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Voici comment choisir un sac d’école qui ne blessera pas votre enfant

Votre enfant a besoin d’un nouveau sac à dos pour la rentrée. Vous faites quelques recherches pour constater assez rapidement que l’offre est assez variée. Vous êtes confus… avec raison. Peut-être ces questions vous viennent-elles à l’esprit?

Un sac à dos peut-il vraiment blesser mon enfant?
Est-ce que tous les sacs à dos sont équivalents?
Dois-je nécessairement payer plus cher pour un bon sac à dos?
Quelles caractéristiques doit avoir un sac d’école ergonomique?
Dois-je tenir compte de l’âge et la grandeur de mon enfant quand vient le temps de sélectionner son sac d’école?

Découvrez dans cet article pourquoi un sac d’école de piètre qualité peut nuire à la santé musculo-squelettique de votre enfant et comment faire le bon choix parmi tous les sacs d’école offerts sur le marché.

Un sac d’école peut-il vraiment nuire au dos de mon enfant?

Tout à fait! Et ce n’est pas à prendre à la légère. Le stress que subit la colonne vertébrale de votre enfant ne s’arrête malheureusement pas avec un sac à dos lourd et mal ajusté.

Si on ajoute à l’équation une posture affaissée sur le pupitre, un manque d’activité physique et des heures passées devant un écran d’ordinateur, on réalise rapidement que les petites colonnes vertébrales sont mises à rude épreuve, et ce, dès la maternelle.

Pas étonnant que près de la moitié (46,1 %) des enfants d’âge scolaire développent des douleurs au dos.(1) Eh oui! Il faut prendre soin tôt de la colonne vertébrale.

Quels sont les problèmes occasionnés par un sac d’école inadapté?

Les impacts d’un sac à dos lourd et mal ajusté sont nombreux et étroitement liés à ceux d’une mauvaise posture :

  1. Déformation des courbes naturelles de la colonne vertébrale (bas du dos, haut du dos et même la courbe cervicale)
  2. Port antérieur de la tête (PAT) pouvant occasionner des symptômes tels que maux de tête, brouillard mental, problèmes cognitifs et bien plus.
  3. Arrondissement des épaules et du haut du dos (posture affaissée)
  4. Irritation des articulations de la colonne vertébrale et de la cage thoracique
  5. Irritation du système nerveux par un manque de mobilité de la colonne vertébrale
  6. Tensions, douleurs et irritations des muscles des épaules, du cou et du dos
  7. Modification de l’équilibre (le centre de gravité de l’enfant est anormalement modifié puisqu’il doit être penché vers l’avant pour contrer le poids du sac à dos)

De telles perturbations de la colonne vertébrale peuvent affecter la capacité de votre enfant à se concentrer et à participer à des activités sportives.

Le port antérieur de la tête ou PAT (la tête qui se déplace vers l’avant par rapport au reste de la colonne vertébrale) est particulièrement néfaste pour le développement d’un enfant.

Un PAT peut occasionner des maux de tête, des douleurs au cou, des troubles de la mâchoire et même de la dégénérescence précoce (arthrose), tout en créant des tensions dans la moelle épinière.

Le PAT est notamment causé et aggravé par l’utilisation des appareils mobiles (voir notre article sur le sujet), une habitude de plus en plus fréquente chez les enfants. Si on ajoute à cela les risques liés aux sacs d’école mal adaptés, on se retrouve avec un beau cocktail dangereux.

Que dois-je vérifier quand j’achète un sac à dos pour mon enfant?

Il n’est pas nécessaire de dépenser beaucoup d’argent dans l’achat d’un sac d’école. De très bons sacs à dos sont offerts pour une quarantaine de dollars.

Il est tout de même préférable d’éviter les sacs d’école de piètre qualité offerts à bon marché dans les grandes surfaces. La colonne vertébrale de votre enfant vaut plus que 6 $. D’autant plus qu’avec ce type de sac, vous devrez probablement en racheter un autre au cours de l’année.

Un sac à dos de bonne qualité pourra facilement durer 3 ans.

Les caractéristiques d’un sac à dos adéquat :

  1. Le sac à dos de votre enfant doit être fait de matériaux résistants, mais légers. Évitez le cuir. Les sacs à dos imperméables sont beaucoup plus pratiques.
  2. Le sac d’école devrait avoir des sangles et ceintures ajustables (à la taille et au torse). Bien ajustées, les sangles et ceintures permettent de répartir le poids de votre enfant sur ses hanches au lieu de ses épaules. Le bassin est une structure osseuse forte, apte à soutenir le poids du corps, ce qui n’est pas le cas des épaules!
  3. La hauteur du sac est proportionnelle à la taille de votre enfant : il ne devrait pas être plus haut que les épaules ni dépasser 10 cm sous la taille. On doit éviter que le sac repose sur les fesses de l’enfant.
    C’est pourquoi il est important que votre enfant soit présent avec vous lors de l’achat — et ça vous évitera une crise matinale quotidienne parce que son sac est lette.
  4. La largeur des bretelles ajustables devrait être d’au moins 5 cm. Évitez les sacs en bandoulière.
  5. Un rembourrage au niveau des bretelles et de la partie arrière du sac est recommandé pour améliorer le confort.
  6. On choisit un modèle avec plusieurs compartiments et poches pour faciliter la répartition du poids et l’accessibilité du contenu.
    Photo : GeoCan

 

L’Association des chiropraticiens du Québec approuve plusieurs modèles Louis Garneau fabriqués par GeoCan. Cliquez ici pour en savoir plus.

Ne manquez pas notre prochain article dans lequel nous vous partagerons nos meilleurs conseils pour ajuster et remplir adéquatement le sac à dos de votre enfant. D’ici là, bon magasinage!

 

Références :
NEGRINI S. et coll. « Backpacks on! Schoolchildren’s perceptions of load, associations with back pain and factors determining the load », Spine, 15 jan. 2002, vol. , no 2, p. 187-195.
Association des chiropraticiens du Québec
Association canadienne de chiropratique
British Colombia Chiropractic Association

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3 raisons qui pourraient expliquer l’augmentation spectaculaire des demandes de consultation en chiropratique

L’engouement phénoménal qu’a connu la chiropratique dans la dernière année en a pris plusieurs par surprise. L’achalandage a toujours été en croissance, mais la pandémie a créé un boom sans précédent de demandes de consultations en chiropratique.

Mais qu’est-ce qui explique cette explosion soudaine de popularité? Voici 3 raisons qui, sous toutes réserves, pourraient bien éclaircir ce mystère.

1. Le télétravail et la sédentarité

Le nombre de travailleurs qui ont dû aménager un bureau de fortune à la maison depuis mars 2020 est considérable. Mais ce n’est pas tout le monde qui avait l’espace, les ressources, ni les connaissances pour s’installer de façon ergonomique. D’autant plus que la plupart d’entre eux s’attendaient à ce que ce soit temporaire.

Quelques semaines sont passées, puis les malaises physiques se sont mis à pointer le bout de leur nez : tensions au cou, douleurs dans le bas du dos, maux de tête, engourdissement des mains, raideurs entre les omoplates, douleurs aux poignets, coudes et épaules, fragilité du nerf sciatique, etc.

Une douleur qui apparait chaque jour au travail, c’est handicapant. Il s’agit d’ailleurs d’un incitatif majeur pour consulter un professionnel de la santé qui saura régler le problème.

Quand l’ergonomie du bureau de travail est à l’origine de la douleur, il est important de remédier à la situation en adaptant son environnement à sa morphologie. Pour en savoir plus sur l’aménagement d’un bureau de travail à la maison, consultez cet article.

Alors qu’il n’a jamais été aussi sage d’être en pleine santé, la pandémie a paradoxalement mené la population québécoise vers encore plus de sédentarité. Les accès aux salles de sports et aux différentes activités physiques collectives en présentiel étant presque nul, la plupart d’entre nous avons adopté un mode de vie moins actif.

Netflix, vous connaissez? Qui dit Netflix, dit positions prolongées dans le sofa.


