apparaître. Dans ce cas précis, elles seront présentes principalement à la position assise.

Suivi d’une douleur au coccyx

La chiropratique peut aider des conditions comme celles touchant la mobilité du coccyx :

Manipulations de l’articulation sacro-coccygienne

Selon les techniques utilisées, la manipulation peut être externe ou interne. Puisque chaque condition diffère, le chiropraticien pourra déterminer quelle technique est la plus appropriée pour celle de son patient.

Travail des tissus mous

La région du coccyx comporte plusieurs types de tissus mous :

  • Muscles
  • Ligaments
  • Tendons

Certains s’attachent directement sur le coccyx, d’autres, non. Comme pour les autres régions anatomiques, la chiropratique ne considérera pas seulement la région affectée. Elle regardera les tissus environnants puisqu’elle tient compte de l’ensemble du corps humain.

Manipulations des articulations connexes

En lien avec une condition ciblant le coccyx, la chiropratique portera également une attention particulière aux articulations sacro-iliaques, aux articulations vertébrales, aux articulations des hanches et à l’articulation de la symphyse pubienne.

Conseils pour soulager la douleur

Dans certains cas, des conseils peuvent être donnés :

  • Utiliser un beigne pour s’asseoir afin d’éviter un contact direct sur le coccyx
  • Glace
  • Exercices d’étirements

Thérapies complémentaires

Certaines thérapies complémentaires comme les ultrasons (ondes) et la neurostimulation électrique transcutanée (TENS) peuvent être utilisées pour la gestion de la douleur. Conjointement aux manipulations et aux recommandations données, elles peuvent permettre une récupération efficace de la douleur.

Puisque la santé globale est au cœur de la vision chiropratique, votre consultation vous aidera à récupérer suite à la douleur pour laquelle vous consultez. Elle vous guidera également sur la marche à suivre pour éviter les récidives et maintenir un état de santé optimal. À bientôt!

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Manque de sommeil et fatigue : conditions sous-jacentes et pistes de solutions

Selon les statistiques, 33 % des adultes canadiens ne dorment pas assez. Fortes sont les raisons de croire que ce soit la même chose à la grandeur de la planète. Quelles sont les raisons qui justifient cette proportion? Comment pourrions-nous améliorer notre sort et ainsi améliorer notre santé globale en tant que société? Cet article mettra en lumière les différentes causes associées au trouble du sommeil et vous proposera des pistes de solution simples et efficaces pour y remédier.

Trouble du sommeil : les faits

Le trouble du sommeil peut se traduire de différentes façons. En effet, il ne se limite pas au simple fait d’avoir de la difficulté à s’endormir. Puisqu’il peut être causé par différentes conditions, le trouble du sommeil peut devenir complexe à contrôler.

Statistiquement parlant, voici ce que les Canadiens rapportent quant à la qualité de leur sommeil :

  • 50 % des Canadiens ont de la difficulté à s’endormir ou à rester endormi
  • 20 % des Canadiens trouvent que leur sommeil n’est pas suffisamment réparateur
  • 33 % des Canadiens avouent avoir de la difficulté à rester éveillés pendant les heures de travail

Des statistiques sont également disponibles quant à la quantité de sommeil insuffisante qui devrait varier entre 7 et 9 heures par nuit pour un adulte :

  • 25 % des adultes canadiens de 18 à 34 ans disent ne pas avoir une quantité de sommeil suffisante
  • Ce pourcentage est de 33 % pour les 35 à 64 ans
  • Il est de 25 % pour les 65 à 79 ans

Sachant que le sommeil est essentiel pour l’atteinte et/ou la poursuite d’une santé optimale, mettre en lumière ce qui cause un trouble du sommeil et déterminer la marche à suivre pour remédier à la situation est primordial.

Le sommeil et ses phases

Avant de parler des différents troubles associés au sommeil, apprenons-en davantage sur le sommeil lui-même.

Le sommeil est directement lié au cycle circadien. Ce dernier se qualifie comme notre horloge biologique. Ce cycle dure 24 heures et il contrôle entre autres la production de mélatonine, l’hormone qui informe le corps humain sur la présence ou non de lumière et sur l’alternance entre le jour et la nuit. Concrètement, le cycle circadien influence le sommeil et ses phases.

Une nuit de sommeil est généralement composée d’une succession de périodes de sommeil lent (3 phases) et de sommeil paradoxal (1 phase). Ces 4 phases forment un cycle et une nuit comporte généralement entre 4 à 6 cycles.

Les 3 phases du sommeil lent sont celles-ci :

1. N1 – sommeil léger

Pendant cette phase, le dormeur se détend et il devient insensible aux stimulations corporelles et oculaires. Son rythme cardiaque ralentit et sa respiration devient plus calme et régulière. Il n’est pas totalement insensible aux stimulations extérieures et peut être réveillé par un bruit ou des changements de température. Il s’agit d’une phase de transition.

2. N2 – sommeil lent

Même si le sommeil est léger, cette phase est celle où le dormeur est bien endormi.

3. N3 – sommeil lent profond

Pendant cette phase, le corps ne bouge plus, l’activité cérébrale est ralentie et il est difficile de se réveiller.

Ces phases sont détectables, entre autres, en fonction de l’activité et de la fréquence des ondes cérébrales.