Sachant que l’activité physique est reconnue pour réduire les douleurs physiques et que les mauvaises postures sont la cause de bien des maux, il n’est pas étonnant de constater que le cocktail de sédentarité occasionné par la pandémie ait considérablement augmenté le nombre de personnes souffrant de malaises physiques tels que des maux de dos, des douleurs, des maux de tête, aux épaules ou des torticolis.

Pour lutter contre la sédentarité à la maison, consultez cet article.

2. Le stress et la détresse émotionnelle

L’humain a une extraordinaire capacité d’adaptation, particulièrement lorsqu’il est à son plein potentiel de santé. Mais il a aussi ses limites. La vitesse à laquelle nous avons dû faire face aux changements ces derniers mois a largement dépassé la capacité d’adaptation de plusieurs.

Tous les plans de nos vies ont changé : notre quotidien, nos habitudes, nos relations, notre rapport à la sécurité, notre liberté. La pandémie laisse d’énormes cicatrices, même que certaines plaies sont encore bien ouvertes.


Le stress n’est pas néfaste en soi, il le devient lorsque son intensité ou sa fréquence dépasse la capacité d’adaptation de l’organisme. C’est à ce moment-là que le cerveau perçoit les agents stresseurs comme des dangers potentiels et déclenche des cascades neurologiques et biochimiques qui serviront à le protéger.

Malheureusement, ces processus archaïques (qui ont bien servi nos ancêtres Cro-Magnon, avouons-le) ne sont pas encore adaptés à notre mode de vie moderne, dans lequel un danger n’est plus associé à la présence temporaire d’un lion, mais plutôt à une menace chronique plus ou moins réelle, comme le manque d’argent ou la pression de performance au travail.

Lorsqu’elles sont chroniques comme c’est souvent le cas de nos jours, ces cascades biochimiques entraînent un déséquilibre du système nerveux et provoquent une pléiade de symptômes physiques et émotionnels : anxiété, tensions, douleurs, maux de tête, dépression, problèmes digestifs, hypertension et plus encore.

L’insécurité financière, la solitude, l’instabilité, la peur du virus et de ses conséquences et la division de la société sont autant de sources de stress qui peuvent être à l’origine de douleurs au dos, tensions au cou et aux épaules, de maux de tête et autres symptômes qui sont des motifs de consultation fréquents en chiropratique.

Pour en connaitre davantage sur le stress et les façons de mieux le gérer, consultez cet article.

3. Budget et disponibilité

La pandémie a amené son lot de restrictions en tout genre : voyage, activités, déplacements, rencontres, restaurants, gym, etc.

Ce sont toutes des dépenses qui occupaient jadis une bonne portion du budget et du calendrier.

Ce qui a, au final, laissé pour plusieurs, plus d’argent et plus de temps pour prendre soin de soi. Les professionnels de la santé sont unanimes : les listes d’attente n’ont jamais été aussi longues, et ce, même dans le secteur privé (chiro, masso, physio, psycho, naturo…).

Quand on y pense, c’est bien logique. Ça aura au moins eu cet effet positif : prendre plus de temps pour soi, vivre plus lentement, se soigner et profiter du moment présent.

Voilà donc 3 raisons pour lesquelles les demandes de consultations ont drastiquement augmenté dans les cliniques chiropratiques au cours des derniers mois.

Seul l’avenir saura nous dire comment la situation évoluera.

D’ici là, prenez l’habitude de réserver vos rendez-vous chez votre chiropraticien d’avance afin de vous assurer une place dans le créneau horaire qui vous convient.

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Nos astuces de pro pour devenir plus intelligent et plus créatif que l’industrie du sucre

Ne trouvez-vous pas choquant d’apprendre que l’industrie du sucre a payé des scientifiques de Harvard dans les années 60 pour qu’ils taisent les preuves du lien de causalité entre le sucre et les maladies cardiovasculaires et pour qu’ils accusent les gras saturés à la place?

Si l’industrie a été en mesure d’offrir de tels pots de vin, il n’est pas très surprenant d’apprendre qu’elle prend tous les moyens pour cacher son précieux or blanc dans les aliments et produits transformés de manière à ce que nous les consommions sans même nous en rendre compte.

Mais maintenant que vous êtes au courant, vous avez peut-être envie de connaître la quantité réelle de sucre qu’ingèrent les membres de votre famille chaque jour?

Pour le savoir, vous devrez jouer à « Cherche et trouve », un jeu auquel le sucre a été consacré grand champion.

Voici comment vous pouvez le reconnaître et l’éviter.

Lire le tableau de valeur nutritive

D’ici 2022, l’industrie alimentaire devra se conformer à une nouvelle norme canadienne d’étiquetage qui aidera les Canadiens à mieux repérer les aliments à haute teneur en sucre.

Source : Gouvernement du Canada

D’ici là, il est possible de traquer l’ennemi en lisant efficacement les étiquettes actuelles.

A. Vérifiez d’abord la portion. Que représente vraiment une portion ? L’industrie joue souvent sur ce chiffre pour faire réduire la quantité de sucre « apparente ».

B. Regardez ensuite la ligne « sucre » de la catégorie glucide. Il est recommandé pour un adulte de consommer un maximum de 50g de sucre par jour. La moyenne des Canadiens en consomme le double.

Jusqu’à 5g, on peut considérer la quantité faible, entre 5g et 10g, la quantité est modérée, entre 10g et 15g la quantité est élevée alors qu’en haut de 15g, la quantité est très élevée.

Bien sûr, on prend en compte l’aliment en question, il est décevant de consommer 10g de sucre ajouté dans une poignée de craquelins salés ou une vinaigrette alors qu’on peut s’attendre à une telle quantité dans un biscuit dessert.

C. La liste des ingrédients devrait être lue pour chacun des produits que vous consommez. L’ordre de la liste est proportionnel à la quantité de chacun des ingrédients retrouvés dans le produit. L’alarme devrait sonner dès que le premier ou le deuxième ingrédient est un type de sucre. Le défi réside principalement ici d’ailleurs puisque le sucre se cache sous plusieurs noms.

Reconnaître le sucre ajouté sur les emballages est un défi de taille. Pour démasquer l’ennemi, pas d’autre choix que d’apprendre les différents noms qu’il porte : dextrose, glucose, fructose, saccharose, lactose (et autres -ose), dextrine, maltodextrine, amidon, etc.
L’industrie utilise différents sirops pour édulcorer ses produits : sirop de riz, d’agave, d’érable, de malt, de maïs, etc. L’utilisation de jus concentré (de fruits ou de canne), de miel, de cassonade et de mélasse est aussi très fréquente.
Le sucre est partout : céréales déjeuner, ketchup, yogourts, sorbets, barres tendres, cafés et desserts glacés, mets préparés (poulet général tao, curry, soupe, chili, etc.), sauces, pain, pâtisseries, vinaigrettes, marinades et plus encore (même dans le sel!).
Attention aux mentions « santé », « sans sucres ajoutés », « naturel », « minceur », « diète », « faible en calories » et même « biologique », qui ne veut pas dire sans sucre. Ouvrez l’œil!

Comment se débarrasser du sucre?

C’est bien beau de savoir trouver le sucre dans les produits transformés et les aliments, encore faut-il remplacer ces dits-produits par des alternatives plus saines. Voici quelques astuces pour vous aider à éliminer le sucre ajouté de votre alimentation.

A. Cuisiner ses produits maison. Une étude ontarienne a rapporté que 99 % des barres tendres, 79 % des jus, 74 % des yogourts et 48 % des préparations pour nourrissons et aliments pour bébé contenaient du sucre ajouté (entre 3 et 10 cuillères à thé par portion). Aussi bien dire une montagne ; rappelons que l’Organisation mondiale de la santé recommande un maximum de 12 cuillères à thé (50g) de sucre par jour pour un adulte moyen.

Faire soi-même les barres tendres et les purées pour bébé permet de mieux contrôler la quantité de sucre et de privilégier une version plus naturelle comme les dattes en purée par exemple.

Choisissez les yogourts nature et ajoutez-y vous-même du sucre naturel comme du miel et des fruits; mesurez la quantité. Fabriquez vos boissons de noix en broyant des amandes et de l’eau et en filtrant la mixture dans un sac végétal. Vous éviterez ainsi de nombreux additifs et surtout beaucoup de sucre ajouté. Pourquoi ne pas opter pour une version maison de votre chocolat chaud ou limonade?

B. Surprendre ses papilles. Remplacez le sucre dans vos plats et desserts par des saveurs fortes ou épicées comme la cannelle, la vanille, le cacao, la muscade ou la réglisse (la plante, pas le bonbon!). Consultez cet article sur la façon d’utiliser les épices en cuisine.

C. Plus de protéines et d’acides gras essentiels. Pour diminuer les rages de sucre et combattre la dépendance, consommez davantage de protéines (légumineuses, volaille), de bons gras (poissons, huiles végétales), de fibres (légumes, quinoa) et de probiotiques (kéfir, kombucha, yogourt, choucroute).

Les fibres et les probiotiques aident à réduire la présence dans le corps du champignon Candida albicans, à l’origine de nombreuses de ces rages.

D. Non aux édulcorants. Ne soyez pas tenté de vous tourner vers les édulcorants sans calories comme l’aspartame, le sucralose et même le stévia.

Les données scientifiques entourant la sécurité de ces édulcorants sont mitigées. Même que certains édulcorants pourraient induire le cerveau en erreur et perturber les mécanismes de gestion du sucre (glycémie, insuline). Les boissons gazeuses diètes n’apportent aucun nutriment et les risques sont encore mal connus.

La modération a bien meilleur goût!

Bannir totalement le sucre de son alimentation n’est pas une option qui fait consensus dans le monde scientifique, bien au contraire. Les diètes cétogènes (sans sucre), quoique populaires, peuvent comporter des risques et doivent être supervisées par un professionnel de la santé.

L’important, c’est d’être en mesure de cibler le sucre dans les produits afin d’en éviter la surconsommation et ainsi privilégier les sucres naturels en provenance des fruits (avec leurs fibres), par exemple.

 

Références :

Ochoa M, Lallès J-P, Malbert C-H, Val-Laillet D, « Dietary sugars: their detection by the gut–brain axis and their peripheral and central effects in health and diseases », European Journal of Nutrition. 2015; vol. 54, p.1-24.

Barclay A et coll., « Glycemic index, glycemic load, and chronic disease risk, a meta-analysis of observational studies », American Journal of Clinical Nutrition, mars 2008, vol. 87, no 3, p. 627-637.

http://www.extenso.org/article/le-sucre-ce-nouveau-poison/

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/764696/edulcorants-etudes-controverse-suzanne-swithers-sante

https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/article-abstract/2548255

https://www.nytimes.com/2016/09/13/well/eat/how-the-sugar-industry-shifted-blame-to-fat.html

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5 moyens surprenants de rendre ses vacances vraiment reposantes

« Pis, Sylvain? As-tu passé des belles vacances? Tu t’es bien reposé j’espère, parce qu’on a d’la job en masse pour toi asteure haha! »

Humm…. Vous est-il déjà arrivé de terminer vos vacances encore plus fatigués qu’au moment de les commencer?

De vous sentir coupable et un peu découragé, sachant que la prochaine occasion de refaire le plein ne se représentera pas avant plusieurs mois?

Prendre des vacances, c’est essentiel pour son bien-être, mais aussi pour sa productivité, sa créativité et son efficacité au travail. À condition bien sûr, de recharger ses batteries « pour vrai ».

Dans cet article, on vous dévoile 5 solutions pour vivre des vacances vraiment reposantes et énergisantes.

1. Déconnecter

Déconnecter, ça veut dire « établir des limites ». Si vos collègues ou votre employeur vous contactent pendant vos vacances, c’est que vous n’avez pas été assez clair. Même chose si vous êtes le patron.

Des vacances, ça se planifie : ne prenez pas de nouveaux projets dans les semaines qui précèdent à moins d’avoir une équipe autonome, déléguez autant que possible et communiquez clairement ce que représente pour vous une « urgence ».

Déconnecter, ça peut aussi vouloir dire de fermer son téléphone et de réduire grandement sa présence sur les réseaux sociaux. Votre attention est constamment sollicitée, surtout en cette ère numérique moderne.

La gestion des multiples stimuli est très énergivore pour l’organisme. Permettre à son cerveau de ralentir vous sera très bénéfique pour recharger vos batteries et retrouver vos capacités mentales optimales.

2. L’actif avant le passif

On aurait tendance à croire que dormir, se prélasser sur la plage et regarder la télévision sont des passe-temps qui nous permettent de nous reposer. C’est l’une des croyances populaires les plus ancrées à propos des vacances.

Le chercheur en neuropsychologie Guillaume Dulude a récemment exposé que le corps se repose plus efficacement lorsqu’il fait une activité qui sollicite une région du cerveau différente de celle qu’il a l’habitude d’utiliser au travail.

Par exemple, un comptable qui utilise principalement des fonctions cognitives de logique, d’analyse et de mathématiques au travail, aurait tout intérêt à solliciter des régions cérébrales associées à la créativité ou aux activités motrices lors de ses vacances.

Dessiner, faire du surf, partir en camping rustique et même tricoter vont lui permettre de se régénérer beaucoup plus efficacement qu’une semaine sur le bord de la piscine.

Le contraire est aussi vrai. Vous travaillez physiquement? Optez pour des activités qui utilisent votre cerveau analytique ou créatif comme les casse-têtes ou la lecture. Pourquoi ne pas suivre une formation qui vous intéresse depuis longtemps?

L’idée ici, c’est de FAIRE quelque chose qui vous sort du quotidien de manière à permettre au cerveau de véritablement reposer les régions les plus sollicités au quotidien.

3. Être présent

Si vous pensez à la charge de travail qui vous attend au retour des vacances alors que vous visitez le Zoo de Granby en famille, vous n’êtes pas vraiment en train de vous reposer.

La pratique de la pleine conscience est une technique pour vous aider à vivre le moment présent, à éviter de vous promener mentalement entre le passé (créateur de nostalgie et de culpabilité) et le futur (créateur d’anxiété).

La pleine conscience se pratique en tout temps : lors des repas, d’une promenade ou d’une simple discussion. Elle permet aussi de calmer le mental et d’accueillir ce qui est, avec plus de zénitude.

La pleine conscience est parfaite pour renouer avec soi et avec les gens qu’on aime : on est plus à l’écoute.

Le nombre de coachs de pleine conscience a explosé dans les derniers mois, démontrant à la fois le besoin et l’intérêt de cette pratique bénéfique pour la santé physique et mentale. François Lemay, un coach très populaire depuis quelques années au Québec, offre de nombreux programme en ligne, pour tous les niveaux et tous les budgets. Idéalement, on commence avant de partir à vacances 😉

4. Planifier pour créer de l’espace

Pour permettre au système nerveux de passer en mode relax, il est impératif de réduire au maximum les sources de stress. Les deux, le mode relax et le mode stress, ne peuvent coexister au même moment.

Impossible de se ressourcer si on ressent du stress, peu importe son origine, qu’il soit réel (rencontrer un ours) ou imaginaire (penser qu’on pourrait rencontrer un ours).

La pleine conscience (la solution #3) est l’une des façons de réduire le stress réel et imaginaire. Mais vous pouvez aussi planifier vos vacances de manière à minimiser les moments potentiels de stress.

Planifiez vos vacances, certes, mais laissez vous de l’espace pour manœuvrer.

La planification claire est un moyen de réduire l’anxiété, toutefois, si vous bourrez votre calendrier et que vous craignez des conflits d’horaire ou des retards potentiels, vous perdez les bénéfices liés à la planification.

Donc oui, on prévoit des activités en famille, mais on ne planifie pas faire le tour de Walt Disney en une journée.

5. Maximisez les bienfaits des vacances

Votre système nerveux a sûrement été surchargé durant les derniers mois. Il se peut que votre corps vous envoie des signaux d’alarme vous indiquant qu’il est grand temps de diminuer le rythme et de changer vos habitudes de vie.

Maux de tête, douleur au bas du dos, tension accrue aux épaules, douleur à la nuque : ce ne sont que quelques exemples de surcharges de votre système nerveux et du stress subi par votre colonne vertébrale.