Le sommeil paradoxal est quant à lui caractérisé par une activité cérébrale qui ressemble à celle de l’état d’éveil. Pendant cette phase, le dormeur présente des mouvements oculaires rapides (rapid eye movement – REM) et c’est pendant cette dernière que les rêves sont les plus intenses.

Quoiqu’elles puissent varier en termes de durée, ces phases se succèdent toujours, et ce, chez chaque individu.

Trouble du sommeil : comment le définir

Comme mentionné d’entrée de jeu, le trouble du sommeil peut prendre différentes directions. C’est ce qui peut parfois le rendre complexe. Le résultat reste le même :

  • Fatigue
  • Irritabilité
  • Impatience
  • etc.

En gros, le trouble du sommeil est un état qui affecte l’endormissement (passage de l’état de veille au sommeil), le sommeil ou la vigilance (capacité de réaction de l’organisme). Voici quelles sont les causes les plus communes de troubles liés au sommeil.

1. Trouble lié au cycle circadien

Lorsque le cycle circadien est déréglé, les différentes phases du sommeil sont impactées. Ce dernier peut être affecté par ces situations :

  • Décalage horaire
  • Travailler à un poste dont l’horaire est irrégulier
  • Endormissement et réveil à des heures irrégulières (non constant)
  • Être alité longtemps
  • Cécité ou non-exposition à la lumière du soleil sur de longues périodes
  • Prise de certains médicaments
  • Maladie (ex.: cancer)
  • Génétique
  • Trouble anxieux

Les troubles du sommeil liés au cycle circadien auront comme impact de devancer ou retarder le moment où la fatigue et le désir de se coucher se présentent.

2. Apnée du sommeil

L’apnée du sommeil se définit comme le ralentissement ou l’arrêt suivi de la reprise de la respiration pendant le sommeil. Le plus souvent, elle est causée par une obstruction des voies respiratoires quand les tissus mous du fond de la gorge se relâchent, parce que les voies respiratoires sont étroites, que la langue est épaisse ou qu’il y a un surplus de tissus adipeux dans la gorge.

3. Insomnie

L’insomnie se traduit par une difficulté d’endormissement ou à la capacité de maintenir le sommeil pendant la nuit. Très fréquente, elle peut être causée par plusieurs facteurs et est souvent la conséquence de quelque chose d’autre :

  • État de stress quelconque
  • Mauvaise hygiène de sommeil en général
  • Trouble du sommeil comme l’apnée du sommeil et les troubles du cycle circadien
  • Environnement de sommeil inadéquat (bruit, lumière)
  • Utilisation des écrans
  • etc.

4. Douleurs limitant le sommeil

Il est fréquent de voir des gens rapporter des douleurs les empêchant de dormir. Le résultat reste le même : on peut avoir de la difficulté à s’endormir, on peut se réveiller fréquemment et on souffre de fatigue le jour. Ce n’est pas à négliger et il pourrait alors être très intéressant de consulter votre chiropraticien afin qu’il puisse évaluer votre santé neurovertébrale.

Trouble du sommeil : pistes intéressantes

Une fois les conditions ciblées, il peut être intéressant de trouver des solutions afin d’améliorer le sommeil. Les saines habitudes de vie liées au sommeil comme celles-ci sont primordiales :

  • Éviter l’alcool, la caféine et la nicotine avant le coucher
  • Avoir un horaire de sommeil régulier
  • Utiliser des techniques de détente comme la pleine conscience et la méditation
  • Avoir un environnement de sommeil calme
  • Éviter les écrans une heure avant le coucher
  • Avoir un matelas et un oreiller adéquats
  • Ne pas faire de siestes de plus de 30 minutes
  • Pratiquer l’activité physique régulièrement

La méthode du contrôle du stimulus peut aussi être utilisée afin de maximiser le lien entre le lit et le sommeil. Elle se compose comme ceci :

  1. Aller au lit seulement lorsque la fatigue se fait sentir, peu importe l’heure
  2. Avoir une routine de préparation au sommeil une heure avant le coucher (laver les dents, mettre son pyjama)
  3. Garder le lit seulement pour dormir
  4. Sortir du lit et changer de pièce si l’endormissement n’est pas arrivé après 10 ou 20 minutes (en profiter pour relaxer ou méditer)
  5. Se lever toujours à la même heure
  6. Ne pas faire de sieste le jour (maximum 30 minutes)

Avec tous ces conseils, gageons que vous n’aurez plus la tête dans les nuages après vos nuits de sommeil!

Sources, telles que consultées le 22 août 2023

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/publications/vie-saine/adultes-canadiens-dorment-suffisamment-infographique.html

https://www.nationalgeographic.fr/sciences/les-secrets-des-quatre-phases-du-sommeil#:~:text=PHASE%201%20%3A%20ENDORMISSEMENT%20ET%20D%C3%89CONNEXION&text=Nos%20r%C3%A9cepteurs%20sensoriels%20se%20d%C3%A9connectent,langage%20et%20de%20la%20conscience

https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-du-cerveau,-de-la-moelle-%C3%A9pini%C3%A8re-et-des-nerfs/troubles-du-sommeil/troubles-du-rythme-circadien#:~:text=Les%20troubles%20du%20rythme%20circadien,de%20sommeil%20et%20de%20veille

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