Pour bien profiter de vos vacances et vous reposer pleinement, assurez-vous que votre corps retrouve d’abord sa fonction optimale.

Votre docteur en chiropratique porte une attention particulière à la fonction du système nerveux et à la colonne vertébrale. En éliminant les interférences de votre système nerveux, causées par des problèmes de mobilité articulaire vertébrale, votre corps pourra profiter à fond du repos que vous lui offrirez pendant vos vacances ; il sera ainsi en mesure de récupérer plus rapidement.

Un autre avantage : votre chiropraticien vous aidera à retrouver la forme pour prévenir les limitations physiques durant les activités que vous et votre famille rêvez de faire pendant les vacances.

Vous retournerez donc au travail en pleine possession de vos moyens, reposé, et prêt à passer à l’action!

En résumé :

  1. Déconnecter réellement du travail en planifiant vos vacances plusieurs semaines à l’avance et en imposant vos limites. Déconnecter des réseaux sociaux et du bruit causé par une trop grande présence en ligne.
  2. Optez pour des activités qui sollicitent des régions inhabituelles de votre cerveau.
  3. Pratiquez la pleine conscience pour profiter du moment présent, renouer avec les membres de votre famille et avec vous-mêmes.
  4. Planifiez vos vacances, mais laissez-vous de l’espace pour ne pas avoir à stresser inutilement.
  5. Consultez votre chiropraticien avant de partir en vacances. L’ajustement chiropratique optimise votre système nerveux, qui sera en mesure de récupérer plus facilement, sans compter les tensions et les inconforts qui seront amoindris pour que vous puissiez profiter pleinement des activités prévues.

Bonnes vacances reposantes et énergisantes!

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Transformez une planche à pagaie en un puissant outil d’entraînement grâce au SUP Fitness et au SUP Yoga

Saviez-vous qu’il était possible, avec une seule planche à pagaie ou stand-up paddle (SUP), de pratiquer 3 sports différents?

La planche à pagaie a connu un essor incroyable au cours des dernières années. Qui aurait cru qu’une innovation née d’un mélange entre le surf et le kayak prendrait une si grande part du marché des sports nautiques ?

Une innovation populaire

Dans sa version originale, le stand-up paddle (SUP, paddleboard ou planche à pagaie) est un sport qui consiste à ramer debout sur une planche (de style surf), avec une pagaie.

Cet ancêtre du surf moderne a été remis au goût du jour au début des années 2000 à Hawaï. Depuis, il ne cesse de croître en popularité partout sur la planète.

Des avantages multiples

Les planches à pagaie offrent de nombreux avantages. Elles sont écologiques, peuvent accueillir plus d’une personne (intéressant pour les propriétaires de chiens et les parents de jeunes enfants), permettent de garder la forme, sans compter que les versions gonflables sont faciles à transporter et à ranger.

Mais peut-être craignez-vous de vous ennuyer à pagayer debout sur un plan d’eau? Pourquoi ne pas utiliser votre planche pour pratiquer un nouveau sport?

Une planche, trois sports

Connaissez-vous le SUP Fitness et le SUP Yoga? Ces 2 nouvelles disciplines ultra-tendance sont nées de l’union du SUP avec le fitness et le yoga.

Ces 2 sports dérivés ajoutent un défi de taille à l’original : celui de l’équilibre.

Faire un squat, un lunge ou une salutation au soleil sur une planche instable prend une toute nouvelle dimension.

Le défi est encore plus grand lorsqu’on pratique ce sport en groupe, sur un lac ou dans une piscine intérieure : la vague engendrée par la chute à l’eau de votre voisin vient troubler votre propre équilibre, l’exploit de demeurer sur la planche se mêle alors au plaisir et à la rigolade.

Exigeant, mais à la portée de tous

L’exercice est assez exigeant, loin d’être ennuyant et demande une bonne coordination.

Le SUP Fitness et le SUP Yoga demeurent toutefois à la portée de tous; on n’a qu’à y aller à son propre rythme.

Le SUP Fitness ajoute une dimension cardiovasculaire à l’exercice, ce qui en fait un sport très complet.

Des bienfaits particuliers

Le SUP fitness et le SUP yoga sont excellents pour renforcer les muscles stabilisateurs de la colonne vertébrale, pour améliorer la proprioception et l’équilibre et pour tonifier l’ensemble du corps.

La capacité de notre corps à conserver son équilibre nous protège contre de nombreuses blessures potentielles. Des exemples?

  • Commotion cérébrale à la suite d’une chute sur la glace
  • Entorse de la cheville en raison d’un trou ou d’un caillou au sol
  • Fracture de la hanche à la sortie du bain

Notre équilibre dépend de deux facteurs principaux :

  • Notre capacité à percevoir et analyser notre position dans l’espace (proprioception) grâce à nos yeux, nos oreilles et aux récepteurs de nos muscles.
  • Notre capacité à réagir rapidement et avec précision à des changements brusques de position grâce à nos muscles stabilisateurs et aux muscles de notre ceinture abdominale.

En perturbant constamment l’équilibre de notre corps, le SUP fitness et le SUP yoga nous forcent à entraîner à la fois notre proprioception et notre stabilisation.

Ce qui a pour effet de renforcer et tonifier l’ensemble des muscles du corps tout en améliorant notre équilibre global et nos réflexes. Petit plus? Une perte d’équilibre se traduit par un plongeon à l’eau : rien de bien dramatique!

Ces fameux stabilisateurs, si difficiles à solliciter…

Les stabilisateurs sont de petits muscles profonds, qui relient les vertèbres les unes aux autres. Contrairement aux plus gros muscles du corps, ils ne sont pas responsables d’un mouvement spécifique (comme la flexion du coude par le biceps ou l’extension du genou par le quadriceps).

En raison de notre mode de vie moderne (travail de bureau, soirées devant la télévision…), nos muscles stabilisateurs sont beaucoup moins sollicités qu’ils ne le devraient. Nous avons donc tout avantage à leur en demander un peu plus, car ils :

  • stabilisent notre colonne vertébrale
  • protègent notre système nerveux
  • améliorent notre équilibre
  • contribuent au maintien d’une bonne posture
  • aident à réduire les risques de blessures et de traumatismes

Ça vous intéresse?

De plus en plus de cours de SUP fitness et SUP yoga sont offerts partout au Québec. L’entreprise mobile Écho Aloha SUP, basée dans les Laurentides, propose des cours en plein air et en piscine, de la location de planche, des voyages organisés et même des services personnalisés (corporatif, team building, bachelorette…).

Certains centres offrent aussi des cours en salle, sur des planches de bois munies de berceaux.

Vous avez déjà la planche à pagaie? Pourquoi ne pas intégrer vos pratiques de yoga ou vos entraînements de fitness à vos balades nautiques? Rien de plus ressourçant que d’être en mouvement en pleine nature, tout en ressentant le doux bercement de l’eau.

Bon entraînement!

Un merci spécial à Pascale Roy-Lafontaine d’Écho Aloha pour les informations : www.echoaloha.com.

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Les 10 astuces pour jardiner sans se blesser

Le dos de Marguerite était bien heureux que l’hiver se termine : fini le pelletage! Mais il n’avait pas venu venir son autre bête noire : le jardinage!

Le jardinage, ce n’est pas un doux passe-temps pour retraité : c’est tout un sport! Nous dépenserons près de 300 calories à l’heure en creusant, labourant, transportant, semant et arrosant nos belles plantes. L’équivalent d’environ une heure de marche rapide. Pas mal.

Pour éviter de se blesser au dos, Marguerite a intérêt à porter une attention particulière à la façon dont elle s’y prendra pour cultiver son potager et embellir sa plate-bande.

Avant de jardiner, Marguerite devra :

S’échauffer. Pour s’échauffer correctement, il suffit de se mettre en mouvement.

Pourquoi ne pas commencer par une petite marche active : en balançant les bras, avec des enjambées assez importantes et d’un bon pas ?

On poursuit avec quelques rotations du cou, des épaules, du tronc et des chevilles. Pour terminer avec une petite série d’étirements.

Porter des vêtements adéquats. Des vêtements longs et amples (ou extensibles) sont parfaits pour le jardinage. Ils nous protègent du soleil et des insectes, tout en nous permettant de bouger librement.

Pour éviter les ampoules et autres blessures, il est recommandé de porter des gants.

Pendant qu’elle jardine, Marguerite devra :

Utiliser les bons outils. La brouette est un indispensable pour transporter tous les sacs de terre et de compost. On la choisit à 2 roues pour éviter les déséquilibres.

Les genouillères permettront de travailler confortablement à genoux, plutôt que de se pencher.

Le boyau d’arrosage est préférable à l’arrosoir. Posséder une bêche pourrait être bien utile pour retourner la terre et retirer les mauvais herbes en conservant une posture droite.

Varier les tâches régulièrement. Le dos n’aime pas les positions prolongées. Il est préférable de changer de tâches aux 15 à 30 minutes environ. Une façon facile de plaire aux articulations et aux muscles les plus sollicités.

Faire des pauses régulièrement. Si on varie les tâches, on peut espacer un peu les pauses. Par contre, si on n’a d’autres choix que de rester dans une même position plus de 15 minutes, on se lève et on fait quelques étirements.

Pourquoi ne pas respirer un bon coup tant qu’à y être! Ça va oxygéner les muscles et améliorer notre qualité de présence. Ne dit-on pas du jardinage qu’il est méditatif?

S’hydrater. Particulièrement par temps chaud et ensoleillé, il est essentiel de boire suffisamment d’eau. Nous perdons beaucoup d’eau par la sueur et la déshydratation augmente les risques de souffrir d’un malaise et d’une blessure.

Bouger adéquatement. On plie les genoux plutôt que de se pencher. Pour pelleter, le principe est le même qu’avec la neige.

On demande de l’aide au besoin. Un voisin ou un ami pour venir nous donner un coup de main pour les tâches plus difficiles comme soulever les sacs de terre, étendre de la roche ou transporter des pierres.

Après le jardinage, Marguerite devra :

S’étirer. La même série d’étirements à la fin d’une grosse journée de jardinage pourra réduire les courbatures et favoriser une bonne récupération.

Vérifier qu’elle a un bien un rendez-vous prévu avec son chiro. Les tâches intenses et ponctuelles (que l’on fait de façon intensive mais seulement quelques fois par année) entraînent plus de risques de blessures.

Le jardinage, le pelletage, le nettoyage des gouttières et le cordage de bois en font tous partie.

Consulter son chiropraticien pour une vérification de routine est une excellente décision afin de s’assurer que notre colonne vertébrale et nos autres articulations demeurent alignées et mobiles.

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Peut-on déjouer sa génétique?

Oyé! Oyé! L’expression « C’est pas de ma faute, je n’ai pas des bons gènes » est en voie de disparition.

Oui, vous avez bien lu!

Malheureusement pour elle, les chercheurs ont développé une nouvelle branche de la génétique qui mettra fin à son règne : l’épigénétique.

Il s’agit d’une excellente nouvelle pour vous, surtout si vous aspirez à reprendre le pouvoir sur votre santé.

Peu importe si tous les hommes de votre famille sont « pris du cœur », vous saurez désormais que les choix que vous faites au quotidien auront un plus grand impact sur votre santé cardiovasculaire que les gènes qui vous ont été transmis.

Dites bonjour au pouvoir!

Votre environnement et vos habitudes de vie jouent un rôle déterminant dans votre état de santé en modifiant l’expression de vos gènes. Hein?!

Vous pouvez en quelque sorte choisir les gènes qui s’exprimeront en vous grâce à vos actions, aujourd’hui même.

Cette récente discipline scientifique est une véritable bombe dans le monde de la biologie puisqu’elle met balaye du revers de la main la fatalité et met en lumière le pouvoir que chacun détient sur son état de santé.

Les gènes ou l’environnement?

Deux théories ont longtemps soulevé des débats interminables en génétique : qu’est-ce qui détermine la personne que nous deviendrons?

  • Certains affirmaient haut et fort que nos gènes étaient responsables de qui nous étions.
  • D’autres croyaient plutôt que l’environnement façonnait notre personne.

Voilà que l’épigénétique réconcilie les deux clans; tout le monde avait – à moitié – raison.

Nous avons une série de gènes dans notre ADN (gracieuseté de nos parents). Certains de nos gènes sont définitifs (la couleur des yeux et le sexe d’une personne, par exemple). Par contre, d’autres gènes ont des interrupteurs qui peuvent être ouverts ou fermés. L’épigénétique étudie donc comment les gènes vont être utilisés (ou pas) par nos cellules :

  • S’ils seront actifs (allumé/ouverts/exprimés)
  • Ou inactifs (éteints/fermés/réprimés)

Qu’est-ce qui influence l’ouverture ou la fermeture de ces interrupteurs?

C’est assez simple, il s’agit de notre environnement et de nos comportements.

  • Alimentation
  • Activité physique
  • Tabagisme
  • Qualité de l’air
  • Environnement social (nos relations)
  • Stress
  • Sommeil
  • État psychologique
  • Etc.

Dans le corps humain, tout est chimie. Notre perception du monde et les émotions engendrées par celle-ci influencent aussi l’expression de nos gènes.

Un stress négatif, par exemple, cause la sécrétion de cortisol, qui lui pourrait venir ouvrir l’interrupteur d’un gène qui prédispose à l’anxiété.

Au contraire, l’amour entraîne une sécrétion de dopamine, qui pourrait déclencher la fermeture de ce même interrupteur.

C’est donc dire que l’on peut « ouvrir » ou « fermer » les interrupteurs de nos gènes en fonction de nos choix de vie et de nos perceptions.

Quel lien y-a-t-il entre des jumeaux et des abeilles?

Prenons l’exemple de jumeaux identiques séparés à la naissance. Le premier est confié à une famille dont la santé est une priorité. On lui donnera que des aliments sains et il grandira dans un environnement équilibré dans lequel il pratiquera ses sports préférés et où il pourra exprimer librement ses émotions.

Le second se retrouve plutôt dans une famille qui aime la malbouffe et qui ne fait pas d’exercice. Il grandira devant les écrans et ne suivra pas d’horaire de sommeil fixe.

Malgré un bagage génétique identique, croyez-vous que ces jumeaux auront le même aspect physique et le même état de santé à 40 ans?

Il y a de grandes chances que non! Le second jumeau risque fort de développer une maladie métabolique comme le diabète de type 2, alors que son frère pourrait facilement courir plusieurs kilomètres sans même s’essouffler.

Un autre exemple. Qu’est-ce qui différencie une abeille reine d’une abeille ouvrière? Les deux abeilles naissent égales, mais à l’état de larve, l’une d’elles mangera de la gelée royale. Elle deviendra reine (plus grosse, plus grande longévité, capacité de pondre des œufs). La seconde deviendra une ouvrière.

Au final, ce qu’elles auront mangé aura influencé l’expression des gènes de leur ADN. La nature est si bien faite!

Que lègue-t-on vraiment à nos enfants?

Le marquage épigénétique (interrupteur ouvert ou fermé) est transmissible à notre descendance.

Il nous est donc possible de nuire à la santé de nos enfants en ayant une mauvaise alimentation ou en étant sédentaire avant même leur naissance. Étrange n’est-ce pas ?

Sans compter qu’on lègue souvent bien plus à nos enfants qu’un bagage génétique. On leur transmet aussi notre mode de vie et nos valeurs.

Si nous sommes en surpoids, comme notre père et nos frères, c’est oui en raison de nos gènes, mais SURTOUT en raison de nos habitudes de vie semblables.

Une autre bonne nouvelle? Le marquage épigénétique est réversible. En modifiant notre environnement et notre comportement, il nous est possible de renverser la vapeur.

Il n’est donc jamais trop tard pour ouvrir les interrupteurs de nos meilleurs gènes (qui facilite la santé, la vitalité, l’énergie, la bonne humeur, la satisfaction, etc.) et fermer ceux de nos gènes négatifs (qui entraînent le cancer, la maladie, la dépression, l’obésité, etc.).

Comme quoi notre destin n’est jamais vraiment scellé dans notre ADN!

Existe-t-il un lien entre les gènes et la chiropratique?

Des chercheurs néozélandais étudient actuellement le lien entre la subluxation vertébrale (blocage articulaire traité par les chiropraticiens) et l’épigénétique.

L’hypothèse que la subluxation vertébrale viendrait agir sur l’expression des gènes (ouvrir ou fermer les interrupteurs) pourrait en partie expliquer les impacts bénéfiques de la chiropratique sur la santé à long terme. Tout reste encore à être étudié, mais les perspectives sont très enthousiasmantes.

En résumé :

Nous naissons avec un bagage de gènes qui peuvent être actifs ou inactifs

Notre mode de vie et nos comportements déterminent si nos gènes sont actifs ou inactifs

Nos gènes actifs et inactifs déterminent notre état de santé

Notre mode de vie sera donc déterminant sur notre état de santé, peu importe le bagage génétique légué.

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Votre colonne vertébrale aussi subit les effets de la pandémie : 5 impacts et leur solution

1. La sédentarité

On le sait, l’exercice physique est le saint-graal de la santé et du mieux-être.

Pourtant, la dernière année a été un terrain fertile pour la sédentarité avec la fermeture des gyms, l’annulation des cours de groupe, la suspension des ligues de sports collectifs et du parascolaire, etc.

Les plus chanceux ont pu se tourner vers le plein air, mais l’accès à ce type d’activité n’est pas toujours possible. L’arrivée du couvre-feu a aggravé la situation pour plusieurs qui profitaient de la soirée pour bouger à l’extérieur.

Soyons honnêtes, il n’était déjà pas toujours facile d’intégrer l’activité physique à son agenda avant la pandémie; toutes les mesures et restrictions ont eu raison de la motivation de bon nombre d’entre nous.

Et c’est connu, moins on bouge, moins on a envie de bouger et c’est, entre autres, notre colonne vertébrale qui en subit les conséquences.

Une colonne vertébrale qui ne bouge pas suffisamment perd tranquillement de sa mobilité et de sa souplesse, elle s’ankylose.

Concrètement :

  • On se sent plus raide, particulièrement après des périodes prolongées d’inactivité, comme au réveil.
  • On perd de l’amplitude dans nos mouvements ce qui peut se traduire par de la difficulté à nouer ses lacets ou à regarder sur la banquette arrière en voiture par exemple.
  • On ressent des douleurs sporadiques qui tendent à s’accentuer en intensité et en fréquence au fil du temps.

Alors? De quelles façons peut-on rehausser notre volume d’activité physique afin de prévenir ce genre d’effet négatif sur la colonne vertébrale, mais aussi une panoplie d’autres problèmes de santé comme les maladies cardiovasculaires?

A. Les entraînements virtuels. On sait… « Ce n’est pas pareil ». Mais en attendant de retourner pratiquer votre activité physique préférée, pourquoi ne pas faire l’essai d’un cours en ligne. Les entraîneurs se donnent corps et âmes actuellement pour offrir des cours dynamiques, riches et complets sur la toile.


La plupart sont conçus pour être réalisés avec très peu d’équipement. Il y a tout de même des avantages à l’entraînement virtuel comme la liberté de le faire quand bon nous semble et l’économie de temps habituellement consacré au transport et à la préparation.

B. La marche, la course ou le vélo. Dans l’ancien temps, on recommandait d’aller travailler en vélo ou à pied afin d’augmenter son volume d’activité physique quotidien. Bon. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui font à peine quelques mètres pour se rendre au boulot. À ceux-ci, on conseille de tirer profit de l’économie de temps et de prendre 30 minutes par jour, le matin, le midi ou en fin de journée pour aller marcher d’un bon pas, faire du vélo ou encore courir.

D’ailleurs, la course à pied offre un excellent rapport temps investi/bienfaits, mais occasionne plus souvent des blessures. Pour partir du bon pied et minimiser le risque de blessure, un programme comme celui de la Maison de la Course, offert en version ballado, est parfait. https://maisondelacourse.com/fr/cliniques/courir-101/

C. Les équipements fitness extérieurs publics. Ce n’est pas dans toutes les villes et villages que l’on retrouve ce type d’infrastructures, mais de plus en plus de parcs rendent des équipements disponibles à ceux qui souhaitent faire un peu de muscles ou de cardio pendant que leurs enfants jouent à-côté. Il s’agit d’une belle façon de faire d’une pierre, deux coups. Les enfants sont heureux, les parents sont en forme!

Pour découvrir les 3 piliers de l’activité physique et ainsi mieux choisir quel sport pratiquer.

Lire 20 trucs simples pour bouger plus au quotidien .

2. Le divan

Vous connaissez l’expression « Netflix & Chill »?

Qui a pu résisté à l’appel de la télésérie en rafale dans la dernière année? Jusqu’ici, on comprend le besoin de se divertir et d’oublier un peu ce qui se passe dans le monde, mais le problème majeur pour la colonne vertébrale ce n’est pas This is Us ou Casa de Papel, mais bien la posture que l’on adopte dans le divan pour les écouter.

Plus le temps avance, plus on se retrouve affalé, un peu croche, le cou bien en flexion. Voici quelques solutions pour minimiser les impacts.

  1. Éviter d’écouter le contenu sur un ordinateur portable – particulièrement s’il est déposé sur nos genoux.
  2. Éviter les fauteuils inclinables. Ce sont de vrais engins de torture pour le bassin et la colonne vertébrale lombaire.
  3. Éviter les appui-têtes démesurés qui poussent vers l’avant.
  4. Faire des pauses régulièrement pour se lever et s’étirer.
  5. S’assoir les fesses bien au fond de l’assise, le dos le plus droit possible. On peut utiliser un pouf pour allonger les jambes au besoin.
  6. Éviter d’écouter la télévision en position couchée.
  7. Aller au lit quand on cogne des clous. Rien de pire que de s’endormir la tête penchée. Aïe!

3. Le cou du texto

Avez-vous déjà entendu parler du syndrome du cou du texto? Il s’agit d’un problème assez récent, lié à l’utilisation accrue des téléphones mobiles.

Bien avant la pandémie, les chiropraticiens ont constaté une augmentation fulgurante de patients qui consultent pour des douleurs au cou et aux épaules. Le problème est devenu encore plus fréquent depuis que toutes nos activités quotidiennes ont migré vers le virtuel : travail, magasinage, relations sociales, etc.

La plupart des gens regardent leur téléphone dans une position inadéquate :

Cette posture entraîne son lot de conséquences dont une modification de la charge sur les muscles de la nuque en raison du poids de la tête qui s’élève à mesure que l’on la penche vers l’avant.

Un syndrome du cou du texto peut se traduire par :

  • Des raideurs musculaires au cou
  • Des douleurs aux épaules
  • Des maux de tête
  • Une modification de l’alignement vertébral (port antérieur de la tête et bosse de bison)
  • Des engourdissements dans les bras

Pour réduire l’impact de l’utilisation du téléphone mobile sur la colonne vertébrale :

A. On doit prendre conscience de notre posture et la modifier.

 

B. Utiliser un autre type d’écran quand c’est possible (la tablette posée sur une table ou encore un ordinateur)

C. Réduire son temps d’écran.

Pour en apprendre plus sur le syndrome du cou du texto, lisez notre article complet en cliquant ici.

4. La non-ergonomie en télétravail

On se disait que c’était temporaire, qu’on allait retourner au bureau bien vite. Mais les choses ont changé, beaucoup. La venue du télétravail dans nos vie a eu beaucoup d’impacts, dont un majeur sur notre posture.

Un bureau de travail qui n’a pas été optimisé pour nous, ça peut rapidement devenir un enfer :

  • Maux de tête
  • Douleurs et raideurs au cou
  • Douleurs et raideurs au dos
  • Douleurs aux fesses et engourdissements des membres inférieurs
  • Chocs électriques dans la jambe
  • Fatigue
  • Douleurs aux épaules, bras et poignets
  • Engourdissements des mains
  • Douleurs aux yeux

Afin de réduire l’impact d’un poste de travail mal ajusté (voire inexistant), voici 3 pistes de solutions :

  1. Engager un ergonome (ou en faire une demande à son supérieur), c’est la solution la plus efficace et la plus rapide.
  2. Lire cet article sur la posture en télétravail et apporter soi-même les modifications nécessaires.
  3. Changer régulièrement de position en faisant l’acquisition d’un bureau à hauteur ajustable afin de travailler debout ou assis.

5. Le stress

S’il y a un sujet où tout le monde est d’accord en ces temps mouvementés, c’est bien l’augmentation du niveau de stress dans nos vies.

Déjà le rythme effréné du 21e siècle demandait une grande adaptation quotidienne, on peut dire que la pandémie a carrément fait exploser l’intensité, la fréquence et les sources de stress.

Mais quel est le lien entre le stress et la colonne vertébrale? Tout!

La colonne vertébrale est la carapace du système nerveux, qui lui, est le gestionnaire de stress.

Qui n’a jamais ressenti plus de raideurs et de douleurs musculaires et articulaires lors des grandes périodes de stress?

Du côté des cliniques chiropratiques, on constate que la pandémie a créé une augmentation importante du nombre de consultations. Les listes d’attente s’allongent et nos patients sont de plus en plus impactés par le stress et le climat de peur qui règne actuellement. Même chose chez nos confrères psychologues.

Mais il existe des solutions pour minimiser les impacts du stress sur la colonne vertébrale ou ailleurs.

  1. Réduire les sources de stress autant que possible. Ne laissez pas traîner un malentendu avec quelqu’un, imposer vos limites à votre entourage (incluant votre patron 😉 ), ne jouez pas à l’autruche et planifiez votre année financière surtout si vous la redoutez.
  2. Prendre soin de sa bulle et mieux choisir ce qui peut y entrer. Votre environnement a un impact majeur sur votre état de bien-être. Que ce soit les informations que vous consommez, les personnes que vous côtoyez et les milieux que vous fréquentez, il est primordial de bien choisir ce qui vous entoure.
    Un coloc amer, une amie cynique, des bulletins de nouvelles alarmistes influencent votre état d’esprit. S’entourer de personnes positives qui offrent des solutions et qui sont bienveillantes, consommer l’actualité à petite dose, faire partie d’une communauté virtuelle stimulante et enrichissante qui vous permettra de vous développer et de connecter avec les autres sont autant de belles solutions pour créer un environnement serein.
  3. Utiliser des outils de gestion de stress. Il existe tellement de façons d’évacuer le stress : la respiration consciente, la cohérence cardiaque, l’activité physique, la cuisine, l’écriture, la lecture, les arts, la zoothérapie, les étirements, la danse, la musique, etc.
    Trouvez les activités qui vous conviennent le mieux et inscrivez-les sur votre tout-doux liste, que vous garderez à portée de vue. Attention au piège, celui d’oublier de les utiliser quand on en a le plus besoin.
  4. Faire vérifier sa colonne vertébrale par un chiropraticien. L’ajustement chiropratique permet de normaliser l’alignement et le mouvement des vertèbres, ce qui permet d’optimiser le fonctionnement du système nerveux. Vous savez, ce même système qui est responsable des réactions de stress et des capacités d’adaptation du corps.

Pour en apprendre plus sur le stress et ses effets, consultez cet article.

En résumé :

Notre colonne vertébrale aussi subit les impacts négatifs de la pandémie :

1. Nous sommes plus sédentaires
2. Nous passons plus de temps sur le divan, souvent dans de mauvaises postures
3. Nous sommes plus susceptibles de souffrir d’un syndrome du cou du texto en raison d’une augmentation de notre temps d’écran sur mobile
4. Nous travaillons sur des postes de travails temporaires qui n’ont pas été ajustés à notre physionomie
5. Nous subissons un niveau plus élevé de stress

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Douleurs liées au travail : pourquoi la chiropratique est si efficace

Catherine, préposée aux bénéficiaire et Sylvain, électricien, ont au moins une chose en commun : ils souffrent de douleurs physiques au travail. Ils reviennent du boulot complètement épuisés et se demandent s’ils pourront tenir le rythme encore longtemps.

Ils sont loin d’être les seuls. Un travailleur sur quatre (soit 20% des hommes et 31% des femmes) souffre d’un trouble musculo-squelettique (TMS) lié au travail.

Ça représente plus d’un million de Québécois. C’est peut-être commun, mais ça n’en demeure pas moins INNACCEPTABLE. Surtout d’un point de vue chiropratique. Personne ne devrait avoir à échanger son bien-être contre de l’argent.

Ceci dit, il est vrai que certains métiers sont plus exigeants physiquement, psychologiquement ou demandent un travail répétitif, mais il existe des solutions pour contrecarrer les effets physiques néfastes causés par un travail.

Le problème va souvent bien au-delà de la souffrance physique, selon un rapport de l’INSPQ de 2015, les TMS d’origine non traumatique sont fortement associés à la détresse psychologique liée au travail.

Vous êtes plus sujet de souffrir de TMS lié au travail si …

  • Vous êtes une femme
  • Vous avez plus de 45 ans
  • Votre travail est dans la catégorie « ouvrier qualifié » ou « personnel et ouvrier non qualifiés et manœuvres »
  • Vous vous percevez comme financièrement pauvre
  • Vous êtes fortement exposé à des contraintes physiques au travail (manutention de charge, autres effort, posture contraignante, gestes répétitifs)
  • Vous êtes exposé à des exigences psychologiques élevées au travail comme une charge de travail élevée
  • Vous recevez une faible reconnaissance pour votre travail
  • Vous subissez du harcèlement psychologique au travail

La chiropratique est vraiment toute-indiquée si votre travail vous occasionne des douleurs, des inconforts et des malaises physiques.

Compte tenu de leur formation avancée, les chiropraticiens sont bien outillés pour traiter les problèmes neuro-musculo-squelettiques.

Les preuves sont bien là, si vous doutez toujours :

  • Selon une étude de 2010 réalisée par la Blue Cross Tennessee, le traitement chiropratique entraîne une réduction des coûts par incident de 40%
  • Les patients traités en chiropratique retournent au travail plus rapidement que ceux qui ont été suivis en médecine
  • Les patients traités en chiropratique sont moins susceptibles de devoir subir une chirurgie

Pourquoi les chiropraticiens obtiennent-ils de si bons résultats avec leurs patients qui souffrent de douleurs liées au travail?

  1. La formation du chiropraticien. Le chiropraticien est formé pour évaluer, diagnostiquer et traiter les blessures liées au travail. Grâce à ses connaissances approfondies en biomécanique, en anatomie et en neurologie qu’il a acquises au cours de son doctorat universitaire de premier cycle, le chiropraticien est en mesure de déterminer la cause exacte de votre douleur. Il pourra ainsi vous proposer une solution adaptée à votre situation.
  2. Des traitements sûrs, efficaces et uniques. Le chiropraticien est le seul professionnel de la santé à utiliser l’ajustement chiropratique comme outil principal.
    Cette manipulation articulaire permet de rétablir la fonction articulaire, d’améliorer la mobilité, de réduire les tensions musculaires et d’optimiser l’ensemble des fonctions du corps grâce à une action directe sur le système nerveux.
  3. Une boîte à outils bien garnie. En plus de l’ajustement, le chiropraticien utilise souvent d’autres modalités de traitement pour bonifier ses interventions : techniques de tissus mous (travail musculaire et ligamentaire) et thérapies complémentaires (glace, chaleur, ultrasons, électrothérapie…).
  4. Des recommandations qui font la différence. Chez les travailleurs, les recommandations du chiropraticien jouent un rôle essentiel dans le soulagement des symptômes et la guérison des blessures.
    Un docteur en chiropratique pourra vous suggérer des étirements ou des exercices spécifiques, vous enseigner des techniques de levée de charge, vous conseiller sur les bonnes postures à adopter et sur l’ergonomie de votre poste de travail.
    Que vous travailliez en position assise ou debout, les bras dans les airs ou que vous fassiez des mouvements répétés, votre chiropraticien vous aidera à déterminer ce qui cause ou aggrave votre problème et pourra vous proposer des solutions adéquates.
  5. Prévention des blessures. Un corps qui fonctionne de façon optimale est un corps moins à risque de subir des blessures (traumatiques ou de surutilisation).
    Grâce aux ajustements chiropratiques, mais aussi aux diverses recommandations (exercices, posture, habitudes de vie), votre chiropraticien vous aide à être au sommet de votre forme, réduisant ainsi les risques de blessures et de traumatismes.

Quelques faits intéressants :

  • Les troubles musculo-squelettiques représentent 27 % des dossiers de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). Plus de la moitié concernent des problèmes de dos.
  • Les lésions des membres supérieurs et de la colonne vertébrale sont les blessures professionnelles les plus fréquentes : tendinopathies, hernies discales, cervicalgies, lombalgies, sciatalgie, entorses, syndrome du tunnel carpien, etc.
  • Un des facteurs de risque suivants ou une combinaison de plusieurs d’entre eux augmente les chances de souffrir d’une lésion professionnelle : adoption de postures fixes ou contraintes, répétition continuelle de certains mouvements, cadence de travail trop rapide sans temps de récupération adéquat, force des mouvements trop importante, températures extrêmes et vibrations.
  • Les travailleurs les plus souvent touchés sont entre autres : les machinistes, les manutentionnaires, les camionneurs, les travailleurs des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de la construction, les usineurs, les monteurs, les électriciens, les caissières, les coiffeuses, les travailleurs de bureau et les peintres.
  • Une étude récente menée par le Dr Marc-André Blanchette, D.C., parue dans le Journal of Occupational Rehabilitation, a démontré que les travailleurs ontariens qui ont d’abord consulté un chiropraticien pour leurs maux de dos professionnels avaient une plus courte période d’indemnisation comparativement à ceux qui avaient consulté un médecin ou un physiothérapeute.
  • Les personnes traitées en chiropratique ont coûté 40 % moins cher au Workers Compensation Board of Manitoba (l’équivalent manitobain de la CNESST) que ceux traités en médecine.

Tant qu’à devoir aller travailler, n’est-il pas plus agréable de s’y rendre en pleine possession de ses moyens, dans un corps exempt de douleurs en sachant qu’on fait le mieux pour qu’il nous serve aussi bien encore longtemps?

 

Ressources (telle que consultées le 13 avril 2021)

https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2632_troubles_musculo-squelettiques_non_traumatiques_travail.pdf

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27638518/

https://chiropractic.ca/fr/blogue/vous-avez-le-dos-de-vos-employes-a-coeur-guide-chiropratique-a-lintention-des-employeurs/

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5 indices d’une colonne vertébrale désalignée

Maux de tête fréquents, douleurs articulaires, raideurs musculaires, fatigue… Ça vous dit quelque chose? Ce sont tous des symptômes possibles d’une colonne vertébrale désalignée.

La colonne vertébrale, c’est l’armure du système nerveux, qui lui, est le Maitre de tous les systèmes. On pourrait le comparer à une autoroute qui relaie les informations entre le cerveau et le reste du corps (organes, muscles, articulations…).

Imaginez si les panneaux de l’autoroute annonçaient les mauvaises sorties. Ce serait la pagaille n’est-ce pas? C’est un peu ce qui se passe lorsque la colonne vertébrale n’a pas un alignement ni un fonctionnement optimal.

La fluidité circulatoire de l’information est moindre, les données échangées entre le cerveau et le corps sont erronées. Ce qui entraîne des problèmes de communication et des défaillances fonctionnelles. Consultez cet article pour en apprendre plus sur le lien entre une colonne vertébrale dysfonctionnelle et les fonctions organiques.

Et vous, vous êtes-vous déjà demandé si colonne vertébrale était bien droite?

Voici 5 signes qui pourraient indiquer une colonne vertébrale désalignée.

1. Des pieds désalignés

Les pieds sont la fondation de la charpente du corps, sur laquelle repose la colonne vertébrale. Il se pourrait que votre colonne vertébrale soit désalignée si vos pieds présentent une asymétrie à la marche.

Pour savoir si c’est votre cas, observez d’abord vos vieilles chaussures. Oui, oui! Regardez si elles sont usées de façon symétrique (droite et gauche). Un soulier très usé d’un seul côté est un indice important d’une asymétrie de la démarche.

Vous pouvez aussi observer l’angle de votre pied lorsque vous marchez. Si un de vos deux pieds n’est pas droit, c’est-à-dire qu’il présente un angle (vers l’extérieur ou l’intérieur), cela pourrait indiquer un désalignement potentiel de la colonne vertébrale.

2. La répartition de votre poids

Pour faire ce test, vous devrez utiliser 2 balances (pèse-personne). D’abord, assurez-vous qu’elles sont calibrées en vous pesant sur chacune d’elles. Ensuite, placez-les une à côté de l’autre, puis monter un pied sur l’une, puis sur l’autre.

Le poids indiqué sur chacune des balances devrait être le même. Si ce n’est pas le cas, cela indique qu’une de vos 2 jambes soutient davantage de poids, un autre indice que votre colonne vertébrale pourrait être désalignée.

3. Un cou qui ne tourne pas rond

Votre cou devrait tourner à la même amplitude (aussi loin) en rotation gauche ou droite.

Pour vérifier, tournez la tête à gauche puis à droite et voyez si l’un des 2 côtés va moins loin que l’autre ou entraîne un inconfort. Si c’est le cas, il se pourrait qu’une de vos articulations cervicales, plus fréquemment C1 ou C2, soit désalignée ou dysfonctionnelle.

Un problème d’alignement ou de mouvement dans cette région est l’une des raisons les plus fréquentes de consultation en chiropratique. Il est souvent associé à des maux de tête et des raideurs cervicales.

4. La longueur des jambes

Il est fréquent de voir une jambe plus courte que l’autre de quelques millimètres. La plupart du temps, cela indique un problème de positionnement ou de mouvement des os du bassin. D’ailleurs, bon nombre de chiropraticiens utilisent cet indice pour observer la position des os pelviens.

Toutefois, une différence plus marquée et durable dans le temps, indique souvent la présence d’une jambe anatomiquement plus courte. Cette anomalie entraîne fréquemment un désalignement de la colonne vertébrale qui cherchera à compenser le manque de longueur de la jambe.

Le corps voudra toujours garder les yeux alignés et parallèles au sol. En présence d’une jambe courte, cet objectif entraînera une inclinaison du bassin et des épaules. La colonne vertébrale, quant à elle, s’ajustera à cette position en créant des courbes anormales en forme de S.

Pour évaluer la longueur des jambes, allongez-vous sur le ventre sur un lit ou une table de massage, idéalement la tête droite et les pieds dans le vide. Demandez à votre assistant d’amener vos talons côte-à-côte en maintenant fermement les plantes de pied.

Une autre façon de savoir si vous avez une jambe plus longue que l’autre est d’observer vos bas de pantalon. Y a-t-il un côté plus usé que l’autre ou qui semblerait traîner par terre? Cet indice est moins précis, mais très concluant lorsque présent.

5. Se tracer dans le miroir pour voir

Pour faire cette vérification, vous aurez besoin d’assistance. Placez-vous dos à un miroir plain-pied et demandez à votre assistant de tracer le contour de votre corps sur le miroir à l’aide d’un crayon effaçable. Oui, oui, comme à la garderie!

Vous devriez constater que vos épaules, vos hanches, vos genoux et vos chevilles se trouvent à la même hauteur. Si ce n’est pas le cas, vous avez là un indice d’une possible colonne vertébrale désalignée.

Quoi faire si votre colonne vertébrale est désalignée?

Si un ou plusieurs de ces indices sont positifs dans votre cas, il serait sage de faire vérifier votre colonne vertébrale par un chiropraticien, et ce, même si vous ne présentez aucun des symptômes fréquents associés à un désalignement vertébral. Rappelons que ces symptômes vont des douleurs articulaires et musculaires, aux tensions et raideurs en passant par les maux de tête et la fatigue.

Bien souvent, il faudra du temps avant que le corps ne soit plus en mesure de s’adapter à un désalignement vertébral. C’est à ce moment seulement que les symptômes apparaîtront.

Un traitement entrepris plus tôt dans l’évolution du problème sera plus efficace et ce, avec un moindre effort. Comme le dit le bon vieux dicton : « Mieux vaut prévenir, que guérir! ».

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